Ce soir, les fans du réalisateur Michel Hazanavicius et de son acteur fétiche
Jean Dujardin ont rendez-vous sur M6 pour une soirée spéciale dédiée à la saga
OSS 117 - Retour sur l'interview de Jean Dujardin pour la promo du 2. Il parle déjà du 3
Tu as souvent dit que le cinéma était pour toi une grande colonie de
vacances où tu arrivais chaque jour comme un enfant en demandant : "À quoi on
joue aujourd’hui ?".
Je savais que je disposerais là encore
d’une salle de jeux puisque je choisis souvent mes films en fonction de ça. J’ai
été frappé par la rapidité avec laquelle je me suis replongé dans l’univers
Bonisseur de la Bath. Cela dit, le premier jour du tournage, toute l’équipe se
regardait en coin : on avait promis de tout changer, juré de ne pas "faire de
numéro 2"... D’ailleurs, vu qu’il se déroule dix ans plus tard, en 1967, Rio
ne répond plus pourrait carrément être le numéro 8. C’était bien beau de dire
ça, mais il fallait ensuite trouver le chemin... Et puis je suis rentré dans le
rôle, j’ai commencé à marcher comme lui, à parler comme lui, à m’amuser avec
lui, à retrouver les nuances... Il y a peu de vraies rencontres avec un
personnage, et je sais que celui-ci en fait partie. Il y a de grandes chances
que le troisième OSS soit tout aussi délirant.
À ce rythme-là, il va se passer dans les années 80...
Exactement.
En 1978, sous Giscard. Et là, ça va être dégueulasse : les couronnes dentaires,
les doigts jaunis par le tabac, le blazer et la cravate club. J’aurai encore
moins de cheveux, donc c’est super. (Rire.)
Je suis étonné que tu parles déjà du 3, toi qui as toujours été allergique
aux suites.
Le personnage d’OSS est fait pour être décliné : c’est
un agent secret, donc c’est normal qu’il ait de nouvelles missions. On avait
cette caution. Après, on s’est posé un tas de questions : c’est quoi, un 2 ?
Pourquoi les 2 sont-ils toujours mauvais ? Qu’est-ce qu’un bon 2 ?
Michel a
trouvé 80 % des réponses à l’écriture avec Jean-François Halin en réinventant le
concept. Non, il n’y aura pas Bambino, il n’y aura pas de chansons, il n’y aura
pas de : "J’aime me battre...". C’est ce qu’il fallait faire. Ne pas arriver en
brandissant nos médailles, en nous reposant sur nos acquis. Le film doit marcher
seul, sans l’autre. Une fois qu’on avait mis toutes ces choses à plat, résolu
toutes les questions, c’était le "waterboggan" : ça coulait tout seul. En voyant
le film, on sent clairement que tous, vous avez eu la phobie de bégayer.
source images
lire l'integrale de l'interview
excellent les visuels !
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