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lundi 30 juin 2014

KARATE KID, les auditions


THE KARATE KID 1983 REHEARSAL MOVIE


L'essentiel à savoir sur le film original "KARATE KID"
Karate Kid est un film américain de John G. Avildsen sorti en 1984. C'est le premier film de la saga Karaté Kid. Ce fut un énorme succès commercial et le film devint rapidement culte pour toute une génération. Même les critiques furent enthousiastes et Pat Morita fut nommé aux Oscars pour sa prestation. 1
 Ralph Macchio a presque 23 ans lorsqu'il joue pour la première fois le rôle de Daniel LaRusso qui est supposé n'être qu'un adolescent. Et lors du tournage de Karaté Kid 3, il a 28 ans alors que Daniel est censé n'avoir qu'un an de plus que lors du premier Karaté Kid.
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 David Schwimmer, célèbre pour son rôle de Ross Geller dans Friends, fait une apparition éclair dans le film en tant qu'élève du club de Karaté.
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 La scène entre M. Miyagi et Kreese au début de Karaté Kid 2 devait initialement avoir lieu à la fin de Karaté Kid, mais les producteurs, réalisant qu'ils avaient un bon film entre les mains, coupèrent cette scène afin de se garder la possibilité d'une suite.
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 L'idée des corvées qui se trouvent en fait devenir un entraînement n'est pas nouvelle : on la retrouve dans le film Deux champions de Shaolin où Gordon Liu apprend le kung-fu en préparant tous les jours le riz pour les moines de Shaolin. 
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 En raison de l’énorme succès du film, John G. Avildsen dirige la suite du film deux ans plus tard : Karaté Kid : Le Moment de vérité 2. Un 3e volet voit ensuite le jour en 1989.
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 Avec ce film, le karaté passe dans l’esprit du grand public du statut de sport d'attaque à celui de sport de défense. Une des raisons du succès du film vient également du fait que l'entraînement atypique et surprenant de Daniel se fait par la répétition des gestes anodins du quotidien. Le « Lustré, frotté », « repeindre la palissade, main droite grande planche, main gauche petite planche » ou encore « Haut, Bas », sont devenus des phrases cultes. 
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 En 2010, Harald Zwart réalise le remake de Karaté Kid. Jackie Chan y reprend le personnage de M. Miyagi mais le nom est changé en M. Han. Le jeune Jaden Smith, fils de l'acteur Will Smith, joue le rôle de Dre Parker, l'enfant entrainé par M. Han. L'art martial pratiqué par le héros n'est plus le karaté (japonais), comme le voudrait le nom du film, mais le kung-fu (chinois). 
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 + d’infos ici http://fr.wikipedia.org/wiki/Karat%C3%A9_Kid_(film,_1984)

mercredi 25 juin 2014

Eli-Wallach 1916-2014



"S'il restera pour beaucoup le truand du Bon, la brute et le truand, le western culte de Sergio Leone, Eli Wallach a commencé sa carrière au cinéma dans le rôle... d'un séducteur. C'était en 1956 et le film d'Elia Kazan s'appelait Baby Doll. Il a ensuite fait face aux Sept Mercenaires, donné la réplique à Marilyn Monroe dans son dernier film, The Misfits de John Huston, participé à La Conquête de l'Ouest, affronté Clint Eastwood et Lee Van Cleef dans le dernier opus de la Trilogie du Dollar, donc, avant de croiser Le Cerveaude de Gérard Oury, d'incarner un personnage trouble dans Le Parrain 3, d'être filmé par Jack Nicholson (dans Piège pour un Privé en 1990), de retrouver Clint (devenu metteur en scène) sur Mystic Riveret d'apparaître, très récemment, dans The Ghost Writeret Wall Street 2. Une carrière impressionnante, racontée par Eli Wallach en personne dans son autobiographie, The Good, The Bad dans Me, en 2005. Quelques années plus tard, il a accepté l'Oscar d'honneur "pour des personnages indélébiles à la valeur éternelle". Dans son discours, il revenait avec humour sur tous les rôles de méchants cumulés au cours de sa vie"

http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Mort-d-Eli-Wallach-alias-Tuco-dans-Le-Bon-la-brute-et-le-truand-4021491

HOUSE OF CARDS les repliques cultes de FRANK UNDERWOOD



House of Cards est une série télévisée américaine créée et écrite par Beau Willimon et produite par David Fincher, Kevin Spacey, Eric Roth, Andrew Davies et Michael Dobbs 

Frank Underwood, élu démocrate à la Chambre des représentants et whip de la majorité, a aidé Garrett Walker à devenir président des États-Unis en échange de la promesse de devenir Secrétaire d'État. Mais, avant l’investiture de Walker, la chef de cabinet Linda Vasquez lui annonce que le Président n'a pas l'intention d'honorer sa promesse. Furieux, Underwood et sa femme Claire (qui comptait sur la nomination de son mari pour développer son groupe d'activistes environnementaux) s'allient pour détruire ceux qui s'opposent à leurs projets. Frank se met donc à la recherche de pions pour obtenir le poste de vice-président. Il recrute pour ce faire le député de Pennsylvanie Peter Russo, manipulable du fait d'une vie privée dissolue, et la jeune et ambitieuse journaliste Zoe Barnes. Manipulateur et dénué du moindre scrupule, il n'hésite pas à tuer. Seule compte à ses yeux sa conquête des sommets du pouvoir. Dispositif narratif particulier de la série, le personnage de Frank Underwood s'adresse régulièrement au spectateur en regardant la caméra, brisant ainsi le quatrième mur.



"Franck Underwood est le chef du parti démocrate à la Chambre des Représentants ; il joue de son influence, joue avec la cupidité de ses ennemis (et ses amis aussi), au moyen de parties de billards à bandes multiples pour accéder au pouvoir suprême"


 « Les amis font les pires ennemis. »

. « Je ne prends jamais de grandes décisions trop longtemps après le coucher du soleil, et trop loin de l’aube. »

. « L'argent est comme une maison neuve bas de gamme qui tombe en morceaux au bout de 10 ans. Le pouvoir c’est la vieille maison en pierre de taille qui tient des siècles. »

 « Un grand homme a dit une fois, tout est une question de sexe. Sauf le sexe. Le sexe est une question de pouvoir. »

5. « Faire du surplace c’est la même chose que la noyade pour des gens comme vous et moi »



 « L’insécurité m’ennuie »

. « Il n'y a pas de meilleure façon de dissiper un doute qu'avec un flot de vérité. »

 « C’est tellement rafraîchissant de travailler avec quelqu’un prêt à monter un canasson sans d’abord regarder ses dents »

10. « Il existe deux types de douleur. Le genre de douleur qui vous rend fort, ou la douleur inutile. Le genre de douleur qui est seulement la pour la souffrance. Je n’ai pas le temps pour les choses inutiles. »

lundi 23 juin 2014

LE VOYAGEUR IMPRUDENT de PIERRE TCHERNIA

Téléfilm de Pierre Tchernia de 1982 inspiré du Roman de Science Fiction de René Barjavel - sur le thème du voyage dans le temps. Avec Thierry Lhermitte : Pierre Saint-Menoux. Anne Caudry : Annette Essaillon. Jean-Marc Thibault : Noël Essaillon

 Adaptation du roman de René BARJAVEL par Pierre TCHERNIA. Pendant la débâcle de juin 1940 un jeune soldat pierre Saint Menoux fait la connaissance du savant Noël ESSAYON. Ce dernier a mis au point une machine à remonter le temps. Grâce à l'aide de Pierre qui est mathématicien ils vont perfectionner cette machine et vont pouvoir explorer le passé et le futur. Malheureusement le pr essaillow trouve la mort dans une de ces expéditions. Saint Menoux continue l'expérience avec Annette la fille du professeur et décide de changer le cours de l'histoire pour éviter guerres et conflits entre les hommes. Mots clés : roman (le voyageur imprudent) ; adaptation ; science fiction


Le voyageur imprudent est très évidemment inspiré de La Machine à explorer le temps de H. G. Wells, dont Barjavel était à l'évidence un lecteur averti (Ravage en porte également l'empreinte) et duquel il reprend le concept du savant, voyageur solitaire du temps, curieux de savoir ou le progrès va mener l'humanité dans l'avenir. 

Le thème Wellsien de la dégénérescence de l'humanité en races diverses et spécialisées dans un avenir très lointain (Morlocks et Elois) est également réutilisé, mais Barjavel va beaucoup plus loin que Wells dans le délire fantaisiste et satirique, l'humanité future (en l'an 100 000) s'apparentant désormais aux insectes sociaux, répartis en hommes-pelles, homme-ventres, hommes-nez, etc. 

Authentique trouvaille de Barjavel, Le Voyageur imprudent est le premier roman à avoir énoncé le fameux paradoxe du grand-père....

Pierre Tchernia réalisa en 1981 une adaptation sous forme de téléfilm avec Thierry Lhermitte, Jean-Marc Thibault et Anne Caudry.

vendredi 20 juin 2014

A TOUTE EPREUVE du bac

Dans la catégorie MEME TITRE MAIS PAS MEME FILM"A toute épreuve"  débarquera dans les salles de cinoche début juillet. 

Encore un film français sur le thème du bac, "A toute épreuve" surfe sur le succès  surprise (pour ne pas dire sur estimé) du film de l'an dernier.  LES PROFS avec Christian Clavier. 

Lycée Le Corbusier, un lycée quelconque ou presque... Greg passe son bac cette année et c'est loin d'être gagné. Pour continuer à vivre son grand amour avec Maeva, il envisage un casse improbable, un casse qui doit être invisible et pour cela il monte une équipe, leur mission : voler les sujets du bac. 
Il pique au passage le titre d'un film culte de John Woo; HARD BOILED alias A TOUTE EPREUVE.


SOPHIE MARCEAU CERTITUDE_son disque oublié



Demain, c'est le 21 juin, c'est donc l'été et on célèbre la fête de la musique, Le plein de super vous propose d'écouter l'album de Sophie MARCEAU CERTITUDE.

"Elle a chanté le duo Dream in blue avec François Valéry en 1981. En 1985, sort un album entier Certitude écrit par Étienne Roda-Gil et Frank Langolff. 
Cet album et le 45 tours qui en sont extraits "Bérézina" n'obtiennent pas le succès escompté. Toutefois, c'est en assistant à l'enregistrement de cet album que Vanessa Paradis, alors inconnue du grand public, fit la rencontre d'Étienne Roda-Gil et Frank Langolff qui lui écriront deux ans plus tard son premier tube "Joe le taxi" ! (Référence : Marc Lemonnier livre "Nos années Top, clips, 45 tours" sorti en 2008. 


 

jeudi 19 juin 2014

L'accident de COLUCHE que s'est t il passé ?



Coluche : Putain de complot(s)



les éditions Privé publient un livre qui revient sur la thèse officielle de l’accident. Ce serait un assassinat, mais on n’est pas sûr, commandité on ne sait pas par qui, et pour des raisons inconnues de tous. Ou comment rapprocher Grasse (où il se rendait) de Dallas.

Souvenez-vous, il y a vingt ans, Michel Denisot, Philippe Gildas et sa femme Maryse sont sur un plateau de télévision. Coluche, ami des trois, vient de mourir. C’est la seule fois que l’on verra Denisot pleurer en direct. Maryse à son tour essuiera une larme, seul Gildas, imperturbables grandes oreilles, restera inflexible : « Si on pleure tous, on n’y arrivera pas », déclare-t-il, inébranlable.
Coluche, raconteur de blagues à salopette, agitateur comique numéro un d’une époque qui n’en manquait pourtant pas, et de hautes volées : du Le Luron par-ci, du Desproges par-là, j’en passe et des bandes sorties tout droit du café-théâtre, qui allaient quelque temps après bronzer au soleil du succès. Coluche, acteur césarisé pour un film surestimé, Tchao Pantin, où il interprétait c’est vrai plutôt bien le rôle d’un pompiste humaniste au possible, marqué mais pas désespéré, tentant de faire marcher droit un Anconina chien fou. Coluche osait beaucoup, décapait pas mal, n’hésitait pas sur les gros mots, et il avait bien raison. Il fut aussi de l’éclosion de Canal, celui d’André Rousselet, une chaîne qui à ses débuts présentait un taux d’insolence et de liberté crade qu’on n’a jamais retrouvé à la télévision depuis, malgré la multiplication des chaînes, mais de chaînes enchaînées, photocopiées, s’imitant les unes les autres sans oser plus rien, sans plus faire preuve d’audace. Canal a disparu depuis la fin de "Nulle part ailleurs", et même sur le câble ou le satellite, il est difficile de trouver quelque trace de différence que ce soit. Tout est pareil.
Il y a vingt ans, quand Coluche est mort, le 19 juin 1986 sur sa moto, quand la nouvelle a fait le tour de RMC et de toutes les radios, quand le pays a compris qu’on allait un peu moins rigoler désormais, ce fut un choc. L’homme était aimé, apprécié, chez les prolos comme chez les nouveaux riches, chez les intellectuels (enfin certains) comme chez les bas du front. Il avait créé les Restos du cœur, avec cette idée de redistribuer notre trop-plein (de bouffe, d’amour) à ceux qui manquent de tout. Un succès phénoménal. La France comptait déjà, à l’époque, une belle armée de pauvres, de démunis, de crève-la-faim. Depuis, ça ne s’est pas arrangé.
Et puis, Coluche a eu l’idée saugrenue de se présenter à l’élection présidentielle. Il serait le candidat BLEU BLANC MERDE, pour reprendre l’excellente une de Hara Kiri à l’époque, qui le portraitura assis sur le trône, le slip aux chevilles, en habit de président, ou presque. On est en octobre 1980. Coluche se présente comme le candidat des minorités : "Je veux être le candidat des minorités. Et les minorités ajoutées les unes aux autres, ça fait quoi ? Je vous le donne en mille Emile ! Ca fait la majorité !" Il fonde des comités de soutien hilarants, comme le comité Monique, « deux qui la tiennent, trois qui la niquent. » Et il grimpe dans les sondages. Vite. Haut. Certains politiques grincent des dents, Coluche se voit refuser certains plateaux télé : les émissions politiques le rejettent parce qu’il est clown, les émissions de variétés parce qu’il est candidat. La route (si j’ose dire) est barrée pour le comique qui sera obligé de jeter l’éponge le 7 avril 1981.
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Cet épisode politique de la vie de Coluche est capital : c’est ce qui fera naître quelques doutes, d’entrée de jeu et donc plus tard, sur la nature accidentelle de sa mort. Bien avant l’enquête, qui aujourd’hui paraît aux éditions Privé, des rumeurs ont circulé, selon lesquelles Coluche, devenu encombrant pour pas mal de politiciens, aurait été plus ou moins « accidenté » par le « pouvoir ». Mais quel pouvoir ?
Comme toujours dans ces fumeuses théories qui tendent à nous faire croire que décidément, on nous cache beaucoup de choses, ceux qui agitent le doute n’ont aucune certitude. Ceux qui hurlent au mensonge n’ont pas le début d’un demi-quart de preuve pour étayer leurs accusations. Et l’on bascule, tout naturellement, dans le domaine du phantasme. Phantasme de « politiciens » aux ordres de quelques « officines » qui « tireraient les ficelles » et « manipuleraient » la vérité, pour qu’elle apparaisse plus lisse, plus digeste, plus rassurante. Phantasme d’un « pouvoir » global qui serait une sorte de grand metteur en scène du monde moderne, et de ses guerres, et des raisons de ses guerres, et des enjeux cachés, que personne ne connaît mais qui existent, sans doute.
Le complot vit sa plus belle ère depuis le 11 septembre 2001. La pulvérisation des tours jumelles de Manhattan a ouvert la boîte de Pandore. Toutes sortes d’énergumènes sont alors soudain apparus, qu’on avait cru bien à l’abri derrière des murs épais, et qui se sont mis à avoir des idées, à savoir des choses, à imaginer un « ailleurs » où se situerait la vérité, la vraie. On nous a fait le coup de l’avion qui n’avait jamais frappé le Pentagone, le coup des Tours jumelles effondrées certes, mais pas à cause de l’impact des avions, non, et d’ailleurs ces avions étaient-ils vraiment des avions de ligne ? On nous a fait le coup, avant ce cirque 9/11, de la princesse Lady Di, certainement pas morte d’un accident de la route, certainement assassinée par la Reine, peut-être ou le Prince Charles, ou le duc de Guise. Dans toutes ces agitations-là, c’est fou le nombre de gens qui sont prêts à « croire » : des chemises bleues avec des longs cheveux, comme des chemises noires aux cheveux très courts, tous « persuadés » qu’effectivement, c’est « bizarre ».
C’est un peu le Da Vinci Code tous les jours. Le best-seller de Dan Brown est à l’image de ces temps où l’on réfléchit beaucoup et de travers : un mélange habile de mysticisme, d’ésotérisme, de mystères d’opérette, de passages secrets, de textes obscurs, de combinaisons multiples qui n’ont pour but que d’amener le lecteur à comprendre qu’il y a du mensonge, et du gros, dans l’air. Que si tout est révélé, tout, jusqu’à la chrétienté, tremblera sur ses fondations. De l’attrape-gogos. Et ça marche.
Alors, Coluche non accidenté, disons presque « volontairement » percuté par un camion « téléguidé », ou du moins « commandité », pourquoi pas, au point où on en est ? Pourquoi pas ?
A l’origine de Coluche, l’accident, il y a l’enquête d’un journaliste, Jean Depussé, mort en avril dernier, enquête reprise par un de ses confrères, Antoine Casubolo. Depussé a retrouvé les amis de Coluche présents sur les lieux du drame. Et vingt ans après, alors qu’ils s’étaient jusqu’ici plutôt faits à l’idée que c’était un accident bête, selon leurs propres dires, ils se sont mis à douter. Vingt ans après. Vingt ans de certitude, et puis d’un coup, la révélation. Aujourd’hui, Didier Lavergne, un de ces témoins, présents sur la route avec Coluche le jour de sa mort, se souvient que celui-ci ne roulait pas vite, 60 kilomètres heures au maximum, que le camion n’était pas en travers de la route, qu’ils allaient le croiser tranquillement, quand d’un seul coup celui-ci a brusquement changé de direction : « On roulait calme, en ligne droite, on a vu le camion, il n’était pas en travers de la route, il était de son côté et, au moment où Michel est arrivé à sa hauteur, il a brusquement tourné à gauche. Une manoeuvre insensée. » Coluche percute le camion, tête la première, sans casque (« A cette époque, sur la Côte, les flics nous faisaient pas trop chier avec ça ») et meurt quelques instants plus tard.
Alors, pourquoi ce camion a-t-il soudain viré de bord ? L’attitude du chauffeur, juste après l’accident, alors que tous attendent les secours, surprendra Lavergne :

« La première chose qui m’a toujours étonné, c’est l’attitude du chauffeur du camion juste après le choc avec Coluche. Il avait un détachement incroyable pendant les minutes où on a attendu les secours, lui, Ludovic Paris et moi. Il ne s’est pas approché de Coluche une seule fois, il ne nous a pas parlé, il est resté à distance, à faire les cent pas devant son camion, sans même couper le moteur. Comme s’il ne se sentait pas concerné. »
Un chauffeur peu concerné qui commet une manœuvre insensée, voilà pour le bizarre.

Les mobiles maintenant. Là, c’est le flou. Coluche préparait un spectacle fumeux, paraît-il. Il aurait été prêt à se représenter pour 1988. Il aurait reçu une balle accompagnée d’une menace de mort (la prochaine sera pour toi) quelques jours avant l’accident. C’est à peu près tout. C’est maigre. Ca n’explique pas qu’ « on » ait voulu dans quelque haut lieu que ce soit se débarrasser du candidat BLEU BLANC MERDE. C’est léger.

Mais le complot se nourrit d’à peu près. D’hypothèses. De croyances. Déjà sur les forums du Net, certains parlent de meurtre, d’assassinat, ils se disent convaincus, sûrs, persuadés. Ils « le savaient bien ». Evidemment. On a tué Coluche, Bérégovoy ne s’est pas suicidé, et JFK a été abattu par la CIA avec l’aide la mafia de la Côte Est.
Légendes urbaines, mythes modernes. L’histoire n’est pas un ramassis de vérités, ce n’est pas non plus un tissu de mensonges.
Certains sont prêts à gober n’importe quelle ânerie pour satisfaire leur appétit de sensationnel, d’inédit ou de fantastique. Ils se défendent en prétendant qu’ils « cherchent à comprendre ». Qu’ils ne se contentent pas d’utiliser leur « temps de cerveau disponibles ». Qu’ils pensent par eux-mêmes. Ils s’illusionnent : la vérité qu’ils cherchent n’existe pas, pas plus que le mensonge qu’ils prétendent pointer.

Une chose est sûre : vingt ans après la mort du comique Coluche, on se marre moins. Comme si, de toutes ses blagues, il avait emporté la chute.


http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/people/article/coluche-putain-de-complot-s-10539

COLUCHE vs LEDERMAN

À quelques jours du 28e anniversaire de sa mort, la justice vient de rendre son verdict dans la guerre que se mènent son producteur Paul Lederman d'un côté et ses fils, Romain et Marius Colucci ainsi que leur mère Véronique Colucci de l'autre. L'AFP a appris ce mardi 4 juin auprès de son avocat que Lederman avait obtenu un non-lieu... Un vrai coup dur pour les fils du regretté humoriste.

Ce non-lieu fait suite à un plainte déposée en décembre 2009 par Romain, Marius et Véornique Colucci contre Paul Lederman, pour "faux et usage de faux" dans le cadre d'une procédure civile engagée en 1998. Au coeur du conflit, des droits sur des enregistrements soi-disant cédés au producteur par leur mère à la mort de l'artiste.
Coluche épouse Véronique le 16 octobre 1975. Le couple divorce le 15 mai 1981. Après son décès, Véronique cède ses droits à la société PPL pour 236 000 euros. Ces droits représentent donc tout ce qui touche à l'artiste entre la date du mariage et celle du divorce. 

Le conflit entre Marius, Romain et Paul Lederman concerne plusieurs enregistrements que les fils pensent avoir été enregistrés avant le mariage de leurs parents et dont les droits, par conséquent, leur appartiennent. 

Le litige porte notamment sur l'album Enregistrement public volume 2. Pour trancher, la justice a demandé à Paul Lederman de fournir le master (l'enregistrement original), et la société PPL en a fourni une copie, puis l'original. Les fils de Coluche ont suspecté une manipulation de Paul Lederman et l'ont traîné en justice pour "faux et usage de faux".

En première instance, en juin 2012, Paul Lederman obtient un non-lieu. Celui-ci est donc confirmé par la cour d'appel et il est définitif : les fils de Coluche et leur mère, Véronique Colucci, avaient formé un pourvoi en cassation qui a été jugé irrecevable la semaine dernière.

Reste cette procédure au civil que ce non-lieu pourrait venir bouleverser. En 2010, Paul Lederman a été condamné à verser 1,1 million d'euros d'arriérés de droits d'auteurs aux fils de Coluche et à leur mère. Une décision dont Paul Lederman a fait appel, mais la date d'audience n'a toujours pas été fixée. 

Me Bretzner, son avocat, a fait savoir à l'AFP qu'il se félicitait de ce non-lieu, cet "important succès pour Paul Lederman", et de souligner qu'il "pourrait avoir une incidence sur le dossier civil". Rendez-vous devant la cour d'appel de Paris pour la suite de ce feuilleton judiciaire.

lundi 16 juin 2014

L'EQUIPE DE FRANCE DE FOOT ET LA PUBLICITE

Quand l'équipe de France de football faisait de la publicité, ça donnait ça :

vendredi 13 juin 2014

LA DERNIERE ECHAPEE, le biopic sur Laurent FIGNON

Samuel Le Bihan incarne Laurent Fignon dans La Dernière Échappée pour France 2. Cette fiction retrace les derniers mois du cycliste atteint d'un cancer et sera diffusé début juillet, avant le départ du Tour de France. L'occasion de découvrir l'homme qui se cachait derrière le champion.
En juillet 2010, Laurent Fignon se sait très malade. Contre l'avis de ses médecins, il décide de participer au Tour de France en tant que commentateur. L'ancien champion cycliste, double vainqueur de l'épreuve, est atteint d'un cancer de la gorge et du poumon. Sa voix est cassée, fatiguée. Mais, depuis toujours, il a le goût du combat. Il veut aller au bout de la Grande Boucle, une dernière fois. Il y parvient et décède quelques semaines plus tard. À 50 ans. La Dernière Échappée retrace cet ultime tour de piste. L'idée de ce téléfilm est née dans la tête de Thierry Clopeau il y a bien longtemps. Coproducteur (365 Médias) avec Hervé Bellech (Calt Production), il était très proche du cycliste disparu. «Je veux lui rendre hommage, c'était l'un de mes meilleurs amis. En 2006, c'est moi qui l'ai fait venir à France Télévisions pour qu'il commente le Tour. Quand il a sorti son livre, je voulais déjà faire un film sur lui, mais il a malheureusement découvert sa maladie. Je m'étais promis de faire une fiction sur Laurent.»
De Lorànt Deutsch à Samuel Le Bihan
Pour raconter cette histoire qui lui tient tant à coeur, il se rapproche de Fabien Onteniente. Fou de cyclisme, le réalisateur de 3 Zéros et de Camping saute sur l'occasion. «J'ai toujours voulu faire un film sur le vélo, c'est un rêve de gosse. Pour moi, le Tour de France a un parfum d'été et d'enfance. Laurent Fignon était un champion cycliste rebelle. Je ne le connaissais pas personnellement, mais j'avais été bouleversé par sa voix quand il commentait, en 2010. C'était quelqu'un de franc et, aujourd'hui, pouvoir faire le portrait d'une personne comme lui, c'est rare. Ce film met en avant l'homme qu'il était. C'est aussi un hommage aux champions qui font rêver.»
Au départ, le film devait retracer la carrière de l'athlète. Pour l'incarner, Lorànt Deutsch avait été approché. «Mais je me suis dit, vingt-trois jours à filmer quelqu'un qui pédale, on va droit dans le mur. Nous avons donc choisi de centrer le film sur le dernier Tour de France de Laurent, quand il était malade. Cela ne pouvait plus être Lorànt Deutsch. J'ai pensé à Samuel Le Bihan. Je connais ses capacités à créer un personnage. Il a été bouleversé par le scénario», poursuit le réalisateur. Le comédien s'est plongé à corps perdu dans la vie du champion en dévorant son livre et celui de son épouse, mais aussi en regardant de nombreuses images d'archives.

Pendant plusieurs semaines, il s'est aussi entraîné aux côtés de Vincent Barteau, ancien cycliste et meilleur ami de Laurent Fignon. Pour creuser encore un peu plus la personnalité intime du sportif, Samuel Le Bihan a aussi discuté avec Valérie Fignon, son épouse. «Comme un avocat qui va défendre un dossier, je récupère un maximum d'information. C'est de la nourriture. Plus on baigne dansl'environnement, plus il est facile ensuite de faire confiance à son instinct.»
Et, pour s'approcher au plus près du physique qu'avait le cycliste dans les derniers mois de sa vie, Samuel n'a pas hésité à se raser la tête, à mettre des lentilles bleues. C'est même lui qui a insisté pour qu'on lui rase les sourcils. Et la ressemblance est frappante! Pour arriver à ce résultat, il passe une heure chaque matin entre lesmains de la maquilleuse. Nécessaire, cette transformation physique n'en est pas moins difficile à vivre au quotidien.:
«Cela fait partie du métier de comédien de se confronter à des choses inhabituelles. J'aime cet investissement et l'impression de se perdre qui l'accompagne. Mais psychologiquement cela me perturbe beaucoup, je suis très fragilisé et pas insensible à tout cela. J'ai quasiment l'âge de Laurent Fignon quand il nous a quittés...».
Cependant, si cette histoire est bien celle d'un homme, c'est aussi une fiction. Les scénaristes (Sébastien Mounier et Florent Muller) ont choisi de romancer le récit en ajoutant Eddy Clavel, un personnage créé de toutes pièces. Ce jeune cancérologue, incarné par Youssef Hajdi, va être chargé de suivre Laurent Fignon sur ce dernier Tour de France. Ces deux hommes, qui se détestent de prime abord, vont apprendre à se connaître. Au-delà du monde du cyclisme, le médecin va découvrir un homme courageux et droit.

L'un des défis était évidemment de ne pas trahir Laurent Fignon. De ses lunettes en passant par ses vêtements (la costumière a même récupéré certaines de ses chemises), rien n'a été laissé au hasard. Valérie Fignon, son épouse, a été d'une grande aide. Consultante sur le film, elle a ouvert ses albums photo et raconté des anecdotes sur son mari.


Dans le film, Claire Keim incarne la jeune femme. «C'est un peu perturbant de jouer une personne vivante, on a l'impression que cela donne des devoirs. J'ai eu envie de partager la vie de Laurent Fignon le temps d'une fiction et de rendre justice à ce personnage méconnu qui n'était pas aimé comme il aurait dû l'être.» À l'instar de la comédienne, l'équipe du film a voulu rendre compte du caractère exceptionnel de cet homme. Le téléfilm sera diffusé juste avant le début du Tour, comme un hommage de plus. Pour boucler la (grande) boucle.

http://plus.lefigaro.fr/tag/laurent-fignon

A NOUS LA VICTOIRE (Sylvester Stallone)


mardi 10 juin 2014

LES 80 ANS DU DISTRAIT


Avec deux mois d'avance l'acteur, réalisateur et scénariste Pierre Richard fêtera ses 80 ans le 13 juin sur la scène de l'Olympia entouré d'artistes conviés à la fête

A 79 ans, l'acteur et réalisateur Pierre Richard a conservé intactes sa curiosité, sa faculté de s'émerveiller, d'apprendre, et il compte bien continuer à mener des projets. Encore étonné de voir arriver son quatre-vingtième anniversaire le 16 août prochain, il a pourtant la satisfaction d'être maintenant considéré autrement que comme un hurluberlu gentiment maladroit. Les films qu'il a réalisés dans les années 70 apparaissent maintenant pour ce qu'il avait voulu qu'ils soient : des petits manifestes contestataires de la société du moment. Lui-même est désormais comparé à d'illustres prédécesseurs comme Pierre Etaix ou Buster Keaton.

lien vers l'interview sur FRANCE 2

jeudi 5 juin 2014

LE REPAS DE FAUVES _26, 27 et 28 Juin 2014 Maison des 3 Quartiers à POITIERS


C.T. Créations (ex Claque Taloche), vous présente sa création 2013/2014 : Le repas des fauves D'après l'adaptation de Julien Sibre sur un texte de Vahé Katcha. 

Les 26, 27 et 28 Juin 2014 à 20h30 
Maison des 3 Quartiers 
(23-25 Rue du Général Sarrail, 86000 Poitiers)  

 Le lien pour voir la bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=tt-ido7lSB8 La pièce : Fin du XXIème siècle. Suite à la défaite militaire de leurs pays, Vicky et Sam survivent tant bien que mal sous le régime dictatorial imposé par l'occupant. Malgré les restrictions et l’omniprésence angoissante de l'ennemi, ils s'apprêtent néanmoins à fêter l'anniversaire de Sam en conviant cinq amis aux opinions politiques divergentes. Si les festivités débutent dans une ambiance légère, un terrible événement les ramène brutalement à la réalité extérieure, leur imposant de prendre une non moins terrible décision. La fête bascule alors dans un huis clos cruel, où les sept protagonistes usent des plus invraisemblables et des plus vils stratagèmes pour sauver leur peau … Jusqu'où l’instinct de survie entraînera-t-il ces femmes et ces hommes désespérés ? 

 Tarifs : 5€ et 3,50€ (réduit). Photos, infos ? Aimez et partagez notre page Facebook : https://www.facebook.com/ClaqueTaloche

LUCY de Luc BESSON S'affiche

... Dans le film d'action, Scarlett Johansson tient le rôle-titre, celui d'une jeune femme enlevée afin de servir de mule. Mais le paquet inseré dans son ventre fuit... Celle-ci voit alors ses capacités intellectuelles se développer à l’infini et acquiert alors des pouvoirs illimités...


ci dessous, l'affiche U.S..avec une légère différence... regardez bien dans les yeux !!!!



mardi 3 juin 2014

POLNAREFF AU CINEMA

Jeudi 5 juin à 20h, projection unique en exclusivité au cinéma de « POLNAREFF AU CINEMA : QUAND L’ECRAN S’ALLUME », un documentaire musical exceptionnel dirigé par l’artiste lui-même.

 

 Depuis 1973, date de son exil aux Etats-Unis, Michel Polnareff joue à cache à cache, apparaissant pour mieux disparaître. Son retour sur scène en 2007 a été un triomphe : 14 concerts au Palais Omnisports de Paris-Bercy, 63 Zéniths dans toute la France, tous complets…

Aujourd’hui, sept ans après son dernier retour, à la veille de sortir un album de chansons inédites, il accepte pour la première fois de participer à un documentaire musical sur sa vie.

Entre témoignages de proches et propos de Michel Polnareff, le documentaire s’articule sur de nombreuses archives musicales (clips, concerts) et de nombreux documents musicaux inédits. Michel Polnareff a en effet accepté d’ouvrir ses archives : photos d’enfance, making of de séances photos, vidéos personnelles. De Paris à Los Angeles, quelques témoins légendaires comme Johnny Hallyday viennent également raconter les moments clés de sa vie et de sa carrière.

La projection de « POLNAREFF AU CINEMA : QUAND L’ECRAN S’ALLUME » permettra aux fans de Michel Polnareff de redécouvrir sa carrière singulière et de percer l’énigme de l’homme qui se cache derrière d’éternelles lunettes blanches… Seront également dévoilés quelques extraits de son prochain album, le premier depuis 24 ans !

LES SPECIALISTES Photos de tournage

 
 



REPLIQUE CULTE : LA CHEVRE

- Qu’est ce qu’il vous arrive encore ?
- Je ne sais pas je m’enfonce.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas je vous dis.
- Vous allez arrêter de faire le pitre quand je vous parle ?
- Mais je ne fais pas le pitre. Le terrain se dérobe sous mes pieds je m’enfonce.
- Et pourquoi je m’enfonce pas moi ?
- Sans doute parce que vous êtes sur une bande de terrain dure et moi sur une bande de terrain meuble. Si on n’avait pas quitté la route, ça serait pas arrivé, c’est vous qui avez voulu couper.
- Et vous vous enfoncez sans réagir ?
- Si je réagis je m’enfonce encore plus, c’est bien connu, faut pas se débattre dans les sables mouvants.
- Perrin, il n’y a pas de sables mouvants signalés dans cette région.
- Et bien si vous voulez mon avis, il est temps de les signaler ! 

lundi 2 juin 2014

MON AFFICHE A MOI


Le film LES SPECIALISTES fêtera ses  30 ans l'an prochain 
J'en profite dès maintenant pour tester mon nouveau jouet (http://bighugelabs.com/poster.php
et vous propose  "mon affiche du film à moi", histoire de rendre hommage 
aux films qui ont compté dans ma vie de cinéphile.

En espérant une édition bluray pour les 30 ans du film l'an prochain.

Ci dessous l'affiche originale qui casse la baraque !!!!!


UNE CHANSON COMME TITRE DE FILM


Mercredi prochain sort le film "sous les jupes des filles",  
l'occasion de vérifier (Laissez moi finir ma phrase !!!!) ces titres de films qui s'inspirent de chansons

Alain Souchon : sous les jupes des filles





Aimer à perdre la raison de Jean Ferrat
 .




Emmenez moi de Charles Aznavour





Je n'ai rien oublié de Charles Aznavour





Quand j'étais chanteur de Michel Delpech




SOUS LES JUPES DES FILLES s'affiche



11 affiches "teaser" pour un seul film, 
et en plus, le titre ne tient pas ses promesses ! 
Elles sont toutes en pantalon !!!!











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