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lundi 2 septembre 2013

LE DISCOURS D'UN PRESIDENT (DEAUVILLE 2013)



Cérémonie d'ouverture, samedi soir à Deauville, le discours du Président

- "je regarde cinq films américains par semaine"- et combien il est fier de ses complices : " Pierre Lescure, qui est de ceux dont on dit, qu'il y a un avant, et qu'il y a un après; Lou Doillon dont l'album m'a bouleversé; Jean Echenoz, écrivain peu bavard mais qui pense beaucoup et, en le voyant, on sait que c'est intelligent; Xavier Giannoli, que je regrette presque de l'avoir retenu prisonnier pendant huit jours car ça va le retarder dans l'écriture de son scénario et donc dans la réalisation de son film; Hélène Fillieres, comédienne et réalisatrice, qui a démontré qu'on pouvait être mannequin sans oublier d'être intelligente; Bruno Nuytten, le chef op qui a formé bien des Américains; Rebecca Zlotowski, agrégée de littérature, dont les deux films ont suffi pour prouver son talent; et Famke Janssen.. moi, le petit comédien français, elle, la star internationale... Moi qui pensais que je n'existais pas pour elle, la voilà à mes côtés toute une semaine. J'en ai de la chance, non?"

 Un mot pour chacun: gentil, généreux, sincère... En mettant ses partenaires dans le lumière, Vincent Lindon remporte l'adhésion du public qui depuis l'applaudit à chacune de ses apparitions.
 
Samedi soir encore, le comédien joue son rôle de président avec enthousiasme. Au micro, il mime une conversation téléphonique avec Bruno Barde, directeur du festival:
-Vincent, un président remet toujours un hommage. Tu as le choix évidemment. Il y a Cate Blanchett... Il y a...
- Stop
- Pardon?
- Stop, pas besoin d'en dire plus, c'est elle que je choisis. Elle vient pour quel film?
- "Blue Jasmine" de Woody Allen.
- Alors il faut qu'il soit en compétition...
- Ce n'est pas possible, Woody Allen n'est jamais en compétition et elle, elle gagne tout le temps...
- Oui, et alors, il y en bien a qui gagne jamais rien...

 
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Genviève Cheval

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