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dimanche 31 mai 2009

RAMBO


Dans ce 1er film de la saga Rambo on est loin des films d'action avec son héros en machine de guerre, ici ça retrace l'histoire d'un homme tourmenté par ce qu'il a subi au Vietnam, Sylvester Stallone est impeccable dans la peau de ce soldat fragile qui va péter une durite et mettre à mal la police locale d'une petite bourgade du fin fond de l'Amérique.





Faisant preuve d'une certaine psychologie Rambo ne néglige pas pour autant l'action. On découvre aussi pour la première le personnage du Colonel Trautman incarné avec charisme par Richard Crenna, quant à Brian Dennehy il interprète avec talent le shérif ignoble qui va faire chier Rambo et réveiller en lui la bête de guerre. A signaler aussi une belle musique mélancolique écrite par Jerry Goldsmith.



Plus qu'un film de guerre, ce film est un drame psychologique qui montre la souffrance et la tristesse d'un homme a travers la seul chose qu'il sait faire : combattre. Un film culte et une belle réussite pour Stallone.


vendredi 22 mai 2009

L'EPREUVE DE FORCE

Chargé de ramener un suspect de Las Vegas à Phoenix, Ben Shockley, policier non conformiste, s'aperçoit qu'il s'agit d'une femme que l'on cherche à abattre par tous les moyens. Sa mission de routine se transforme en odyssée sanglante, poursuivi à la fois par les tueurs de la mafia et les polices locales.


En 1977, Clint Eastwood réalise un film destiné à casser le mythe. Ce film, c’est L’Epreuve De Force, qu’il interprète également. Le personnage incarné par Eastwood, dans le film, est un vrai anti-héros, un loser.



Ben SHockley (Clint) est un flic médiocre, amateur de bibine, un raté, sans grande envergure. On lui attribue une mission, celle d’aller chercher un certain Gus Malley, qui doit témoigner lors d’un procès mettant en cause la pègre. Ce Malley se trouve à Las Vegas, et Shockley doit le ramener à Phoenix, pour son témoignage. Shockley arrive à Vegas, et découvre que Gus Malley s’appelle, en fait, Augustine Malley (Sondra Locke). Bref, c’est une femme, une jeune femme, prostituée de surcroît !

Shockley récupère (Au)Gus(tine), et va très vite se rendre compte de quelque chose de pas normal : on cherche à les tuer. Que l’on cherche à tuer Gus, Shockley peut le concevoir, elle doit témoigner contre des mafieux, mais lui n’a rien à voir dans tout ça.
Shockley va devoir rapidement improviser, afin de ramener son témoin gênant en sûreté à Phoenix. En fait, apparemment, quelqu’un en haut lieu n’a pas vraiment envie de voir Shockley réussir sa mission… Rapidement dépassé par la situation, Shockley, aidé par Gus, va résister…

Un film d’action et d’aventures tout simplement jubilatoire, riche en scènes cultes (comme l’arrivée du bus scolaire bindé conduit par Shockley, et criblé de balles sans oublier la maison de Gus, qui s’écroule comme bouffée par des termites, tellement elle est criblée de balles).
C'est un de mes films préférés, presque une comédie, le film ne néglige pas l’action, les rebondissements, et le suspense. Bref, un divertissement sans temps mort, à voir et revoir absolument ! un film sous estimé voir oublié dans la grande et longue carrière de Clint.

jeudi 21 mai 2009

POUIC POUIC


Léonard Monestier possède une belle fortune, hélas sa femme Cynthia fait un mauvais placement dans une concession pétrolière sans valeur. Loin de se laisser abattre, Léonard cherche un pigeon à qui, il peut refiler l'affaire. Justement, apparait Antoine Brevin, milliardaire et très intéressé par sa fille Patricia...

Un film culte qui a très bien vieilli. Une mise en scène théatrale, rapide, dans la lignée d' Oscar. Un Louis de Funès bien entouré, notamment par Jacqueline Maillan. Une comédie truffée de gags, de rebondissements, de quiproquos. Bref Un bon De Funes.

mardi 19 mai 2009

DR NO

Avant de déguster à nouveau Quantum of Solace (cuvée 2008) qui vient de sortir en dvd cette semaine, replongeons nous un peu dans la saga OO7.

Même s'il reste un de mes favoris, lorsque l'on revisionne aujourd'hui Dr No, il est difficile de le considérer comme l'un des meilleurs. En effet, le film n'a pas le même budget que les suivants et tous les éléments Bondiens ne sont pas encore en place. Les gadgets sont ainsi aux abonnés absent, et le générique commence immédiatement alors que les autres films auront tous, sans exception, une entrée alléchante.

Le démarrage de ce premier film est plutôt lent mais très agréable. Il faudra une bonne heure avant de découvrir enfin la première véritable James Bond girl incarnée par Ursulla Andress.

Ce premier film est clairement une mise en bouche pour les suivants mais il n'est pas difficile de comprendre pourquoi il a tant marqué son époque et continue de se regarder sans déplaisir.

Le méchant du film est très réussi bien que peu présent. Sa froideur et sa cruauté en font un excellent premier méchant et un adversaire digne de Bond.

S'il fallait ressortir deux scènes du film, je dirais celle avec la mygalle car c'est l'une des rares fois où l'on ressent la peur chez Bond puis la fameuse scène de la rencontre sur la plage entre Sean Connery et Ursulla Andress.

Dr No reste quand même un très bon James Bond, à voir absolument.

lundi 18 mai 2009

LE PRISONNIER, transcender le système


On n'a pas besoin de tout comprendre pour apprécier "le prisonnier" mais j'ai quand même cherché sur le net pour essayer d'avoir toutes les réponses à mes questions... Voici la suite :

II) Transcender le système : la victoire

La portée philosophique de cette série - alors incomprise dans les années 60 à tel point que le réalisateur avait dû fuir en Suisse pour échapper aux téléspectateurs insatisfaits de la réponse à la fameuse question : qui est le numéro 1 ? - est aujourd'hui d'une étonnante modernité. D'une part, la dénonciation du totalitarisme est manifeste étant donné que la série fut réalisée 21 ans après la seconde guerre mondiale. D'autre part, l'allégorie de l'homme oppressé de plus en plus par les réalia quotidiennes, qu'il essaye de fuir, demeure flagrante. Le Prisonnier évoque une forme de psychose schizophrénique car l'individu lutte contre le système tout en essayant d'y échapper : " "Qu'est-ce que c'est ?" et "Qui est-ce ?" sont les deux grandes questions de la peur. La simple formulation de telles questions implique un tremblement du réel annonçant tous les fantasmes du double, tous les symptômes de la dissociation caractéristique de la schizophrénie : soit de cette décomposition de l'âme par laquelle Maupassant définit justement la peur. "[1] [11] Transcender l'horreur pour ne pas l'affronter manifeste une évasion quasi spirituelle. Mais c'est aussi un véritable éloge de la fuite. A la fin de la série, le numéro 6 s'évade pour rentrer chez lui comme toute personne qui, ayant fini sa journée de travaille, retrouve son logement douillet pour se ressourcer.


Si cette réalisation télévisée est encore aujourd'hui considérée comme étrange, atypique par rapport à leurs concurrentes plus ludiques telles que Amicalement Votre, ou bien Chapeau melon et bottes de cuir, elle s'adresse à une certaine maturité d'esprit. Cette série, " comme toute ouvre forte née de la puissance créative d'un seul homme, n'est faite que de références et de réminiscences : agencées, réorganisées, transfigurées selon une alchimie mystérieuse. "[1] [12] A la première lecture, le spectateur peut entrevoir une farce ubuesque dans laquelle les personnages déambulent sans raison apparente : la fanfare, les déguisements préfigurant les costumes d'Orange mécanique, et le classique : " bonjour chez vous ! "[1] [13] , l'illustrent parfaitement.


En réalité, le prisonnier veut s'échapper physiquement et moralement de " ce pays d'où l'on ne revient jamais ". Il y a d'abord les tentatives physiques d'évasion : par la mer, l'air et la route. Mais la fuite finale se jouera sur la complexité des rapports humains. Patrick Mc Goohan résiste aux pièges des différents adversaires souvent impersonnels, mais il apprend à les cerner et finalement prend l'initiative de l'attaque. Derrière son aspect monolithique, le numéro 6 déstabilise ses hôtes aux comportements plus poétiques que logiques. De même, il ne se laisse pas aller devant les personnes du " beau sexe " : certaines, très belles, sont envoyées par le démon numéro 1. Ressemblant à des succubes joyeux, ces femmes sont le reflet du désir narcissique du numéro 6.


Mais il lutte également contre les persécutions verbales bien ciblées des différents numéros 2. Il pervertit tous les interrogatoires, échappe au détecteur de mensonges. L'ensemble prépare la victoire, sa libération, néanmoins son jugement dernier a lieu curieusement à la sortie de son incarcération et non à l'entrée.


Sorte de subversion judiciaire qui nous interroge sur le sens de la série et peut-être plus globalement sur la vie et son caractère parfois absurde. Il s'agit du thème de la culpabilité que nous pourrions rapprocher effectivement du Procès de Kafka : aucun des deux protagonistes ne sait pourquoi il est inculpé. Joseph K. cherche à comprendre sa culpabilité tandis que le numéro 6 veut s'évader. Ce dernier reste dans le refus pur et dur : c'est le triomphe de l'individualisme. La question de la faute ne se pose donc pas : " le héros de la série classique a également ceci de particulier qu'il ne subit aucune évolution au fil des épisodes, donnant véritablement l'impression qu'il traverse les pires péripéties sans jamais que celles-ci ne l'affectent, tant sa personnalité est forte. "[1] [14] Dans Le Prisonnier, on connaît la conséquence de la démission mais pas la raison. Son action inconnue le conduit à l'enfermement ce qui constitue, dès le premier épisode, sa force alors que l'inculpation n'est pas définie. Sa démission ne semble pas être l'unique motif de son isolement. Il existe une certaine gratuité déconcertante.


Tous les espaces de la série sont des prisons, même la digression de l'épisode numéro 14, tourné comme un western, le montre : Patrick Mc Goohan devenu shérif se retrouve à plusieurs reprises derrières les barreaux. Conçue comme une série dont chaque épisode semble être une histoire autonome, il est souhaitable de suivre l'ordre des dix-sept feuilletons pour reconstruire le puzzle de cette machination. Chaque aventure en dit un peu plus mais pas trop. Il faut vraiment attendre la fin pour saisir qu'il n'y a rien à comprendre : " Envisagée sou cet aspect, la création est bien une fuite de la vie quotidienne, une fuite des réalités sociales, des échelles hiérarchiques, une fuite dans l'imaginaire. "[1] [15] Métaphoriquement, la victoire de notre propre évasion demeure la libre interprétation de l'énigme. Le numéro 6 est bien le numéro 1, mais ce dernier reste une boîte de pandore qui aveugle et qui rend fou. On sort d'un univers absurde pour rencontrer la vérité ou les vérités. Comme à la fin d'Avalon, le spectateur quitte un monde de jeu virtuel pour retourner à la réalité. D'ailleurs, celle-ci demeure le dernier niveau du jeu vidéo dans le film de Mamoru Oshii. Il faut reconstruire le monde qui nous est offert. Le numéro 1 représente aussi le téléspectateur, celui qui voit tout sans forcément tout comprendre. Cette fois-ci le numéro 1 n'a pas un visage de méchant comme dans les James Bond ; de surcroît, rien n'est expliqué

vendredi 15 mai 2009

MICHEL CONSTANTIN

IL ETAIT UNE FOIS...

MICHEL CONSTANTIN

(1924-2003)

Michel Constantin et André Pousse se sont croisés sur les plateaux de plusieurs films, dans lesquels ils incarnaient tous deux les mêmes types de personnages : des durs plus ou moins bidons selon les rôles, dont les « gueules » sont devenues des emblèmes du cinéma policier français des années soixante et soixante-dix. Pourtant, comme dans le cas d’André Pousse, ni ses accents façon fortifs’, ni son regard qui se fâche et qui flanche en loucedé sous des sourcils en bataille, n’avaient prédestiné Michel Constantin pour le cinéma.

Née Constantin Hokloff d’une mère polonaise et d’un père russe à Billancourt en 1924, Michel Constantin pris le chemin des usines Renault. Il y sera ouvrier jusqu’à la guerre.

À la Libération, il monte une affaire de fabrication d’aiguilles à tricoter. À l’en croire " la plus grosse de France ". Il deviendra ensuite pour de bon journaliste à l’Équipe et mènera une carrière sportive fulgurante jusqu’aux sommets de l’équipe de France de volley-ball.

C’est là que le réalisateur Jacques Becker, dont le fils joue sur les mêmes parquets, remarque Michel Constantin. À la recherche de nouvelles bobines, le cinéaste lui propose un rôle dans son film le Trou qui paraît en 1960. Constantin s’y évade de la prison de la Santé mais patiente quelques années avant d’entamer l’incarnation d’une longue série de flics et de truands que vont lui confier, le plus souvent dans des seconds rôles, les cinéastes du polar.

Il est le sparring-partner idéal d’un autre dur à cuire, Lino Ventura, au côté duquel il excelle dans les Grandes Gueules de Robert Enrico en 1965. On retrouve l’année suivante les deux comédiens dans Ne nous fâchons pas de Georges Lautner puis dans le Deuxième souffle de Jean-Pierre Melville. Michel Constantin fait partie de la " famille " Lautner avec qui il tournera également Laisse aller c’est une valse (1971), Il était une fois un flic ou encore la Valise (1973). Le comédien tournera à plusieurs reprises avec José Giovanni rencontré avec la Loi du survivant, polar corse qui le place au premier plan. Plus tard ce sera Dernier Domicile connu (1970) et la Scoumoune (1972) avec Jean-Paul Belmondo.


La stature de Michel Constantin lui vaut quelques rôles de première importance. Outre celui de l’inspecteur Campana dans Il était une fois un flic, le comédien fait merveille dans Mise à sac d’Alain Cavalier en 1967 comme dans Un linceul n’a pas de poches que réalise Jean-Pierre Mocky en 1974. Mais déjà ce pan du cinéma français s’effrite et l’on verra pendant quelque temps Michel Constantin répéter ses emplois, parfois dans le comique ou la parodie, souvent jusqu’à la caricature avant qu’un second souffle ne le porte à nouveau grâce notamment à trois films de Jean-Claude Missiaen : Tir groupé (1982), la Baston (1985) et la Loi sauvage (1987).

On le verra plus tard dans les Morfalous d’Henri Verneuil en 1984 et un autre Mocky : Ville à vendre en 1992, mais l’acteur s’est alors pour l’essentiel absenté du grand écran, rejoignant le petit pour des séries policières ou l’animation du jeu Anagram qui ne deviendra " culte " que lorsque Daniel Prévost y prendra la main.

Archétype du " dur au cour tendre " qu’il nuançait à l’envi, Michel Constantin, comme il l’a montré entre autres dans la Fiancée du pirate de Nelly Kaplan (1969), jouait d’un registre plus large que celui dans lequel il fut cantonné. Pour preuve le grand souvenir qu’il nous laisse.

jeudi 14 mai 2009

LES RANDONNEURS 2

Dix ans après avoir arpenté la Corse au cours d'un véritable parcours du combattant, Nadine, Cora, Louis et Mathieu n'ont pas vraiment changé. Les deux frères sont comme chien et chat, tandis que les filles continuent à rêver au prince charmant qui viendra les arracher à leur vie routinière. Cela ne les empêche pas de se retrouver pour les vacances dans une résidence bétonnée, quitte à s'offrir quelques virées à Saint-Tropez où les nuits sont souvent plus belles que les jours. Là ils tombent sur leur ex-guide, Eric, qui semble désormais mener la grande vie et les embarque dans un délire de nouveau riche avec yacht et limousine

On retrouve au grand complet, Géraldine Pailhas en célibataire et toujours à la recherche de l’homme idéal, Karine Viard en femme mariée mais insatisfaite (à cause d’une vie de famille sinistre), les frangins Vincent Elbaz & Philippe Harel, toujours inséparables avec le blagueur et le ronchon de service. Et enfin, Benoît Poelvoorde en golden boy mythomane. Si l’humour est moins lourd que dans le premier, on a hélas pas souvent l’occasion d’en rire. .

Ce n'est pas la faute aux acteurs qui sauvent de justesse le film mais vraiment la faute d'un scénario inexistant. Un film sans envergure qui arrive cependant à arracher quelques sourires de temps en temps.

mercredi 13 mai 2009

ROCKY 2


Une suite (logique) de bonne facture à la hauteur du premier. Stallone passe pour la première fois derrière la caméra. Le scénario n'est pas très différent du premier ROCKY mais il trouve un bon rythme et on rentre vite dans l'histoire.

On peut juste reprocher un manque d'originalité. Il est rare qu’une suite fasse encore mieux que son prédécesseur, "Rocky II" fait exception. Sans défaut apparent, le film remplit son contrat, celui de prolonger la légende de Rocky.

mardi 12 mai 2009

TENACIOUS D

Pas de chance pour le jeune JB. Il est passionné de rock'n'roll dans une famille ultra religieuse qui considère cette musique comme l'oeuvre du diable. Lorsque son père lui colle une raclée en arrachant tous les posters de ses idoles, JB s'enfuit et part pour Hollywood y chercher le secret du rock'n'roll...

Dans Tenacious D and the pick of destiny Jack Black campe un guitariste fan de hard rock, qui va rencontrer un Kyle Glass faisant la manche une guitare folk à la main sur les bords d'une plage, une moumoute sur la tête. Jack Black et son comparse Kyle Glass vont se donner corps et âme au rock n roll. Un couple de loosers qui ici doivent gagner à tout pris un concours local dans un bar pour payer leur loyer.

Or l'inspiration ne venant pas, nos deux rocks stars en herbe découvrent en lisant les pages d'un magazine de hard rock qu'une incroyable similitude allie des guitares héros comme Van Halen, ou encore Angus Young d'AC DC : un étonnant médiator possédé par le malin qui visiblement permettrait à n'importe quel guitariste de pouvoir jouer comme un dieu à la Malmsteen ou à la Satriani. Naît alors le mythe du Pick Of Destiny qui voue donc un indéfectible graal dans les yeux de nos deux rondouillards fans de hard rock et de cheese burger.

Ce médiator maléfique s'avérera être une dent du diable lui-même. Un diable qui va belle et bien se matérialiser avec un Dave Grohl méconnaissable. Le même Dave Grohl ex batteur de Nirvana, et cofondateur des Foo Figters.

Cette histoire d'un médiator ultime du destin permettant de jouer comme les dieux du rock n'est dans le fond qu'un prétexte à chercher à partager un indéfectible amour pour le métal et pour le cinéma, bref, grop coup de coeur, un film comme on en voit pas si souvent.

dimanche 10 mai 2009

ROCKY 1

Dans les quartiers populaires de Philadelphie, Rocky Balboa collecte des dettes non payées pour Tony Gazzo, un usurier, et dispute de temps à autre, pour quelques dizaines de dollars, des combats de boxe sous l'appellation de "l'étalon italien". Cependant, Mickey, son vieil entraîneur, le laisse tomber. Son ami Paulie, qui travaille dans un entrepôt frigorifique, encourage Rocky à sortir avec sa soeur Adrian, une jeune vendeuse réservée d'un magasin d'animaux domestiques. Pendant ce temps, Apollo Creed, le champion du monde de boxe catégorie poids lourd, recherche un nouvel adversaire pour remettre son titre en jeu. Son choix se portera sur Rocky.

La révélation pour Stallone, et ce qui reste sans doute comme son film le plus abouti artistiquement. Son scénario poignant et le personnage touchant qu'incarne Sylvester en font un des meilleurs "sport-movies" de l'histoire du cinéma.

Rocky I est sans nul doute le meilleur de la saga au niveau de l'histoire et surtout de l'interpréation. Une grande réussite, Rocky offre un combat final exceptionnel. Mais au delà de ça, l'autre grande force du film vient de la triste réalité de l'Amérique modeste de l'époque. C'est autant un portrait (social) qu'un grand film de boxe ! Un grand classique.

samedi 9 mai 2009

EASTWOOD


Né le 31 mai 1930 à San Francisco (Californie). A cette époque, sa famille est frappée par la crise économique. Sans cesse en quête d'un nouveau job, son père entraîne les siens sur la route. A 18 ans, il termine ses études et obtient brillamment son diplôme de mécanicien. Clint débuta dans la vie en étant bucheron, employé des haut fourneaux, et barman. Il a l'idée d'être acteur quand les studios Universal viennent tourner un film dans la caserne ou il effectue son service militaire. En 1953, il se marie avec Maggie Johnson avec qui il aura deux enfants (Kyle et Alison).

Il montre du talent pour la trompette et le piano. Il s'inscrit alors à l'université de Seattle pour étudier la musique. Puis, il est mobilisé pour la guerre de Corée. A son retour, Clint fait son apprentissage chez Universal, et fait ses débuts au cinéma à l'age de 24 ans. Par la suite, il sera pendant septa ans le second rôle de la série TV "Rawide". Cette série lui permet de se faire connaître.C'est en voyant un épisode que Sergio Leone décide de l'engager pour son film"pour une poignée de dollars" en 1964.


Réalisation : Sergio Leone (Bob Robertson)
Scénario : Duccio Tessari, G. Schock, J. Dalmas, et M. Dallamano.
Musique : Ennio Morricone
Genre :Western
Durée : 1h34
Avec Clint Eastwood (Joe), Marianne Koch (Marisol), Joe Egger (Piripero), Wolfgang Lukschy (John Baxter), John Welles / Gian Maria Volonte (Ramon Rodos), Daniel Martin (Julian), Sieghardt Rupp (Esteban), Antonio Prieto (Benito Rodos)...

A San Miguel, une petite ville à la frontière du Mexique, deux familles, les Rodos et les Baxter sont en conflit. Au plus fort de cette dispute, arrive Joe dit "Le Gringo" qui abat trois hommes des Baxter avant de "travailler" pour le compte des Rodos...Après une attaque ayant rapporté une petite fortune en or et en armes, Joe, ruse pour se faire rencontrer les deux bandes ennemies, et enlever Marisol, la maîtresse de Ramon Rodos, pour qu'elle serve de monnaie d'échange contre des prisonniers...

Clint Eastwood hésita un bon moment avant d'accepter de tourner dans "Pour une poignée de dollars". A l'époque, il jouait déjà les cowboys dans la série "Rawhide", et n'avait pas envie de tourner un nouveau western. De plus, Sergio Leone, le réalisateur n'était pas connu à l'époque. Mais finalement, l'acteur changera d'avis. Le film connût un immense succès en Europe, ce qui lanca la carrière de Clint Eastwood. Le tournage de "Pour une poignée de dollars" (doté d'un budget modeste de 200 000 dollars) démarra à Almeria, en Espagne en janvier 1964.

jeudi 7 mai 2009

AMERICAN WARRIOR

Joe Armstrong est un G.I. qui possède un don pour les arts-martiaux. Affecté dans une base militaire aux Philippines, il va devoir affronter une faction de rebelles qui emploient des ninjas. Mais Joe et son style inimitable vont chambouler tous leurs plans !
American warrior ou american ninja ?
American Ninja fut retitré en France American Warrior, car le film Nine Deaths of the Ninja de 1985 avait déjà été titré American Ninja.

American warrior 2 _ Le chasseur

Dans le bayou louisianais, trois hommes masqués dirigés par Glastenbury et appartenant au "Pentancle", une organisation d'extrême droite, chassent à mort deux agents de la CIA, qui enquêtaient sur leurs activités. Dans un ranch voisin, Matt Hunter, ex-agent de la CIA, part pour la Nouvelle-Orleans, avec sa jeune soeur et son grand-père, rendre une visite amicale à Larry Richards, qui brigue le poste de sénateur. Ses idées libérales ne sont pas du goût du "Pentancle", qui organise un attentat où ce dernier est blessé et l'un de ses fils tué. Matt contacte son ancien chef de la CIA qui le met au courant des activités de cette organisation extrémiste..
Contrairement à ce que laisse supposer le titre français, il ne s'agit pas de la suite des aventures de Joe Armstrong, l'American Warrior (American Ninja en vo). Ce titre a été utilisé par les producteurs français, en tout opportunisme monétaire, créant un problème de logique de titre, lorsque sorti en 1987, American Ninja 2, la vraie suite. Le problème fut résolu en la titrant: Le Ninja Blanc...
American Warrior 2 , la vraie suite

Joe Armstrong, un spécialiste des arts martiaux et des techniques de combat orientales, ainsi que son ami Curtis Jackson, tous deux sergents chez les Rangers, sont envoyés en mission dans les Caraïbes, afin de retrouver plusieurs marines qui ont mystérieusement disparus. Ils découvrent qu'un certain Lion enlève des militaires pour procéder à des expériences génétiques sur eux, et que les îles servent de plaque tournante à un vaste trafic de drogue où s'agitent de redoutables guerriers Ninja commandés par l'impitoyable Tojo...
Ce film aurait dû s'appeler logiquement American Warrior 2, car il s'agit de American Ninja 2... Mais les producteurs, jamais opportunistes pour un sou, décidèrent de baptiser le film Avenging Force de 1986, de cette manière. Seul problème: ils furent coincés lorsque la vraie suite d'American Warrior/American Ninja sorti peu après... Ils la baptisèrent donc à la place: Le Ninja Blanc!

lundi 4 mai 2009

THE SHIELD

Pour rétablir l'ordre dans les secteurs les plus dangereux de Los Angeles, une brigade de police en arrive à mettre en oeuvre des méthodes plutôt expéditives et inhabituelles.

Etant un fan pur et dur de « 24 », j’ai commencé la saison 1 sans vraiment connaître cette série , pour voir.... et bien maintenant je peux vous dire après avoir bouclé la saison 2 que THE SHIELD est du niveau de « 24 »

Ca commence pourtant avec des cartes déjà distribuées, les "gentils" d'un côté, les "méchants" de l'autre. Et puis ça part crescendo, et on voit que les "gentils" sont pas tout roses, qu'on se surprend à apprécier les "méchants" et au final, rien n'est noir ou blanc, mais tous s'entraident, se repoussent, se réconcilient, et ça repart en boucle.

La réalisation caméra au poing n’était pas indispensable mais bon, on s’habitue tant bien que mal. Elle nous plonge au coeur de l'action.

Vic Mackey est un pourri mais on a pour lui de la compassion (comme DEXTER finalement).

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