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lundi 7 septembre 2009

SIM CITY


Soyons honnête, Le cinéma reste une activité secondaire pour Sim, et tous ses films sans exception figurent dans la liste des plus beaux nanars ou navets français des 30 dernières années. Retour sur une carrière en quelques lignes.

De son vrai nom Simon Berryer, Sim débute dans les années 50 dans les cabarets parisiens avant de se bâtir une réputation d'amuseur notamment au côté de Jacques Dufilho. Des années de vaches maigres à courir le cacheton et à animer des galas d'entreprises. En fait il n'obtient un début de notoriété que sur le tard, à plus de 40 ans au milieu des années 60.


Le succès arrive surtout dans les années 70 où au côté de Patrick Topaloff ou de Jacques Balutin,

il devient l'un de ces comiques pensionnaires des émissions de variétés ou de jeux télé, notamment avec son personnage de la baronne de la Tronche-en-biais où il apparaît grimé en vieille rombière acariâtre et coincée et où il multiplie les grimaces.

A la fin des années 60. Son énergie comique, son goût du travestissement et à son physique très particulier vont en faire l'une des "gueules" du cinéma français et l'amènent à incarner des seconds rôles comiques pour Audiard ‘elle boit pas elle drague pas…), ou De Broca. il travaillera même pour Fellini en 1990 dans "la Voce della Luna".

Mais c'est surtout dans la comédie nanarde, où il va se tailler une place de choix en tournant pour quelques uns des plus redoutables artisans du genre des pantalonnades stupides mais bien payées.

En hommage à Sim, je propose en prime time « drôle de zèbre » « touche pas à mon biniou » ou "la brigade en folie" !

Bon courage et bonne chance surtout !

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