RETOUR A L'ACCUEIL

jeudi 14 novembre 2013

TRAIN D'ENFER le film, les faits


Il y a 30 ans jour pour jour, le 14 novembre 1983, Habib Grimzi, un touriste algérien de 26 ans, est assassiné par défenestration dans le train Bordeaux-Vintimille, après avoir été roué de coups par trois aspirants légionnaires. Aucun des passagers du train n'est intervenu pour le secourir.


Train d'enfer est un film français réalisé par Roger Hanin, sorti au cinéma en 1985. Ce film est tiré d’une histoire vraie. Le 14 novembre 1983, un algérien de 26 ans, Habib Grimzi, est battu à mort et défenestré du train Bordeaux-Vintimille par trois jeunes candidats à l'engagement à la Légion étrangère. 


 Un soir de bal dans une petite ville, une bagarre éclate dans un climat fortement teinté de racisme. Trois des meneurs se retrouvent au poste de police. Le lendemain, dans un train, les trois hommes rouent de coups un jeune Arabe avant de le défenestrer. Une jeune femme, témoin du meurtre, alerte la police. L’enquête commence dans un climat de tension extrême. En ville, les provocations et les agressions se multiplient… L’affaire Habib Grimzi est une affaire criminelle au cours de laquelle, le 14 novembre 1983, Habib Grimzi est assassiné par défenestration du train Bordeaux-Vintimille par trois candidats à l'engagement à la Légion étrangère, pour des motifs racistes. 



 Habib Grimzi est un touriste algérien de 26 ans qui achève sa visite à Bordeaux où il était allé voir Florence, sa correspondante et amie française. Pour rentrer en Algérie, il prend l'express 343 Bordeaux-Vintimille de 22 h 27. Vers minuit, trois voyageurs allant à Aubagne passer les tests d'engagement dans la Légion étrangère, Anselmo Elviro-Vidal, 26 ans, Marc Béani, 20 ans, et Xavier Blondel, 24 ans, se déplacent dans le train. Ivres bien qu'étant surveillés par un caporal-chef incroyablement passif (il prétendra dormir pendant tout le trajet), ils jettent un œil dans les compartiments. Elviro-Vidal tombe sur Grimzi qui porte un baladeur, il l'attrape, le jette dans le couloir et le roue de coups. Le contrôleur Vincent Pérez intervient et le change de voiture qu'il ferme à clé, mais les trois reviennent une nouvelle fois et se font ouvrir la voiture par un autre contrôleur qui n'est pas au courant de l'affaire. Ils l'agressent de nouveau, lui donnent des coups de couteau. Grimzi résiste, supplie et hurle, mais les 95 passagers à proximité du drame n'interviennent pas. Il sera jeté du train par Elviro-Vidal près de Castelsarrasin à 0 h 20. Constatant l'absence d'Habib Grimzi dans la voiture et remarquant la présence de sang, Vincent Pérez alerte la police lorsque le train arrive à Toulouse. 

Les différents protagonistes sont arrêtés. Le procès des trois meurtriers s'est tenu, à Montauban, devant la cour d'assises de Tarn-et-Garonne, à partir du 22 janvier 1986. Des manifestations sont organisées par le MRAP et l'Amicale des Algériens en Europe pour protester contre ce crime. Le 25 janvier 1986, Anselmo Elviro-Vidal et Marc Béani ont été condamnés à perpétuité, des circonstances atténuantes ont été accordées à Xavier Blondel, qui a été condamné à quatorze ans de réclusion criminelle. À la suite d'un vice de forme[3], Marc Beani a été condamné en 1987, lors d'un deuxième procès, à vingt ans de réclusion par la cour d'assises de la Haute-Garonne. Le film Train d'enfer réalisé par Roger Hanin, sorti au cinéma en 1985, a été tourné sur l'affaire.


source info : wikipedia

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire