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lundi 3 août 2015

CHRISTOPHE LAMBERT parle de sa filmographie - Juillet 2015


VOICI L’in­ter­view (extraits) de Chris­tophe Lambert  En trente-cinq ans de cinéma, vous avez construit une filmo atypique. Quel regard portez-vous sur votre carrière ? Oui, passer de Greys­toke à Subway, c’est extrême, mais pensé. Ensuite, j’ai eu une période grosses machines améri­caines qui, c’est vrai, racon­taient souvent la même chose. Je n’ai peut-être pas assez changé de genre, mais c’est ce qui me plai­sait. Un acteur qui s’en­nuie, ça se voit. OK, mais comment tour­ner avec une légende comme Michael Cimino pour Le Sici­lien et enchaî­ner ­ensuite avec des nanars comme Beowulf ou Vercin­gé­to­rix ?! Vercin­gé­to­rix, c’est un héros français fasci­nant, le scéna­rio était bien, ça aurait dû être un grand film. Mais il y a eu plein de problèmes. Si ça avait été aux Etats-Unis, le metteur en scène et certains acteurs auraient été débarqués au bout d’une semaine ! C’était pour le fric tous ces nanars, ou vous aviez un mauvais agent ? Aucun rapport avec l’argent, c’était ma manière à moi de m’amu­ser. C’est vrai que mon agent US ne voulait pas qu’on fasse Mortal Kombat 2. Peut-être qu’on aurait dû… Mais Beowulf et son mélange Moyen-Âge et haute tech­no­lo­gie, ça m’ex­ci­tait. Quel réali­sa­teur vous a le plus impres­sionné ? Je n’aime pas le mot « impres­sionné ». On rencontre des gens en leur serrant la main, en les regar­dant dans les yeux et on sent leurs quali­tés. Avec certains, j’ai ressenti plus d’émo­tion, d’autres m’ont émer­veillé par leur tech­nique. Russell Mulcahy est un génie visuel : High­lan­der a passé trois géné­ra­tions et on y trouve encore des choses en avance sur l’époque. Michael Cimino ? Trop intel­li­gent. C’était un peintre, un archi­tecte. Il voyait des choses que les autres ne voyaient pas. Un soir, le ­soleil commençait à se coucher, les camé­ras étaient prêtes et lui regar­dait au loin. Et il a dit « moteur ». On se deman­dait quelle était la diffé­rence avec la minute précé­dente. Ce n’est qu’à l’écran qu’on a aperçu les couches de violet dans la brume. Lui les voyait à l’œil nu ! Et Sean Connery, votre comparse dans High­lan­der ? C’est un homme formi­dable, mais s’il ne vous aime pas, c’est un problème. Pour emmer­der un produc­teur qu’il avait dans le nez, il a demandé un héli­co­ptère alors qu’on était à cinq minutes du tour­nage en voiture. C’était trente secondes de vol, mais l’hé­lico a dû rester sur le tour­nage pendant une semaine ! Pourquoi n’avez-vous jamais retra­vaillé avec Luc Besson après Subway ? Il m’a proposé le Grand Bleu mais je me suis dit, après les singes de Greys­toke, si je fais des dauphins, on va me propo­ser quoi après, des vaches ?! Je n’ai pas de regret. J’ai fait un autre film à la place du Grand Bleu qui m’a permis de rencon­trer ma première femme et d’avoir une fille. Plus tard, Luc m’a proposé un film qu’il produi­sait, on est toujours très potes. Etes-vous tenté de réali­ser ? J’adapte mon livre la Filleporte-bonheur l’an­née prochaine. On entre en casting en octobre. http://www.voici.fr/news-people/actu-people/ses-problemes-d-alcool-la-rupture-avec-sophie-marceau-l-interview-de-christophe-lambert-566266

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