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jeudi 24 juillet 2014

OSS 117 REVIENT

Ce soir, les fans du réalisateur Michel Hazanavicius et de son acteur fétiche Jean Dujardin ont rendez-vous sur M6 pour une soirée spéciale dédiée à la saga OSS 117 - Retour sur l'interview de Jean Dujardin pour la promo du 2. Il parle déjà du 3


Tu as souvent dit que le cinéma était pour toi une grande colonie de vacances où tu arrivais chaque jour comme un enfant en demandant : "À quoi on joue aujourd’hui ?".

Je savais que je disposerais là encore d’une salle de jeux puisque je choisis souvent mes films en fonction de ça. J’ai été frappé par la rapidité avec laquelle je me suis replongé dans l’univers Bonisseur de la Bath. Cela dit, le premier jour du tournage, toute l’équipe se regardait en coin : on avait promis de tout changer, juré de ne pas "faire de numéro 2"... D’ailleurs, vu qu’il se déroule dix ans plus tard, en 1967, Rio ne répond plus pourrait carrément être le numéro 8. C’était bien beau de dire ça, mais il fallait ensuite trouver le chemin... Et puis je suis rentré dans le rôle, j’ai commencé à marcher comme lui, à parler comme lui, à m’amuser avec lui, à retrouver les nuances... Il y a peu de vraies rencontres avec un personnage, et je sais que celui-ci en fait partie. Il y a de grandes chances que le troisième OSS soit tout aussi délirant.


À ce rythme-là, il va se passer dans les années 80...
Exactement. En 1978, sous Giscard. Et là, ça va être dégueulasse : les couronnes dentaires, les doigts jaunis par le tabac, le blazer et la cravate club. J’aurai encore moins de cheveux, donc c’est super. (Rire.)


Je suis étonné que tu parles déjà du 3, toi qui as toujours été allergique aux suites.
Le personnage d’OSS est fait pour être décliné : c’est un agent secret, donc c’est normal qu’il ait de nouvelles missions. On avait cette caution. Après, on s’est posé un tas de questions : c’est quoi, un 2 ? Pourquoi les 2 sont-ils toujours mauvais ? Qu’est-ce qu’un bon 2 ? 


Michel a trouvé 80 % des réponses à l’écriture avec Jean-François Halin en réinventant le concept. Non, il n’y aura pas Bambino, il n’y aura pas de chansons, il n’y aura pas de : "J’aime me battre...". C’est ce qu’il fallait faire. Ne pas arriver en brandissant nos médailles, en nous reposant sur nos acquis. Le film doit marcher seul, sans l’autre. Une fois qu’on avait mis toutes ces choses à plat, résolu toutes les questions, c’était le "waterboggan" : ça coulait tout seul. En voyant le film, on sent clairement que tous, vous avez eu la phobie de bégayer. 


source images

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