Le principe du jeu des zéro erreurs est des plus simples :

Il s'agit de trouver les zéro erreurs entre deux images ou plus. La version que nous vous proposons aujourd'hui est la plus classique : il s'agit de repérer les zéro erreurs entre deux jaquettes de film. Pour s'initier, nous allons commencer avec l'un des exemples les plus populaires dans la communauté nanarlandaise, celui de la jaquette du film COBRA avec Sylvester Stallone :

Avouons le, ça le fait. Cette jaquette respire la virilité, l'intransigeance, le Mâle. Observez-la bien, notez tous les détails, et passons maintenant à notre deuxième image, la jaquette de La Légion de l'Aigle, un film de Thomas Baldwin de 1989 :

Le jeu commence ! Arriverez-vous à dénicher les zéro erreurs entre ces deux jaquettes ? Si vous avez l'oeil affuté, peut-être remarquez-vous déjà quelques détails subtils (un indice : le nom de l'acteur principal !). Contrairement à toutes les apparences, les deux films n'ont rien en commun. Navet mollasson, cette Légion de l'Aigle nous conte une histoire mille fois revue de voyous s'en prenant à un vétéran du Viêtnam, pour leur plus grand malheur. Vous avez trouvé les zéro erreurs ? Sinon dépêchez-vous, car voici déjà une troisième jaquette qui s'offre à votre perspicacité :

Diantre ! Ce "Justicier", nous complique la tâche ! Il s'agit cette fois de trouver les zéro erreurs entre la jaquette de ce film un peu moyen qui parle de la mafia et les deux précédentes. Ca y est, vous êtes y arrivé ? Passons maintenant au niveau supérieur avec "Clahs of the Ninjas", un excellent nanar signé Godfrey Ho et mettant en scène Bruce Stallion (alias Paul Torcha, alias Paulo Tocha de son vrai nom), sosie non-officiel de Sylvestre.


Toujours en course ? vous voila prêt à relever le dernier défi avec ce magnifique "Ninja, le crépuscule des crapules" :

Un titre totalement crétin, une accroche absconse, une typographie que défie les lois de la physique et du bon goût, une jaquette à se damner... Malgré ces atours charmeurs, c'est hélas un film de kung-fu de 1973 assez ennuyeux et sans l'ombre d'un ninja qui se cache derrière ce visuel fantastique.

En bonus, voici une autre jaquette d'un film indonésien sur lequel, pour le coup, on ne sait rien :

Pour référence, les six images ensemble :

Ce premier exemple est sans doute le plus emblématique d'une pratique connue aussi sous le nom de JAQUETTE VOLANTE (encore que ce terme désigne plusieurs types d'arnaques et pas uniquement les copiés-collés) qui s'est répandue durant l'âge d'or de la VHS sur une échelle à peine croyable.

source : nanarland.com