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dimanche 31 janvier 2010

FLASHBACK SUR 24


Série phare, série culte, série novatrice mais surtout série qui permet à la petite lucarne de ne pas avoir à rougir face aux mastodontes s'enlisant sur le grand écran, 24 heures chrono s'impose lors de sa toute première diffusion jusqu'à l'issue de sa première saison et parvient à attirer nos faveurs sans nous faire sourciller. Concept bête comme chou mais potentiellement génial en l'état, la série mise en place par Joel Surnow et Michael Loceff joue la carte du thriller en temps réel pur ! Idée évidente et presque tardive dans l'histoire de la télévision, et surtout dans celle des soap-opéra, qui ne s'est pourtant jamais gênée dans les intrigues à rallonge scotchant irrémédiablement leurs épisodes les uns à la suite des autres mais à l'intérêt artistique trop superficiel pour intéresser quelqu'un d'autre que les ménagères.

Quelques instants de réflexion entre les deux auteurs/producteurs/réalisateurs suffisent pour se rendre compte que le cahier des charges d'une série quelconque propose autant d'épisodes par saison que d'heures dans une journée et que les heures en questions collent là encore avec les 60 minutes réglementaires d'une grille de programme. Nick of Time de John Badham avait accompli le même genre d'intrigue dans un film à la durée réelle limitée à 90 minutes avec un résultat discutable mais pas imparfait. Défi plus gros donc pour Surnow et Loceff, mais aussi bien plus emballant.

Tombe donc une alchimie parfaite et suffisamment originale pour déconcerter des spectateurs jusqu'alors habitués aux ellipses à outrance défiant avec naturel les lois de la logique et du temps, pour basculer dans une histoire où il allait falloir attendre près de 6 mois pour découvrir comment s'achève une seule petite journée sur un plan narratif.
Mieux encore le temps réel permettait d'offrir une implication plus précise du spectateur dans l'aventure de son personnage favori puisque l'on pouvait vivre avec lui ses trajets en voitures, ses conversations, ses coups de barres et autres problèmes poussés à l'extrême par des scénaristes sans cesse sadiques. Mieux encore, ce vrai faux temps réel (44 minutes pour en raconter l'histoire de 60, sont incluses les 16 minutes de pub aux USA) pouvait permettre au spectateur le plus chevronné de vivre simultanément ce même laps de temps en regardant les épisodes les uns à la suite des autres.

Mais la grande réussite assurée de 24 heures chrono saison 1 repose essentiellement dans le parti pris de son ambiance, de son thème et de son scénario qui pour la première fois permet enfin à une série télé de se confondre avec le cinéma. On oublie la vie ronflante de monsieur tout le monde et on vise directement très haut. Suspens et action à l'intensité repoussée dans ses retranchements avec une histoire d'attentat sur fond d'élections présidentielles. Ou comment à minuit pile une équipe d'agents gouvernementaux apprend qu'elle doit empêcher le meurtre du candidat principal avant minuit le lendemain.
Synopsis bateau qui a pourtant fait maintes fois ses preuves et qui ici nanti de péripéties multiples parfois énormes – on n'hésite pas à tuer des personnages principaux sans crier gare - puisque sans cesse renouvelées par des coups de poker et autres twists scénaristiques nourrissant le suspens jusqu'au gong final. Bien entendu, comme toute série maligne qui se respecte, les moments forts tombent à chaque fois à la fin de l'épisode, appuyés par un incessant bip du fameux chrono responsable d'une vraie contrariété coupable chez le spectateur, mais dont il est pourtant le premier à jouir.

Entre kidnappings, chantages, exécutions, cibles gouvernementales, vengeances et scènes d'action emballées par un bonhomme très doué dans le genre, Stephen Hopkins (Predator 2, Perdus dans l'espace) on pense également à la petite cerise sur la gâteau, la petite touche too much qui deviendra ensuite rapidement la marque de fabrique de la série : la fameuse taupe de toute fiction d'espionnage qui se respecte. Raison supplémentaire d'être tendu donc puisque sans le savoir le vrai méchant de l'histoire se cache parmi nos héros favoris et il faudra attendre la fin de l'avant dernier épisode pour le découvrir. D'une gratuité poussée, il faut l'admettre, mais pourtant d'une efficacité monstrueuse.

Prenons garde désormais puisque l'on va basculer ensemble dans l'univers des révélations à gogo pour mieux analyser l'évolution de la série.
Que ceux qui n'ont pas encore vu le moindre épisode et qui souhaitent conserver le mystère sont avertis. La suite dévoile tout…

TOUS LES EPISODES

Episode 1 : 00h00 –1h00Après avoir découvert que sa fille Kimberley s'est enfuie de la maison, le chef de la cellule anti-terroriste de la CIA, Jack Bauer, se rend à son bureau. Sur place, il apprend qu'une tentative d'assassinat à l'encontre du candidat à la Présidence David Palmer est programmée dans les prochaines 24 heures. Avec l'aide de son équipe, Bauer va tenter d'assurer la sécurité du candidat. Durant ce temps, sa femme Teri part à la recherche de leur fille.

Episode 2 : 1h00 – 2h00Teri reçoit un coup de téléphone d'Alan York, le père de Janet, une amie de Kimberley. Selon lui, Janet a disparu en compagnie de Kimberley. Les deux parents se mettent aussitôt sur les traces de leurs filles. Parallèlement, un Boeing 747 explose de manière fulgurante au-dessus du désert de Mojave. Jack Bauer, quant à lui, met la main sur une carte magnétique secrète qui lui indique que l'attentat contre David Palmer pourrait bien être perpétré par une taupe à l'intérieur même de la CIA.

Episode 3 : 2h00 – 3h00Kimberley et Janet réalisent que leurs petits copains sont en fait des kidnappeurs. Pendant ce temps, et en dépit des menaces qui pèsent sur sa vie, le sénateur David Palmer sort incognito de son hôtel afin de rencontrer un journaliste, lequel serait en possession d'informations susceptibles de briser sa campagne présidentielle. De retour à son bureau, Jack Bauer demande à Jamey, une de ses assistantes, de décrypter la carte magnétique.

Episode 4 : 3h00 – 4h00Persuadé que Jack doit être relevé de son commandement, un de ses agents, Tony, contacte George Mason, lequel impose à la cellule anti-terroriste une mise en quarantaine. Grâce à Nina, son meilleur parti à la CIA, Jack parvient à s'enfuir et se rend à l'adresse révélée par le décryptage de la carte. Une fois sur place, il rencontre un tueur qui lui révèle que l'enlèvement de Kimberley fait partie d'un gigantesque complot aux dimensions insoupçonnées. Pendant ce temps, les jeunes kidnappeurs livrent Kimberley et Janet à un homme nommé Ira Gaines.

Episode 5 : 4h00 – 5h00Jack suit le mystérieux tueur jusqu'au poste de police et découvre que George Mason a pris le contrôle total de la cellule anti-terroriste de la CIA. Le tueur propose un marché à Jack : ce dernier doit le faire sortir de prison s'il veut savoir qui a kidnappé sa fille Kimberley. De retour à son hôtel, le sénateur Palmer prend connaissance des raisons qui seraient susceptibles de mettre sa campagne en péril.

Episode 6 : 5h00 – 6h00Jack rencontre Teri et Alan York à l'hôpital où Janet a été admise après avoir été abandonnée, presque morte, sur la route. Rapidement, il reçoit un appel d'Ira Gaines. Lequel lui ordonne d'obéir à ses ordres s'il veut revoir sa fille vivante. Au bureau de la CIA, un cadavre à été découvert dans le coffre d'une voiture et identifié comme étant celui d'un certain… Alan York. Ainsi, lorsque Nina appelle Teri, la femme de Jack, afin que celui-ci soit au courant de cette information, Teri comprend qu'elle est en danger aux côtés d'un homme qui n'est pas Alan York.

Episode 7 : 6h00 – 7h00Sous la constante surveillance de Gaines, Jack retourne à la cellule anti-terroriste où Nina cherche à percer le plan de Gaines. Quant à Teri, elle tente d'échapper à Alan York et d'appeler le bureau de la CIA. Le sénateur Palmer, pendant ce temps, essaie de convaincre sa famille qu'ils doivent révéler un secret très personnel à la presse avant qu'il ne soit trop tard.

Episode 8 : 7h00 – 8h00Afin de sauver sa femme et sa fille retenues en otages par Gaines, Jack doit livrer une valise à un inconnu lors d'un discours du sénateur Palmer. Rapidement, il comprend que l'homme en question pourrait être un assassin et cherche à protéger le sénateur. Au bureau de la CIA, Nina et Tony croient avoir découvert l'identité du traître qui officie à la cellule anti-terroriste.

Episode 9 : 8h00 – 9h00Après avoir réussi à empêcher l'assassinat de Palmer, Jack est arrêté. Mais personne ne croit une seule seconde à son histoire de kidnapping. Jack comprend qu'il doit s'échapper s'il veut sauver sa famille des mains de Gaines. Au repaire de ce dernier, Kimberley et Teri luttent pour rester en vie. À la CIA, la taupe – coincée par Nina et Tony – avoue que tout le service est mis sur écoute par Gaines.

Episode 10 : 9h00 – 10h00Tandis qu'Alberta Green, le nouveau chef de la cellule anti-terroriste de la CIA, prend ses fonctions, Teri continue d'aider Jack alors que celui-ci traque un banquier appelé Ted Cofell et dont le nom est mentionné sur la carte magnétique. Le sénateur Palmer apprend qu'un de ses associés serait susceptible de commettre un meurtre pour protéger sa campagne.

Episode 11 : 10h00 – 11h00Un homme nommé Andre Drazen contacte Gaines et le menace de le relever de ses fonctions. En ville, Jack kidnappe Cofell et s'aperçoit que le banquier a un accent serbe. Nina, quant à elle, découvre le passé trouble de Jack, lorsque celui-ci était en mission à Belgrade et au Kosovo, deux ans auparavant. Rapidement, Jack entre en relation avec le contact de Cofell : l'homme qui prétendait être Alan York.

Episode 12 : 11h00 – 12h00Green met la pression sur Nina et Tony, afin qu'ils avouent où se trouve Jack Bauer. Pendant ce temps, York emmène Jack chez Ira Gaines. Seul, l'agent de la CIA tente de sauver sa femme et sa fille. Pendant ce temps, le plan du sénateur Palmer échoue, et celui-ci commence à soupçonner sa propre femme de compter parmi les conspirateurs.

Episode 13 : 12h00 – 13h00Jack se confronte à Gaines. Mais ce dernier préfère se donner la mort plutôt que d'avouer et d'aider Jack. Nina et Tony interrogent la mère de la taupe et apprennent l'existence d'un mystérieux compte en banque à Belgrade. Ils apprennent également que plusieurs assassins feraient actuellement route vers Los Angeles.

Episode 14 : 13h00 – 14h00Pendant que Jack est interrogé dans les bureaux de la CIA, Teri et Kimberley sont emmenées à la clinique. Entre temps, Palmer vérifie le passé de Jack et découvre que l'agent de la CIA et le seul survivant d'une mission qu'il a lui-même autorisé il y a deux ans. Convaincu que Jack cherche à se venger, Palmer exige de lui parler face à face.

Episode 15 : 14h00 – 15h00Jack tente de convaincre Palmer qu'il n'est pas un tueur. Tous deux passent en revue “ l'Opération Crépuscule ”. Une mission dont le but était de tuer un certain Victor Drazen. Une pièce maîtresse de ce dossier permet de penser que Palmer et Bauer sont des cibles potentielles. Pendant ce temps, Teri et Kimberley sont transportées dans un endroit plus sûr.

Episode 16 : 15h00 – 16h00Jack apprend qu'un des assassins, Alexis Mecir, est le fils de Victor Drazen. Et que celui-ci est amoureux d'une des assistantes de Palmer. Pour tenter de piéger Alexis, l'assistante a pour mission de cacher un micro-espion sur Alexis. Durant ce temps, Teri et Kimberley s'aperçoivent que leur cachette n'est pas aussi sûre qu'elles le croyaient.

Episode 17 : 16h00 – 17h00Pendant leur évasion, Teri et sa fille se séparent. Mais à la suite des évènements traumatisants du jour, Teri devient amnésique. Croyant sa mère disparue, Kimberley poursuit ses propres recherches. Le plan pour retrouver Alexis ayant échoué, Jack se fait passer pour ce dernier afin d'obtenir un rendez-vous avec un contact.

Episode 18 : 17h00 – 18h00Contre l'avis de ses proches, Palmer se décide à révéler au grand jour ses secrets de famille. Andre, le frère d'Alexis envoie un autre assassin à la résidence des Bauer afin de retrouver Kimberley et Teri. Paniquée et hagarde, Teri rencontre le docteur Parslow, un homme qui lui confie qu'ils sont de bons amis. Inconscient du danger dans lequel elle se trouve, Parslow emmène Teri chez lui.

Episode 19 : 18h00 – 19h00Jack et Mason découvrent que le contact d'Alexis est un électricien payé pour couper le réseau électrique d'un champ apparemment vide. Pendant que les deux hommes suivent cette piste étrange, les recherches de Kimberley l'amènent en prison. Les confidences du sénateur Palmer lors de sa conférence de presse pourraient l'envoyer, lui aussi, derrière les barreaux.

Episode 20 : 19H00 – 20h00Alors que Kimberley tente de contacter la cellule anti-terroriste avec l'aide de la police, Jack découvre que le mystérieux réseau électrique abrite en réalité une prison gouvernementale souterraine. Et que cette nuit, Victor Drazen, l'homme que Jack était supposé avoir tué deux ans plus tôt, s'apprête à y faire son entrée. Dès lors, Jack est convaincu que les fils de Victor prévoient de faire évader leur père.

Episode 21 : 20h00 – 21h00Les craintes de Jack se confirment lorsque Andre Drazen tente de faire échapper son père. Mais rapidement, Jack est fait prisonnier et Victor Drazen appelle la cellule anti-terroriste de la CIA. Sur place, Mason refuse de négocier avec Drazen. Pour Jack, la course contre la montre s'emballe, et il tente de persuader Victor que son fils, Alexis, est encore en vie. Durant ce temps, la police libère Kimberley. Celle-ci se rend au bureau de son père, mais sa venue va sérieusement compliquer la situation.

Episode 22 : 21h00 – 22h00Jack connecte Victor Drazen à Nina, afin que celui-ci puisse communiquer avec son fils à l'hôpital. Nina prévient Palmer de la situation. Ce dernier ordonne à Mason d'arranger l'échange que Drazen propose : le retour de Jack contre le retour d'Alexis. Alexis enfin libre, Drazen garde néanmoins Kimberley en otage et contraint Jack à un dernier service, s'il veut revoir sa fille saine et sauve.

Episode 23 : 22h00 – 23h00Jack arrive à l'hôtel de Palmer armé d'un téléphone sur lequel Drazen contactera le sénateur pour lui réclamer la somme de 2 millions de dollars. Lorsque Palmer dit à Jack que les exigences de Drazen seront impossibles à satisfaire, Bauer jette le téléphone par-dessus le balcon. L'appareil explose quelques secondes plus tard. Convaincu que Drazen n'abandonnera jamais, Jack suggère aux médias télévisés de faire croire à la mort de Palmer. Et il offre sa vie contre celle de Kimberley.

Episode 24 : 23h00 – 00h00Lorsque Jack arrive chez Drazen, il demande à parler à Kim. Andre, l'un des fils de Drazen, refuse et entre dans une violente colère en déclarant qu'ils savent que Palmer n'est pas mort. Intrigué par cet aveu, Jack contacte Nina pour lui dire qu'une taupe s'est introduite au bureau de la CIA et que celle-ci divulgue les secrets du plan à Drazen. Mais Jack va atteindre le point de non-retour lorsque Nina lui annonce des nouvelles aussi étonnantes que tragiques

vendredi 29 janvier 2010

AFFICHES RARES

Ci dessus, l'affiche, ou plutôt le DVD de TENUE DE SOIREE (version us),

et ci dessous des affiches du film LES VALSEUSES de Bertrnad Blier



jeudi 28 janvier 2010

LE FILM NAZE DU MOIS


Pourquoi, au grand pourquoi, a-t-il fallu faire ce film ?

Il arrive parfois que des films sortent au cinéma et on se dit "Je rêve, c'est une blague !!!"

Lorsque j'ai vu l'affiche du film le baltringue, j'ai tout de suite pensé à un fake... bref une blague, un montage, mais quand j'ai vu la bande annonce !=(



Sans déconner, Quel producteur peut miser sur une telle merde ? quel public est visé ?

c'était perdu d'avance mais parfois, de belles daubes cartonnent au cinéma (la beuze, iznogoud, Brice de nice) mais cette fois, les mouches ont changé d'ane !!!


Les débuts cinématographiques de Vincent Lagaf ne sont pas un succès, loin de là.

Selon Le Parisien, le film "Le Baltringue" de Cyril Sebas, sorti dans 2 salles à Paris et 5 salles en banlieue n'a rassemblé que 102 spectateurs en tout et pour tout.

Cette comédie dans laquelle l'animateur du "Juste Prix" interprète un présentateur de télé-achat s'est attirée les foudres de la critique:
"Au bout de cinq minutes, le scénario se perd dans le grand n’importe quoi. Pour ses 50 ans, Lagaf’ s’est offert un film. Un cadeau empoisonné" lit-on dans le Parisien.

Le Parisien précise cependant que "le film ravit ses inconditionnels qui préfèrent payer une place de cinéma plutôt que d’attendre l’heure du Juste Prix".

mardi 26 janvier 2010

L'univers des films de James Cameron



DVDVISION


Et si... L'univers des films de James Cameron était global, à l'instar des Marvel Comics, dont il est un fanatique depuis sa jeunesse ? Démonstration en images.

James Cameron semble avoir conçu l'univers dans lequel se déroule tous ses films comme global, à l'instar des grands comme Marvel, ou Disney . Parce-que des images qui valent mieux que des longs discours... :


Abyssspeaker - qui reprend son rôle dans Abyss ... le premier de plusieurs liens visuels liant Terminator et Abyss.





Ainsi, cette station service dans T2 présente le même logo et le même nom que la société possedant la plateforme pétrolière de Abyss, "Benthic Petroleum".




Dans Strange Days, le look des Navis semble être déjà en vogue, avec plus d'un siècle et demi d'avance sur Avatar...





De nombreux autres similitudes existent entre les univers de Aliens et Avatar, mais aussi Terminator (Future War) et Dark Angel, voir même Predator, (J. Cameron est co-concepteur de la créature), True Lies et Titanic... Ainsi, une créature de Alien apparait par exemple dans Avatar... Saurez vous dénicher tous ses indices que James Cameron a glissé dans ses films ?

Dan Briggs/DVDVISION.FR

lundi 25 janvier 2010

VIENS CHEZ MOI J'HABITE CHEZ UNE COPINE


Suite aux succès (relatifs à l'époque) des Bronzés et des Bronzés font du ski, Patrice Leconte se lie d'amitié avec Michel Blanc. Ensemble, ils continuent de développer le personnage de Jean-Claude Dusse, en conservant sa personnalité de boulet franchouillard. Ici, il s'appelle désormais Guy et fait la vie dure à son ami Daniel (magnifiquement interprété par Bernard Giraudeau). Le duo fonctionne à 200% et restera à jamais gravé dans nos mémoires. Tiré d'une pièce écrite par Luis Régo et Didier Kaminka, le scénario se montre terriblement efficace, constitué d'un rythme endiablé, de dialogues irrésistibles et d'un bande originale aujourd'hui culte (Renaud)






dimanche 24 janvier 2010

DISPARITION DE ROGER PIERRE


Le comédien français Roger Pierre, qui avait formé avec Jean-Marc Thibault l'un des plus populaires tandems comiques du théâtre français, est décédé samedi à l'âge de 86 ans, a-t-on appris dans son entourage professionnel.

Né le 30 août 1923 à Paris, Roger Pierre avait également connu un énorme succès à la télévision de 1972 à 1975 avec les séries historico-comiques "Les maudits rois fainéants" et "Les z'heureux rois z'Henri", toujours au côté de Jean-Marc Thibault.

Leur aventure commence en 1947, lorsque Roger Pierre (de son vrai nom Jean Le Gall), speaker publicitaire à Radio-Luxembourg, fait la connaissance de Jean-Marc Thibault dont il lit les textes. Ils débutent au "Caveau de la République" puis "Chez ma cousine" et ne se quitteront plus pendant des décennies.


Les deux fantaisistes feront également les beaux soirs des cabarets parisiens comme le Tabou, le Caveau de la Terreur, l'Amiral, le Moulin-Rouge où leurs sketches font florès. Ils en écriront quelque trois mille, conjuguant textes, mimes et chansons.

Ensemble, ils réalisent le film "La vie est belle" en 1956 mais, en 1976, après 28 ans de collaboration, décident de se séparer pour faire carrière individuellement.

Ils se retrouvent néanmoins en 1984 pour un spectacle au Théâtre Antoine à Paris, puis en 1990 à l'Olympia.

Roger Pierre, qui est apparu pour la première fois au cinéma dans "Belle mentalité" en 1952, a joué sur scène dans de nombreuses comédies, "Mary-Mary" (1963), "Qui est cette femme ?" (1967), "Le légataire universel" (1980), "Monsieur Masure" (1987), "La nuit de Barbizon" (1994), "Feu la mère de Madame" (1998), "La Soupière" (2001).

Habitué des films comiques ("Les durs à cuir", "Gross Paris", "Les malabars sont au parfum", "Bingo"...), il s'est fait remarquer dans des registres différents, en particulier "Mon oncle d'Amérique" d'Alain Resnais (1980).

En 2003, à 80 ans, il avait encore joué dans "L'ami de Maigret", avec Bruno Crémer.

FLASHBACK SUR 24


24 SAISON 2

24 heures chrono transforme son essai après une première saison qui scotcha les foules chaque semaine devant leur téléviseur à l'occasion d'une seconde saison explosive et léchée par les scénaristes. Meilleure utilisation du Split-screen qui décrit réellement la multitude d'événements forts, scénario plus abouti et conservant sa logique linéaire (ce qui faisait défaut à la première saison, obligée de changer son fusil d'épaule à mi-parcours) et personnages basculant dans l'iconographie pure : Kiefer Sutherland, qui s’investit de plus en plus dans cette série qui lui permet enfin d’accéder au rang de "star", avait annoncé une seconde saison endiablée possédant toujours plus de rebondissements. Le bonhomme ne s'était effectivement pas fichu de nous puisque toujours dans statut de "film" sur petit écran, la seconde saison de 24 respecte les règles des suites des grosses machines hollywoodiennes.

On reprend donc les mêmes, ou presque, et on recommence ! Là où le premier volume surfait sur le thriller politique avec une utilisation massive des clichés du genre, le second s'offre toute surenchère propre au film d'action et d'espionnage à grande échelle. Postulat classique mais fascinant lors de ses premières annonces pour un "simple" show télévisé. Entre guillemets puisque depuis quelques années, le creusage de cervelle se montre bien plus convaincant sur petit écran que sur le plus grand.
Après la tentative de meurtre très Dans la ligne de mire, on passe à la catastrophe à grande échelle puisqu'il reste moins de 24 heures au CTU pour mettre la main sur l'ogive nucléaire se baladant en roue libre dans tout Los Angeles. On change de style, le Bauer seul contre tous de la première saison laissant ici la place à son rôle de chef d'escadron hurlant et torturant à peu près tout le monde pour éviter la catastrophe.

Dans le genre mayonnaise prête à être montée, les scénaristes n'oublient fort heureusement pas de rebondir sur l'épatante issue de la première aventure et font donc de Bauer le personnage bourru, suicidaire et donc sans emploi auquel nous sommes désormais habitués. Conditionnement monstrueusement efficace pour une introduction plus "épisode 2" tu meurs, mais constamment montée en épingle pour rester fascinante (construction progressive du "bad girl" officiel) à défaut d'être cohérente.
Force est de constater que nous sommes bel et bien servis car malgré toutes les qualités indéniables de cette seconde saison, certaines histoires parallèles deviennent particulièrement exaspérantes : l’exemple le plus frappant étant la succession "incroyable" d’évènements subis par Kim Bauer, la fille de notre héros, la rendant particulièrement insupportable au fil des épisodes et la changeant très vite en tête à claques.
Quoi qu’il en soit, la recette fonctionne toujours aussi bien et tels des drogués à la recherche de leur dose, 24 heures chrono nous entraîne très vite à la dépendance, accumulant les rebondissements insensés et jouissifs, au point de se demander à chaque instant jusqu’où les scénaristes iront.
Mais là où ces derniers ont compris les attentes du public, c’est dans la construction des personnages. Ici, pas de héros invulnérable à l’abri des balles et des doutes, mais des hommes et femmes avec leur lot de problèmes, renforçant ainsi un profond sentiment de réalisme.


samedi 23 janvier 2010

L'INVITE


Cinquante ans, trois de chômage, des indemnités en chute libre... Gérard est au bout du rouleau, quand s'offre à lui un poste en Indonésie. Pour se concilier les faveurs de son nouvel employeur, Gérard l'invite à dîner à la maison. Erreur fatale ! Affolée à l'idée de ne pas être à la hauteur, sa femme Colette supplie Alexandre, leur voisin de leur venir en aide. Gourou de la communication, Alexandre relève le défi et relooke le couple en vingt-quatre heures. Appartement, décoration, style de vie, menu du dîner, tenues vestimentaires, culture générale... Tout y passe !!! Rebondissements coups de théâtre, bévue et imprévus.... Tout s'en mêle jusqu'à ce que, les nerfs à vif, au comble de l'angoisse, notre couple ouvre enfin sa porte à l'invité.

Un film "canada dry", il ressemble au diner de cons, on dirait le diner de cons... mais ce n'est pas le diner de cons. La faute à l'affiche, la faute au casting (pourtant très bon) ? un film tiré d'une piece de théatre, autre point commun avec le Diner de cons.

En résumé, le film se regarde, thierry L'hermitte est fidèle à lui même comme Daniel Auteuil. On ne réinvente pas la poudre mais je peux affirmer sans hésiter que le film, malgré ses défauts vaut largement les 3 derniers films de francis Veber (le placard, tais toi, le doublure) qui ne brillaient pas par leur qualité.

Difficile de faire mieux que le Diner de cons, même pour Francis Veber.



vendredi 22 janvier 2010

ROBERT KNEEPER alias T BAG

Les méchants, les mauvais au cinéma sont souvent les faire-valoir du héros. Parfois incarnés par des second-rôles, parfois par de vraies stars. Ce n'est pas très évident le rôle du méchant car mal interprété, le méchant devient parfois caricatural et n'est plus vraiment crédible. Par contre certains acteurs jouent à merveille ces rôles et sont franchements inquiétants.


Robert Knepper, de son nom complet Robert Lyle Knepper, est un acteur américain, né le 8 juillet 1959 à Fremont dans l'Ohio aux États-Unis.

Il est particulièrement connu pour son rôle de Theodore « T-Bag » Bagwell dans Prison Break. il a joué dans LE TRANSPORTEUR 3 et HITMAN.

Il écume les planches des théâtres de Chicago avant de décrocher ses premiers petits rôles dans des séries TV comme Star Trek, Urgences et Young Guns 2.

Il décroche son premier rôle à Hollywood dans la comédie dramatique That's life (1986). En 1987, il tient le rôle principal du thriller Wild Thing où il mène une vie chaotique après avoir été témoin du meurtre de ses parents dans l'enfance. Quelques mois après Renegades (1989), il retrouve Kiefer Sutherland en 1990 dans Young guns 2, puis tourne sous la direction du célèbre Woody Allen dans sa comédie musicale Tout le monde dit I love you (1996).

Il joue ensuite dans la troisième aventure de la charmante créature d'origine extraterrestre, La Mutante 3 (2004), qui sort directement en vidéo. En 2005, il croise successivement Bruce Willis dans Otage, puis George Clooney dans Good Night, and Good Luck.


Robert Knepper connaît également une carrière télévisuelle très prolifique. Il apparaît pour la première fois sur le petit écran en 1986 dans un épisode de The Paper Chase. Il multiplie dans les années suivantes les rôles de guest-star, dans des séries comme L'enfer du devoir (1987), Star Trek : Next Generation,China Beach (1990), New York District (1995), ou encore Urgences (1998). En 2001, il devient l'agent spécial Shue face aux Voleurs de charme incarnés par John Stamos et Melissa George, jusqu'à ce que la série soit retirée de l'antenne après 8 épisodes. Il revient peu après avec un rôle récurrent dans Hôpital San Francisco (2002), avant de s'installer dans La Caravane de l'étrange (2003) où il joue un animateur radio au début du siècle. Après un détour par Les Experts : Miami (2004) et Point Pleasant (2005), l'acteur se laisse enfermer dans le pénitencier de Prison Break (2005). Il y incarne un dangereux criminel, T-Bag, qui tente de se joindre au plan d'évasion de Scofield (Wentworth Miller).


mercredi 20 janvier 2010

STAR CRASH_LE CHOC DES ETOILES

Symbole d'une époque où l’imagination du bis italien commençait à se casser les dents sur les nouveaux standards du divertissement cinématographique, "Starcrash, le choc des étoiles" est sans doute le plus populaire et le plus drôle des plagiats italiens du "Star Wars, la guerre des étoiles" de George Lucas ! Une esthétique kitschissime, un casting royal et un ridicule de tous les instants font de ce space-opera un nanar de compétition.

mardi 19 janvier 2010

P410 SAMSUNG : mon nouveau jouet


Noir brillant, courbes arrondies, finition de qualité, le Samsung P410M séduit dès le premier regard. Il est livré avec une sacoche de transport pratique et bien finie dans laquelle on loge aisément le vidéoprojecteur, son alimentation et la télécommande extra plate. Cette dernière est d’ailleurs un modèle du genre, car très rapide à prendre en main. La technologie embarquée est tout aussi performante avec une matrice DLP 800 x 600 pixels et surtout des LED délivrant une puissance de 170 Lumens, soit une excellente luminosité. Les performances de ce petit modèle de 900 grammes sont réellement dans le haut du panier, avec une très belle luminosité et un taux de contraste salvateur. Il est particulièrement facile de projeter une grande image (1,5 mètre de base) dans une pièce éclairée. Plusieurs réglages sont disponibles en fonction des usages. On retrouve ainsi les sempiternels modes Film, Dynamique et Sport qui changent sensiblement le caractère de l’image.

Avec un ordinateur connecté via la prise VGA, les polices s’affichent avec précision dans la résolution native. On peut ainsi travailler facilement dans un tableur ou faire une présentation. Attention toutefois à ne pas donner trop d’angle à l’optique, car ce modèle n’intègre pas de correction du trapèze. Pour un usage plus ludique comme jouer à la console ou regarder un film, le P410M ne démérite pas même si on déplore l’absence d’une entrée HDMI. Enfin, le bruit dégagé par le ventilateur est plutôt raisonnable et donc peu gênant à l’usage. Ce vidéoprojecteur à LED est donc une belle surprise, d’autant plus que son prix sur Internet se place sous la barre des 500 euros, ce qui en fait aussi le meilleur rapport qualité/prix dans sa catégorie. Avec des LED fonctionnelles jusqu’à 30 000 heures, il y a de quoi projeter dans toutes les circonstances et pour longtemps.

lundi 18 janvier 2010

HITMAN, le film

Hitman, agent 47, un tueur d’exception, fait son métier, est pris dans une embrouille russe, et pourchassé par Interpol. Film d’action, sans autre objectif, Hitman remplit son contrat : le tueur rasé au code-barres tatoué sur la nuque est suffisamment inquiétant et bien typé, la dulcinée russe qu’il voudra sauver est craquante.

Le scénario est certes assez basique, mais il a le mérite de lever le voile sur la façon dont sont formés les tueurs de l'Organisation, côté acteurs, on peut reprocher à Timothy Olyphant un jeu d'acteurs monolithique, mais on ne peut pas dire que 47 soit un personnage très expressif dans les jeux. Olga Kurylenko apporte la touche de sex appeal , Robert Knepper est aussi crédible en salaud russe qu'il est crédible en T-Bag dans Prison Break...

On obtient là une adaptation de jeu vidéo vraiment sympathique. Pas de quoi marquer l'histoire du cinéma, mais un bon film d'action. Evidemment, ça ne vaut pas LEON ni JASON BOURNE , mais on passe quand même une bonne soirée.



LES "DIRECTOR's CUT"


Alors qu’il n’y a pas si longtemps, la moindre mention « unrated » ou « director’s cut » suffisait à rendre fou tout amateur de DVD qui se respecte, l’acharnement dont font preuve les éditeurs pour vendre tout et n’importe quoi à leurs clients frise souvent le ridicule.

Du temps de la VHS, l’acheteur n’avait pas vraiment le choix. Les éditeurs ne se préoccupant guère de leurs acheteurs, les K7 vidéos ne proposaient souvent rien d’autre que le film lui-même. Puis vint le Laserdisc, énorme galette numérique qui a ruinée bon nombre de passionnés (fallait être sérieusement accro pour claquer pas moins de 800 francs pour un film). Proposant presque systématiquement les oeuvres dans leurs formats d’origine (ce qui le différenciait d’office de la VHS), le laserdisc est considéré comme le véritable point de départ des versions longues qui allaient déferler par la suite. Découvrir les copies complètes et non censurées de Tueurs Nés, Jason Goes to Hell, T2, Fantômes contre Fantômes ou Pulsions n’étaient plus un rêve de cinéphile mais bel et bien une réalité. Vengés de leurs K7 mutilées par des distributeurs peu scrupuleux ou des chaînes télés trop frileuses (M6, pour ne pas la nommer), les consommateurs pouvaient enfin visionner, chez eux et dans des conditions optimales, leurs films favoris dans des montages approuvés par les réalisateurs. Les éditeurs américains n’étant pas tenus par la loi de soumettre leurs films à la MPAA avant leur parution en vidéo, le nombre de métrages disponibles dans des versions non censurées ont fini par exploser et ont imposé le LD comme l’ultime refuge des cinéastes brimés par la censure. Un film comme Scream subit les foudres de la MPAA avant sa sortie en salles ? Pas de problèmes, le film aura droit à son director’s cut en LD. La VHS tentera bien de surfer sur la vague en éditant à la bourre quelques versions longues mais c’était trop tard, le numérique ayant déjà gagné la bataille. Face au succès remporté par ces montages inédits, le nombre de disques dits « director’s cuts » ou « unrated» ne cesse d’augmenter aussi vite que les portefeuilles de collectionneurs se vident. Et une telle frénésie éditoriale profite à tout le monde : les artistes sont heureux, les fans sont comblés et les studios se remplissent les poches. Lorsque le DVD fait son entrée à la fin des années 90, les éditeurs continuent logiquement sur leur lancée et inondent le marché de versions longues. Les appellations se multiplient dangereusement (au choix, « inédite », « unrated » ou « extended ») et quelque part, c’est déjà le début de la fin.

Depuis quelques années, les éditeurs se sont bien rendus compte que les chiffres de vente autrefois mirobolants du DVD ne pouvaient aller crescendo. Pour combler le manque à gagner, plusieurs parades feront surface. La première consiste à placarder en gros la mention unrated sur des films qui n’auraient jamais étés classés NC-17 ou X (Le Fils de Chucky, Cry_Wolf, Welcome to the Jungle). C’est simple, ça ne coûte pas cher et ça fait passer le moindre DTV pour un monument du gore. La deuxième (plus coûteuse mais très rentable) est de ressortir en version longue inédite de films déjà parus en DVD. Pour ce faire, ces éditeurs peu scrupuleux se contentent d’intégrer au chausse pied et sans l’aval des réalisateurs des scènes coupées ou rallongées qui n’auraient jamais du sortir de leur station Avid. Que ce soit Donnie Brasco, Les Larmes du soleil ou encore Wolf Creek, l’arnaque est toujours la même et marche pourtant du tonnerre (les ventes de DVD unrated explosent celles de éditions classiques). Il y a de quoi perdre son latin face au cynisme de ces éditeurs yankees qui utilisent sans vergogne des accroches aussi trompeuses que racoleuses (« Too hot for theatres ! », « The Version you couldn’t see in theatres !») quand bien même ces versions dites « inédites » ou « extremes » n’incluent en tout et pour tout qu’une poignée de dialogues et scènes additionnelles. Les responsables de ce révisionnisme forcé pourraient bien ménager la chèvre et le choux en proposant au consommateur les différentes versions sur un même disque (voire l’excellente édition de Rencontres du troisième type) mais, préférant limiter les dépenses, ils favorisent systématiquement leurs nouveaux montages maison (quitte à faire disparaître la version salle). Au vu des possibilités techniques énormes offertes par le DVD et la HD, il y a de quoi enrager…

L’appellation « director’s cut » qui orne bon nombre de jaquettes ne vaut guère mieux et ajoute encore à la confusion. Les montages soi-disant « approuvés » du Roi Arthur d’Antoine Fuqua, Chambre 1408 de Mikael Hafstrom ou Hollow Man de Paul Verhoeven (pour ne citer qu’eux) ne sont en rien des versions définitives et supervisées par leurs auteurs respectifs mais bel et bien des assemblages bâtards, qui n’ont d’autre but que de faire cracher quelques euros supplémentaires aux pigeons que nous sommes. Impossible de savoir avec assurance quelle version choisir au moment de l’achat puisque suivant les cas c’est parfois la version salles qu’il faut privilégier pour jouir du montage validé initialement par le réalisateur ! A force de subir des films labellisés n’importe comment, l’acheteur potentiel risque de passer à coté de véritable remontages salvateurs (Stay Alive, Troie, DareDevil, Payback) qui reflètent véritablement la vision artistique de leurs auteurs et proposent une véritable alternative. Pour s’y retrouver dans ce maelström de versions alternatives, les cinéphiles n’ont plus qu’à éplucher les sites spécialisés (comme l’excellent Schnittberichte.com) et lire avec attention les interviews données par leurs réalisateurs favoris. Un véritable travail d’investigation, en somme…

source :
http://www.mad-movies.com/mad/dossier-280-le-business-des-versions-unrated.html
Jean-Baptiste Herment

vendredi 15 janvier 2010

WINNETOU


Du western européen, la critique retient principalement les films tournés en Italie par Sergio Leone. La production allemande n'est pourtant pas à négliger, ne serait-ce que parce qu'elle est à l'origine du " spaghetti western ", comme l'a souligné le réalisateur de Pour une poignée de dollars : " Les conditions économiques empêchaient pratiquement de faire un film en Italie en 1964. En 1962, la vague des péplums avait cessé brutalement. En 1963 s'est produit l'énorme krach de la Titanus et toutes les banques ont arrêté le crédit. Et c'est à cause du succès de la série allemande Winnetou de Harald Reinl, que le western a intéressé les producteurs italiens. " (Cinéma 69 n°140, novembre 1969)


Winnetou est un personnage d'Indien Apache Mescaleros imaginé par le romancier Karl May (1842-1912), souvent qualifié de " Jules Verne allemand ". Traversant les plaines d'un Far West sublimé en compagnie du trappeur Old Shatterhand, Winnetou devient un héros extrêmement populaire auprès d'un public avide d'aventure et d'exotisme.

En 1962, le producteur Horst Wendlandt (déjà à l'origine de la série Edgar Wallace) décide d'adapter les romans de Karl May. En s'associant avec la firme yougoslave Jadran, il s'assure des tournages en extérieurs convaincants, à défaut d'être authentiques. Il fait appel au réalisateur chevronné Harald Reinl (Le Retour du Dr Mabuse, La Vengeance de Siegfried) et au compositeur Martin Böttcher, qui deviendront les piliers de la série. Pour l'interprétation de Winnetou, Wendlandt déniche par hasard un jeune acteur français originaire de Brest (où il est né en 1929), Pierre Brice. Ancien d'Indochine, il a tourné plusieurs films en France (Les Tricheurs , Le Miroir à deux faces) sans accéder à la célébrité. Ce rôle d'Indien va être celui de sa vie, à tel point qu'il ne tournera quasiment plus rien d'autre. Face à lui, le vétéran Lex Barker (cinq fois Tarzan dans les années cinquante), devient Old Shatterhand et entame une seconde carrière.

Le Trésor du lac d'argent est un succès sans précédent en Allemagne et remporte plusieurs prix (l'Ecran d'Or, le Bambi). Dès lors, Horst Wendlandt va produire des films à la chaîne en faisant appel à un casting international : Klaus Kinski, Terence Hill, Macha Méril, Götz George, Marie Versini, Louis Velle, Rik Battaglia, Elke Sommer, etc. L'engouement est tel que d'autres romans de Karl May sont adaptés par des concurrents, parfois avec Lex Barker (Les Mercenaires du Rio Grande, Au pays des Skipetaps).

Le réalisateur argentin Hugo Fregonese prend le relais en 1964 de Harald Reinl le temps d'un film, Les Cavaliers Rouges. A partir de Parmi les vautours, Lex Barker est remplacé par Stewart Granger dans un rôle similaire (Old Surehand), avant de revenir en 1965 dans Winnetou III.


En 1968, la série s'interrompt définitivement après onze films. Moins violents et plus naïfs que les westerns italiens, les Winnetou s'adressaient à un public jeune, ce qui ne saurait leur enlever toute ambition. Car là où Leone cassait le stéréotype du héros américain, ces films se posaient en défenseur des Indiens, qui, le plus souvent, avaient une place tout à fait secondaire à Hollywood.

Pierre Brice reprendra son rôle fétiche à plusieurs reprises : dans des spectacles " Karl May " très populaires en Allemagne, dans une mini-série télévisée franco-allemande réalisée par Marcel Camus en 1979 (Winnetou le Mescalero) puis dans un téléfilm en deux parties produit par la ZDF en 1997 (Winnetous Rückkehr).

Source : Philippe LOMBARD



mercredi 13 janvier 2010

MARCHE A L'OMBRE


Au début des années 80, chaque membre du Splendid n'a encore tourné qu'une poignée de films en tête d'affiche, que ce soit en bande ou en solo. Certains vont alors commencer à se démarquer réellement grâce à leur premier long-métrage en tant que cinéaste. C'est le cas de Gérard Jugnot et de Michel Blanc. Le premier signe Pinot, simple flic, le second Marche à l'ombre, tous deux en 1984.

Le public est au rendez-vous. Michel Blanc rend un brillant hommage au road movie « sauce française », en créant un duo original face à Gérard Lanvin et en accumulant des séquences aujourd'hui cultes (souvenez-vous de Michel Blanc victime d'une crise d'hallucination après avoir fumé de la drogue).

Un film culte, qui exploite son personnage de Français moyen créé à l'époque des Bronzés.

A titre perso, je le trouve bien meilleur que les bronzés ou les bronzés font du ski.


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