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jeudi 23 juin 2016

EURO 2016 un jour un joueur - LUIS FERNANDEZ


Luis Fernandez, né le 2 octobre 1959 à Tarifa (Espagne), est un footballeur international français. Il est champion d'Europe en 1984, évoluant au poste de milieu de terrain reconverti entraîneur, consultant et animateur de radio.
 
Au même rythme que le club de la capitale, il connaît une progression linéaire qui lui permet d'être appelé par Michel Hidalgo en équipe de France à la fin de l'année 1982. À seulement 23 ans, Luis Fernandez s'impose immédiatement comme un titulaire indiscutable au sein de la formation pourtant demi-finaliste de la Coupe du monde 1982 quelques mois plus tôt. Au milieu de terrain, il remplace Bernard Genghini dans le « carré magique » ce milieu de terrain de rêve aux côtés de Tigana, Giresse et Platini. Avec les Bleus, Fernandez remporte l'Euro 1984 en France.

Alors qu'il achève un championnat 1985-1986 sur la plus haute marche du podium avec le PSG, il se présente en favori de la Coupe du monde 1986 auMexique. Lors de ce tournoi, Fernandez se distingue notamment par son égalisation face à l'URSS au premier tour, mais également en inscrivant àGuadalajara le tir au but victorieux contre le Brésil en quart de finale, match rentré dans la légende du football français. À l'issue du Mondial 1986, Bossis, Giresse et Rocheteau prennent leur retraite internationale, Tigana aussi en 1987 et Platini arrête sa carrière sportive la même année. Luis est donc un des nouveaux hommes forts des Bleus et prend le brassard de capitaine. Son but est d'épauler la nouvelle génération composée de Papin, Ferreri ou Vercruysse. Mais la France ne se qualifie pas pour le Championnat d'Europe de 1988 en Allemagne, et le sélectionneurHenri Michel est remplacé par Michel Platini à la suite d'un match calamiteux contre Chypre (1-1) lors des éliminatoires du Mondial 1990 qui compromet les chances de qualification pour cette dernière. Mais l'arrivée de Platini ne change rien et la France est absente du Mondial italien.
 En 1986, vous débarquez au Mexique en étant champions d'Europe en titre. Est-ce que vous arrivez plus confiants pour la compétition ?

C'est vrai qu'en 1986 on venait de gagner l'Euro, il ne faut pas oublier que l'équipe de France avait également terminé 3e de la Coupe du monde 1982 en Espagne (4e en réalité, ndlr), donc oui, tu ne peux arriver qu'avec plus de confiance et de maturité. Donc quand on arrive au Mexique, on a des certitudes, on sait qu'on a un groupe qui a les forces pour faire quelque chose de beau à la Coupe du monde. Vous parlez des forces de l'équipe, c'est vrai qu'à cette époque, il y a une sacrée équipe entre Platini, Bats, Giresse, Papin, Amoros, Rocheteau, vous…

C'est vrai qu'on a une grosse équipe, mais il ne faut pas oublier que cette année-là, il y a l'Argentine de Maradona, le Mexique qui joue à domicile et qui est très fort, le Brésil, je ne t'en parle même pas. Il y avait quand même de gros clients en face. Et puis une Coupe du monde, il faut surtout être prêt physiquement et dans sa tête.

Tu sors d'une saison entière, ce n'est pas toujours évident d'être top, même si un tel événement te permet de te transcender. Une compétition comme celle-là ne se joue pas que sur le physique, il faut que la tête et la confiance suivent, si ce n'est pas le cas, ça peut poser problème. D'ailleurs, au début de la compétition, on vous attendait plus forts que ça, avec une courte victoire contre le Canada (1-0) et un nul contre l'Union soviétique (1-1) ?

C'est vrai que le début a été difficile, mais il faut bien penser qu'il y a le changement climatique, l'adaptation à l'altitude qui est délicate, on avait énormément de mal à respirer. Et puis, comme je te disais, tu sors d'une grosse saison avec ton club, il y a forcément de la casse, c'est inévitable. Après, l'essentiel, c'était de gagner le premier match, et on l'a fait.

Derrière, le nul contre les Russes, ça reste un bon résultat, car on les avait vus entrer dans la compétition en mettant six buts à la Hongrie. D'ailleurs, pour ce nul contre eux, c'est vous qui égalisez et qui entretenez l'espoir de la qualification. Est-ce que vous vous souvenez bien de ce but ?

Ouais, je me souviens surtout de la passe de Giresse. L'avantage de jouer avec des joueurs comme ça, c'est qu'ils ont la faculté de vous trouver tout de suite, il suffisait de faire un appel et ils vous servaient dans les meilleures conditions. Le ballon arrivait exactement là où tu l'attendais. Sur mon but, j'ai la chance de bien réussir mon contrôle ce qui fait qu'après je n'ai plus qu'à le mettre hors de portée du portier. 

http://www.sofoot.com/luis-fernandez-je-savais-exactement-ou-j-allais-le-tirer-184549.html

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