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mercredi 23 avril 2014

LE RETOUR DES CHARLOTS A TRAZEGNIES en Belgique


Le weekend du 26 et 27 avril prochain, ce sera le deuxième Festival consacré aux Charlots : « Les Charlots font la fête », à Trazegnies


+ d'infos ici 

JEAN SARRUS LES ANNEES DE GALERE



Gérard Rinaldi, Gérard Filippelli, Luis Rego, Jean-Guy Fechner et Jean Sarrus ont connu la gloire dans les années 70 et 80 grâce au groupe qu'ils formaient : Les Charlots. Lorsqu'ils se sont séparés, la galère a commencé pour Jean Sarrus. Aujourd'hui, il se confie au magazine Ici Paris sur les difficiles années qui ont suivi cette séparation.

"Quand on a arrêté, cela marchait encore. C’est Gérard [Rinaldi] qui a voulu changer. Moi, ça m’a mis K-O ! J’ai pris un vrai coup derrière la tête. D’autant plus que notre producteur n’a pas été cool avec nous, il nous a attaqués", raconte-t-il.

C'est financièrement que les ennuis ont commencé pour lui : "On a dû baisser notre train de vie et tout vendre au fur et à mesure pour vivre. Cela a été très dur, une vraie descente aux enfers" explique-t-il.

Si son ancien comparse, Gérard Rinaldi, a encore eu de belles heures de gloire, pour Jean Sarrus, c'était terminé : "Pendant que Gérald triomphait au théâtre et à la télé, moi je triomphais dans l’animation de grandes surfaces" dit-il encore. C'est également à ce moment qu'il a divorcé et a tenté durant de nombreuses années de se contenter de ce boulot d'animateur : "Tant que j’étais sur la route et que j’avais du boulot, ça allait à peu près".

Mais en 2003, Jean Sarrus a connu un nouveau drame : "Après mes années de gloire avec les Charlots, j’ai vendu la dernière maison qui me restait pour acheter un beau terrain avec vue sur le golfe de Grimaud. Trois hectares, top ! Et puis il y a eu de terribles incendies en 2003" confie-t-il, et c'est alors qu'il a touché le fond : "Mon terrain a littéralement fondu. J’ai tout perdu !"

Aujourd'hui installé en Auvergne, Jean Sarrus n'a cependant jamais baissé les bras et continue à se lancer dans de nouveaux projets.



mardi 22 avril 2014

DAS MILLIONEN SPIEL (le prix du danger) 1970


Pour compléter le billet de Chris du Steadyblog au sujet du film le PRIX DU DANGER,  voici quelques infos supplémentaires sur le fameux téléfilm allemand de 1970  (lien vers l'article de Chris) 


Année : 1970 Réalisateur : Tom Toelle, Rudolf Holan, Jan Kalis Interprètes : Jörg Pleva, Dieter Thomas Heck, Friedrich Schütter, Dieter Hallervorden, Theo Fink, Josef Fröhlich, Peter Schulze-Rohr, Annemarie Schradiek, Elisabeth Wiedemann, Andrea Grosske, Brigitte Kortmann, Suzanne Roquette
 
DAS MILLIONENSPIEL (Tom Toelle & Wolfgang Menge, 1970) from Spectacle Theater on Vimeo.

Durée : 96' Genre : action, drame, science fiction, frisson Sortie cinéma : 18/10/1970 Le Jeu des Millions" (Das Millionenspiel - 1970): 

Bien avant "Le Prix du Danger" d'Yves Boisset (1983), le roman de Robert Sheckley, "The Prize of Peril", était déjà adapté pour la télévision allemande et diffusé le 18 Octobre 1970 dans son pays d'origine


.

PIERRE RICHARD parle de FRANCIS VEBER

Retour sur l’interview de Pierre Richard réalisé par Etienne Sorin le 16 décembre 2013 et pioché ici :

À l'occasion de l'édition vidéo du  Jouet , rencontre avec le génial gaffeur, actuellement au théâtre et bientôt de retour au cinéma.

Le Jouet est le premier film de Veber réalisateur. Pourquoi est-il passé derrière la caméra?

Pierre RICHARD. -Il avait tendance à critiquer les metteurs en scène des films dont il avait écrit les scénarios. Il avait fait des reproches à Yves Robert à ­propos du Grand Blond avec une chaussure noire et à Édouard Molinaro à propos de L'Emmerdeur. Je lui ai dit qu'au lieu de se plaindre il n'avait qu'à réa­liser ­lui-même.

Vous, vous aviez déjà réalisé trois films avant Le Jouet. Vous n'êtes pas intervenu sur la mise en scène?

Quand je suis acteur, je ne me mêle jamais de mise en scène. D'ailleurs, j'avais suffisamment de quoi faire. Je tournais avec Michel Bouquet, ce qui m'impressionnait beaucoup. Il s'est montré tellement amical que mon trac s'est dissipé très vite. Il joue tellement bien la froideur et le sérieux… Dans une comédie, c'est imparable.

La relation entre le père et le fils dans Le Jouet fait-elle écho à votre propre histoire?

Oui, on retrouve un père riche mais sans attention pour son fils. Je n'ai pas eu de rapport avec mon père, sinon quand il m'emmenait à la chasse tous les 36 du mois. Pourtant, je ne crois pas avoir ­raconté à Veber mes histoires de famille. Cela dit, je n'ai jamais choisi un ­monsieur comme jouet dans un grand magasin! Une des plus belles répliques du film, c'est quand Bouquet dit à ­Jacques François: «Dites-moi qui est le plus odieux, moi, qui vous demande d'enlever votre pantalon ou vous, qui ­acceptez de le faire?» Tout le film est sur ça

Après Le Jouet, Veber réalise La Chèvre, le premier de vos trois films avec Gérard Depardieu

C'est moi qui ai pensé à Depardieu - Lino Ventura devait le jouer, mais ça ne s'est pas fait. Gérard, il faisait des films avec Duras ou Pialat à ce moment-là. J'ai eu cette intuition et notre duo a été fracassant. On a fait trois films, mais, si Veber avait voulu, on aurait pu en faire six. On aurait été Laurel et Hardy. Il y avait une magie quand on arrivait à deux. Sur le plateau, on était des gamins dans une cour de récréation. Il paraît qu'il l'est moins, mais, à l'époque, ­Gérard était tout à fait gérable. Il filait doux devant Veber, à qui on en a quand même fait voir de toutes les ­couleurs.

Vous revoyez-vous parfois?

Pour le revoir, il faudrait que je demande à Interpol comment le retrouver. Je suis tombé sur lui par ­hasard au téléphone, la dernière fois, en ­voulant appeler l'autre Gérard de mon ­répertoire, Jugnot. Il était en Ouzbé­kistan…


Vous êtes en tournée sur les planches avec Pierre Richard III…

Oui, j'ai derrière moi un écran sur lequel je projette des extraits de mes films. Je les commente, les gens s'amusent beaucoup et moi aussi. Je vais peut-être aller le jouer au Québec et en Russie.

Vous risquez de tomber sur Depardieu…

Vous savez, je suis peut-être plus connu que lui en Russie. Je me souviens de deux babouchkas sur la place Rouge à 2 heures du matin. Elles m'ont reconnu et m'ont dit que j'étais la petite lumière dans leur tunnel noir… Je ne savais pas que mes films étaient diffusés là-bas.


source photo : Paris Match
source info :


samedi 19 avril 2014

PATRICK TIMSIT Manie ma nana (le 45T)


Dans la collection acteur qui (dé)chante, voici Patrick Timsit... ce morceau se déguste comme un œuf de pâques !

jeudi 17 avril 2014

LES COLLEGUES le film


Le film de fin de semaine débarque déjà, on ne va pas faire dans le "léger", c'est un film qui a été tourné pendant la coupe du monde 1998, son nom : LES COLLEGUES. Film oublié, sous estimé, ou nul, c'est un peu tout ça à la fois MAIS PAS QUE ça !

OUI, Le scénario est épais comme un tranche de jambon, oui le casting est improbable, mais j'avoue avoir bien aimé ce petit film à l'époque, il n'a rien à envier aux SEIGNEURS avec José GARCIA qui parle du même sujet. Ce film a l'esprit des Charlots dans les fous du stade, bref, PAS DE PRISE DE TETE ! donnez votre avis sur la page Facebook du plein de super !








le résumé
En 1998, « l'Espoir Club Borretti », petit club des quartiers de Marseille, est menacé de dissolution. En effet, le manque d'adhérents et de moyens fait que la mairie projette d'implanter une piscine municipale en lieu et place du terrain de football. Mais les Borretti, père (Albert Cantona) et fils (Joël Cantona), vont tout faire pour sauver leur club. Ainsi, avec l'aide d'un ami, José (Patrick Bosso), ils décident de monter une équipe pour participer à « la Mondialette », une compétition amateur organisée en même temps que la coupe du monde de football, et qui permettra au vainqueur de remporter la somme de 300 000 francs. Les trois amis vont alors tenter le plus rapidement possible de recruter des joueurs… Hélas pour eux, seuls des joueurs de piètre niveau et aux personnalités atypiques sont présents le jour du recrutement. Ils se rendent compte alors que, pour gagner la compétition, tous les coups sont permis…

Casting Joël Cantona : Francis Borretti Patrick Bosso : José Sacha Bourdo : Igor Christian Charmetant : Louis Lefèvre Albert Cantona : Gaston Borretti Georges Rostan : Momie Atmen Kelif : Toinou Olivier Brocheriou : Languillé Belkacem Tir : Eros Pierre Lopez : Lulu Robert Assolen : Michel Cyril Lecomte : Albert Gérard Dubouche : Méu Mikaël Piris : Blanco Josselin Siassia : Maké Mbembo : Nena Franck Fernandel : Maxime Ferdinand Stéphane Freiss : L'arbitre Thierry Lhermitte : Le joueur test de l'équipe des 11

Titre : Les Collègues Réalisation : Philippe Dajoux Scénario : Philippe Dajoux, Marie-Pierre Huster, Jacques Pibarot Musique : Sacha Bourdo, Éric Hussenot, Manu Katché, I3NRV Photographie : Bruno de Keyser, Serge Dell'Amico Son : Jean-Paul Bernard Montage : Claude-France Husson Décors : Richard Cahours de Virgile Costumes : Chantal Castelli Pays d'origine : Drapeau de la France France Langue : français Année de tournage : 1998 Producteurs : Thierry Lhermitte, Louis Becker Sociétés de production : France 2 Cinéma, ICE 3, TPS Cinéma Sociétés de distribution : AMLF (distributeur d'origine), United International Pictures (UIP), PCF Vidéo Format : couleur — 35 mm — stéréo Dolby DTS Genre : comédie, football et cinéma Durée : 93 minutes Date de sortie : 17 février 1999

mercredi 16 avril 2014

PLAYERS et RUNNER RUNNER 2 TITRES POUR UN SEUL FILM


Dans la collection MEME FILM MAIS PAS MEME TITRE, je demande PLAYERS...


Le titre original étant Runner runner
la France aurait opté pour un autre titre mais en anglais !!! A quoi bon ?


Richie, étudiant à Princeton, joue au poker en ligne pour payer ses frais de scolarité. Lorsqu'il se retrouve ruiné, persuadé d'avoir été arnaqué, il décide de s'envoler pour le Costa Rica afin de retrouver la trace d'Ivan Block, le créateur du site. Ivan prend Richie sous son aile et l'amène à intégrer son business. Sentant grandir le danger et réalisant les ambitions démesurées de son boss, Richie va tenter de renverser la donne en sa faveur.

Rien à voir avec le film ci dessous qui s'appelait LES JOUEURS en français !!!!


lundi 14 avril 2014

TAXI BROOKLYN après NEW YORK TAXI


Ce soir débarque sur TF1 la deuxième adaptation U.S. de TAXI (après NEW YORK TAXI au cinéma ), TAXI BROOKLYN pointe le bout de son capot au format série télé librement adaptée de la saga  « Taxi » de Luc Besson

  

 Et on connaît déjà la date de sortie de Taxi Brooklyn saison 1 en Blu Ray/DVD : ce sera le 4 juin chez Europa. Le policier qu’incarnait Frédéric Diefenthal dans les films devient ici la policière Caitlyn Sullivan, enquêtrice de la police à Brooklyn au caractère bien trempé interprétée par Chyler Leigh (Lexy dans Grey’s Anatomy). Pour lui donner la réplique, c’est le jeune acteur français Jacky Ido qui a été choisi, déjà vu dans Salaud on t’aime et Inglourious Basterds. Il succède à Samy Naceri dans la peau du chauffeur de taxi marseillais exilé au cœur de la grosse pomme. 

Une série pour faire le plein d'action et de comédie. Et pour cause, c'est Gary Scott Thomson (scénariste du premier Fast & Furious et showrunner de l’excellente série Las Vegas) qui est aux commandes. Gary Scott Thomson qui pourrait d'ailleurs prochainement s'atteler au remake de la série culte Amicalement vôtre, juste après la saison 2 de Taxi Brooklyn qui se déroulera à Paris. 





Taxi N.Y.C. est le remake américain du Taxi français réalisé en 1998 par Gérard Pirès. Le jeune Jimmy Fallon , révélé par le programme comique Saturday night live, reprend le rôle du policier incarné à l'origine par Frédéric Diefenthal. Quant au personnage du chauffeur de taxi rendu célèbre par Samy Naceri, il est, dans la version américaine, incarné par... une femme, en la personne de Queen Latifah
 

 Luc Besson, scénariste et producteur de la saga Taxi, officie également en tant que scénariste et producteur du remake hollywoodien, via sa société Europa Corp. 


 Belle Williams est la reine des taxis de New York. Aux commandes de son véhicule customisé et super-boosté, elle traverse la ville telle une fusée, ignorant feux rouges, embouteillages, tôles froissées et sirènes de police. 


Mais ce n'est encore qu'une étape, car Belle songe depuis longtemps à devenir pilote de course. Un rêve à portée de main, que va fâcheusement contrecarrer le policier Andy Washburn... Washburn est un flic un peu trop zélé, qui n'a qu'un défaut - rédhibitoire : une totale inaptitude à la conduite.





vendredi 11 avril 2014

Le retour de l'homme qui valait 3 milliards


et de Super Jaimie - Un téléfilm réalisé en 1987








L'organisation terroriste "La forteresse", qui prône un retour à de véritables valeurs patriotiques, multiplie les actions commandos dans les usines d'armement et les sites stratégiques du pays. L'OSI a pour mission de stopper ses agissements. Pour Oscar Goldman, toujours à la tête de l'agence gouvernementale, un seul homme est capable de relever le défi : Steve Austin. Mais l'ex-astronaute a pris une retraite bien mérité et Steve, en proie à des relations conflictuelles avec son fils Michael, officier dans l'armée de l'air, dénie l'offre d'Oscar. Ce dernier, pour tenter de convaincre son meilleur agent de reprendre du service pour cette ultime mission, n'hésite pas à ramener Jaimie Sommers dans son proche entourage
Le coffret de la cinquième saison contient les trois téléfilms de 1987,1989 et 1994 réunissant à nouveau Steve Austin et Jaimie Sommers dans de nouvelles aventures

jeudi 10 avril 2014

PATRICE LECONTE RETROUVE CHRISTIAN CLAVIER dans son prochain film (info NR)


L'info vient de la NOUVELLE REPUBLIQUE, . A l'occasion de l'entretien qu'il a accordé pour la sortie de son nouveau film LA PROMESSE, le réalisateur  a réservé à la NR l'exclusivité de l'annonce de son projet d'après :

Christian Clavier tiendra le rôle principal du prochain film de Patrice Leconte, une adaptation de la pièce de Florian Zeller, "Une heure de tranquillité".


«Je vais tourner l’adaptation de la pièce de Florian Zeller, "Une heure de tranquillité". Fabrice Lucchini, qui l’a jouée au théâtre ne voyait pas l’intérêt de reprendre le rôle au cinéma. Pourtant, Florian Zeller en a fait une adaptation vraiment brillante, c’est devenu un vrai film. Christian Clavier tiendra le rôle principal. Je viens juste d’avoir son accord », révèle-t-il.
"Un très grand acteur"


« C’est un très grand acteur que j’aime beaucoup et je suis d’autant plus ravi que, si j’avais eu l’occasion de tourner seul avec Michel Blanc, avec Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, je n’ai jamais tourné avec Christian autrement que dans "Les Bronzés" », poursuit-il. « Ce sera chose fait très bientôt puisque nous nous retrouvons mi-juillet pour six semaines de tournage ».




Dans le numéro de la Nouvelle République de Dimanche prochain, daté du 13 avril 2014, Patrice Leconte, parlera de son son film « Une promesse », une adaptation du « Voyage dans le passé » de Stefan Zweig qui sortira le 16 avril et qu'il a tournée en Anglais, avec des comédiens britanniques : Rebecca HallAlan Rickman et Richard Madden (Robb Stark dans « Game of thrones »)



Il était l'invité de FRANCE 5 hier soir, 
Patrice leconte en interview, c'est toujours un régal...  
revoir l'émision d'hier soir sur France 5 - c'est à vous 


source
Jacques Brinaire
http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Loisirs/Cinema/n/Contenus/Articles/2014/04/10/Patrice-Leconte-va-tourner-avec-Christian-Clavier-1867012


mardi 8 avril 2014

LETTRE A PATRICK DEWAERE


Cher Patrick,
En ce moment, on n'arrête pas de nous bassiner avec l'anniversaire de mai 68. Vingt ans après. Après quoi ! Une émeute de jeunes vieux cons, voilà ce qu'on pensait tous les deux, des batailles de boules de neige…
Cette drôle de révolution aura au moins permis de changer les uniformes des flics, et à Bertrand Blier de tourner Les Valseuses ! Ce fut un véritable pavé lancé à la vitrine du cinéma français. Avec Miou-Miou, nous avions fait sauter les derniers tabous. Les Valseuses ! C'était notre bohème à nous, un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Qu'est-ce qu'on a pu faire chier Bertrand sur ce coup. On ne dormait pas, on débarquait au petit matin sur le plateau avec des têtes de noceurs, de débauchés. On était heureux comme des cons, comme des enfants faisant l'école buissonnière. C'était la grande voyoucratie, un mélange d'inconscience et d'insouciance. On piquait la D.S. et en avant la corrida nocturne. C'étaient de drôles de nuits. On avait l'impression de travailler, d'étudier nos rôles, de répéter pour le lendemain. Ben voyons ! (…)
Comme Romy Schneider tu confondais ta vie et le métier d'acteur. Tu supportais mal les duretés de ce milieu. Tu étais sensible, sans défense, presque infirme devant le monde. Je te voyais venir avec toutes ces mythologies bidons autour du cinéma, de James Dean ; cela te plaisait, ce romantisme noir et buté. Tu la trouvais belle la mort, bien garce, offerte. Il fallait que tu exploses, que tu te désintègres. Tu « speedais » la vie. Tu allais à une autre vitesse, avec une autre tension. Ce n'est pas tellement que tu n'avais plus envie de vivre, mais tu souffrais trop, de vivre. Chaque jour, tu ressassais les mêmes merdes, les mêmes horreurs dans ton crâne. A la fin, forcément, tu deviens fou. Dans Série Noire, tu te précipitais contre le pare-brise de ta voiture. J'ai toujours mal en repensant à cette scène. J'ai l'impression d'un film testamentaire. Tu te débats, tu te cognes contre tous les murs. Il y avait l'agressivité désespérée, l'hystérie rebelle de Série Noire. Il y avait aussi la résignation accablée du Mauvais Fils. Ces deux films, c'est toi. (…)
Je te le dis maintenant sans gêne et sans en faire un drame, j'ai toujours senti la mort en toi. Pis, je pensais que tu nous quitterais encore plus vite. C'était une certitude terrible que je gardais pour moi. Je ne pouvais rien faire. J'étais le spectateur forcé de ce compte à rebours. Ton suicide fut une longue et douloureuse maladie. Quand j'ai su que c'était fini, je me suis dit : bah oui, quoi. Rien à dire. Je n'allais tout de même pas surjouer comme les mauvais acteurs. Et puis je te l'avoue, moi, bien en face, je m'en fous. Je ne veux pas rentrer là-dedans. Je suis une bête, ça m'est égal, la mort connais pas. Je suis la vie, la vie jusque dans sa monstruosité. Il ne faut jamais faire dans la culpabilité, se dire qu'on aurait dû, qu'on aurait pu. Que dalle. Il y avait un défaut de fabrication, un vice, quelque chose de fêlé en toi, Patrick. (…)

Malgré tout, malgré moi, je crois que cette lettre, c'était pour te parler de la disparition de mon chat. Il faut subitement que je te parle de lui. Quand il est mort, je me suis mis à chialer comme une pleureuse de tragédie. Je ne pouvais plus m'arrêter de pleurer. (…) J'avais toujours pensé à un chat en pensant à lui. Un chat est un chat. Quand j'ai pensé « Il est malade », j'ai pensé à un être. Ca m'a fait un mal terrible. (…) Je l'ai enterré dans mon jardin. Le matin, je le retrouvais avec sa tête sur ma poitrine. Dès que je sentais sa présence, j'étais en paix. J'avais ce chat à qui parler. C'est complètement con. On ne peut pas expliquer la complicité. (…)
Des moments de paix, d'abandon, nous en avons eus aussi ensemble, Patrick. Un vrai repos des guerriers. Avec toi, j'aurais aimé avoir une aventure. Te braque pas. Pas l'espèce de sodomie à la godille des Valseuses. Là, ils font ça par ennui, parce qu'ils en ont marre de déambuler. Les mecs se serrent à force de traîner ensemble. Ils s'enfilent parce qu'ils commencent à douter d'eux-mêmes. C'est le problème de la délinquance mal exprimée. On retrouve toute cette misère, toute cette frustration dans le courrier des lecteurs de Libération, dans les récits de taulards.
L'homosexualité, c'est sans doute beaucoup plus subtil que ce qu'on en dit. D'ailleurs, je ne sais pas ce que c'est, à quoi ça ressemble. Je sais seulement qu'il existe des moments. Ils peuvent se produire avec une femme, un homme, une bouteille de vin. Ce sont des états de grâce partagés.
Ils me font penser à une prise réussie au cinéma. Il y a toujours une part d'irrationnel dans une prise réussie. On travaille des heures, on passe son temps à refaire, à reprendre, à modifier, puis soudain c'est la bonne. On ne comprend pas pourquoi, mais c'est l'éclaircie, c'est la bonne. Je ne peux pas m'empêcher de penser, Patrick, que si tu n'étais pas parti, c'est peut-être toi que j'aurais embrassé dans Tenue de soirée.


Gerard Depardieu

source : la page facebook de la cinematheque française.

http://www.deslettres.fr/lettre-de-gerard-depardieu-a-patrick-dewaere-des-moments-de-paix-dabandon-nous-en-avons-eu-aussi-ensemble-patrick/

lundi 7 avril 2014

L'ARME FATALE


La musique d'un film, cette semaine : L'ARME FATALE




Musique : Eric Clapton, Michael Kamen et David Sanborn 

 L'Arme fatale (Lethal Weapon) est un film américain réalisé par Richard Donner et sorti en 1987. C'est le premier opus d'une série de quatre films poursuivie en 1989 avec L'Arme fatale 2, en 1992 avec L'Arme fatale 3 et en 1998 avec L'Arme fatale 4. L'Arme fatale fut l'un des plus grands succès de la fin des années 1980, avec des recettes s'élevant à 120,2 million $ dans le monde. Il est largement considéré comme l'un des meilleurs buddy movies de tous les temps,

24 JOURS D'ALEXANDRE ARCADY



Le réalisateur de « l'Union sacrée » porte à l'écran l'affaire Ilan Halimi, qui avait traumatisé la France en 2006. 

 Ecrit avec l'aide d'Emilie Frêche, coauteure de « 24 Jours : la vérité sur la mort d'Ilan Halimi », un livre que la mère du jeune homme, Ruth Halimi, avait publié en 2009. Le film d'Arcady sortira fin avril,

Retour sur l’interview qu’il a donné au Parisien.fr le Publié le 26.09.2013


Alexandre Arcady. « 24 Jours » a été compliqué à monter financièrement. « C'est mon dix-septième film et je n'ai pas souvenir d'avoir rencontré autant d'embûches, poursuit le metteur en scène. J'ai subi une désaffection totale de la part des télévisions, à commencer par celles du service public. Si le film existe, c'est grâce au soutien de Studio 37 (NDLR : filiale d'Orange) et du conseil régional d'Ile-de-France. »

« La raison fondamentale pour laquelle je fais ce film, c'est parce qu'en 2006, en France, on pouvait mourir parce qu'on était juif, dit-il. Le faire, c'est une façon de dire : Plus jamais ça. »



Au départ, Valérie Benguigui devait incarner Ruth Halimi, mais l'actrice a été emportée par un cancer le 2 septembre, premier jour du tournage. « J'étais là pour des questions d'assurance, mais je ne lisais pas le scénario, tellement j'étais sûre que Valérie réussirait à tenir le rôle, explique Zabou Breitman. Le professeur Kayat, qui la soignait, le pensait également. Mi-août, Alexandre m'a appelé et j'ai compris qu'elle ne pourrait plus tourner. Ce n'est pas juste, ce rôle était pour elle. »

Ci dessus, la photo qui a servi pour l'affiche... ils ne se sont pas foulés les gars...


MICKEY ROONEY 1920-2014




L'acteur américain Mickey Rooney, qui a mené l'une des plus longues carrières de l'histoire hollywoodienne, est mort dimanche 6 avril à l'âge de 93 ans
 

Il était , une des dernières stars qui ont connu le cinéma muet. Il est aussi un des derniers membres de castings de plusieurs films qui sont sortis dans les années 1930 et 1940.

filmographie selective
1975 : Bons baisers de Hong Kong : Marty
1977 : La Théorie des dominos (The Domino Principle) : Spiventa
1977 : Peter et Elliott le dragon (Pete's Dragon) : Lampie
1978 : The Magic of Lassie : Gus
1979 : L'Étalon noir (The Black Stallion) : Henry Dailey
1979 : Le Trésor de la montagne sacrée (Arabian Adventure) : Daad El Shur
1981 : Rox et Rouky (The Fox and the Hound) : Adult Tod (voix)
1989 : Little Nemo: Adventures in Slumberland : Flip (voix)

1989 : Erik le viking (Erik the Viking) : Erik's Grandfather

vendredi 4 avril 2014

EXPENDABLES 3 s'affiche


Sortie prévue en Août prochain, les petits nouveaux s'affichent, on retrouve l'arme fatale alias MEL GIBSON (le rôle du méchant ?) , HARRISON FORD sans son chapeau, Antonio Banderas sans sa cap de zorro et Wesley SNIPES












source ici

mardi 1 avril 2014

LEEB le biopic


Laurent Laffite jouera pour le cinéma un biopic consacré à Michel LEEB sous la direction d’Olivier Megaton. Produit par luc Besson, Le film sera en tournage dès le mois de septembre 2014. 


A l’instar de Stallone dans TAXI 3, Jerry Lewis pourrait faire un caméo.

Le pitch

En 1984, Michel Leeb effectue une première prestation à l'Olympia, où le succès remporté lui permet de revenir six mois plus tard sur la même scène pour les fêtes de fin d'année. Sa popularité se confirme en 1985 par son émission trimestrielle "Certain Leeb Show" qui bat cette même année les records d’audience du samedi soir sur Antenne 2



source de l'info : on est quel jour déjà

LE FOU DU ROI le remake




Après l'échec de son remake ANGELIQUE avec Gerard Lanvin et Nora Arnezeder, Ariel Zeitoun fait une croix sur les deux suites qu'il avait prévu de tourner l'année prochaine.  
Il s'attaquerait au remake du "fou du roi" le film d'Yvan Chiffre, Laurent Laffite aurait le premier rôle. Tournage prévu au printemps 2015.


Dieudonné, poète et reveur, est tout le contraire de son père, le célèbre d'Artagnan, car il deteste les chevauchées et les duels. Lui, ne s'intéresse qu'à sa belle cousine Auréline, dont il est follement et secretement amoureux, et aux divers intruments à vent qu'il invente. Sa désaffection pour les exploits militaires désespère son père. Ce dernier décide de l'emmener en campagne. D'Artagnan y est tué par un obus et Dieudonné est alors rappelé par le Roi Louis XIV, très peiné de la mort de son fidèle Maréchal de Camp. Après maintes péripéties, Dieudonné arrive à Versailles. Le Roi lui demande de devenir son homme de confiance, ce qui n'est pas du gout de tous les Courtisans et déclenche la haine de Mme de Montespan, la favorite de Louis XIV...


source de l'info on est quel jour deja ?
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