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jeudi 7 janvier 2010

THE GAME


Nicholas Van Orton, homme d'affaires avisé, reçoit le jour de son anniversaire un étrange cadeau que lui offre son frère Conrad. Il s'agit d'un jeu. Nicholas découvre peu à peu que les enjeux en sont très élevés, bien qu'il ne soit certain ni des règles, ni même de l'objectif réel. Il prend peu à peu conscience qu'il est manipulé jusque dans sa propre maison par des conspirateurs inconnus qui semblent vouloir faire voler sa vie en eclats.

Rarement un film n'a semblé aussi embrouillé et soudainement aussi limpide. Une petite maladresse que l'on pardonne rapidement tant l'ambiance paranoïaque de l'ensemble atteint des sommets d'efficacité dans un univers typiquement Hitchcockien dans sa narration autant que dans ses complications (femmes mystérieuses aux entrées et sorties théâtrales, ennemis invisibles, spectateur collé aux basques du héros et largué du reste de l'intrigue) et ses débuts de résolutions (magouilles diverses, trahisons multiples, manipulation psychologique à des fins purement crapuleuses). Autant de pièces d'un puzzle empeloté qu'on nous demandera de remettre dans l'ordre, à nous spectateurs, avec ces indices de départ aussi gros que le sont l'affiche d'origine et le générique.


The Game raconte l'histoire d'un très riche homme d'affaire dont la vie bascule progressivement au cauchemar lorsque le mystérieux jeu auquel il s'est inscrit malgré lui pour pimenter son quotidien, vire au terrorisme organisé. Ceux qu'il a payé pour se divertir cherchent désormais à détruire sa vie. Pitch ô combien fidèle aux traditionnels polars noirs à double tranchant chers au coeur d'Hitchcock, et auquel Fincher rend indéniablement hommage,

The Game, basculant du polar noir vers le magnifique drame familial, met sans doute à dos son public avec un happy end fortement appuyé, mais ô combien nécessaire pour rester fidèle à son message. Malgré ce certains tendent à faire croire, Fincher évite la facilité de l'issue noire vers la pertinence du cinéma dont The Game s'impose comme une géniale parabole. Celle des frissons, de l'angoisse et autres peurs factices, remèdes aux maux de la banalité dont on sort indemne puisqu'une petite claque nous est parfois nécessaire lorsqu'elle arbore les allures de tours de magie. Un de mes films de chevet, grandiose ! un pur chef d’œuvre




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