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mercredi 21 décembre 2016

MICHELE MORGAN et le cinéma

 "Mon idéal, ma passion, tout ce que je voulais au monde c'était la réalisation de ce rêve d'enfant : le cinéma. Ce n'est qu'après, bien plus tard, que j'ai réalisé ce qu'était le métier de comédien, de comédien de théâtre. Mais mon rêve c'était de devenir une actrice de cinéma."
"Finalement j'ai réalisé que jouer la comédie c'est la même chose au cinéma et au théâtre. Sauf qu'au cinéma on est interrompu toutes les deux minutes par la caméra, le son, la lumière, il faut se reconcentrer 50 fois par jour ce qui est une difficulté sans nom. Quand on a un grand rôle dramatique au cinéma, c'est quand même effrayant de commencer à pleurer, parce qu'on s'est concentré, on a donné son âme, toutes ses tripes... Et bon ça y est il faut s'arrêter parce que la caméra cale, parce que la lumière n'est pas dans le bon sens, parce que le son... Il y a toujours quelque chose qui vous arrête dans votre élan ! [Au théâtre] j'ai une liberté c'est merveilleux, parce qu'on joue une scène et on la joue jusqu'au bout, sans être interrompu."
En 1938, Le Quai des Brumes est couvert de récompenses internationales, dont le Prix Louis Delluc.
Devant un tel succès, RKO - société de production américaine - propose un contrat à la jeune femme (1940). Michèle quitte alors une Europe meurtrie. Elle est surnommée «les yeux du cinéma français», tellement son regard transperce la pellicule et envoûte le spectateur. Elle rencontre Bill Marshall, qu'elle épouse. De cette union naît Mike, en 1944. 

https://www.franceculture.fr/cinema/michele-morgan-les-yeux-du-cinema-francais-est-morte

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