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jeudi 23 août 2012

LA PRESSE EN PARLE (TONY SCOTT)


Cinq questions complexes soulevées par le traitement par la presse française de la disparition du cinéaste britannique.


http://www.slate.fr/story/60767/tony-scott-mort-necrologie-telerama-express

Tony Scott et moi. Et nous.

Pour ceux qui ont grandi dans les années 80 et 90 en parcourant le vidéo club du coin, le réalisateur de Top Gun et True Romance était un vrai dealer d'émotions. Et finalement, un auteur mélancolique.

http://www.slate.fr/story/60777/tony-scott-moi-nous


«Honte», «morgue symptomatique», «incurie», «hypocrisie», «snobisme rance»: le site du magazine Ecran Large critique en termes sévères la couverture qu’ont faite deux de ses confrères du suicide du réalisateur Tony Scott, dimanche.

En l’occurrence, L’Express et Télérama, le premier nommé, tout en défendant certains des films du cinéaste américain, appelant à ne pas «donner trop d'importance à un réalisateur qui ne débordait pas de talent» et à ne «pas jouer les hypocrites affligés», le second lâchant que les films de Scott, ou plutôt ses «énormes bouses boursouflées», ne «sont pas meilleurs depuis qu'il s'est jeté dans les eaux du port de Los Angeles depuis le pont Vincent Thomas». Avant d’avancer une explication psychologisante hâtive de son suicide:

«Que Tony Scott ait durablement souffert de la comparaison avec son frère aîné, le beaucoup plus doué Ridley Scott (réalisateur d'Alien, Gladiator ou Prometheus) est indéniable. Cette concurrence fraternelle explique, sans doute, en partie, sa dramatique disparition.»

Ecran Large voit de son côté dans l'œuvre de Tony Scott des «emblèmes et avatars [qui] ont émigré dans toute la pop-culture» et estime que «peu de metteurs en scène contemporains (et certainement pas son frère en dépit d'une carrière entamée par trois chefs d'œuvres) se seront efforcés de travailler la texture de l'image, sa tessiture, sa composition, jusqu'à l'amener à un degré de richesse frôlant la saturation».

A noter que d’autres nécrologies de la presse «cinéphile» se sont avérées plus positives que celles de Télérama et L'Express. Libération a par exemple déploré que les détracteurs de Tony Scott n'aient «su voir en ses derniers films ni l’hallucinée qualité d’invention plastique ni l’acuité du monde contemporain contenue dans sa fascination de la vitesse et du trouble des images» et estimé que «tout comme il existe de subtils idiots, l’artillerie lourde a ses génies».

Les Inrockuptibles, eux, faisaient l'éloge d'un «virtuose du blockbuster [...] qu’on affectionnait d’autant plus qu’il était décrié». Quant à Télérama, de son côté, il a publié une journée plus tard un article intitulé «Neuf raisons pour lesquelles on peut quand même aimer Top Gun»...

http://www.slate.fr/lien/60757/tony-scott-necrologies-critiques

sans oublier le blog de madwill
http://www.madwill.fr/1320/ledito-du-mad-will-tony-scott/

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