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samedi 23 novembre 2013

LE PAPA DES TONTONS AU TERMINUS DES PRETENTIEUX


Triste samedi pour tous les fans des Tontons qui allaient fêter leurs 50 ans mercredi prochain. Lautner était un des plus grands réalisateurs français des années 60 et 70. Peut être moins populaire qu'un Gérard Oury ou qu'un Michel Audiard mais la liste des acteurs qu'il a fait tourner est longue et prestigieuse.

Le cinéaste français Georges Lautner, auteur des Tontons flingueurs, est mort, vendredi 22 novembre à l'âge de 87 ans

Né à Nice le 24 janvier 1926, Georges Lautner avait découvert dès l'enfance l'univers des salles obscures grâce à sa mère, la comédienne Renée Saint-Cyr, qui apparaîtra plus tard dans plusieurs de ses films. Il entame des études de droit avant de faire ses premiers pas dans le cinéma à partir  de 1949, en tant qu'assistant réalisateur. Il signe son premier film en 1958, La Môme aux boutons. Puis, en 1960, il réalise Marche ou crève, avec Bernard Blier, marquant le début d'une longue collaboration avec l'acteur.
 
 
 
"LE MIRACLE DES TONTONS"
En 1961, il rencontre le succès populaire avec Le Monocle noir, comédie policière qui permet à Paul Meurisse de briller en agent secret français. Deux ans plus tard, Georges Lautner connaît la consécration avec Les Tontons flingueurs, comédie portée par les répliques cultes du dialoguiste Michel Audiard. Indéboulonnable succès d'audience à chacun de ses passages à la télévision, le film avec Bernard Blier, Lino Ventura, Francis Blanche, Jean Lefebvre ou encore Robert Dalban, fêtera mercredi les 50 ans de sa sortie en salles.

Après les Tontons, le duo Lautner-Audiard enchaîne ensuite les succès d'audience, entre comédies, gangsters franchouillards et polars, où apparaissent tour à tour Lino Ventura, Jean Lefebvre, Francis Blanche, Mireille Darc ou encore Jean-Pierre Marielle : Les Barbouzes (1964), Ne nous fâchons pas (1966), La valise (1973).
 
A la fin des années 1970, Georges Lautner réalise deux films plus sombres avec Alain Delon (Les Seins de glace et Mort d'un pourri), avant de faire tourner celui qui deviendra son grand ami, Jean-Paul Belmondo : Flic ou voyou (1978), Le guignolo (1980), Le professionnel (1981), immense succès commercial au thème musical signé Ennio Morricone, ou encore Joyeuses Pâques.



Dans les années 80, le succès se fait plus rare même s'il rencontre encore le public en 1986 grâce à La Maison assassinée, avec Patrick Bruel. En 1992, c'est "Bebel" qui incarnera le héros du dernier film de Georges Lautner, L'Inconnu dans la maison.


http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2013/11/23/georges-lautner-realisateur-des-tontons-flingueurs_3519114_3382.html

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