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vendredi 15 février 2013

IL NE PEUT EN RESTER QU'UN



Christophe LAMBERT se confie à Filmactu.com à propos de Mortal Kombat, Beowulf et surtout Vercingetorix. des films improbables, véritables nanars, mais punaise, que c'est bon parfois ! on ne peut que lui pardonner, quand on connait sa filmographie, GREYSTOKE, SUBWAY, LE SICILIEN, HIGHLANDER, ! moi je dis RESPECT Monsieur LAMBERT. 

A propos de Mortal Kombat :


Mortal Kombat, je me suis bien marré ! [...] Ouais, j'ai bien gagné ma vie. Je vais vous dire pourquoi je l'ai fait celui là. Bien avant le moteur de l'argent, j'adorais le jeu vidéo, et je l'adore toujours. J'aimais être Rayden, le dieu du tonnerre et des éclairs. Ça me plaisait trop d'être un mec extrêmement calme qui d'un mouvement de doigt peut foutre deux personnes en l'air. Je suis l'opposé de ça dans ma vie. Je me suis dit : je vais toucher à la sagesse extrême de ce dieu tout en m'amusant comme un fou.


A propos de Beowulf :

Beowulf , c'est une histoire très triste, parce que le poème du XIIème siècle retranscrit dans un cinéma d'action de grande qualité, c'était une idée de génie. [...] Il y a eu mensonge de la part des producteurs qui devait faire un film à 25 millions de dollars en Roumanie, et qui ont terminé le film pour 3 millions et demi. Donc qu'est ce qu'on fait une fois qu'on a commencé et qu'on a été payé ? On n'a pas le choix, on continue. Passer de 25 millions à 3,5, on a déjà eu du bol d'avoir ce résultat là ! Bien évidemment, j'étais furieux, mais ne pouvant rien faire, j'ai terminé le film.



A propos de Vercingétorix :

C'est un rôle sur le papier qui était impossible à refuser. C'est le héros français par excellence, c'est le mec qui a fait la France. Ce fut un dérapage permanent au niveau de la production, au niveau des financements qui n'étaient pas là, au niveau d'un metteur en scène qui était quand même extrêmement laxiste, et un résultat qui est exactement ce qu'il devait être. Je suis d'ailleurs toujours étonné que le film ait pu faire autant d'entrées. [...] Je vais vous dire une chose : c'est cent fois plus difficile de faire un film qui dérape ou qui n'a pas le budget escompté, de s'accrocher et de continuer à donner 100%, que quand on est heureux sur un tournage. Tout va bien, c'est facile, on ne se fait pas de soucis. [...] C'est une grosse déception pour moi parce que je pense qu'il y avait matière à faire Braveheart, réellement. Il y avait cette matière mais il n'y avait ni la détermination, ni la substance au niveau de la production et de la mise en scène. Il y avait pourtant tous les éléments pour faire ce que Mel Gibson a réussi à faire. Au premier tiers du tournage, je te garantis que tenir encore trois mois c'était très, très dur. Tu en chies réellement parce que tu n'as plus l'énergie, tu n'as plus l'envie, tu te dis "Oh putain je vais aller me battre, je vais aller me couper, je vais aller me blesser pour rien". Il faut avoir un sacré moteur.


Auteur

Par Michèle Bori

http://cinema.jeuxactu.com/news-cinema-christophe-lambert-parle-de-beowulf-et-mortal-kombat-19932.htm

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