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vendredi 26 juin 2009

MOONWALKER

Michael Jackson est mort jeudi à l’âge de 50 ans dans un hôpital de Los Angeles où il avait été transporté en urgence pour un arrêt cardiaque, nouvelle qui a provoqué une onde de choc à l’échelle de la célébrité planétaire du «roi de la pop».

«M. Jackson a été transporté à l’hôpital (…) il était inconscient lorsqu’il a été admis et son décès a été constaté à 14H26 (21H26 GMT) cet après-midi», a déclaré à CNN un porte-parole de l’institut médico-légal du comté de Los Angeles, le lieutenant Fred Corral.

Selon le Los Angeles Times et le site internet spécialisé dans les célébrités TMZ.com, qui a le premier donné la nouvelle, Jackson a été victime d’un arrêt cardiaque à son domicile de Holmby Hills, un quartier opulent du nord-ouest de Los Angeles où il louait un manoir depuis janvier. Le «roi de la pop» a été transporté en ambulance à l’hôpital Ronald-Reagan de l’UCLA (Université de Californie à Los Angeles), à quelques kilomètres de là.

Le lieutenant Corral s’est refusé à toute précision sur les causes du décès, expliquant qu’une autopsie serait pratiquée, sans doute dès vendredi, pour les déterminer. Peu avant 19H00, le corps enveloppé dans un linceul blanc a été transporté à la morgue de Los Angeles, transfert filmé en direct par les télévisions locales depuis des hélicoptères.

Un des frères aînés de Michael Jackson, Jermaine, est apparu brièvement devant la presse à l’hôpital. Lisant un communiqué préparé, il a affirmé que les médecins avaient tenté de ranimer son frère pendant une heure, sans succès. Le visage ravagé par le chagrin, il a lui aussi évoqué un «arrêt cardiaque».

De son producteur historique Quincy Jones, «totalement bouleversé», le monde du spectacle a rendu un hommage unanime à «l’une des figures les plus influentes et les plus emblématiques de l’industrie de la musique», selon les mots du gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger.

A l’extérieur de l’hôpital, des centaines de journalistes et d’admirateurs se sont rassemblés tout l’après-midi. Même scène à l’autre bout du pays, devant la légendaire salle de concerts Apollo de Harlem à New York, où certains badauds dansaient au rythme des succès de Jackson.

Le décès du «roi de la pop» intervient alors que le chanteur espérait effectuer son grand retour sur scène cet été à Londres avec une série de concerts. Depuis son acquittement en 2005 au terme d’un retentissant procès pour attouchements sexuels sur un adolescent, Jackson avait vécu quasiment retiré du monde, notamment à Bahreïn et Las Vegas.

Voici un article sur "Moonwalker", film sorti il y a plus de 20 ans, vu en salle.


"Plus incroyable encore lorsqu'on se rappelle les critiques plus que mitigées ayant à l'époque accueilli la sortie en salles d'un "film" controversé, mélange de court-métrage et de vidéo-clips, empreint de mégalomanie, trop ouvertement commercial pour s'attirer ne serait-ce que l'indulgence de la presse cinéma non pas "consensuelle" mais plus "traditionnelle" sur certains aspects trop insolemment créatifs aussi pour ne pas avoir suscité une ferveur certaine chez quelques mordus de l'artiste comme de nouvelles technologies utilisées dans un fascinant patchwork, tel le magazine L'Écran Fantastique qui lui consacra un monstrueux dossier.

Moonwalker était un évènement. Un évènement bancal, auto-complaisant, qui n'a pas forcément bien vieilli, mais un évènement quand même. Plus de quinze ans après, Moonwalker apparaît encore aujourd'hui tel qu'il a toujours été : un mélange d'excellence musicale, d'enthousiasmantes trouvailles visuelles, et d'indigence scénaristique, le tout collé ensemble avec plus ou moins de bonheur.

Nul véritable besoin de faire un dessin quant à l'excellence musicale. A l'époque, Michael était à l'apogée de sa carrière, faisant succéder à un album multisingle-platiné comme Thriller un album tout autant multisingle-platiné, où chaque titre ou presque est devenu un tube. Bad reprenait à son compte la diversité de son prédécesseur en y ajoutant une véritable démonstration de ce qu'est une utilisation à bon escient de la technologie. Le recul ne trompe pas, parmi les très nombreux albums typés années 80, Bad fait partie de ceux ayant le mieux (ou le moins mal) vieilli. Dites merci aux producteurs, aux musiciens (c'est à dire à Toto), et aux compositeurs (dont Michael lui-même), pour les bijoux que sont entre autres Man in the Mirror, Smooth Criminal, The Way You Make Me Feel, et même la post-ridicule mais imparable Bad. Moonwalker profite en toute logique largement de ce background musical 24 carats, compensant ses plus mauvais moments visuels ou scénaristiques par une bande son qui ne craint rien.

Que Moonwalker soit parsemé de multiples trouvailles visuelles ne surprendra pas non plus quiconque ayant déjà vu un clip de son auteur. On le sait depuis Thriller, les clips de Jackson comptent parmi les plus inoubliables jamais faits, sur bien des aspects, et selon plusieurs critères. Les trois plus gros singles de Thriller sont les meilleurs témoins possibles de cette situation : Thriller, la chanson, révolutionnait les effets spéciaux, avec son ambiance de film d'horreur et une transformatiuon saisissante qui a traumatisé une sacrée quantité de mômes à l'époque de sa sortie. Billie Jean, sa fameuse chorégraphie et ses dalles de lumière, en adéquation avec un texte aux nombreuses métaphores que trop peu de gens ont pris la peine de lire et de comprendre. Beat It enfin montrait l'attirance de son auteur pour la reprise d'univers ou de codes connus, West Side Story en l'occurence, pour les adapter à son monde personnel, voire pour en modifier certains contenus le cas échéant, telle ici l'interruption du combat fatal de l'oeuvre de Bernstein par un Michael transcendant la violence par la musique.

Toute la carrière vidéo de Michael Jackson restera fidèle aux idées directrices contenues dans ces trois clips, que ce soit côté technologique (Scream, Ghosts), esthétique (Stranger in Moscow, Earth Song, Who is it) ou reprise d'univers (Remember the Time, Jam, They Don't Care About Us), voire les trois réunis (Black or White, version intégrale s'il vous plaît). Moonwalker ne fait pas exception (Dieu que cette phrase était prévisible), Leave me Alone et son parc d'attractions interne à MJ, ou Speed Demon et son animation pâte à modeler, longtemps avant Wallace & Gromit, représentent avec brio la première catégorie. Histoire de ne rien gâcher, chacun de ces deux clips cumulent avec intelligence la technique de pointe à d'excellentes idées. Les fans de l'artiste pourront s'amuser à repérer toutes les références glissées dans Leave Me Alone, pendant que tout un chacun ne pourra que tomber en admiration devant les prodiges et l'intelligence de la mise en scène de Speed Demon.

Smooth Criminal, l'une des chansons les plus tuantes de la carrière de MJ, prend ici en charge le pôle esthétique (ainsi, accessoirement, que la tâche de sauver du désastre la partie court-métrage, voir plus loin) avec un brio tel que les mots me manquent. La chorégraphie... tue sa mère, sa grand-mère et tous ses ancêtres (je vous ai dit que je manquais de vocabulaire), la reconstitution de ce bar des années de la prohibition qui sert de toile de fond laisse mâchoire pendante et yeux écarquillés, la mise en scène du tout rhââââ que c'est bon, et la chanson en elle-même, eh bien... voir quelques lignes au-dessus, d'autant plus que cette version film est la seule, je dis bien la SEULE où l'on peut entendre les deux phrases manquantes du deuxième couplet. Qu'on soit bien clair : cette séquence justifie à elle seule l'achat du DVD, et je pèse mes mots !

Enfin, dans le rôle de la "reprise d'univers", on trouve Bad, ou plutôt une nouvelle version de Bad, refaite au plan près avec des enfants comme acteurs. Pourquoi "reprise d'univers" ? Parce que le clip reprend une bonne partie des codes de l'esthétique rap / r'n'b des années 80, de même que le clip original de MJ - et pour cause - : c'est ce qu'on appelle de l'auto-référence (et de l'autosuffisance, l'un des défauts du film). Ce remake plutôt inutile fait partie des pires moments du film, et pourtant il sert d'ouverture... Mauvaise entrée en scène, surtout pour des "enfantophobes" (marrant, on considère comme tellement anormal le fait ne ne pas aimer les enfants qu'il n'existe même pas de mot correspondant dans la langue française...).

Nous arrivons donc au dernier point, celui qui fait mal, l'indigence scénaristique. Passée toute la partie purement clip qui constitue sa première moitié, Moonwalker embraye sur un véritable moyen-métrage d'une bonne demi-heure, avec gros moyens, acteurs connus (Joe Pesci dans le rôle du méchant), dont le but est, paraît-il, de raconter une histoire. Et là...

Smooth Criminal vaut à elle seule l'achat, et puis à part elle, il y a d'autres moments qui valent le coup d'oeil (Speed Demon en particulier). Hélas, pour pouvoir admirer les meilleurs moments de Moonwalker, il faudra un deuxième miracle : le trouver

NB : Se rappeler que le relatif échec commercial en salles à Paris peut s'expliquer par la concurrence à laquelle le film a été confronté : L'Ours, Roger Rabbit, Rambo III, Piège de Cristal et Willow. C'était le bon temps..."

source : http://www.dvdreamscape.fr/moonwalker.htm

jeudi 25 juin 2009

Farrah s Angel


Depuis plusieurs semaines, l'état de santé de Farrah Fawcett se dégrade.Atteinte d'un cancer du côlon, sont état devenu critique, avait indiqué jeudi la chaîne de télévision ABC News. A 62 ans, le sex-symbol des années 1970 nous a quitté. L'actrice est née le 2 février 1947, à Corpus Christi, au Texas aux Etats-Unis. D'origine libanaise, Farrah Fawcett est la fille de Mary Farrah Leni Fawcett. Elle grandit dans sa ville natale jusqu'à son entrée à l'université du Texas. Elle débute des études de biologie et entame parallèlement une carrière de mannequin. Finaliste d'un concours de beauté organisé par l'université, Farrah Fawcett débute en tant que cover-girl et obtient son premier rôle au cinéma dans Un Homme qui me plaît de Claude Lelouch en 1969. Elle abandonne alors ses études pour se consacrer à la comédie. En 1970, l'actrice joue dans Myra Breckinridge réalisé par Michael Sarne. Elle multiplie ensuite les apparitions télévisées, notamment dans les quatre premières saisons de L'Homme qui valait trois milliards. En 1976, l'actrice décroche le rôle de Jill Munroe dans la série crée par Aaron Spelling qui la révèlera au grand public, Drôles de Dames. Elle interprètera son personnage aux côtés des actrices Jaclyn Smith et Kate Jackson durant toute la première saison. Victime de sa nouvelle notoriété, elle décide de quitter la série et n'apparaîtra que pour quelques épisodes dans les saisons 3 et 4.
En 1976, elle s'illustre au cinéma dans L'Age de cristal de Michael Anderson. Elle donnera la réplique à Jeff Bridges dans le policier réalisé par Lamont Johnson, Somebody Killed Her Husband, deux ans plus tard. En 1980, Farrah Fawcett est à l'affiche de deux productions : le film de science fiction réalisé par Stanley Donen, Saturn 3 et dans le policier Coup de soleil de Richard C. Sarafian. L'année suivante, après le tournage de L'Equipée du cannonball d'Hal Needham, l'actrice joue son propre rôle dans la première saison de la série L'Homme qui tombe à pic aux côtés de Lee Majors. Farrah Fawcett est l'héroïne du téléfilm historique Nazi Hunter : The Beate Klarsfeld Story en 1986. Elle figurera au casting d' A demain mon amour d'Alan J. Pakula en 1989. Après le tournage de la première saison de la série Good Sport, l'actrice se fait plus discrète dans les années 1990. Elle joue dans le téléfilm Children of the Dust de David Greene en 1995, s'illustre dans Le Prédicateur réalisé par Robert Duvall en 1998 et apparaît dans l'épisode 6 de la troisième saison d'Ally McBeal. Farrah Fawcett jouera dans plusieurs épisodes de la saison 6 de Spin City aux côtés d'Heather Locklear et Charlie Sheen en 2001. Elle partage l'affiche de la comédie Docteur T et les femmes de Robert Altman avec Richard Gere et Helen Hunt. L'actrice collabore ensuite avec Lance Rivera sur le tournage de The Cookout et apparait dans plusieurs épisodes de la deuxième saison de la série Le Protecteur en 2002. En 2003, Farrah Fawcett incarne Lissa Roman dans la série Femme à Hollywood. Trois ans plus tard, elle joue son propre rôle dans So NoTORIous, aux côtés de Tori Spelling et Zachary Quinto. L'actrice a été nommée aux Golden Globes et aux Emmy Awards pour son rôle dans The Burning Bed. Elle sera également nommée aux Golden Globes pour el téléfilm On a tué mes enfants et pour l'adaptation cinématographique de la pièce Extremities en 1986. Son rôle dans la série Le Protecteur lui vaut une nouvelle nomination aux Emmy Awards en 2003. En 1995, l'actrice, âgée de quarante-huit ans, pose pour le magazine Playboy : le numéro s'écoulera à près de quatre millions d'exemplaires. Farrah Fawcett s'est mariée en juillet 1973 avec l'acteur Lee Majors. En 1982, le couple se sépare. Elle vit ensuite une idylle avec Ryan O'Neal, acteur et ami de Lee Majors. De leur union naîtra un fils, Redmond James, en 1985. Le couple se sépare en 1997 et l'actrice entame une relation avec le réalisateur James Orr. Elle refuse sa demande en mariage et le réalisateur crée la polémique en battant l'actrice. Farrah Fawcett rompt avec lui et James Orr est condamné pour ses actes.

vendredi 19 juin 2009

VOUS N'AUREZ PAS L'ALSACE...


J'ai eu la chance de "croiser" COLUCHE en 1986, un 1er avril, ça ne s'invente pas !

j'étais à Paris avec mes parents, en route pour "la Géode" dans l'Opel toute pourrie de mon oncle. On était 3 à l'arriere ! On arrive à un carrefour... feu rouge... Juste à côté, une superbe cadillac bleue turquoise arrive ....

Tout le monde regarde la voiture... belle bagnole en effet ! et j'entends mon père me dire

"Regarde ... le gars au volant ! c'est Coluche !"

J'étais fou.. fan de Coluche, (qui n'était pas fan à l'époque) je lui ai fait des signes à n'en plus finir par la fenêtre de la voiture... lui, super cool, un grand sourire et un salut de l'enfoiré que je n'oublierai jamais. Le feu est passé au vert, c'était 3 minutes de bonheur ! un grand moment, c''était le 1er avril 1986.

Le 19 juin 1986, vers 17h00, j'écoutais Europe 1, j'étais comme tout le monde, effondré.

J'y croyais pas, une mauvaise blague. Une autre journée que je n'oublierai jamais.

William

Les mousquetaires font la collecte de l'impôt et abusent de leurs pouvoirs en pillant tout. Le roi Gros Pif passe son temps à table en compagnie de la reine et de ses ministres. Mais une conspiration, menée par la reine, le bouffon et le cardinal, met fin au règne du tyran...

Avec Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine, Coluche s'essaie pour la première et unique fois à la réalisation. Il ne renouera pas l'expérience, insatisfait par le résultat final et l'échec commercial du film.

Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine regroupe une belle brochette de jeunes acteurs comiques qui faisaient alors leurs premières armes à l'écran. Parmi ceux-ci, Gérard Lanvin, Roland Giraud, Dominique Lavanant et également la quasi-totalité des membres du Splendid : Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, Michel Blanc, Christian Clavier et Marie-Anne Chazel.

Gérard Lanvin reprend ici le rôle de chevalier d'opérette qu'il jouait au café-théâtre dans la pièce La Revanche de Louis XI. La chanson "On m'appelle le chevalier blanc" qu'il ne cesse d'interpréter durant le film a été composée par Serge Gainsbourg.

jeudi 18 juin 2009

PATRICK POIVEY

Après quelques mois passés au cours Simon, Patrick Poivey s'inscrit au concours du Conservatoire qu'il réussit. Jeune comédien, il joue dans des pièces de théâtre, avant de découvrir, grâce à Paul Meurisse, l'exercice de la synchronisation ou doublage au début des années 1970.

Doté d'un timbre vocal immédiatement identifiable, il prête sa voix à quelques jeunes premiers de Hollywood au cinéma et à la télévision dans les années 1980-1990 : Don Johnson (Deux flics à Miami, Nash Bridges), Emilio Estevez (Young Guns), Kyle MacLachlan (Twin Peaks, Sex and the City, Desperate Housewives), Mickey Rourke mais aussi Kevin Costner et Kenneth Branagh.

Il a doublé Tom Cruise dans deux de ses films les plus populaires (La Couleur de l'argent, Top Gun) mais il est surtout connu pour être la voix « officielle » de Bruce Willis depuis les débuts de l'acteur à la télévision dans Clair de lune.


mardi 16 juin 2009

LES BRONZES AUX USA ?

SECRET DE TOURNAGE

Après le succès des Bronzés font du ski de Patrice Leconte en 1979, Yves Rousset-Rouard, qui a déjà produit trois Emmanuelle, aimerait beaucoup que la troupe du Splendid planche sur un troisième film. Il annonce discrètement à "France-Soir" qu’ils sont déjà au travail, ce qui n’est pas tout à fait la vérité. Déjà, ils avaient dû se faire tirer l’oreille pour écrire une première suite aux Bronzés. "Rousset-Rouard était partant pour faire Les Bronzés et le Nucléaire, Les Bronzés font l’Algérie, les Bronzés et les Bronzettes…" raconte Gérard Jugnot. "On ne voulait pas devenir comme les Charlots."

L’idée du producteur (oncle de Christian Clavier) est simple : Les Bronzés en Amérique. Il est même prêt à offrir un voyage outre-Atlantique à toute la troupe, pourvu qu’elle en ramène un scénario. L’idée ne les emballe pas, mais ils esquissent un début d’histoire intitulé Drive Away puis Paris-Miami. Les personnages ne sont pas ceux des Bronzés. Deux copains français (Christian Clavier et Thierry Lhermitte) doivent convoyer une voiture de New York à Miami et rencontrent toutes sortes de gens : un hippie à mobylette (Gérard Jugnot), une groupie à la recherche de son groupe de rock (Marie-Anne Chazel), elle-même recherchée par son frère (Michel Blanc) et un couple d’avocats (Josiane Balasko et Bruno Moynot).

Seuls Christian Clavier, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte sont du voyage, qui va de New York à Las Vegas, en passant par San Francisco. Mais rien n’en sort. "Trop compliqué" se souvient Jugnot. "Chacun voulait écrire pour soi et il y avait tellement de matière que nous partions dans tous les sens… Et puis, il faut bien l’avouer : les Bronzés aux Etats-Unis comme le rêvait Yves Rousset-Rouard, ça nous emmerdait. On n’arrivait pas, de plus à écrire des rôles pour huit alors qu’on était partis à trois ! On a laissé tomber…"

Le troisième volet des Bronzés a été finalement réalisé en 2005 par Patrice Leconte.

Philippe Lombard / Sources : "Génération Père Noël" d’Alexandre Grenier (Belfond, 1994)]

http://www.devildead.com/histoiresdetournages

lundi 15 juin 2009

BONS BAISERS DE RUSSIE

C'est la course à l'information dans le monde du contre-espionnage et ce, qu'il soit russe ou britannique. L'agent spécial Tatiana (Daniela Bianchi) est déléguée auprès de James Bond alias Sean Connery afin de récupérer un appareil. Tatiana pensant travailler pour son pays n'est en fait que la victime du SPECTRE (une organisation bien connue par notre agent 007). Mais Bond a plus d'un tour dans son sac...

En 1961 , les producteurs Albert Brocolli et Harry Saltzman décidèrent d'adapter James Bond a l'écran avec le film "Dr NO" . Aprés un succès phénoménal au cinéma , ils décidèrent de sortir un film de 007 par an ! Et lorsque , sur un magazine littéraire des USA , le président Kennedy affirmait que "Bons baisers de Russie" constituait un de ses romans préférés, le choix du second opus ne s’est pas fait attendre.

Un deuxième épisodes très hitchcockien (la scène du train et surtout la fameuse scène de l'hélico fait référence à "la Mort aux trousses"). Le scénario bien que reprenant les ingrédients délivrés dans Dr No est plus complexe et nous livre un grand film d'espionnage marqué par les "heures chaudes de la Guerre Froide", ce qui peut le rendre un peu démodé mais il n'en reste pas moins un grand classique.

Les anglais contre les russes...une machine à code à récupérer...la valise gadget...la belle russe qui hésite entre les deux camps...autant d'éléments qui vont écrire la légende, peut être plus que dans Dr No

Collection James Bond "Edition Ultimate" :

ANCIENNE EDITION DVD : "EDITION SPECIALE"


NOUVELLE EDITION DVD : "ULTIMATE"

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Non contents de rendre au film son format d'origine (exit le recadrage grossier de l'édition spéciale), ils sont parvenus à donner un sérieux coup de jeune par le rééquilibrage significatif des contrastes et de la colorémétrie ainsi que par l'emploi de techniques compressives actuelles. La précédente image peut aller moisir aux oubliettes. Sur les captures ci-dessus, il suffit de regarder la chevelure et la couleur de l'iris gauche de Dianela Bianchi pour s'en convaincre. Quant aux arrières plans numériquement agités de l'édition spéciale, ils pointent aux abonnés absents : admirez la beauté de ce ciel bleu net, saturé et (quasiment) dépourvu d'artefacts de compression. Du grand art.

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*Source : Ecran large.com

dimanche 14 juin 2009

OLIVIER MEGATON

"le cinéaste fait un état des lieux pertinent du septième art en France et à l'étranger. Un regard ni acide, ni amer. Le Transporteur 3 est le troisième long-métrage du réalisateur, (après Exit en 1998 et La sirène rouge en 2002). Très discret dans les médias, Olivier Mégaton s'est fait tout seul et n'est pas en quête de reconnaissance "

"Je ne suis pas présent dans des émissions. J'essaye simplement d'aider les gens à communiquer, c'est tout. J'ai toujours eu un rapport assez lointain avec la presse, ce n'est pas mon métier. Celui d'un journaliste, c'est de se substituer à ce que les gens vont pouvoir penser ou aimer. Chacun a ses problématiques. Mon regard n'est ni acide ni amer. 500 journalistes étaient inscrits pour la projection de presse du Transporteur 3. Quatre jours avant, tout a été annulé. Pourtant, toute l'équipe d'Europa était fière du film. Cela n'aurait pas occasionné plus ou moins d'entrées. Lorsque tu es fier d'un film et que des centaines de personnes ont travaillé dessus, c'est le minimum de reconnaissance".

La Terre entière dit que le troisième épisode est meilleur que les deux autres. On a voulu simplement que Le Transporteur 3 ne ressemble pas au troisième opus d'autres licences. On ne fait pas des monuments. Mais les chiffres sont là pour prouver que nous avons fait un sacré boulot. Le film a fait plus de 110 millions de dollars dans le monde et on fait 20 millions de dollars de chiffre d'affaires sur les ventes DVD aux États-Unis. On ne s'est pas trompé".

C'est une réalité qu'il est important de comprendre pour la presse car les journalistes n'ont pas suffisamment de recul sur ces détails qui font une grosse différence".Franck Martin, Jason Bourne et John McClaneOn a retrouvé dans la presse cinéma plusieurs extraits d'interviews où le réalisateur du Transporteur 3 parlait de deux licences mythiques et de deux personnages qui ont fait et continuent de faire le bonheur des fans de films d'action : Jason Bourne et John McClane. "Quand je parle de Bourne ou des Die Hard, ce sont des films que j'aimerais vraiment faire. Je viens du thriller, du film à suspens. Quand on est sur Le Transporteur, on est sur une franchise presque BD. Louis Leterrier est un fan de comics et nous n'avons pas la même culture. Moi, c'est plutôt Melville, Kitano. Quand Luc Besson me confie Le Transporteur 3, la structure du scénario n'a rien à voir avec celle des deux autres"."Il n'y a pas de jugement de valeur.

Luc Besson et Robert Mark Kamen sont partis sur une logique dramatique à la Die Hard. Ces films et le nôtre restent incomparables. Il y a une exigence du film d'action qui a changé. Quand on voit Transformers, la barre est très haute... Le temps a passé et les scénaristes voulaient changer fondamentalement l'angle de la licence. On a d'ailleurs dû convaincre Jason Statham qui trouvait le scénario trop noir et qui avait le tournage de Hyper tension juste après. Il s'est passé dix ans et Franck Martin a vieilli. Il y a des choses qu'il ne fait plus et d'autres qu'il fait autrement. On a essayé de le rendre plus attachant".

Corey Yuen, chorégraphie du passéSi Olivier Mégaton a pris énormément de plaisir sur les scènes de poursuite en voiture et les explosions qu'il juge innovantes avec des systèmes de tournage qui n'existaient pas en France, c'est avec une certaine amertume qu'il décrit le travail effectué sur les chorégraphies : "Engager Corey Yuen que Jason Statham nous a imposé, c'est limite has been. Au début, on avait Alain Figlarz (chorégraphe sur Chrysalis et Babylon A.D.) avec lequel on avait travaillé pendant un mois. Il nous donnait ce qu'il n'avait pas pu faire sur La mémoire dans la peau. J'ai fait 15 ans de boxe thaïlandaise et lorsque je vois certains mecs parler de combats, je me marre. Même si c'est inspiré des chorégraphies d'Alain, nous n'avons pas pu agir sur les trois scènes de combat. Quand tu engages Jason Statham, tu es obligé de travailler avec Corey Yuen. Ils ont le même agent et sont liés contractuellement".

Dans Le Transporteur 3, on a tourné avec beaucoup de master shots. Cela embêtait Corey Yuen qui devait travailler ses combats dans l'intégralité. On arrive donc à se situer dans l'espace et rendre cela lisible. Après, ce sont des chorégraphies jouissives inspirées de l'école chinoise mais c'est loin de la modernité de Jason Bourne".

Le film d'action, je le subis et j'espère bien à un moment faire un vrai bon thriller. Ça ne m'empêchera pas d'enchaîner avec un très gros film d'action. Fondamentalement, ce n'est pas toi qui décide de l'issue de ta carrière".

"J'ai des projets en France. Maintenant, je fais partie d'une courte liste de réalisateurs français qui sont appelés tous les mois par les plus grands studios américains. J'ai reçu 80 scripts entre février et juin. Ce sont des thrillers, des adaptations de DC Comics, de Marvel, du film d'horreur... Tu passes en division supérieure sauf que tu restes un pygmée parce que tu es français. En France, il y a quatre producteurs qui sont capables de faire des films dans lesquels je peux m'exprimer. Il y a énormément de cinéastes par projets et peu d'argent pour les faire. Comme je n'ai aucune raison de faire perdre de l'argent à UGC, Gaumont ou autre, je préfère m'abstenir. Du coup, il y a des opportunités aux Etats-Unis où les budgets ne sont pas les mêmes. J'ai envie de les saisir. J'ai également un projet au Japon...".

Avec du recul et un grand sens des réalités, Olivier Mégaton termine cette entrevue avec une franchise rafraichissante, bien loin des interventions balisées sur le cinéma français. Sans détours, le cinéaste ose dire ce que beaucoup de professionnels pensent : "En France, les films sont faits par des scénaristes, des gens qui ont des idées, mais pas par des réalisateurs.

Même si je joue en première division, je suis en bas de tableau. Le Transporteur est très éloigné de mon univers mais je prends énormément de plaisir à le faire. Je serai incapable, par exemple, de faire une comédie. C'est très abstrait pour moi".

source : dvdrama.com

jeudi 11 juin 2009

WILL PATTON

Les méchants, les mauvais au cinéma sont souvent les faire-valoir du héros. Parfois incarnés par des second-rôles, parfois par de vraies stars. Ce n'est pas très évident le rôle du méchant car mal interprété, le méchant devient parfois caricatural et n'est plus vraiment crédible. Par contre certains acteurs jouent à merveille ces rôles et sont franchements inquiétants.



WILL PATTON

Will Patton fréquente l'école des arts de l'université de Caroline du sud moins d'un semestre avant d'en être renvoyé. Il débarque à New York, où il vit de petits boulots, tout en étudiant à l'Actor's Studio aux cotés de Lee Strasberg.
Après quelques prestations remarquées au théâtre (notamment dans A Lie of the Mind, au début des années 80) ou à la télévision, il débute sa carrière au grand écran dans Variety en 1983, film militant et féministe réalisé par Bette Gordon. Mais c'est un petit rôle, celui de Joe, le livreur du Mystère Silkwood (Mike Nichols, 1983) qui le fait véritablement connaître.
Entre deux épisodes du soap opera Ryan's Hope, il enchaîne avec d'autres seconds rôles dans des comédies (Recherche Susan désespérement (1985) avec Madonna), des thrillers (After Hours (1985) de Martin Scorsese), Sens Unique avec Kevin Costner, des drames (The Rapture, de Michael Tolkin, en 1991), et des comédies dramatiques (In the Soup, 1992).
Dans les années 90, il incarne souvent des loosers sympathiques mais plein de défauts comme ?Chick' l'un des astronautes, accro au jeu, d'Armageddon, ou Nicoletti, le flic jaloux de Copycat, et incarne le terrifiant général Bethlehem du Postman (1997).
En 2000, il partage la vedette avec Denzel Washington du Plus beau des combats, et en 2002 donne la réplique à Richard Gere dans le thriller mêlé d'horreur La Prophétie des ombres.
Filmographie selective :
Sens unique & Postman avec Kevin Costner
Armaggeddon avec Bruce Willis
60 secondes chrono avec Nicolas Cage

mercredi 10 juin 2009

WAR GAMES

Un jeune passionné d'informatique, voulant pirater des jeux vidéos, se branche sur un ordinateur secret de l'armée américaine. Croyant être aux commandes d'un jeu virtuel, le garçon déclenche sans le savoir le compte à rebours d'une troisième guerre mondiale.

Une référence incontournable des 80's. Si vous étiez ados à l'époque ce film a du vous plaire énormément (comme moi !) Ce film colle térriblement bien à son époque (début d'internet, guerre froide, armes nucléaires...) Bref un pur moment des 80's qui a su garder tout son intéret aujourd'hui par son scénario et son suspens trés efficace, ça sent bon les années 80, il est drôle de revoir aujourd'hui ce film, ne serait ce que pour constater les gros progrès de l'informatique depuis la sortie du film (1983).

Pour mémo, en 1983, j’avais testé (comme tout le monde) le fameux TO7-70.

Que de souvenirs… ? euh finalement, pas temps que ça puisqu’on ne pouvait pas faire grand-chose avec.... ! Petit retour en arrière sur le TO7 :



Sorti en 1982 le TO7, premier micro ordinateur de chez Thomson, connu aussi sous le nom de UC90.001, les premières versions du TO7 furent distribués avec la ROM du prototype T9000.

Une relativement bonne machine pour l'époque équipée d'un excellent processeur 8/16 bits de chez Motorola le 6809E cadencé à seulement 1Mhz (aie!) ce qui en 82 commence déjà à être peu, avec un basic simple et complet (mais lent) de chez Microsoft, voila en trois lignes les points forts et aussi ce qui causera la perte de cette famille d'ordinateurs, car Thomson comme tout géant ne saura pas évoluer comme ses concurrents.

Dès 1983 sortirent de nouvelles machines américaines et anglaises bien plus puissantes, certaines seront équipées de plusieurs coprocesseurs (ATARI XL) , alors que Thomson mise sur la compatibilité. Les modèles se suivront et seront identiques les uns par rapport aux autres, n'apportant que du cosmétique (résolution, nombre de couleurs) alors que le cœur de la machine restait le même, et très vite les utilisateurs même équipés de la dernière version du TO9 comprendront qu'il sont les heureux possesseurs d'une BMW (par le prix) au moteur de 2CV. De plus, il faut ajouter une gestion graphique déplorable pourtant accompagnée d'une résolution supérieure à bien des concurrents, mais que faire d'un mode 320*200 lorsque que l'on doit faire avec des contraintes de proximités ( les couleurs bavent sur leurs voisines, un point dans un motif coloré apparaîtra comme une ligne) ? Bref à quelques exceptions les jeux devront se contenter d'un fond noir.

Le choix du 6809E très peu utilisé n'est pas non plus à son avantage, alors que plus 90% des micros utilisent un 6502 et dérivés ou un Z80, obligeant par la même à réécrire entièrement les programmes pour une machine distribuée que sur le marché français et aux ventes dopées par le plan informatique pour tous. Les erreurs évidentes multiples comme celui d'intégrer un stylo optique et de faire des prises joystick (d'abord des DIN type videopac !!), une option payante, font que Thomson n'a pas su analyser le marché, n'a pas compris les besoins des utilisateurs ni qui ils étaient réellement, car pendant que les parents jouaient avec un pong, les enfants s'initiaient à l'informatique


mardi 9 juin 2009

LE JUGE ET LE PILOTE

DAns les années 80, en matière de série télé, il y avait "à boire et à manger". J'ai quelques souvenirs de celle ci, qui avec le recul est la version "canada dry" de Magnum... Ca ressemble à "Magnum" (la voiture) on dirait "Magnum"... mais ce n'est pas .... "Magnum".

Bref, pas de quoi foueter un chat, mais comme je ne l'ai pas vu depuis .... sans commentaire. Retour sur une série oubliée :


LE JUGE ET LE PILOTE

"Milton Hardcastle est un juge en retraite du tribunal de grande instance de Los Angeles. Mark McCormick a été pilote de course puis voleur, ce fut le dernier dossier de Hardcastle. McCormick a été placé sous la garde du juge et ensemble ils traquent les accusés que Hardcastle a dû relaxer pour preuves insuffisantes."


Mark McCormick est devenu voleur de voitures à l'âge de 17 ans jusqu'au jour où il rencontre Johnny Johnson et sa fille Barbara qui le remet sur le droit chemin. Devenu par la suite l'un des meilleurs pilotes de course, Mark tombe amoureux de Melinda Marshall. Pour une obscure raison d'assurance, il mit sa nouvelle Porsche à son nom mais lorsqu'il rompirent et qu'il voulut récupérer sa Porsche, Mark fut arrêté pour vol de voiture et condamné à purger une peine de cinq années au pénitencier de Saint Quentin.

A sa sortie de prison, il travaille de nouveau pour Johnny Johnson (quel chic type ce Johnny) à développer un nouveau concept de voiture de course, la Coyote, s'attirant ainsi les convoitises de bandits sans scrupules. Lorsque Johnny est assassiné, Mark est arrêté et soupçonné d'avoir volé la Coyote pour le compte de Barbara, la fille de Johnny.

Mark passe devant le Juge Milton Hardcastle qui "s'émeut" de sa situation et obtient sa garde. En effet, le Juge part à la retraite et il voit là l'occasion de traquer les criminels qui profitent des failles juridiques ou les accusés relaxés pour preuves insuffisantes. Là où les forces de l'ordre "ont merdé" (selon les dires de Hardcastle qui n'a pas sa langue dans sa robe), il peut maintenant se permettre de mener consciencieusement ses enquêtes.

Après avoir retrouvé et incriminé les meurtriers de Johnny, le Juge passe un marché avec McCormick pour continuer leur fructueuse association. De plus, Barbara qui a toujours cru en l'innocence de Mark, lui donne la Coyote. "C'est du moins ce qu'aurait voulu Johnny..."

Le problème lorsque l'on cohabite avec un "bourrin du Kansas", c'est de supporter le fait qu'il joue (mal) du trombonne ou qu'il joue sans vergogne au basket à 4 heures du matin, d'où les perpétuelles prises de bec qui entretiennent l'amitié virile, ainsi que des paris stupides comme prendre son pouls après une partie acharnée de basket ou encore le jeu de la pièce la plus près du mur sans le toucher... Un bonheur sans égal.

source : http://www.topkool.com

lundi 8 juin 2009

HOME

Home s'octroie les honneurs d'une diffusion exceptionnelle et unique comme aucun autre film auparavant. Célèbre grâce à son livre illustré La Terre Vue Du Ciel, le photographe Yann Arthus-Bertrand réussit un tour de force en réalisant un premier long-métrage dont la sortie est gigantesque, coïncidant avec la Journée Mondiale de l'Environnement.


C'est simple, budgété à hauteur de 13 millions d'euros, le film sera projeté au cinéma à partir du 5 juin dans plus de 70 pays, mais aussi sur les chaînes de télévisions nationales. En parallèle, il bénéficiera d'une édition mondiale en DVD (moins de 5 euros), en Blu-Ray (moins de 10 euros), ainsi qu'une diffusion gratuite sur Internet sans droits ni copyright. Cerise sur le bateau, des écrans géants seront dressés dans les principales places publiques des capitales occidentales. Une entreprise pharaonique pour toucher le maximum de gens dans le monde entier afin de les sensibiliser sur l'avenir funeste et dramatique de la Terre. En dehors du coup médiatique, Home s'impose comme un film engagé et flamboyant, nous dévoilant ce qui reste d'une nature bouleversante de beauté et qui, si l'on n'y fait pas garde, risque de disparaître et l'Homme avec.

Home se présente comme le premier blockbuster en matière de documentaire écolo de l'histoire du cinéma. Son chef d'orchestre, Yann Arthus-Bertand, réunit les ingrédients qui ont fait le succès de ses livres-illustrés en transposant sa démarche artistique sous forme de long-métrage entièrement filmé avec des longues prises de vues aériennes.

Pendant plus de deux ans, il va alors sillonner le monde entier afin de retranscrire sous forme de plans-séquences la beauté de ces clichés qui l'ont rendu célèbre. Sur les 500 heures de rushes, on découvre un montage final de deux heures, une durée elle aussi qui dépasse les standards des documentaires actuels. Près de 54 pays vont être ainsi survolés aux quatre coins du monde afin d'en capter des images d'une étourdissante beauté. Les mouvements amples et d'une fluidité ahurissante semblent tout droit issus d'une modélisation en images de synthèse ou d'une superproduction hollywoodienne. Et pourtant, non ! Que ce soient les vastes espaces naturels, ou bien les mégalopoles occidentales, ou encore les zones industrielles agricoles, le réalisateur réussit à transcender la manifestation de la vie sur Terre pour en proposer des tableaux vivants, vertigineux et impressionnants.

Une sensation de plénitude envahit le spectateur qui semble en apesanteur sans le moindre à-coup ni soubresaut. Pour ceux qui ont parcouru les pages de ses livres illustrés, il se permet de faire plusieurs clins d'oeil en revenant sur des lieux mythiques comme celui de l'île en forme de coeur qui a servi de couverture pour son best-seller La Terre Vue Du Ciel. C'est donc avec émotion qu'on découvre ces paysages magnifiques, filmés avec délicatesse et sensibilité.

Cependant, un paradoxe s'impose. À la beauté des images, il fait correspondre un discours alarmant et pessimiste sur l'avenir de la planète et donc de l'Homme. Grâce à un discours pertinent et très juste, il analyse l'impact écologique de l'Homme sur son environnement. En substance, l'Homme a rompu l'équilibre sur lequel reposait la Terre depuis des milliards d'années. On peut énumérer ainsi le réchauffement climatique, l'appauvrissement des ressources naturelles, l'extinction des espèces, la déforestation massive, etc. Un mode de vie qui, s'il continue ainsi, détruira à terme purement et simplement toutes les richesses naturelles. Ses propos convoquent plusieurs strates analytiques et des sous-entendus implicites à l'image des champs immenses d'élevages de boeufs.

Il rappelle qu'à l'échelle mondiale, l'industrie bovine est plus polluante en matière de gaz à effet de serre que les émissions de l'ensemble des transports mondiaux (voitures, bus, bateaux, etc.).

Un constat étonnant qui soutient tacitement la cause d'un régime alimentaire plus sain mais aussi et surtout celle des défenseurs des droits des animaux et des végétariens devant les conditions d'élevages intensifs industriels. Forcément, de nombreux détracteurs vont prendre à l'emporte-pièce certains propos sans comprendre véritablement toute la profondeur et la résonance qu'ils sous-tendent. Yann Arthus-Bertrand s'en défend, en précisant qu'il est totalement conscient que la nature humaine ne peut renoncer à son bien-être. Il ne faut pas moins consommer, mais consommer autrement, mieux et plus sainement. Il s'attaque aux industriels, mais aussi aux consommateurs, en soulignant que tout le monde est responsable, et chacun à son échelle peut commencer à modifier son mode de vie et de consommation.

L'autre fausse polémique qui va inévitablement pointer le bout de son nez, concerne les deux principaux producteurs du film que sont Luc Besson et sa firme EuropaCorp et François-Henri Pinault et son groupe PPR. Évidemment, ces deux grandes personnalités publiques sont souvent attaquées, à tort ou à raison, mais ici leur alliance va forcément faire les choux gras des tabloïds en manque d'inspiration, mais aussi les forums et autres espaces publics. Sans oublier la personnalité de Yann Arthus Bertrand qui va subir à nouveau des attaques comme à chacun de ses livres. Les raisons sont multiples et concernent le plus souvent le rapport à l'argent et à la marchandisation de l'art.

Cependant, un film tel que Home n'aurait jamais pu voir le jour sans eux, et pour pousser la démarche écolo encore plus loin, le film est livré au domaine public. Les bénéfices sur la vente du livre qui accompagne la sortie du film seront entièrement reversés à la fondation GoodPlanet. Bref, autant de manières qui cherchent à faire corps avec le film, à éviter de soulever des polémiques inutiles, proposant une démarche qui se veut sincère et humaniste. Il y aura toujours du monde pour trouver une faille dans le système bien huilé de cette machine de guerre écolo. Mais, avant tout, c'est le film qui compte et l'impact sur le spectateur.


In fine, Home s'impose comme un plaidoyer humaniste et clairvoyant pour préserver les ressources uniques de la planète. Le film écolo a le vent en poupe, Home étant le premier opus d'une possible trilogie. D'autres figures médiatiques vont, elles aussi, accaparer le devant de la scène, comme Nicolas Hulot, ou encore Jean-Michel Cousteau avec Dauphins et Baleines 3D. Et ne parlons pas de Earth produit par Disney. La cause écolo semble depuis plusieurs années réussir à s'imposer sur la scène internationale afin de sensibiliser les différentes sphères sociales, politiques et économiques sur le sort de la planète. Parmi les nombreuses crises que traverse l'humanité, il y en a une qui est de plus en plus irréversible et causera à terme purement et simplement sa perte. Il n'est pas encore trop tard pour réagir. Mais l'Homme s'en donnera-t-il les moyens ?

source : dvdrama.com

dimanche 7 juin 2009

LE RAYON BLEU


Le Centre National de la Cinématographie a publié le dernier baromètre vidéo CNC-GFK établissant l’état du marché de la vidéo en France au premier trimestre de l’année 2009. Il en ressort quelques résultats assez intéressants.


Tout d’abord, les français ont dépensé 334.3 M€ de DVD et de Blu-Ray Disc durant les trois premiers mois de l’année 2009 soit une baisse de 5.4% par rapport au premier trimestre de l’année 2008. Le format DVD classique a représenté 310.2M€ contre 24.0M€ pour les supports haute définition qui n’ont donc représenté qu’environ 7.2% du marché au premier trimestre.


En matière d’unités, 1.08 millions de disques haute définition ont été commercialisés au premier trimestre, contre 32.92 millions de DVD. En France durant les 3 premiers mois de l’année 2009, les supports HD n’ont donc représenté que 3.2% du total de disques vidéo écoulés, ce qui est finalement très peu.

On peut parler d’une présence objectivement anecdotique même si l’évolution est tout de même positive et en la faveur de la haute définition. Car en termes d’unités écoulées, l’évolution des ventes de disques haute définition est estimée à +211.8% par rapport à l’an passé.


Ces données ont été construites depuis les ventes réalisées en grandes surfaces, par correspondance, en librairies et par internet précise le CNC .


vendredi 5 juin 2009

DAVID CARRADINE

David Carradine, né le 8 décembre 1936 à Hollywood et mort le 3 juin 2009 à Bangkok.

Il est apparu dans plus de cent films (dont 97 nanars !) Il est principalement connu pour ses rôles dans la série Kung Fu dans les années 1970, et dans Kill Bill de Quentin Tarantino.

Il a aussi joué le rôle du méchant face à Mel Gibson dans "comme un oiseau sur la branche".

jeudi 4 juin 2009

HIGHLANDER


Nous arrivons du fond des temps,
cheminant silencieusement à travers les siècles,
menant en secret maintes vies, luttant pour être là,
à l'heure de l'assemblée,
quand les derniers se battront jusqu'au dernier.
Personne n'a jamais su que nous étions parmi vous...
jusqu'à maintenant...


1536, deux clans écossais s'affrontent dans une guerre sanglante. Au cours des combats, Connor MacLeod est mortellement blessé par le cruel Kurgan mais il survit. Effrayés, les membres de son clan chassent le miraculé. Commence alors une errance infinie pendant laquelle il rencontre Juan Sanchez Ramirez, un aristocrate égyptien âgé de plus de vingt-quatre siècles. C'est ainsi que le guerrier écossais comprend qu'il fait partie lui aussi de la race des Immortels et que seule la décapitation peut le tuer. Il lui faut alors résister et traverser les siècles jusqu'au jour du rassemblement final, où l'un deux pourra conquérir le « prix », un pouvoir dont personne ne sait rien. C'est dans le New York de 1986 que MacLeod prépare le combat qui fera de lui le dernier des Immortels.

En premier lieu quelle est la différence entre les deux montages ?


La plus significative est la première scène où MacLeod, plongé dans l'assistance violente d'un match de catch, repense à une bataille écossaise. Le premier duel dans le parking s'éternise un peu trop (l'adversaire de MacLeod se déplace en enchaînant les salto arrières) et celui du XVIIIème siècle (où MacLeod se fait trouer la peau de multiples fois) se termine par la mort du valet tué par son maître d'un coup de revolver dans le dos. Ensuite au moment du bannissement, les coups portés à Connor sont plus nombreux et plus violents. Son cousin Dugal le frappe furieusement au visage. Angus intervient en lui rappelant leur lien de parenté. Autre scène visible : le lendemain après avoir passé la nuit ensemble, Brenda désormais au courant de toute l'histoire des Immortels, quitte MacLeod au zoo sous le regard de Kurgan qui assiste à toute la scène. On apprend ainsi comment il retrouve Brenda chez elle le soir même où il l'enlève pour la folle balade. Quelques dialogues sont rajoutés par ci par là comme l'adieu de Connor à Rachel faisant référence à leur rencontre avec le célèbre « It's a kind of magic ». Enfin, le duel final dure un peu plus longtemps également. Quelques scènes bonus qui ne changent rien à la dramaturgie du film. Certaines scènes présentes dans le montage américain restent cependant inédites à ce jour en zone 2 mais dispos en laserdisc (MacLeod et Kastagir prenant un pot, MacLeod laissant Brenda ausculter son sabre...)

1985, le début de l'ère du clip. Russell Mulcahy est un réalisateur australien de clips vidéos en vogue et a déjà signé la mise en scène de plus de 400 clips pour notamment Elton John, Rod Stewart et surtout Duran Duran avec Wild Boys qui lui vaut une réputation internationale. Il se lance dans le long-métrage avec Derek and Clive Get the Horn, comédie britannique mettant en scène Dudley Moore et Peter Brook. Mais la comédie n'est pas le genre qui inspire Mulcahy et il se lance rapidement dans une nouvelle aventure en revenant en Australie, avec un film de genre aujourd'hui quasi culte comme Highlander, Razorback, où des ruraux affrontent un sanglier gigantesque. Deux ans après ce succès, il est appelé pour réaliser Highlander. La suite est aujourd'hui connue.


Ce qui frappe en revoyant Highlander c'est que tout ce qui semblait innovant à l'époque nous apparaît aujourd'hui délicieusement kitsch. Le scénario de Gregory Widen tient rudement bien la route et n'a rien perdu de son originalité mais c'est évidemment du côté de la réalisation qu'Highlander a vieilli. Des éclairages bleutés traversant les carreaux aux jeux d'ombres, Mulcahy réalise un film BD à la manière d'un clip vidéo pop, soutenu par la voix envoûtante de Freddie Mercury et la sublime musique de Michael Kamen. La première partie du film (quasiment aucun dialogue durant le premier quart d'heure) enchaîne les tics inhérents aux clips vidéos mais le cinéaste se calme petit à petit pour se concentrer sur ce qui fait partie intégrante de la réussite du film, l'histoire d'amour et son héros romantique.

Christophe Lambert (ici crédité sous le prénom de Christopher), après le succès mondial de Greystoke et l'énorme succès en France de Subway qui lui vaut le César du meilleur acteur, explose littéralement avec Highlander, sa prestation sincère et touchante participant grandement à la réussite du film. Rarement l'étrange regard de l'acteur aura été si bien exploité. Son accent français très prononcé rajoute au mysticisme du personnage, à son côté intemporel, qui a traversé les siècles et tous les pays du monde. Lambert prouve quel formidable comédien il peut être quand il ne se fourvoie pas dans des navets cosmiques. Les scènes se déroulant en Ecosse comme le bannissement, la rencontre avec Sean Connery et l'histoire d'amour entre MacLeod et Heather (jusqu'à la mort de celle-ci) sont les plus belles du film.

Mulcahy prend le temps à travers des allers-retours passé et présent pour développer le personnage de MacLeod et montrer un personnage immortel mais malheureux, anxieux, triste et solitaire. L'immortalité ne fait pas le bonheur et c'est ce qui rend le personnage humain avant tout. Sean Connery (qui a eu 7 jours de tournage) n'a pas grand chose à faire pour imposer sa présence, il est tout simplement sublime. Face à Christophe Lambert, Clancy Brown incarne le bad guy, tout en cruauté et bestialité. Son duel avec Sean Connery dans la tour carton-pâte reste mythique ainsi que la petite balade en voiture dans New York qu'il offre à Roxanne Hart à la fin du film. Quant à cette dernière, le spectateur a beau savoir que MacLeod traverse les siècles, on ne peut s'empêcher d'être aussi troublé qu'elle dans sa quête et lorsqu'elle découvre la véritable nature de Nash. Un personnage complexe à travers lequel les spectateurs tentent de se faire une idée du personnage de MacLeod.

Highlander avait agit comme un électrochoc dans le paysage cinématographique des années 80. Véritable révolution visuelle et narrative, la réalisation de Mulcahy enchaîne les morceaux de bravoure qui ont depuis été maintes et maintes fois plagiés. Sa réalisation n'avait rien encore des films stroboscopiques d'un Tony Scott ou d'un Michael Bay et on comprenait encore ce qui se passait sous nos yeux. Créativité, plans inédits (le plan d'ouverture) et stylisés (les scènes du Quickening donnent toujours le frisson), originalité, débordant d'imagination et d'inventivité (les transitions entre les époques sont d'une rare beauté visuelle), casting impeccable, violent, drôle (le duel au XVIIIème siècle) et scénario au cordeau, Highlander est un film culte qui a certes vieilli mais bien vieilli. L'épopée voit ses racines ancrées dans la mythologie classique et le plaisir du spectateur reste intact plus de vingt ans après.

Comme les personnages se tuent à dire dans le film « Il ne peut en rester qu'un », si vous ne devez voir qu'un seul des films de la saga, ne passez pas à côté d'Highlander, oeuvre culte qui a marqué plusieurs générations.

mercredi 3 juin 2009

LA PLANETE DES SINGES


Traité sur un ton grave et avec beaucoup de clairvoyance, la planète des singes et les 4 suites qui en découlèrent est une saga culte. Premier pavé dans la marre de la science fiction américaine, le concept de la planète des singes a bousculé en son temps les règles en traitant en filigrane du problème du racisme aux états unis.

La prestation impeccable des acteurs simiens de premier plan et plus particulièrement le jeu de Roddy McDowall, supportant les longues heures de maquillage et un tournage harassant, a donné naissance à une nouvelle ère de la science fiction, bien avant l’arrivée de Star Wars.

La planète de singes
réalisé par Franklin J. Schaffner en 1968

Une équipe d’astronaute menée par George Taylor (Charlton Heston), traverse l’espace et le temps puis finit par s’écraser avec son aéronef sur une planète étrange. Ils découvrent alors que des singes y règnent en maitre sur un peuple d’humains relégués au rang d’esclaves. Charlton Heston insuffla à ce premier film la crédibilité d’un astronaute plus viril que nature et a porté tout le drame du premier récit sur ses épaules, avec le talent qu’on lui connait. Il n’en fallait pas moins pour déclencher une marrée humaine dans les salles obscures.

Le secret de la planète des singes
réalisé par Ted Post en 1970

Un astronaute nommé Brent est envoyé dans l’espace et le temps en mission de sauvetage à la recherche de Taylor. Malheureusement, il s’écrase à son tour sur la planète des singes où quelques humains évolués vénèrent une arme capable de détruire la planète entière. Ce second opus, avant tout motivé par les besoins de la Fox de se refaire une santé financière, ne bénéficie pas de l’excellence du jeu d’acteur de Charlton Heston, mais se laisse regarder. Son scénario catastrophe et la reprise des ingrédients qui ont fait le succès du premier épisode ont permis de constituer un récit cohérent.

Les évadés de la planète des singes
réalisé par Don Taylor en 1971

Suite aux événements survenus sur la planète des singes, Cornelius et Zira s’enfuient à bord d’un astronef et font à leur tour un bond dans l’espace et le temps. Ils arrivent sur terre au vingtième siècle, en plein Los Angeles et deviennent l’objet de toutes les convoitises. Ce troisième épisode donne l’occasion aux scénaristes de multiplier les acteurs humains, ce qui rafraichit un peu la saga et l’agrémente d’une pointe d’humour appréciable. En outre, le renversement de situation conduit le spectateur à s’intéresser davantage à l’histoire. Kim hunter et Roddy McDowall y sont impressionnants dans leur capacité à donner profondeur, intelligence et humour à cet épisode.

La conquête de la planète des singes
réalisé par J. Lee Thompson en 1972

Dans un futur pas si lointain, la société humaine commence à réduire les singes en esclavage, les exploitant comme animaux domestiques ou comme serviteurs. Mais Caesar, singe plus rebelle et plus intelligent que les autres, prépare la révolte de son espèce contre leurs oppresseurs humains. Le film constitue le quatrième volet de la saga en mettant en scène, sur fond d’émeutes, la prise de pouvoir par les singes dans une violence assassine très controversée à l’époque. Pierre Boulle, mis à contribution pour imaginer ce scénario nous offre ici un des moments les plus sombres de l’histoire de la planète des singes, servi avec beaucoup de talent par les acteurs Roddy Mc Dowall, Don Murray et Ricardo Montalban très crédibles dans leur interprétation.

La bataille de la planète des singes
réalisé par J. Lee Thompson en 1973

Dans une société où les hommes et les singes ont finalement réussi à vivre en paix, une faction de gorilles militants menés par un général obtus, ainsi qu’une tribu d’humains mutants encore intelligents menacent l’équilibre en place. Le film de conclusion de l’épopée « La planète des singes », le réalisateur tente de reprendre les ingrédients des premiers épisodes tout en puisant dans la facilité puisqu’il reprend de larges extraits des épisodes précédents. Une suite de trop, assez malheureuse avec un scénario minimaliste et moralisateur. Une fin en demi-teinte qui conclut la boucle temporelle de la saga avec pour unique habileté le talent que Roddy McDowall déploie pour nous convaincre.

mardi 2 juin 2009

AFFICHES DE FILMS

Difficile ici de faire la part entre simple inspiration, coïncidence et plagiat pur. Une seule chose est certaine : dans une campagne publicitaire, rien n'est laissé au hasard. Et certainement pas l'inconscient du spectateur. La tentation est alors grande de capitaliser sur un succès antérieur en le convoquant d'une manière ou d'une autre. Cela peut passer par une mention sur l'affiche ("par le réalisateur de", "par les créateurs de"...) ou, plus subtilement, par l'utilisation de code-couleurs identiques, voire plus comme on peut le voir ci dessous.



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