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mercredi 11 juillet 2012

PIERRE JOLIVET PARLE DE SON NOUVEAU FILM


• EXTRAITS DE L'INTERVIEW DE PIERRE JOLIVET sur http://www.lefigaro.fr
Dans son nouveau film Mains armées, le réalisateur confronte deux flics, un père (Roschdy Zem) et sa fille (Leïla Bekhti).



C'est votre cinquième collaboration avec Roschdy Zem. Vous souvenez-vous de votre première rencontre?

Pierre JOLIVET. - C'était en 1997 sur Fred, un petit film fauché avec Vincent Lindon. Je cherchais un jeune flic et je voulais un Beur parce qu'il y en a beaucoup en banlieue. J'entends parler de lui et je l'appelle et lui propose ce petit rôle pas payé. Il me répond en riant: «OK, si c'est pour Frigo, je le fais!» À l'époque, le duo comique que je formais avec mon frère Marc Récho et Frigo était encore dans les mémoires. Depuis, cela fait dix-sept ans d'une amitié sans nuages. Aujourd'hui, nous jouons toujours au golf ensemble…

Pour quelles raisons avez-vous pensé à lui pour incarner Lucas, un grand flic marseillais patron de la section trafic d'armes?

Roschdy a une chose très particulière, il possède une densité. La densité qu'il a dans la vie et qui passe parfaitement à l'écran. Il y a chez lui cette sorte de présence, d'élégance très particulière, de profondeur. Une aura très forte. J'ai vu Roschdy Zem grandir, mûrir. Pour un metteur en scène c'est extrêmement plaisant d'accompagner un acteur pendant une petite vingtaine d'années jusqu'au moment où il atteint sa pleine maturité.


D'où vous est venue l'idée de mélanger deux intrigues en un seul film?

J'ai d'abord très envie de refaire un polar. Les films policiers comme les westerns sont des genres qui accueillent toutes les dramaturgies, permettent de tout traiter. Le polar est une sorte de charpente stylistique au cœur de laquelle on met ce que l'on veut. Ensuite, mon parti pris sur ce film était de mêler inextricablement deux enquêtes, pour y faire surgir une quête plus personnelle autour d'un père et sa fille.

Pourquoi ce titre Mains armées ?

Le premier titre était La Chair de ma chair. Mes producteurs ont trouvé que c'était trop sanguinolent. J'ai alors pensé que l'histoire entre ce père qui redécouvre sa fille à 45 ans se passait chez des flics. Ces deux êtres humains sont quand même très conditionnés par leur métier. Ils ont des mains armées. D'où le titre. À la fin, la main du héros est désarmée. Il ne court plus après les méchants et l'intrigue principale devient secondaire…


L'intégralité de l'interview se trouve ici
http://www.lefigaro.fr/cinema/2012/07/10/03002-20120710ARTFIG00547-l-arme-fatale-de-pierre-jolivet.php


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