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lundi 30 novembre 2009

COMMANDO



Malgré tout le bien que l’on pense d’un film et la place qu’il occupe dans notre petit cœur d’amoureux d’un cinéma décomplexé, il faut se rendre à l’évidence : c’est peut-être bien un nanar en puissance.

Commando est un monument du cinéma d’action bourrin des années 80, un cinéma comme on en fait rarement aujourd’hui, et oui, il y a des sacrés moments nanars dedans. Mais bon sang qu’est-ce que c’est bon !


Bien avant les frères Wachowski, Joel Silver (Dieu bénisse cet homme) et Mark Lester nous emmènes dans la dimension Matrix. Pas celle d’un Keanu Reeves inexpressif (c’est son métier), non, ici c’est la dimension d’un astéroïde venu tout droit d’Autriche pour exploser le cinéma mondial dans un déluge de flammes, de nuques brisées et de répliques mortelles : Arnold Schwarzenegger

Faut attendre quelques minutes pour voir Commando tomber tranquillement dans le délire le plus total. Après une ouverture plutôt quelconque où l’on assiste à quelques exécutions sommaires d’anciens commandos par cette vielle tronche de Bill Duke, on arrive tout naturellement sur la présentation de la star.

Et autant le dire tout de suite ce cher Mark Lester n’y vas pas avec le dos de la cuillère : gros plan sur les muscles surdimensionnés recouvert de sueur, insert sur une tronçonneuse et plan iconique où le héros se dévoile dans sa splendeur masquant le soleil et portant un tronc. Pas une grosse bûche, non, non un véritable tronc ! On sait direct que l’on a faire à un mec, un vrai, qui sent le taureau et qui pisse de la testostérone par litres entier.


Mais alors que l’on pressentait le début d’une scène d’action le réalisateur nous prend au dépourvu et signe un des génériques le plus kitsch de la carrière de Schwarzy. On voit notre Monsieur Univers qui joue au papa modèle avec sa petite fille interprétée par Alyssa Milano, dans sa superbe maison en montagne. Au programme piscine, pêche, ballade avec une copine biche et entraînement au close combat !


Passé ce grand moment ultra niais mais bien drôle, le film par tambour battant par l'arrivée impromptu des salauds de services avec à leur tête Bennett ancien coéquipier revanchard de John Matrix joué, ou plutôt habité par Vernon Wells qui a encore gardé ses costumes de Mad Max 2, mais qui cette fois, pour notre plus grand plaisir c’est fait la tête de Freddie Mercury. Comme méchant on a vu plus imposant !

Mais qu’importe, on est là pour s’amuser et il ne faudrait surtout pas qu’un autre acteur charismatique super balèze vienne faire de l’ombre à notre tendre Schwarzy (si cela est humainement possible). Des salauds qui enlèvent la fille de Matrix pour le forcer à aller tuer un président d’un petit pays d’Amérique latine afin que l’ancien dictateur d’opérette reprenne sa place. Car seul John Matrix est capable de renverser un gouvernement en quelques heures. À ce moment-là du film c’est l’heure de gloire des méchants. Ils tiennent Matrix enchaîné, ils paradent avec leurs plus beaux costumes et cabotinent comme des dégénérés. On se dit alors : « Ok les gars continuez comme ça. Profitez en parce que quand le père Matrix va avoir l’occasion, il va tous vous faire payer ça au centuple ! »


Et effectivement ça n’a pas traîné, et le plan des méchants par direct en vrille. Matrix préférant péter une nuque et sauter d’un avion en vol (essayez chers lecteurs, c’est original) pour se lancer à la recherche de sa fille, laissant dans son passage, comme on l’espérait, chaos et mort. Le film part dans une course effrénée (pas trop quand même, c’est Mark Lester pas McTiernan) où Matrix va tomber sur la potiche de service qui va l’aider à se lancer à la poursuite de cette brochette de salauds.

Au programme poursuite, arrachage de cabine téléphonique, et interrogatoire vertigineux avec l’une des grandes répliques de la carrière de Schwarzy : « Tu sais Sully je t’avais dit que je te tuerais le dernier… Je t’ai menti ! » et hop, il le balance du haut d’une falaise !

Sans surprises, Matrix retrouve la trace des kidnappeurs, et en bon professionnel qu’il est, va s’équiper au drugstore du coin. La séquence de l’armurerie c’est un peu la course au jouet version NRA. John Matrix se retrouve dans son élément et embarque une tonne d’armes comme on aime en afficher dans le ciné américain.


Si jusque-là le film se montre assez divertissant et bien rigolo, le réalisateur et sa star vont littéralement craquer lors du dernier acte.

En pleine guerre froide où Rambo cartonne sur les écrans, Schwarzenegger a aussi droit à sa scène de préparation à la guerre où on le voit ranger méticuleusement tous ses petits jouets qui vont servir pour notre plus grand plaisir. La scène finale au Arnold Schwarzenegger prend d'assaut à lui tout seul la résidence d’Arius, éliminant sur son passage des dizaines et des dizaines de soldats moustachus est devenu une référence en scène d’action débile, bourrine et jouissive !

Il utilise à merveille tout son équipement, brise des nuques, égorge, et décime par dizaine ses pauvres soldats qui courent à découvert sous le feu de la poutre autrichienne. Et là ça n’arrête plus. Les corps tombent dans tous les sens transformant le film en un pur moment de shoot’em


Alors même que l’on pensait la séquence achevée, Matrix trouve à nouveau le moyen de montrer son expertise lorsqu’il s’agit de tuer quelqu’un : une cabane remplie d’outils de jardinage !

Plus d’outils ? Ce n’est pas grave, je prends un fusil-mitrailleur et nous voilà repartit dans la fureur la plus totale !

Bref, Commando c’est un film qui nous en met plein la tronche pendant 1h30, on ne s’ennuie pas une seconde, ce n’est que du bonheur !

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