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lundi 30 novembre 2009

COMMANDO



Malgré tout le bien que l’on pense d’un film et la place qu’il occupe dans notre petit cœur d’amoureux d’un cinéma décomplexé, il faut se rendre à l’évidence : c’est peut-être bien un nanar en puissance.

Commando est un monument du cinéma d’action bourrin des années 80, un cinéma comme on en fait rarement aujourd’hui, et oui, il y a des sacrés moments nanars dedans. Mais bon sang qu’est-ce que c’est bon !


Bien avant les frères Wachowski, Joel Silver (Dieu bénisse cet homme) et Mark Lester nous emmènes dans la dimension Matrix. Pas celle d’un Keanu Reeves inexpressif (c’est son métier), non, ici c’est la dimension d’un astéroïde venu tout droit d’Autriche pour exploser le cinéma mondial dans un déluge de flammes, de nuques brisées et de répliques mortelles : Arnold Schwarzenegger

Faut attendre quelques minutes pour voir Commando tomber tranquillement dans le délire le plus total. Après une ouverture plutôt quelconque où l’on assiste à quelques exécutions sommaires d’anciens commandos par cette vielle tronche de Bill Duke, on arrive tout naturellement sur la présentation de la star.

Et autant le dire tout de suite ce cher Mark Lester n’y vas pas avec le dos de la cuillère : gros plan sur les muscles surdimensionnés recouvert de sueur, insert sur une tronçonneuse et plan iconique où le héros se dévoile dans sa splendeur masquant le soleil et portant un tronc. Pas une grosse bûche, non, non un véritable tronc ! On sait direct que l’on a faire à un mec, un vrai, qui sent le taureau et qui pisse de la testostérone par litres entier.


Mais alors que l’on pressentait le début d’une scène d’action le réalisateur nous prend au dépourvu et signe un des génériques le plus kitsch de la carrière de Schwarzy. On voit notre Monsieur Univers qui joue au papa modèle avec sa petite fille interprétée par Alyssa Milano, dans sa superbe maison en montagne. Au programme piscine, pêche, ballade avec une copine biche et entraînement au close combat !


Passé ce grand moment ultra niais mais bien drôle, le film par tambour battant par l'arrivée impromptu des salauds de services avec à leur tête Bennett ancien coéquipier revanchard de John Matrix joué, ou plutôt habité par Vernon Wells qui a encore gardé ses costumes de Mad Max 2, mais qui cette fois, pour notre plus grand plaisir c’est fait la tête de Freddie Mercury. Comme méchant on a vu plus imposant !

Mais qu’importe, on est là pour s’amuser et il ne faudrait surtout pas qu’un autre acteur charismatique super balèze vienne faire de l’ombre à notre tendre Schwarzy (si cela est humainement possible). Des salauds qui enlèvent la fille de Matrix pour le forcer à aller tuer un président d’un petit pays d’Amérique latine afin que l’ancien dictateur d’opérette reprenne sa place. Car seul John Matrix est capable de renverser un gouvernement en quelques heures. À ce moment-là du film c’est l’heure de gloire des méchants. Ils tiennent Matrix enchaîné, ils paradent avec leurs plus beaux costumes et cabotinent comme des dégénérés. On se dit alors : « Ok les gars continuez comme ça. Profitez en parce que quand le père Matrix va avoir l’occasion, il va tous vous faire payer ça au centuple ! »


Et effectivement ça n’a pas traîné, et le plan des méchants par direct en vrille. Matrix préférant péter une nuque et sauter d’un avion en vol (essayez chers lecteurs, c’est original) pour se lancer à la recherche de sa fille, laissant dans son passage, comme on l’espérait, chaos et mort. Le film part dans une course effrénée (pas trop quand même, c’est Mark Lester pas McTiernan) où Matrix va tomber sur la potiche de service qui va l’aider à se lancer à la poursuite de cette brochette de salauds.

Au programme poursuite, arrachage de cabine téléphonique, et interrogatoire vertigineux avec l’une des grandes répliques de la carrière de Schwarzy : « Tu sais Sully je t’avais dit que je te tuerais le dernier… Je t’ai menti ! » et hop, il le balance du haut d’une falaise !

Sans surprises, Matrix retrouve la trace des kidnappeurs, et en bon professionnel qu’il est, va s’équiper au drugstore du coin. La séquence de l’armurerie c’est un peu la course au jouet version NRA. John Matrix se retrouve dans son élément et embarque une tonne d’armes comme on aime en afficher dans le ciné américain.


Si jusque-là le film se montre assez divertissant et bien rigolo, le réalisateur et sa star vont littéralement craquer lors du dernier acte.

En pleine guerre froide où Rambo cartonne sur les écrans, Schwarzenegger a aussi droit à sa scène de préparation à la guerre où on le voit ranger méticuleusement tous ses petits jouets qui vont servir pour notre plus grand plaisir. La scène finale au Arnold Schwarzenegger prend d'assaut à lui tout seul la résidence d’Arius, éliminant sur son passage des dizaines et des dizaines de soldats moustachus est devenu une référence en scène d’action débile, bourrine et jouissive !

Il utilise à merveille tout son équipement, brise des nuques, égorge, et décime par dizaine ses pauvres soldats qui courent à découvert sous le feu de la poutre autrichienne. Et là ça n’arrête plus. Les corps tombent dans tous les sens transformant le film en un pur moment de shoot’em


Alors même que l’on pensait la séquence achevée, Matrix trouve à nouveau le moyen de montrer son expertise lorsqu’il s’agit de tuer quelqu’un : une cabane remplie d’outils de jardinage !

Plus d’outils ? Ce n’est pas grave, je prends un fusil-mitrailleur et nous voilà repartit dans la fureur la plus totale !

Bref, Commando c’est un film qui nous en met plein la tronche pendant 1h30, on ne s’ennuie pas une seconde, ce n’est que du bonheur !

samedi 28 novembre 2009

MALEVIL

A une époque indéterminée, dans le Sud de la France, Emmanuel, maire d’un petit village et propriétaire du château de Malevil, se rend dans sa cave afin de lire tranquillement une lettre de son fils parti en Australie. Il est alors interrompu par quelques concitoyens accompagnés du pharmacien et du vétérinaire, qui souhaitent lui soumettre un problème d'aménagement local. Sont également présents : Momo, un jeune homme un peu attardé, et La Menou, sa mère, servante du domaine. Soudain, une terrible et bruyante déflagration les projette tous à terre, détruisant une bonne partie du cellier d’Emmanuel. Une chaleur insupportable s'abat alors sur les lieux. Tout ce remue-ménage cesse curieusement quelques minutes plus tard. Les rescapés restés longtemps sans rien dire commencent à émerger et se décident à sortir pour constater l’étendue des dégâts. Dehors, tout n’est que ruines et désolation. Nos "miraculés" vont alors devoir s’organiser pour survivre et apprendre à vivre ensemble. Mais sont-ils les seuls survivants de ce qui apparaît être une explosion nucléaire ?

Sorte de fable post-apocalyptique, "Malevil" est inspiré du roman éponyme de Robert Merle écrit en 1972. Toutefois, le scénario qui reprend quasiment les mêmes personnages et une trame identique, s’écarte du livre originel par sa fin complètement différente. De fait, l’auteur a refusé d’être crédité au générique, jugeant que le film de Christian de Chalonge dénaturait totalement son œuvre.

"Malevil" est avant tout un roman de science-fiction, tout comme son adaptation au cinéma. Pourtant, parler de science-fiction paraît un peu excessif dans le sens où seule la situation de départ (la destruction d’une partie de la Terre et de la civilisation humaine à la suite d’une explosion atomique) rejoint le thème de l’anticipation et du fantastique. Le reste du roman comme celui du métrage, raconte comment un groupe de survivants tente de tout reconstruire tout en s’adaptant à son nouvel environnement chaotique.

A l’instar de René Barjavel dans "Ravage" ou encore de George Orwell dans "1984", Robert Merle dans "Malevil" intègre donc un élément de science-fiction sans en faire l’élément central de son histoire. De tels romans font partie du genre de la fiction spéculative. La fiction spéculative s'occupe davantage de thèmes philosophiques, psychologiques, politiques ou sociétaux. L'aspect technique, les évolutions technologiques ne sont pas au centre de l'histoire et constituent plutôt un cadre pour l'action. Le roman comme le film explorent donc en particulier les réactions des sociétés et des individus aux problèmes posés par un phénomène naturel ou induit par l’homme comme les conséquences d’une bombe nucléaire, en ce qui nous concerne.


Ainsi, à la suite d'une formidable explosion atomique, six hommes et une femme, uniques survivants cloîtrés dans la cave d’un vieux château, vont tenter de reconstruire leur monde en ruines après avoir exploré l’extérieur. Hébétés dans un premier temps et confiant à Emmanuel, ancien maire de la ville, le soin d’être leur leader naturel, nos rescapés sont incapables de savoir s'ils sont les seuls survivants de leur commune, de leur pays, voire même de leur planète. En attendant de le savoir, ils apprennent à se réorganiser en une microsociété harmonieuse. Ils reconstruisent les habitations comme ils le peuvent, plantent des récoltes, parquent les animaux qui par chance étaient encore en vie. Certains répertorient tout ce qui est récupérable, comme les médicaments, d’autres bricolent, comme Colin qui essaie de fabriquer un émetteur. Un jour, Momo retrouve dans une grotte Cathy, une jeune fille devenue aveugle qui ne tarde pas à trouver sa place au sein de notre petit groupe commençant à trouver ses marques. Peu à peu, ils vont reprendre goût à la vie et redécouvrent le sens des mots amitié et solidarité.

Mais un beau jour, nos survivants apprennent l’existence d’un autre groupe qui a trouvé refuge sous un tunnel, dans un train bloqué à cet endroit lors de la catastrophe. Si dans un premier temps nos amis font du troc avec ce nouveau clan, la guerre semble cependant inévitable au fur et à mesure que Fulbert, chef du groupe vivant sous le tunnel, montre le visage d’un fasciste qui tente d’imposer sa loi par la violence et les brimades…

Certes, l’histoire semble assez classique et courante pour ce type de film puisqu’elle décrit la survie de l'humanité répartie en groupuscules après un événement cataclysmique ayant rasé la civilisation. Cependant, c’est sans compter sur certains atouts que le film en devient fortement attachant.

Premièrement, c’est l’un des seuls films de genre français de l'époque, ce qui mérite d’être souligné et même d’être encouragé, face à un cinéma français populaire.

Deuxièmement, ce métrage nous offre un casting original. Avec Michel Serrault en maire devenu leader du groupe des pacifiques, Jacques Villeret dans le rôle de l’attardé de service (comme toujours) , Jacques Dutronc dans la peau du mec posé et courageux et enfin lJean-Louis Trintignant dans le rôle du dictateur fou Fulbert.

Le directeur de la photographie a également réussi un travail formidable, puisque la peinture du monde post-apocalyptique est très bien rendue à l’écran. On comprend d’ailleurs pourquoi Max Douy, chargé des décors, a gagné un césar en 1981!

On peut d’autant plus se réjouir que l’on avait rarement vu au cinéma des décors post-nucléaires prenant racine à la campagne, c’est plutôt une vision urbaine de la chose qui nous avait été donnée de voir auparavant dans de nombreux métrages. Et rien que pour ça, "Malevil" est singulier et se démarque des productions de ce genre où les paysages apocalyptiques ruraux sont très peu abordés.

Certes, l’action est prévisible dès lors que Fulbert entre en scène et l’on tombe alors facilement dans le mélodrame et le pathos. Toutefois, la conclusion est très satisfaisante dans le sens où elle soulève des questions essentielles sur le sort des survivants tout en nous laissant dans l’expectative.

Autre sujet intéressant mais ô combien intrigant, le titre : "Malevil". Doit-on comprendre la ville du mal? Ou bien prendre ce titre pour la combinaison de deux mots de langues distinctes mais voulant dire la même chose: "mal" (en français) et "evil" (en anglais)? Qui sait?

Quoi qu’il en soit, Christian de Chalonge arrive à bien nous tenir en haleine par la force de caractère de ses protagonistes mais également par les interactions entre les personnages. Si le côté science-fiction (bombe atomique) est très vite mis de côté pour laisser place à un affrontement d’idées et de positions entre le groupe d’Emmanuel, symbolisant le socialisme car très soudés et celui de Fulbert, caractérisant le fascisme avec un gouvernement dirigé par un dictateur aliéné, c’est avec délicatesse que ceci est amené, sans verser dans un manichéisme trop réducteur comme on aurait pu le craindre.

La campagne devient donc ici le terreau d’un combat politique où deux forces vives se disputent le pouvoir. Ce film va donc au-delà des clivages méchants/gentils propres à ce genre de métrages et amène ainsi le spectateur à se poser de vraies questions. C’est en cela, alors, que réside sa grande force. Une curiosité à découvrir donc pour ceux qui auront la chance de tomber dessus , ce qui n’est pas gagné !

source : horreur.net


vendredi 27 novembre 2009

SOLEIL LEVANT

L'histoire : Pendant une soirée, un meurtre a été commis sur une call-girl, dans la tour d'une société japonaise implantée à Los Angeles, Nakatomi. Le lieutenant Smith est chargé de l'enquête, et on lui attribue un mentor pour les relations avec les Japonais, un certain John Connor, ancien flic, et spécialiste des coutumes nippones...

Sorti en 1992, le film de Philip Kaufman, Soleil Levant, est l’adaptation d’un roman du même nom de Michael Crichton. Interprété par Sean Connery, Wesley Snipes et Harvey Keitel, le film est un excellent thriller se passant en Californie, mais au sein de la communauté japonaise américaine, et, plus particulièrement, le monde des affaires à la japonaise.

C’est un excellent polar qui, à l’instar du Black Rain de Ridley Scott, aborde très bien l’univers si particulier du Japon. Le sens des affaires japonais est très particulier, c’est vraiment ‘la jungle’, la loi du plus fort.

Très bien réalisé, très bien interprété (c’est un des derniers grands rôles de Sean Connery, selon moi), Rising Sun est un excellent thriller à rebondissements.

Le coupable n’est vraiment pas facile à deviner, et on a beau chercher les failles du scénario, rien n’y fait, c’est vraiment bien écrit.

jeudi 26 novembre 2009

OUTLAND

Intéressé par la vague des "space operas" lancée par La Guerre des Etoiles mais désirant y apporter un point de vue réaliste, Peter Hyams (Capricorn One) écrit le scénario de Outland qu’il choisit de situer sur Io, une lune de Jupiter. "À l’époque, les premières photos de Jupiter venaient d’arriver au Jet Propulsion Laboratory (le centre de recherche situé à Pasadena en Californie où étaient transmis les clichés pris par les missions Voyager I et II), et je les trouvais absolument stupéfiantes. J’étais impressionné par la taille et la violence de Jupiter. Cette planète est d’une réelle beauté, à l’instar d’un volcan : resplendissante d’une majesté redoutable et effrayante. (…) Je désirais faire un film traitant de ce que je crois être vraiment l’avenir, un film d’où le spectateur penserait à la fin avoir vu quelque chose de plausible, tant dans le fond que dans la forme."

La structure du film est ouvertement inspirée du western de Fred Zinnemann avec Gary Cooper, Le Train sifflera trois fois : un shérif intègre, dont la femme veut quitter la ville, se retrouve seul quand trois hommes sont chargés de le tuer. Cette influence sera utilisée comme un outil de promotion lors de la sortie du film, au grand déplaisir de Fred Zinnemann : "J’ai vu Outland et observé, évidemment, des similitudes sur des incidents puis séparément. Mais les deux films sont totalement différents dans leur conception et dans leur compréhension."

Peter Hyams imagine un complexe minier dans lequel sont entassés un nombre impressionnant de travailleurs. "Avec (le directeur artistique) Peter Harrisson, nous avons commencé à expérimenter nos idées et nous n’avions qu’un seul critère en tête : comment faire tenir le maximum de gens dans un minimum d’espace ?" Ce sont en fait ces décors et l’idée de cette nouvelle ville frontalière qui séduisent Sean Connery, peu attiré a priori par les films de science-fiction. Comme il le fait souvent, il travaille sur le scénario et apporte ses idées.

"Peter est venu chez moi, en Espagne, pour nous permettre de retravailler le script et notamment d’ajouter plus de doute et d’émotion dans les dialogues du personnage principal qui semblait trop sûr de lui. J’ai fait remarquer à Peter que s’il était aussi dur, perspicace et dissimulateur, il dirigerait la station spatiale au lieu d’être un simple policier ! Nous avons donc ajouté de l’humour, afin de mieux révéler les sentiments et l’état d’esprit des gens."

La star persuade le réalisateur de faire Outland aux studios Pinewood plutôt qu’à Hollywood, "en partie parce que les moyens techniques y étaient supérieurs" (L’espion qui m’aimait et les deux premiers Superman y ont récemment été tournés). Mais un problème se pose : les nouvelles lois fiscales ne lui permettent pas de travailler plus de 90 jours sur le territoire britannique (au risque d’être taxé). Or, les visites effectuées dans des écoles écossaises devant les caméras de la BBC ont considérablement entamé son capital et ses scènes devront être tournées en 19 jours. Ce qui implique qu’il doit quitter l’Angleterre chaque week-end et qu’aucun retard n’est envisageable.

Martin Bower et Bill Pearson, qui ont travaillé ensemble sur Alien et Flash Gordon, construisent une maquette de six mètres du complexe minier Con-Am 27, en prenant comme modèle une plate-forme pétrolière, à la demande de Peter Hyams. John Stears (Opération Tonnerre, La Guerre des Etoiles) s’occupe des parties mécanisées, comme les monte-charges ou les antennes-radar pivotantes. La scène la plus difficile est l’affrontement final entre Sean Connery et ses adversaires. "Pour le plan où ils escaladent la superstructure externe de ce monstrueux complexe de raffinage, explique Peter Hyams, il nous fallait soit dépenser 115 millions de dollars pour bâtir quelque chose de si important qui ne pourrait même pas tenir dans l’Astrodrome, soit trouver la technique de prise de vue qui nous permettrait de réaliser ce que nous désirions." La production fait appel à l’Introvision, un nouveau système de projection frontale mis au point par Tom Naud, qui crée des décors à partir de diapositives en leur donnant une impression de relief.


"Il y avait une prise de vue où Sean Connery monte à une échelle à l’extérieur de la serre, qui était supposé être une construction énormément haute, explique le responsable des effets visuels Bill Mesa. Quand le plan démarre, Sean est en dehors du champ. On commence à la base de l’étage supérieur de la serre, puis on panoramique vers le haut de plus en plus jusqu’à ce qu’on l’aperçoive grimper presque au sommet… Toute la séquence a été tournée à partir d’une transparence en 10 x 12.5 et Sean se trouvait en fait à un mètre cinquante du sol." Mais pour le plan où le shérif saute du haut d’une plate-forme, l’Introvision ne suffit pas à créer l’impression de hauteur voulue et… un nain est utilisé pour doubler Sean Connery !

Le tournage est bouclé juste à temps pour que l’acteur écossais puisse échapper aux taxes britanniques. Sean Connery participera activement à la promotion du film, alors qu’il tourne en Suisse Cinq jours ce printemps-là de… Fred Zinnemann !

source : Philippe Lombard / secrets de tournages

[Sources : "L’Ecran fantastique" n°20, "Vidéo News" n°27, "Sean Connery" de Jean-Jacques Dupuis (Artefact-Henri Veyrier, 1986), "Sean Connery, vous avez dit James Bond ?" de Michael Feeney Callan (Zélie, 1993)]

lundi 23 novembre 2009

IMAGES SUBLIMINALES


IMAGES "SUBLIMINABLES" DANS LES FILMS :
L’industrie du film fait plus usage d’images subliminales qu'on ne l'imagine. surtout dans la catégorie des films d’horreurs ou des thrillers. Ces images renforcent le message du film avec les sentiments tels que la peur, l’angoisse, le malaise et le suspense. Des films tels que Psycho, l’Exorciste, Halloween, Van Helsing, JFK… contiennent ce genre d’images.
Ici la technique de l’imagerie subliminale renforce les émotions recherchées par le metteur en scène. Il joue alors avec l’inconscient pour mener le spectateur vers une émotion qui va s’amplifier grâce à ces messages perçus par notre cerveau. Le message se voit renforcé par l’utilisation d’images subliminales.
ALFRED HITCHCOCK faisait lui aussi usage d'images subliminales
pour renforcer la sensation de terreur. Déjà en 1960, il était maître
en la matière. Voyez-vous ce visage horrifié dans la paume de la
main d'ANTHONY PERKINS ?
OLIVER STONE a fait amplement usage d'images subliminales
dans le film JFK pour faire passer son message.

Voyez ici un exemple, parmi tant d'autres: le crâne symbolisant
la mort, le mal, le complot, ... Cette image renforce notre
perception de qui pourrait être le coupable ou instigateur du meurtre de Kennedy.
Ici encore, un arrêt sur image sur le viseur du fusil du prétendu assassin
de Kennedy. Au centre de l'objectif... un visage symbolisant le démon,
le mal. Ici encore, ceci afin de fortifier nos sentiments de suspicion et de haine
contre ce meurtrier encore inconnu. Belles prouesses monsieur Stone !
LE SILENCE DES AGNEAUX : L’AFFICHE

Observez bien le papillon de nuit. Vous pouvez voir sur l’abdomen de l’insecte un crâne, qui renforce le sentiment de peur et donne le ton sur l’ambiance thriller du film.
Cependant, regardez de plus près ce crâne. Il est formé par une illusion subtile. Il s’agit de sept femmes positionnées de telle façon que l’ensemble donne une autre image.

Cette représentation est inspirée de la photo culte du célèbre Philippe Halsman en 1951.

Ci dessous la photo originale de Philippe Halsman :

source : sublimal.fr

vendredi 20 novembre 2009

STAR WARS IV


Retour sur les différents montages et les effets speciaux de STAR WARS IV. En comparant la version de 1977 et 1997 (édition spéciale) ainsi que l'édition DVD (2004)


La maison de BEN KENOBI - 1977

La maison de BEN KENOBI - 1997


Desert - 1977

Désert - 1997

Sabre le Luke - 1977

Sabre de Luke - 2004 (dvd)


Arrivée de Luke et C3P0 dans la ville - 1977

Arrivée de Luke et C3P0 dans la ville - 2004 (DVD)

Sabre de Dark Vador - 1977

Sabre de Dark Vador - 2004


Jabba - nouvelle scène intégrée au montage de l'épisode IV - edition spéciale 1997


Jabba - Edition DVD 2004


Fighter - 1977

Fighter - dvd edition 2004


couloir - 1977

Couloir - 1997 edition spéciale

couloir - édition dvd 2004

jeudi 19 novembre 2009

AFFICHES DE FILMS



Difficile ici de faire la part entre simple inspiration, coïncidence et plagiat pur. Une seule chose est certaine : dans une campagne publicitaire, rien n'est laissé au hasard. Et certainement pas l'inconscient du spectateur. La tentation est alors grande de capitaliser sur un succès antérieur en le convoquant d'une manière ou d'une autre. Cela peut passer par une mention sur l'affiche ("par le réalisateur de", "par les créateurs de"...) ou, plus subtilement, par l'utilisation de code-couleurs identiques, voire plus comme on peut le voir ci dessous

mercredi 18 novembre 2009

LA GRANDE VADROUILLE en DVD

Retour sur les déboires de
la Grande Vadrouille en DVD



Le film a d'abord été édité sur DVD en février 2000, par Canal + image international (distribution Film Office). Il a été réédité sur DVD (2 fois, voir plus bas), en octobre 2002, par le Studio Canal Vidéo.

En gros, en comparant la toute première version et la première réédition Studio Canal, on ne notait pas la moindre différence : même cadrage, même colorimétrie (à dominante jaune). La réédition étant proposée sur un DVD 9 était sans doute plus fine, mais, vu du canapé, cela ne sautait absolument pas au yeux. Et puis, On a appris au bout de quelques jours que la nouvelle édition n'était pas la bonne et qu'elle proposait une image recadrée !

La grande vadrouille : 1ère et 2ème éditions © Canal + image


La grande vadrouille : 3ème édition © Studio Canal Vidéo


En clair, la portion d'image perdue à cause du recadrage © Studio Canal Vidéo

Un échange a été organisé courant décembre et, une fois le nouveau disque enfourné dans le lecteur, on s'est aperçu qu'il y avait effectivement eu maldonne . On peut penser que le Studio Canal avait tout simplement mis sur le marché des disques réalisés avec le master utilisé pour le DVD distribué par Film Office. Reste à savoir si cela était intentionnel ou non. Pas très sérieux en tout cas !

Pour la première édition, le bit rate moyen était de 4,56 Mb/sec. La réédition au format respecté, elle, proposait, un bit rate de 6,91 Mb/sec. En dehors de la restitution du film au format d'origine, il y a donc eu un progrès. Cela dit, on pourra trouver que la dominante jaune du premier master était plus agréable à l'œil que l'étalonnage à dominante magenta de la réédition.

Un regret : dans les passages où l'on parle anglais, la dernière version propose un sous-titrage 16/9e moins discret.

Nota bene : les images jpeg des captures proposées ici sont compressées, elles ont donc perdu en qualité. L'image originale du DVD est évidemment plus jolie.





source : kino digital

mardi 17 novembre 2009

CHRISTOPHE LAMBERT


Fan de Christophe LAMBERT, voici un bref retour sur sa filmographie (le meilleur et .... le pire :=) de Totof, pourtant un des meilleurs acteurs de sa génération. Il a eu la chance de faire une carrière internationnale, mais a tourné pas mal de nanars.

Christophe Lambert est un acteur à part. Un pied en France, l'autre aux Etats-Unis et la tête parfois ailleurs, surtout en ce qui concerne ses choix de carrière. Tout commence en 1980 sous la direction de Claude Barrois dans Le Bar du téléphone dans le rôle du truand Paul "Bébé". Puis il change de camp en inspecteur de police dans Putain d'histoire d'amour de Gilles Béhat en 1981.

La même année, il obtient un rôle secondaire dans Asphalte de Denis Amar puis enchaîne un an plus tard avec Une sale affaire d'Alain Bonnot dans un film policier au goût trafic de drogue. Si Légitime violence de Serge Leroy lui permet de se faire remarquer dans une distribution solide (Claude Brasseur, Thierry Lermitte, Michel Aumont), c'est avec Greystoke, la légende de Tarzan que Christophe Lambert prend son envol.

* Greystoke, la légende de Tarzan (1984) :

Le film qui révéla Christophe Lambert et lui donna peut-être son meilleur rôle. L'acteur livre une remarquable prestation. Une très grande performance d'acteur.

Paroles et musique (1984) :

Entouré de Catherine Deneuve et Richard Anconina, Christophe Lambert clôture un trio romantique et joue l'amoureux transi avec conviction sous l'oeil d'Elie Chouraqui. Un film tendre sur l'amour et l'amitié auxquels les acteurs donnent chair avec subtilité malgré un scénario pas toujours convaincant. A voir aussi pour charlotte Gainsbourg

Subway (1985) :

Luc Besson poursuit ses récits atypiques en contant le destin d'un homme réfugié dans le métro, objet d'une chasse à l'homme après qu'il ait volé des informations confidentielles. Christophe Lambert arpente les couloirs du métro parisien et fait des rencontres improbables. Le héros a ce statut un peu enfantin et naïf que l'on retrouve souvent chez Besson. Tourné de nuit dans les stations de métro, le film conforte le réalisateur dans son statut d'icône de la génération montante, La mystérieuse ambiance est renforcée par la musique d'Eric Serra.

Highlander (1986) :

Le film original de 1986 ayant pour vedette Christophe Lambert et Sean Connery connaît toujours une popularité hors du commun et un véritable culte alors même que l'œuvre a eu la malheureuse chance de donner naissance à quatre suites certainement inférieures à la puissance narrative, scénaristique et émotionnelle du premier volet. Highlander est le chef d'œuvre absolu et intemporel de Russell Mulcahy !

Le sicilien (1987) :

En pleine gloire, Christophe Lambert tourne avec un réalisateur déchu, Michael Cimino, obligé de tourner des oeuvres de commande après avoir offert La Porte du Paradis, oeuvre immense et destructrice à la fois. Si Le Sicilien est bien loin des plus beaux films du réalisateur, il offre à l'acteur français un très beau rôle. Malgré tout, il n'a peut-être pas les épaules pour ce dernier...

Le complot (1988) :

Epaulé par Ed Harris, Christophe Lambert joue un prêtre polonais idéaliste et militant du mouvement Solidarnosc qui sera assassiné en 1984. Inspiré d'une histoire vraie, le film manque manque d'envergure et de profondeur malgré la bonne performance des deux acteur


Highlander, le retour (1990) :
Cette suite est un cas d’école à elle toute seule. Rien est à sauver… le scénario a été écrit sous l’emprise de substance illicite … Michael Ironside cabotine à mort, on assiste au plus grand naufrage filmique de l’histoire, pour un film qui avait comme slogan « il ne peut en rester qu’un » c’est justement prémonitoire puisque Highlander 1 n’aurait jamais du avoir de suite. Restent une belle lumière, des décors impressionnants et un Christophe Lambert qui semble y croire encore.

Face à face (1992)

Producteur exécutif du film, Christophe Lambert a beau jouer tout en regards noirs et en airs suspicieux, il apparaît en champion d'échecs aux prises avec un serial-killer. Retrouvant Diane Lane pour l'occasion, l'acteur se démène tant bien que mal dans un thriller sympathique mais pas indispensable .

Max & Jeremie (1992) :

Face à Philippe Noiret qui le prend sous son aile et Jean-Pierre Marielle à sa poursuite, Christophe Lambert trouve en Jérémie Kolachowsky l'un des meilleurs moments de sa carrière. Touchant et drôle dans le rôle d'une petit voyou , il fait naître une complicité émouvante avec Max, le tueur à la retraite.

Fortress (1993) :

Même si le long-métrage de Stuart Gordon n'est pas un modèle de réussite dans le genre science-fiction, il faut bien avouer qu'il est un petit péché mignon pour le spectateur et réserve surtout quelques bonnes séquences. Christophe Lambert se débat comme un forcené et élève le niveau d'un film sous-estimé. Bref, un bon petit film.

Deux doigts sur la gâchette (1993) :

C'est le genre de film qui fleure bon le direct-to-video, pas honteux, totalement décomplexé et doté d'un casting de seconds couteaux admirables (Denis Leary, Patrick Stewart). Christophe Lambert (en escroc analphabète) et Mario Van Peebles forment un duo improbable et assez drôle pour que l'on ne s'ennuie pas. Mais cela reste bien loin d'un film comme Le Dernier Samaritain. Un pop corn movie sans prise de tête !

Highlander III (1994) :

Considéré comme la suite directe du premier opus, le film d'Andy Morahan vaut surtout pour le retour aux sources de Connor MacLeod via sa séquence écossaise et l'introduction de la chanson « Bonnie Portmore » dans la saga... Le reste n'est qu'une succession de scènes d'action et d'effets spéciaux soit disant « cool », autour d'un scénario bien trop minimaliste à l'heure où la série TV est déjà sur les écrans. Mieux que le numero 2 mais on ne pouvait pas faire pire de toute façon.

Grand nord (1995) :

Seul le trio d'acteurs (Christophe Lambert, James Caan et Catherine McCormack) parvient à insuffler un peu d'énergie à ce film d'aventures plein de bonne volonté mais horriblement rythmé et monté. Reste les magnifiques paysages norvégiens, un côté western très à propos et la reconstitution résussie d'un XIXe siècle dans le grand froid.


Hercule et Sherlock (1996) :

Une gentille comédie pour enfants avec des chiens dedans. Christophe Lambert et Richard Anconina jouent deux hommes de main censés récupérer Hercule et Sherlock, deux canidés dressés pour trouver les faux billets. Sur ce postulat, Jeannot Szwarc signe un long-métrage amusant si on est pas trop regardant.

Nirvana (1997) :

Christophe Lambert joue les héros cyberpunk en courant à travers une cité tout droit sortie de Blade Runner. La plongée psychédélique dans l'univers numérique a terriblement vieilli au niveau esthétique mais la construction rythmique prend suffisammenet aux tripes pour que Nirvana reste un bon point dans la carrière de l'acteur.

Beowulf (1999) :

Si La légende de Beowulf est une étonnante réfléxion sur le statut de héros légendaire, on ne peut pas en dire autant de la version mise en scène par Graham Baker. Beowulf est un véritable nanar. Réunissant les plus grands créateurs d'effets spéciaux du siècle dernier, un casting profondément investi et un réalisateur particulièrement attaché à l'évolution dramatique de son récit. C'est que Christophe Lambert impressionne ! Utilisant son flegme légendaire à outrance, il passe d'une émotion neutre au néant émotionnel en un claquement de doigts. C'est miraculeux. Le regard vitreux, légèrement blanchi au niveau du cuir chevelu et avec sa tête des bons jours (à savoir qu'il ne sourit pas mais presque), Totophe compose ici un rôle de haute voltige. Littéralement. Il faut jeter un coup d'oeil aux galipettes du monsieur qui sautille et pratique saltos et sauts périlleux avec la grâce d'un panda ! Peu crédible en Yamakasi, Lambert se sauve de toute situation grâce à son outil anti-gravité qui lui permet de courir sur murs et plafonds avec une agilité toute relative... Passée la surprise des cascades, on peut par la suite s'intéresser au semblant de scénario qu'une bande de sacrés rigolos ont écrit. Là, c'est carrément n'importe quoi... Beowulf est une merveille de vidéo-club, un DVD de grande braderie que tout bon cinéphile se doit d'avoir dans sa collection (à côté de Vercingétorix, nous ne le répéterons jamais assez !)...

Resurrection (2000) :

Le grand retour du duo d'Highlander ! Russell Mulcahy et Christophe Lambert joignent encore leur effort pour un thriller glauque et saignant à la sauce Seven. Regardable, mais ça ne vaut pas SEVEN.

Fortress 2 :

Christophe Lambert s'était évadé du premier opus sans trop de dégâts mais est très vite ramené en prison et au plus bas de sa carrière. Reprenant le rôle de John Brennick, cette suite est une compilation nanarde sans temps mort. Le final vaut tout l'or du monde et iil faudrait un article complet car ce film le mérite.

Highlander Endgame (2000) :

Il faut tout d'abord un sacré effort de concentration pour tenter de comprendre quoique ce soit à l'histoire se déroulant sous nos yeux. Le concept du film initial a bien évolué au fil des ans (la série en est bien sûr la principale responsable) et la mythologie d'Highlander, pour peu qu'il y en ait déjà eu une, en prend un sacré coup.

La mise en scène n'arrange rien, bien au contraire. Voulant se mettre à la mode asiatique très en vogue, les producteurs sont allés chercher le nouveau Jet Lee selon leurs dires, Donnie Yen, afin qu'il intègre quelques combats d'arts martiaux à la chorégraphie chiadée pour booster le tout. Problème majeur, ni son réalisateur (complètement dépassé par les événements et ce n'est pas le montage épileptique qui arrange quelque chose) ni les autres comédiens ne se mettent à sa hauteur. Les combats à mains nus sont donc pathétiques. Me direz-vous, il reste l'essentiel, les combats au sabre. Et bien là aussi, il faudra se faire une raison. La magie n'opère vraiment plus. Même le combat tant attendu entre les deux MacLeod, sorte de passage de relais, n'a pas la saveur escomptée.

Vercingétorix (2001) :

Christophe Lambert dans son costume de chef gaulois. L'image est suffisamment parlante pour résumer le bonheur que peut procurer la vision d'un tel nanar. Tout y est merveilleux. Il faut le voir pour le croire. Car on ne peut imaginer à quel point ce film, en apparence ambitieux, peut sombrer dans l'à-peu-près amateuriste le plus total. Filmé par mon neveu de 4 ans dans la forêt de Meudon, armé de répliques cultes de chez culte, peuplé de personnages plus neuneus les uns que les autres, Vercingétorix est un vautrage dans le caniveau comme on en voit rarement.

La Disparue de Deauville (2007) :

Second film de Sophie Marceau après Parlez-moi d'Amour, La Disparue de Deauville se voulait rendre hommage au glamour des femmes des années 1950 dans le cadre du film noir classique. Et le film ne cesse de souffrir de son absence de maîtrise narrative et plus insupportable encore, de ce qui est montré, empêchant à l'histoire d'avancer véritablement et d'être cohérente tant sur le fond que la forme. Ainsi, le casting pourtant imposant, de Christophe Lambert - assez quelconque - au toujours vif Robert Hossein s'égare et se perd dans les tribulations d'une cinéaste qui s'affiche à l'écran à la fois comme une égérie d'un temps révolu et comme le fantasme d'un présent qui ne s'assume plus. La Disparue de Deauville sombre dans les méandres velléitaires et peut-être trop ambitieux de sa réalisatrice. Car ce qui se marque le plus avec ce film, ce n'est pas l'absence de richesse ou d'enjeux divers, c'est plutôt l'absence de recul et de tenue générale du tout.

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