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jeudi 30 avril 2009

LE CINE DE LISA


Ca y est...

Lisa a 5 ans, et elle vient de voir pour la premiere fois STAR WARS... Episode IV... "un nouvel espoir" en DVD et elle a bien aimé :=)

Pourquoi commencer par le IV? Parcequ'il y a la Princesse Léia, et l'histoire est assez facile à comprendre tout simplement.

Et puis, "La menace fantôme" est dispensable, on y gagne rien au niveau de l'intrigue, bien au contraire....

vendredi 24 avril 2009

BLANCHE-NEIGE et ses 3 doublages


Fleuron des studios Disney, Blanche Neige et les sept nains, premier long métrage d'animation, a été projeté pour la première fois le 21 décembre 1937 au Carthay Circle Theater de Los Angeles. Sa première représentation en France s'est déroulée quelques mois plus tard, au cinéma Marignan à Paris, le 4 mai 1938.


À cette époque, c'était, tout comme maintenant, la voix d'Adriana Caselotti qu'on pouvait entendre sur Blanche-Neige dans la version originale. En ce qui concerne sa voix française, doublage si lointain et tellement peu médiatisé, c'est un peu plus compliqué. La confusion est telle qu'une chanteuse de l'époque, Elyane Célis, avait enregistré en disque la célèbre chanson Un jour, mon prince viendra, qui avait connu un beau succès. Roger Carel, qui était alors enfant, se souvient : " Elyane Célis se produisait dans les salles de spectacle en longue robe blanche et chantait allongée sur un piano ". Mais la véritable interprète du doublage, et peu de gens le savent, est Lucienne Dugard pour le chant, et sans doute pour la voix parlée, comme se souvient Lucie Dolène, dont nous parlerons plus loin.

En 1962, les studios Disney décident de ressortir pour les fêtes de fin d'année ce grand dessin animé. Il est donc décidé de procéder à un nouveau doublage, la technique du son ayant déjà bien évolué. La S.P.S. (Société Parisienne de Sonorisation) fait appel à une jeune chanteuse, Lucie Dolène (née en 1931) pour devenir la voix chantée et parlée de Blanche Neige. Sa voix magique de soprane a bercé notre enfance et restera comme un grand choix artistique conjoint de la S.P.S et de Disney France.

Les autres comédiens qui ont participé à ce deuxième doublage sont : Jean Cussac, chanteur et comédien (le Prince), Claude Gensac (la Reine) qui fut au cinéma l'épouse de Louis de Funès dans la série des Gendarmes. Le reste de la distribution est constitué de comédiens plus âgés, orfèvres du doublage depuis des décennies : Marie Francey (la Sorcière) voix de Marlène Dietrich et de... E.T. l'Extra-terrestre !, Richard Francoeur (Prof) célèbre voix de Gary Cooper et Clark Gable dans les années 30-40, Léonce Corne (Grincheux), Maurice Nasil (Timide) voix de Danny Kaye dans les films de la RKO, Raymond Rognoni (Joyeux) qui a fait aussi beaucoup de doublages comme comédien et directeur de plateau, Jean Daurand (Atchoum) et Georges Hubert (Dormeur).

Près de 64 ans après sa sortie cinéma, Blanche Neige et les sept nains a effectué son retour en vidéo le 19 octobre dernier, et pour la première fois en DVD, dans le cadre d'une nouvelle sortie mondiale décidée par la Walt Disney Company. À ce sujet, un sondage était sorti dans la presse dans le courant de l'année passée afin de trouver les personnalités susceptibles de doubler Blanche Neige, le prince et la reine. Les noms souvent prononcés pour Blanche-Neige allaient de Laetitia Casta à Hélène Ségara en passant par Elsa et Alizée. " Le choix d'une vedette pour l'interprétation d'un rôle est l'aboutissement de longues discussions entre les services marketing, juridiques et artistiques. "C'est toujours compliqué, mais à chaque fois les responsables artistiques de Disney font en sorte que la vedette serve le film et ne se contente pas d'être juste une vedette " déclare Barbara Tissier.


La raison communiquée par Disney France d'effectuer ce nouveau doublage était de pouvoir sortir une copie du film en DVD avec une bande son en Dolby Digital 5.1 et aussi de " réactualiser les voix dans des souhaits conformes à ceux du public ". Mais pour quel public ? Au plus jeune sans doute, mais pas à celui cinéphile qui a encore à l'oreille le doublage avec Lucie Dolène. En fait, le problème n'était-il pas une question juridique liée à la voix de la chanteuse/comédienne ?


Dans le milieu du doublage, tout le monde (ou presque) sait que Lucie Dolène avait intenté une action en justice contre Disney en 1994 afin de toucher des royalties pour les chansons de ce dessin animé qu'elle avait interprétées. Procès qu'elle aurait gagné mais dont les conséquences ont engendré peut-être cette décision de faire ce troisième doublage.

La réponse de Disney France est tout autre (cf. DVD Vision, nov.2001) : " De tout temps, les films Disney ont fait l'objet de doublages réactualisés afin de coller au mieux au phrasé des nouvelles générations. (...) De plus, à partir du moment où notre société propose en 2001 de redécouvrir le film sous ses plus beaux atours (images nettoyées digitalement, recolorisation...), il convient dès lors de proposer également une bande son aussi pure que les images. C'est aussi simple que ça et ce n'est pas autre chose ! ".

D'un point de vue artistique, il semble que beaucoup de cinéphiles (ceux au moins qui apprécient les VF) soient contre les redoublages et en particulier contre celui-ci. À ce propos, Lucie Dolène, modeste, déclare pourtant : " La vie passe, il faut changer les choses croyant les mettre au goût du jour. Après tout, pourquoi pas ? ". Une belle leçon d'humilité.

Parlons donc maintenant de ce nouveau doublage si attendu. Il a été réalisé au printemps dernier au studio Cinéphase sous la direction de Barbara Tissier, comédienne et directrice de plateau des Disney, Tarzan et Dinosaure. Pour le choix des voix, après avoir pensé comme nous l'avons vu à louer les talents de vedettes (un choix artistique pas toujours appréciable selon nous), les studios Disney se sont donc réorientés vers des comédiens et chanteurs moins connus du grand public, mais dont les talents ne déméritent pas. Ces artistes, de l'ombre pour la plupart, sont des habitués des plateaux de synchro.

Nous avons voulu quand même poser la question à Disney France sur le fait d'avoir renoncé finalement à engager des vedettes. Leur réponse est la suivante : " Le casting imaginé au départ pour le redoublage du film nous a semblé tout à coup un peu trop " fashion " et du coup, terriblement marqué dans le temps. Un doublage reste en place entre 30 et 35 ans. Or avoir des personnalités trop modernes pour un film " éternel " n'était plus une bonne idée ! ".

Contrairement au doublage de 1962, où Lucie Dolène était la voix parlée et chantée de Blanche-Neige, Disney à fait appel à deux talents pour ce troisième doublage : Valérie Siclay (voix parlée) et Rachel Pignot (voix chantée). Valérie Siclay est une jeune comédienne de 29 ans née à Tahiti. Elle a doublé Tiffany Amber-Thiessen dans les séries Sauvé par le gong et Beverly Hills et Michelle Williams dans Dawson.

Le restant du casting comprend : Le Prince, rôle composé aussi de deux voix (Pierre Tessier - voix parlée et Olivier Cantore - voix chantée), la Reine (Katy Vail), le miroir magique (Jean-Claude Balard), Prof (Jean-Claude Donda), Grincheux (le populaire Gérard Rinaldi), Timide (Michel Mella), Joyeux (Jean-Loup Horwitz), Atchoum (Bernard Alane, comédien bien connu aussi), Dormeur (Patrice Dozier) et le garde chasse (Marc Alfos).

En ce qui concerne l'adaptation des Disney, comme l'a souligné Fred Taieb, alors Executive creative director Europe chez Disney, dans une interview en 1992 pour la sortie vidéo de Peter Pan : " Pour les chansons, les choix artistiques dépendent du produit, de sa connaissance par le public. La SACEM autorise en cas de redoublage l'exploitation de 10% du précédent texte. Pour Blanche Neige, on aurait fait rentrer Un jour, mon prince viendra dans le cadre de ces 10% ".

Pour ce qui est de l'adaptation de Blanche Neige, nous avons voulu poser la question à un spécialiste, Philippe Videcoq, auteur de doublages et directeur de plateau de nombreux Disney, dont Peter Pan. Bien qu'il n'ait pas travaillé sur ce long métrage, il nous dit : " Je crois savoir que le nouveau doublage de Blanche Neige a été nécessaire afin de faire un nouveau mixage en 5.1 avec une bande (musique et effets) restaurée. L'enregistrement des dialogues seuls du précédent doublage avait aussi disparu depuis longtemps. Je crois d'ailleurs qu'ils ont réutilisé les mêmes dialogues que pour la précédente VF. "

En conclusion, on peut remarquer que ce nouveau doublage est très fidèle à celui de 1962, tant au niveau du jeu des acteurs, que des dialogues et des chansons (à quelles petites exceptions près). Un tel mimétisme est même frappant !

source : objectif-cinema.com

jeudi 23 avril 2009

ASHES TO ASHES


Y'a t'il une vie après LIFE ON MARS ?

Loin d'être lésés par cette petite déferlante, nos amis anglais ont, pour leur part, accueilli le retour des aventures de Gene Hunt (Philip Glennister) et d'Alex Drake (Keeley Hawes) alors que la seconde saison de Ashes to Ashes a débarqué sur la BBC.

La petite équipe continue, toujours au volant de leur Audio Quattro flamboyante, de combattre le crime au début des années quatre-vingt, ce au son de tubes de Duran Duran (Rio), ABC (The Lookf of Love) ou hot Chocolate (Sexy Thing).

Lorgnant du côté de Blade Runner (sorti en 1982, l'année de l'action) tant visuellement que dans les faits (le meurtre d'une strip-teaseuse habillée d'un impair transparent sous la lumière de néon multicolore, l'agrandissement d'une photo tandis qu'un détective aura le bon goût de souligner « Un agrandissement, comme Harrison Ford ! »), cette nouvelle incursion dans la vie de l'inspectrice Alex Drake, projetée de notre époque au beau milieu de l'Angleterre de Maraget Thatcher n'en oublie pas son intrigue fil rouge pour autant.

Continuant sur la lancée d'une première saison moins dense que son modèle Life on Mars (sans pour autant oublier d'être passionnante), ce premier épisode met notre inspectrice face à des éléments évidemment troublants (un chien d'où sort un son de radio, une vieille à la voix d'homme et tout un éventail d'autres indices explicites), lui rappelant que son corps est toujours bel et bien fonctionnel en 2008 et que chacun fait tout pour la retrouver.

Mais c'est surtout dans la présence en 1982 d'un autre personnage venu du futur et croyant qu'Alex est à ses trousses que le programme passionne. Kidnappant la belle, le monsieur la met en garde contre d'éventuelles représailles avant de lui demander dans quel camp elle se trouve. On s'imagine alors très bien que Mathew Graham et Ashley Pharoah s'apprêtent à nous donner leur propre version de Timecop.

Si l'on ajoute à cela la radicalisation de l'engagement policier face au public qu'il protège, plongeant le commissariat dans la modernité et achevant de faire de Gene Hunt un des derniers dinosaures d'un temps révolu. « Plus d'arrangements avec les commerçants du coin. Désormais tout est blanc ou noir » lancera à Gene et son équipe le superintendant Mackintosh (Roger Allam, Speed Racer). Pourtant, la série n'a jamais paru aussi riche et colorée !

source : dvdrama.com

mercredi 22 avril 2009

REMAKE


Depuis quelques années, les cinémaniaques internautes ont pris l'habitude de s'émouvoir, pratiquement chaque semaine, de l'annonce ou de la sortie d'un remake hollywoodien, soit d'une oeuvre européenne ou asiatique récente. Sur de longs topics de forums sont régulièrement pointés du doigt les majors qui ne prennent pas de risques; les auteurs des films d'origine qui ne lèvent pas la voix face à ce « détournement » de leur oeuvre et même le public qui ose se satisfaire de ces ersatz alors qu'il ne connaît même pas les films originaux, le vilain !Pour valider totalement cette proposition, il faudrait sortir les calculatrices et les encyclopédies. Mais la vérité, plus probable, est que le ratio de remakes sortant des usines hollywoodiennes n'a probablement pas changé depuis 80 ans.

Les cinémaniaques ne sont pas forcément des historiens du Cinéma, et leur vision du phénomène se porte exclusivement sur les 25 dernières années. Or, 25 ans, c'est en moyenne le temps qu'il faut pour qu'un projet de remake soit viable, étant donné qu'un quart de siècle correspond à ce qu'on appelle une « génération », amenant sur le marché des spectateurs qui n'auront pas forcément d'intérêt pour des films sortis avant leur naissance.

remake de "la chêvre" de francis Veber

La « génération » est donc un des moteurs du remake, permettant effectivement aux studios de rentabiliser un large catalogue de scripts qui ont prouvé une certaine pérennité à travers les décennies. L'autre grand moteur du remake est le changement de format et des habitudes du public.

Ainsi, la première vague intensive de remakes eut lieu dès les années 20, alors que le Cinéma devenait une attraction « noble » aux yeux du public. Des dizaines de films sortis depuis le début du siècle, faits avec les moyens du bord, une technologie hésitante et le plus souvent diffusés dans des fêtes foraines, furent remakés par la capitale hollywoodienne dont le nom commençait à briller de par le monde. Ainsi les versions muettes de Ben-hur, Quo Vadis, Les Trois mousquetaires, Tarzan et tant d'autres se voulaient de nouvelles adaptations, infiniment plus luxueuses, de films déjà sortis entre 1900 et 1915.

Remake de "l'emmerdeur" d'Edouard Molinaro

qui sera remaké en 2008 par Francis Veber

L'arrivée du parlant dans les années 30 entraîna une nouvelle vague de remakes, motivée cette fois-ci par la nouveauté technologique. Bref comme on le voit, en moins de quinze ans, Hollywood subissait deux vagues de remakes.

Remake de "les fugitifs" de Francis Veber réalisé par ... Francis Veber himself !

Durant les années 50, la concurrence de la télévision obligea les studios à recourir à de nouvelles expérimentations technologiques qui initièrent un changement de format d'écran (Cinémascope, Todd-AO) un gain d'image incomparable (70mm, VistaVision, Kinopanorama) et la quasi-systématisation du Technicolor qui, jusque là, était réservé uniquement aux films « irréalistes » (aventure fantastique, comédie musicale). Remake de "trois hommes et un couffin"

Ce faisant, Hollywood puisa à nouveau dans son catalogue du muet, à travers une grande vague de remakes des péplums et des films bibliques. Citons entre autres le Ben-hur (1959) de William Wyler (qui était déjà assistant-réalisateur sur la version de 1925), Quo Vadis (1951) déjà fait en 1925, Le Roi des rois (1961) de Nicholas Ray (remake du Cecil B De Mille de 1925), Les Dix commandements (l'original de 1923 et le remake de 1956 étant tous les deux signés par Cecil B. De Mille), ou encore Cleopatre (1963) de Joseph Mankiewiscz, déjà réalisé en 1910, 1912, 1917, 1920 et 1934 ! Ouf !

Remake de "les compères" de Francis Veber....

(comme quoi les "remake", c'est facile et ça doit rapporter gros ! n'est ce pas Francis ?)

Durant les années 80, la popularisation des effets et des maquillages spéciaux entraînera une importante vague de remakes de films d'horreur et, beaucoup plus près de nous, le nouveau format 3D nous a déjà offert un remake avec Voyage au centre de la Terre. On notera au passage que la 3D des années 50 s'était également imposée par le carton atomique de L'Homme au masque de Cire (1953) avec Vincent Price et Charles Bronson, un remake d'un film de 1933... à nouveau remaké en 2005.

Mais derrière les cris d'effroi des cinémaniaques qui hurlent au manque d'originalité se cache un autre sentiment plus confus, à savoir la crainte que le film « original » (qu'ils affectionnent souvent) ne soit relégué au fin fond des cinémathèques poussiéreuses et que le public ne s'entiche du nouvel objet qu'il considèrera comme exclusif. Ce risque existe bel et bien, mais il n'est pas pour autant nouveau.

Source : dvdrama.com

samedi 18 avril 2009

SPIDERMAN 78


Objet Filmique Non Identifié !


Je me souviens de cette affiche de....film, dans les vidéo-clubs des années 80, et dans ma collection d'autocollants PANINNI.
J'avoue ne pas avoir eu la chance de voir ce film. Mais la question que tout le monde se pose, c’est quoi ce film !!!

Grace à internet, je viens de trouver enfin l’explication !

"Ah les années 70 ! Synonyme de grands films, mais aussi une des périodes - peut-être - les plus kitchs pour certaines productions. Les années 70 furent propices à un grand nombre de productions télévisuelles adaptant des comics.

En 1977 un téléfilm Spider-Man de 92 minutes est lancé. Il en suivit une série télévisée de 2 saisons, la première saison comprenant 6 épisodes et la suivante 8 autres. Certains épisodes furent même mélangés pour arriver à un film cinéma en France : LA RIPOSTE DE L'HOMME ARAIGNEE :



Ceci est donc le film télévisé qui allait introduire les aventures de Peter Parker joué par Nicolas Hammond.
Le film débute lorsqu’un grand avocat en pleine audience se met étrangement à partir pour cambrioler une banque. Peter Parker est déjà photographe pour le Daily Bugle pour payer ses études lorsque débute l’aventure. Bon d’accord il n’arrive pas à vendre une seule photo, mais il est déjà dans la place. Il n’a pas encore acquis ses pouvoirs que Peter Parker veut déjà enquêter sur l’affaire de cet avocat. Il soupçonne un procédé de ‘télé contrôle de l’esprit’. Alors que Parker teste ses nouveaux condensateurs pour son télé-émetteur (ne me demandez pas ce que c’est^^) une araignée se glisse dans l’expérience et le pique peu après… L’araignée radioactive va piquer le pauvre Peter Parker.

Côté fidélité aux comics, n’espérez pas grand-chose, il y a bien la présence de Tante May ; Peter Parker se fabrique aussi ses toiles ; mais hormis ça, pas d’oncle Ben qui meurt. Donc, n’espérez pas : ‘ À grand pouvoir, grandes responsabilités’. Il n’y a même pas de méchant connu de la bande dessinée, mais un inconnu du nom de Edward Baron et il ne possède pas de super pouvoir. Pourtant, les scénarios des comics Spider-Man possédaient assez de méchants pour pouvoir en adapter au moins un.


Dans cette débâcle, le réalisateur E.W. Swackhamer, ne nous évite même pas les clichés de mises en scène -avec vous savez - les gros Zooms à chaque expression, ou encore lorsque qu’il y a un objet à mettre en évidence. Tout est maladresse et surtout bien trop pris au sérieux pour être drôle et bien trop médiocre pour être pris au sérieux.

Musique et Brushing inscrivent définitivement ce produit dans les années 70, et il est facile de comprendre que même dans cette période la série qui découla de ce téléfilm n’ait pas duré longtemps. Pourtant, le pilote eut un certain succès – normale vu la notoriété – mais le public ne resta pas crédule très longtemps."

vendredi 17 avril 2009

De GANDALF à MAGNETO

Ian McKellen

C'est dès son plus jeune âge que la famille de Ian McKellen encourage sa passion pour le théâtre. Il fait ses débuts sur une scène durant ses études à Cambridge. En 1961, il décroche son premier rôle professionnel dans la pièce A man for all seasons (Un homme pour l'éternité). En 1965, il intègre la National Theatre Company de Laurence Olivier. Cette passion pour le théâtre lui vaudra de recevoir les plus grandes récompenses en ce domaine.

Des planches au grand écran, il n'y a qu'un pas que McKellen franchit en 1969 dans A touch of love de Waris Hussein. On le retrouve par la suite dans de nombreux films dont La Forteresse noire (1983), Zina (1985), Walter and June (1986). Mais, c'est en 1988 avec Scandal réalisé par Michael Caton-Jones que sa carrière cinématographique prend un tournant décisif.

Cet habitué de Shakespeare, qui joue dans Richard III (1996), n'hésite pas à apparaître dans des films aux univers très hétéroclites comme The Shadow en 1994, ou des drames historiques comme Le Don du roi (1995), Bent (1996), Un élève doué (1997) ou encore Au coeur de la tourmente (id.). Le passage dans le 3ème millénaire le projette réellement loin des classiques victoriens puisqu'il joue dans la trilogie du Seigneur des anneaux où il interprète le magicien Gandalf. Loin du grand sorcier blanc, il incarne le mutant Magneto dans les trois films adaptés des comics X-Men.

jeudi 16 avril 2009

MILLE MILLIARDS DE DOLLARS

Paul Kerjean dénonce dans les colonnes de La Tribune, le journal pour lequel il travaille, un homme politique corrompu. Ne supportant pas ces accusations, le politicien, innocent, se suicide. Kerjean, pris de remords, approfondit ses recherches et découvre que les services secrets américains sont impliqués dans l'affaire...

Henri Verneuil, en 1982, annonce le néo-libéralisme, et dénonce l'abomination qu'est la recherche du profit. patrick dewaere dans un de ses derniers rôles démontre qu'il pouvait tout jouer, les paumés, les fous, les loosers mais aussi les héros comme dans ce film.

Ce film ne néglige aucun détail pour nous expliquer comment fonctionne en 1980 une société multinationale. Toute personne devrait voir ce film même aujourd'hui car il n'a guerre vieilli grâce à une mise en scène simple et efficace.

A l'époque anticipation ! Aujourd’hui pure réalité !

Ce film visionnaire est encore d'utilité publique, Dommage

mercredi 15 avril 2009

BABYLON AD


Toorop a mené bien des combats et survécu aux guerres qui ont ravagé le monde depuis le début du XXIème siècle. La mafia qui règne sur l'Europe de l'Est confie une mission délicate à ce mercenaire : convoyer de Russie jusqu'à New York une mystérieuse jeune fille prénommée Aurora pour la remettre aux mains d'un ordre religieux tout puissant...

L'ambiance imposée par Kassovitz est vraiment intéressante, le mélange politico-religieux est assez avant gardiste et effrayant.

Le film nous montre un futur presque apocalyptique miné par la guerre, le terrorisme, le fanatisme, le capitalisme... c'est plutôt réussi de ce point de vue là. Après niveau scénario c'est plus que moyen : plus on en apprend sur la fille et plus on est déçu,

Impossible de passer sous silence le côté grotesque de la version française où Vin Diesel jouit d'une voix de banlieusard absolument pas adapté au propos. On attend donc patiemment le dernier quart d'heure pour découvrir les réponses de l'intrigue tarabiscotée qui nous est contée et, ici aussi, la satisfaction n'est pas totale. Que dire sinon que la déception est à la hauteur du tallent du réalisateur.

Reste l'action, des images bien foutues, mais bon ça fait un peu juste.

mardi 14 avril 2009

REMBOBINEZ


Un homme dont le cerveau devient magnétique efface involontairement toutes les cassettes du vidéoclub dans lequel l'un de ses amis travaille. Afin de satisfaire la demande de la plus fidèle cliente du vidéoclub, une femme démente, les deux hommes décident de réaliser les remakes des films effacés parmi lesquels "SOS Fantômes", "Le Roi Lion" et "Robocop".

Après Eternel Sunshin, Michel Gondry concrédise avec brio ce nouveau film sur un duo d'amis dégourdit qui vont se retrouver à refaire par leurs propres moyens les plus grands succès hollywoodiens. Ce film d'une sincérité touchante, d'un humour décalé toujours présent et d'une originalité qui le démarque des autres films. Ce film donne tout simplement envie de sortir sa vieille caméra poussiéreuse et d'allé refaire nos films "Suédé" cultes entre amis.

samedi 11 avril 2009

LE SERPENT


Mon coup de coeur


Le Serpent. Film de harcèlement opposant Yvan Attal (le photographe Vincent Mandel) à Clovis Cornillac (son camarade de classe Plender), Le Serpent est un film abouti, une sorte de thriller très stylisé qui porte indéniablement la patte de son auteur. Le caractère machiavélique du scénario, la qualité des personnages et l’ambiance glacée dans laquelle baigne le film permettent au spectateur de se plonger dans un vrai bon thriller psychologique.

Le premier atout du film de Barbier est sans doute son scénario. Sans mystère, sans méandres plongeant le héros dans des situations inextricables, sans suspense et sans cruauté, pas de thriller digne de ce nom. Le Serpent appartient en fait à la catégorie encore plus restreinte des films de harcèlement, impliquant un bourreau et une victime. La victime, Vincent Mandel, est photographe. Barbier installe d’emblée son personnage dans la tourmente, puisqu’il est en instance de divorce et qu’il se dispute avec sa femme pour la garde de ses enfants. Mandel est un personnage profondément humain, un homme ordinaire qui va se retrouver confronté à des situations extrêmes. Profondément attaché à sa famille, ses enfants seront pour lui à la fois la source de son inquiétude et sa raison de se battre.


En face de lui, son adversaire n’en est pas moins traité avec autant d’attention. Ancien camarade de classe de Vincent devenu légionnaire, Plender resurgit dans la vie de son ancien ami. Plender est tout de suite identifié comme un personnage peu recommandable. Barbier prend le temps de nous présenter ses petites magouilles, consistant à faire chanter des notables à l’aide de photos compromettantes. Il utilise bientôt ce stratagème contre Vincent, de manière à le décrédibiliser auprès de la juge qui s’occupe de son divorce. Le piège est lancé, et toute l’intelligence du scénario de Barbier est de lancer deux lignes directrices, que sont le parcours de Vincent qui doit se défendre et essayer de se sortir des griffes de Plender, ainsi que la découverte progressive du secret de Plender, les raisons pour lesquelles il tente par tous les moyens de détruire la vie de Vincent.


Le Serpent remplit toutes ses promesses de suspense et de tension.

Pour toutes ces qualités, Le Serpent est un film à recommander aux amateurs de thriller et de scénarios machiavéliques. La progression parallèle des deux personnages permet au spectateur de suivre à la fois un homme ordinaire d’abord complètement dépassé et qui devra ensuite se battre comme il ne l’a jamais fait, et en même temps un homme déterminé à se venger, aussi malin que dérangé.

vendredi 10 avril 2009

99F


C'est un film de Jan Kounen avant tout, une adaptation d'une œuvre de Frédéric Beigbeder, donc on s'attend forcément à du spécial. Et on est servi. Une satire du monde publicitaire comme on en a jamais vue.

"99F" est un film qui semble ne jamais se prendre au sérieux (D'où le but de la satire) mais qui délivre au final un message bien pensé. Le côté "trash" du film plaît ou non,car il faut le préciser, ce n'est pas une comédie à déguster en famille. Cette comédie est portée par un Jean Dujardin égal à lui même, désopilant et taré, à l'image du film en fait. Sûrement un de ses meilleurs rôles au cinéma (sans oublier CONTRE ENQUETE).

jeudi 9 avril 2009

SAN ANTONIO

Si cette version est une véritable curiosité, c'est plus par la manière dont elle a été conçue que par le résultat, navrant au plus haut point. Au départ, il y a Laurent Touil-Tartour, jeune assistant-réalisateur qui convainc Dard de le laisser transposer au cinéma les aventures de son célèbre commissaire. Claude Berri produit, Antoine De Caunes doit jouer San-A et Jean-Pierre Castaldi son acolyte Bérurier.


La production poussera De Caunes hors du champ pour y installer Gérard Depardieu. A trois semaines du tournage, Gégé préfère - et ça paraît plus logique- jouer béru. Exit Castaldi. Un autre Gérard, Lanvin récupère le holster et donc le slip garni de San Antonio.


Tout irait bien si Touil Tartour ne quittait pas lui aussi le projet, lourdé par la prod' à la vision des premiers rushes. Pierre William Glenn, grand chef-opérateur -mais piètre réalisateur, ceux qui ont vu Les enragés et surtout Terminus ont encore la mâchoire qui pend de sidération ou de rire- prend le relais. Pour être lui aussi viré une semaine plus tard. S'en suivent des départs, eux volontaires, d'acteurs - de Marianne James à Jean Yanne- fatigués par la tournure que prend le film. Ils seront remplacés, à l'arrache tandis qu'un nouveau réalisateur, Frederic Auburtin, yes man de Depardieu (ils ont co-réalisé ensemble Un pont entre deux rives) est chargé de reprendre le film qu'il réécrit, en ajoutant notamment un épilogue permettant à une partie de l'équipe d'aller passer quelques jours au Brésil.


Dans ces conditions, difficile d'accoucher d'un film qui se tienne. San Antonio est effectivement une grosse cata. D'où curieusement il surnage néanmoins quelques seconds rôles savoureux (notamment Luis Rego et Jean-Roger Milo) et les engueulades entre Béru-Depardieu et sa Michèle Bernier d'épouse. Le reste est à effacer de l'histoire du cinéma, sauf peut-être pour ses coulisses édifiantes au vu du pognon jeté en l'air - on parle d'un budget initial de 23 M€- qu'on aurait adoré voir racontées dans un making-of...

source : dvdrama.fr

mercredi 8 avril 2009

BUSTER KEATON

Surnommé "L'homme qui ne rit jamais", Keaton ne sollicite pas notre pitié comme Chaplin ou Langdon. Comme Tati plus tard avec M. Hulot, son personnage est indifférent aux tracas infligés par les autres homme. Il cherche un accord entre lui et le monde qui l'entoure (nature, ville, constructions de tous ordres).

Fils d'un couple d'artistes de spectacles itinérants, Joseph Francis Keaton voit le jour le 4 octobre 1895, au cours d'une représentation théâtrale. "Buster" Keaton (ainsi surnommé par le magicien Houdini) fait ses premiers pas au cinéma au printemps 1917, en tournant une douzaine de courts métrages burlesques en compagnie de Roscoe "Fatty" Arbuckle. Lorsque Roscoe "Fatty" Arbuckle est engagé par Adolphe Zukor, Joseph M. Schenck qui avait produit tous ses courts métrages, donne sa chance à Keaton.

En janvier 1920, Keaton devient directeur et responsable de ses propres studios. Entre avril 1920 et mai 1921: Keaton réalise huit courts métrages dont il est le créateur à tous les niveaux et qui sont une esquisse déjà brillante de son art personnel.

Tandis que sa notoriété franchit peu à peu les frontières, en France, on le connaît sous deux pseudonymes : Malec et Frigo. Il épouse Nathalie Talmadge, une jeune actrice rencontrée en 1917 dans les studios de Joseph M. Schenck.

Entre 1921 et 1923, une seconde série de onze courts métrages établit et confirme son art et sa personnalité. Comme Chaplin et Harold Lloyd, Keaton peut enfin aborder la réalisation de longs métrages comiques avec Les trois âges. "Buster" Keaton a atteint son sommet.

De 1923 à 1928 : il va écrire, interpréter, réaliser et produire une dizaine de longs métrages qui comptent parmi les plus grandes réussites comiques et poétiques du cinéma muet et du cinéma tout court.

En 1928, Buster Keaton signe un contrat avec la compagnie Metro-Goldwyn-Mayer alors sous l'égide d'Irving Thalberg. Ce dernier, grand maître de la production au pouvoir dictatorial, lui impose ses propres collaborateurs. Keaton n'est plus son maître; sa liberté de créateur est à jamais aliénée.Les premiers films qu'il va entreprendre à la M.G.M. seront néanmoins des succès (L'Opérateur, Le metteur en scène)

Mais, en 1932, commence la période la plus sombre de sa carrière : après son divorce qui l'abat moralement, il se dispute avec Louis B. Mayer, grand patron des studios, qui le met à la porte à la fin du tournage du Roi de la bière. Keaton noit son chagrin dans l'alcool et doit suivre une cure de désintoxication. Il tourne deux films en Europe, dont un en France, Le roi des champs-Elysées.

En 1934, il signe un contrat avec la firme Educational pour seize courts métrages à 5 000 dollars par film jusqu'en 1938. Il tourne ensuite dix autres bandes pour la Columbia de 1939 à 1941. Mais il a entre-temps signé en 1937 un contrat permanent d'homme à tout faire à la M.G.M. qu'il honorera jusqu'en 1950 : pour 100 dollars par semaine, il sera tour à tour réalisateur de courts métrages comiques, scénariste, gagman de vedettes M.G.M. et fera quelques apparitions diverses dans certains grands films. Il poursuit ainsi cette sorte d'exil jusqu'en 1957, année au cours de laquelle il est engagé comme conseiller technique de The Buster Keaton story, un film tourné sur sa carrière avec, dans son rôle, Donald O'Connor.

À partir de 1962, avec la réédition internationale du Mécano de la General, Keaton retrouve la gloire d'antan et les cinéphiles du monde entier reconnaissent son génie comique.

C'est dans cette situation d'artiste reconnu et à nouveau honoré qu'il vit ses dernières années dans la banlieue de Los Angeles où il meurt le 1er février 1966

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