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mercredi 2 juillet 2014

Les excuses publiques d'Harald SCHUMACHER à Patrick BATTISTON


Extrait de l'interview piochée ici

Pour les Français vous resterez à jamais «le boucher  de Séville». Cela vous agace-t-il?
Harald SCHUMACHER. - Malgré les années, les gens reviennent toujours sur mon choc avec Battiston. Je suis heureux de pouvoir m'expliquer. Cela me permet de montrer que la réalité est plus complexe que l'image. Je regrette évidemment ce qui est arrivé à Battiston. Je ne souhaitais pas le blesser. Mais je ferais la même sortie si l'action devait se reproduire. C'était le seul moyen d'avoir la balle. À notre retour à Francfort, après la finale perdue face à l'Italie, le public allemand m'a soutenu car il croyait à ma version des faits. J'ai reçu de nombreuses lettres d'insultes de la part des Français. On m'a traité de nazi, j'ai reçu des menaces de mort. Mes enfants ont aussi été menacés. J'en ai souffert.
Votre attitude bravache avait contribué à nourrir les rancœurs. Avez-vous des regrets?
Je regrette tout ce qui s'est passé après le choc avec Battiston. Je me suis déjà excusé de ne pas avoir pris de ses nouvelles lorsqu'il était K.-O. Mais je me disais alors que si je m'approchais les choses pouvaient dégénérer. Ensuite, j'ai levé le bras en signe de victoire après la séance des penalties. Cela a été mal interprété. À l'issue du match, un journaliste m'a intercepté pour m'informer que Battiston avait perdu deux dents. J'étais soulagé car j'avais peur que cela soit beaucoup plus grave. Je lui ai alors répondu: «S'il n'y a que ça, je lui payerai les frais de dentiste.» Cette déclaration était maladroite mais elle n'avait rien de cynique. Enfin, je regrette que la délégation allemande et moi-même ne soyons pas allés prendre des nouvelles de Patrick Battiston à l'hôpital.
Vos excuses à Battiston n'ont pas permis de vous réhabiliter en France…

Je voulais le faire sans public. Sur terrain neutre, comme une aire d'autoroute. La rencontre a été organisée par un ami de Patrick Battiston. Il m'a dit de venir à Metz. Au lieu de rendez-vous, on m'a amené dans une pièce. Lorsque j'ai ouvert la porte, il y avait beaucoup de journalistes. Je n'étais pas au courant. Je me suis excusé. Mais je n'étais pas heureux de la manière dont la rencontre avait été organisée. Cela se voyait sur mon visage. Et cela a été mal pris


photos et articles de journaux et revue de presse piochés sur oldschoolpanini.blogs.francefootball.fr



http://oldschoolpanini.blogs.francefootball.fr/2014/03/06/toute-la-verite-sur-laffaire-schumacher-et-battiston/

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