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jeudi 28 février 2013

LE NOUVEAU PRESIDENT


« Le souvenir de mon premier Cannes remonte déjà à plus de 31 ans, mais ça reste l’un des moments les plus forts de ma carrière. Depuis plus de six décennies, Cannes est une plate-forme incomparable destinée à faire découvrir des films extraordinaires venus du monde entier. C’est pour moi un grand honneur et un immense privilège de présider le jury d’un Festival qui ne cesse de prouver, inlassablement, que le cinéma est le langage du monde. »

STEVEN SPIELBERG

Gilles Jacob : Steven Spielberg est un regular de Cannes : Sugarland Express, Color Purple. Mais c’est E.T. que j’ai montré en 82 en première mondiale, qui a tissé des liens qu’on n’oublie pas. Depuis, j’ai souvent demandé à Steven de présider le jury, mais à chaque fois, il me répondait qu’il tournait. Aussi cette année, quand on m’a dit E.T. phone home, j’ai compris et j’ai répondu : enfin ! » Gilles Jacob :

« Steven Spielberg nous a donné un accord de principe il y a deux ans. Il a su se rendre disponible cette année pour être le nouveau président du jury. Plus je l’ai rencontré ces dernières semaines, plus j’ai senti que la tâche l’enthousiasmait. Ses films mais aussi son engagement tous azimuts font de lui, année après année, l’égal des plus grands cinéastes d’Hollywood. Nous sommes fiers de l’accueillir. »
Thierry Frémaux, délégué général du Festival.





Source photo

LE LIEN
Steven Spielberg - Film Director Portraitby ~MaxHitman

Digital Art / Paintings & Airbrushing / People / Portraits


mercredi 27 février 2013

FAITES SAUTER LA BANQUE !





11.6 est Le titre du nouveau film avec François Cluzet (sortie prévue : 3 Avril 2012).

Toni Musulin est convoyeur de fonds depuis dix ans. Le 5 novembre 2009, à 10 heures du matin, il appuie doucement sur l’accélérateur de son fourgon blindé. À l’arrière de son véhicule, 11.6 millions d’euros…
 
le titre c'est 11.6 , pas tres parlant, mais finalement c'est pas la première fois que le cinéma nous propose des titres avec des chiffres et non des lettres.



 

mardi 26 février 2013

FERNANDEL 1903-1971



Fernandel, est un chanteur, acteur et réalisateur français né le 8 mai 1903 à Marseille (Bouches-du-Rhône) et mort le 26 février 1971 à Paris.

Issu du music-hall, il fut durant plusieurs décennies l'une des plus grandes stars du cinéma français, champion du box-office qui attira plus de 100 millions de spectateurs dans les salles. Comique emblématique du cinéma d'après-guerre, beaucoup de ses films sont devenus des classiques, comme Le Schpountz, L'Auberge rouge, Ali Baba et les Quarante voleurs ou La Cuisine au beurre, au même titre que plusieurs de ses personnages, à l'image de Don Camillo. Il a également brillé dans les compositions plus dramatiques notamment dans La Vache et le Prisonnier, Naïs ou Heureux qui comme Ulysse.





lundi 25 février 2013

VOUS ETES ICI


La carte des 250 meilleurs films de tous les temps
http://blog.vodkaster.com/2009/07/10/la-carte-des-250-meilleurs-films-de-tous-les-temps-version-finale/

DROLES D'ESPIONS vs DOUBLE ZERO




Les films français ont souvent été copiés par les américains (True Lies / La totale, running man / le prix du danger...), l'inverse est assez rare (de battre mon coeur s'est arrêté)  
Double zéro est le remake français de la comédie d'espionnage Drôles d'espions réalisée en 1985 par John Landis. C'est Chevy Chase et Dan Aykroyd qui incarnaient à l'époque les deux agents vedettes plongés dans de rocambolesques aventures. "Thomas Langmann, le producteur de Double zéro, déclarait s'être inspiré pour ce film."



Deux employés de bas niveau du gouvernement américain se retrouvent catapultés agents secrets. Ce qu'ils ignorent, c'est qu'ils doivent moins cette promotion à leurs aptitudes qu'au fait qu'ils sont tous les deux parfaitement remplaçables. Leur mission consiste donc à faire diversion en territoire ennemi pendant que de véritables agents agissent en toute sécurité...




DOUBLE ZERO

Un missile vient d'être dérobé et la DGSE est sur les dents. Ses dirigeants pensent qu'il y a un traître dans la maison. Pour récupérer l'arme nucléaire, ils engagent en qualité de nouveaux James Bond deux losers accros aux jeux vidéos. Will et Ben serviront de couverture aux vrais espions. Mais si Will et Ben n'étaient pas si chèvre ?

De Paris à la Jamaïque, se sentant investis de lourdes responsabilités, ils affrontent la sublime Natty Dreads et son armée de top models pour remonter jusqu'à leur chef mégalomane : Le Mâle.


source info : allociné.

AMOUR .. GLOIRE ... ET BEAUTE


"Détenteur du nombre record de nominations, avec douze, Lincoln de Steven Spielberg a connu une rude soirée : la statuette du meilleur réalisateur est revenue à Ang Lee pour L'Odyssée de Pi, une des rares surprises de la soirée.

AMOUR


Le film biographique sur le seizième président américain n'est reparti qu'avec deux Oscars: meilleur décor et meilleur acteur pour Daniel Day-Lewis qui a cannibalisé toute la saison des prix.

GLOIRE

L'acteur anglo-irlandais rentre ainsi dans l'histoire: il est le premier comédien à avoir obtenu au fil de sa carrière trois statuettes du meilleur comédien. • Côte acteurs, les Oscars ont confirmé les favoris de l'année: Anne Hathaway a empoché pour les Misérables le trophée du meilleur second rôle féminin,




Christopher Waltz, celui du meilleur second rôle masculin pour Django Unchained de Tarantino, qui a aussi eu l'Oscar du meilleur scénario original.

BEAUTE

L'héroïne d' Happiness Therapy Jennifer Lawrence a, elle, été couronnée meilleure comédienne. Parmi les autres vainqueurs attendus, figure Adele. L'interprète du générique de Skyfall a décroché la statuette de la meilleure chanson originale. Au final, statistiquement parlant, c'est l'Odyssée de Pi qui a remporté le plus de statuettes, quatre, suivi d'Argo et des Misérables avec trois.


En revanche, Zero Dark Thirty , le récit de la traque de Ben Laden de Kathryn Bigelow, qui a fait polémique pour avoir montré des scènes de torture, n'a gagné qu'un Oscar technique et Les Bêtes du Sud sauvage est repartiles mains vides".




l'article intégral est ici

dimanche 24 février 2013

COUP (DE TETE) DANS LES VALSEUSES 2 ?


Le film COUP DE TETE de JEAN JACQUES ANNAUD est aussi connu à l'étranger sous le titre LOS ROMPEPELOTAS 2 ! allez savoir pourquoi ?



En cherchant sur le net, LOS ROMPEPELOTAS fait référence au film de BERTRAND BLIER Les Valseuses ! une suite donc qui n'en est pas une !


source affiche : PREMIERE Année 1984

samedi 23 février 2013

Antoine de Caunes fait son show (CESAR 2013)



Grand moment télé hier soir avec le maitre de cérémonie des CESARS : ANTOINE DE CAUNES
Antoine de Caunes - 38ème Cérémonie des César

pour mémo, les cesars 2011


KEVIN COSTNER : CESAR D'HONNEUR

 
La 38ème cérémonie des César s'est tenue ce vendredi 22 février au théâtre du Châtelet à Paris. Retransmise sur Canal +, la cérémonie était présidée par Jamel Debbouze et animée par Antoine De Caunes. A cette occasion, de nombreuses célébrités étaient présentes et notamment Kevin Costner venu tout spécialement chercher son César d'honneur.
 
 Il était venu en personne retirer son César d'honneur. Manifestement très ému, tout comme son épouse Christine Baumgartner qui a laissé échapper quelques larmes, l'acteur a prononcé un très beau discours de remerciements après avoir reçu le trophée des mains du réalisateur Michel Hazanavicius.
Manifestement touchée, la salle a offert une standing ovation à l'acteur américain
 
 
source de l'info ici

vendredi 22 février 2013

UN AMERICAIN A PARIS




 
 
Venu à Paris pour le tournage du film de Luc Besson " Three Days to kill ", Kevin Costner a profité d'un peu de temps libre pour passer deux jours à Disneyland. 



auteur de l'info : Fabrice Staal - lien vers la source de l'info

ca depasse tout ce que j'ai pu imaginer

Petites pépites du net, un internaute fan de cinéma (je n'en doute pas) nous donne son avis sur des dvd, dans sa "chronicle" déjà culte !




jeudi 21 février 2013

HIER EST UN AUTRE JOUR (SANS FIN)



 
Pièce de THEATRE à l'affiche en ce moment à PARIS avec Daniel RUSSO (un de mes acteurs préférés). le sujet ressemble évidemment au film UN JOUR SANS FIN, bref, une pièce de théatre qui doit tenir  toutes ses promesses et qui met vraiment l'eau à la bouche !
 
Artistes : Daniel Russo, Gérard Loussine, Jessica Borio, Axelle Marine, Xavier Letourneur, Jean-François Cros
 
Sur le point de conclure le procès de sa vie, Pierre, un avocat froid et rigide, va se retrouver obligé de partager une très très longue journée avec l'homme le plus imprévisible et le plus incroyable qui soit. Une journée de dingues, absurde, où rien n'est prévu, rien n'est attendu, où tout est possible... et où tout arrive !
 
Mais pourquoi sa secrétaire se prend-elle toujours les pieds dans le tapis? Mais pourquoi son patron lui demande-t-il toujours la même chose ? Mais pourquoi reçoit-il toujours le même coup de fil ? Mais pourquoi tout le monde a l'air de lui en vouloir ?
Mais pourquoi n'arrive-t-il pas à se débarrasser de ce drôle de bonhomme qui l'empêche de faire son travail correctement ?
Mais pourquoi tout se répète encore et encore et encore et pourquoi Pierre est-il le seul à s'apercevoir de tout ça ?
 


mardi 19 février 2013

LE GRAND DUC

à l'affiche le 13 mars du film L'artiste et son modèle, Jean Rochefort déclare qu'il arrête le cinéma, à moins de se voir offrir un chef-d'oeuvre ou un film qui le bouleverse. "J'ai déjà décidé de ne plus jouer au théâtre. À moins que je tombe sur un projet de film qui me bouleverse, j'arrêterai aussi le cinéma. Et je serai très heureux que ce soit avec ce film-là", dit-il dans le dossier de presse du film.
le comédien affirme avoir décidé de s'arrêter "en regardant (sa) tête", et pas pour des raisons de santé. "Je ne veux pas que les spectateurs viennent me voir et que ce soit interdit aux moins de 25 ans. Je trouve qu'il y a un âge où il ne faut plus trop se montrer. Sauf évidemment quand on rencontre un chef-d'oeuvre. Le dernier film que j'ai fait rentre dans cette catégorie. C'est un film exceptionnel, donc ça vaut la peine. Mais c'est rare", a-t-il dit sur la radio.
"Quand on fait partie de ma génération, je n'aime pas dire à mon âge, on ne veut plus s'emmerder. J'ai une peur bleue que l'osmose ne s'opère pas avec un metteur en scène, de devoir penser encore trois semaines de tournage avec lui
"Je reçois beaucoup de scenarii qui racontent comment se débarrasser de Pépé, ou Pépé part en vacances... En aucun cas, je ne veux sortir de scène avec ça. Quand j'ai vu L'artiste et son modèle, je me suis dit qu'il y avait matière à le faire, la tête haute", conclut-il dans cet entretien. "Au troisième âge, on a un petit peu envie d'ambition, comme on a moins à céder à des nécessités financières, et (envie) de ne faire que ce qui nous enthousiasme..."
la source de l'info : ICI

lundi 18 février 2013

L'AFFICHE 3 EN 1

Et un de plus dans la collection MEME TITRE MAIS PAS MEME FILM !
avec une petite cerise sur la gâteau
 
l'accroche : "la vérité est ailleurs",   Manque pas d'air celui qui a fait cette jaquette ! un hommage à X files ! bien entendu ! "
 
Paul Jensen, journaliste, quitte Berlin pour Moscow où un poste l’attend au sein d’un tabloïd russe. Là-bas, Paul va faire une rencontre surprenante, celle de Katja, une jeune moscovite mystérieuse qui lui propose de diriger une rubrique dans son propre magazine. Mais cette proposition va entraîner des événements étranges dans la vie de Paul. Notamment accusé de terrorisme, le journaliste s’engouffre dans un engrenage sans fin… Une course contre la montre commence alors

même titre... que le film français avec philippe NOIRET en 1985
 
et une  ressemblance frappante avec l'affiche cinéma de VANTAGE POINT (ANGLE D'ATTAQUE).
 
 
 
ça fait beaucoup pour un seul film !

J'AI UN VIEIL AMI POUR LE DINER

 
 
Mads Mikkelsen incarne Hannibal Lecter, le célèbre tueur en série de Thomas Harris, dans cette adaptation supervisée par Bryan Fuller ("Pushing Daisies") et destinée à la chaîne américaine NBC

samedi 16 février 2013

FOND DE TIROIR, POSTER SUBWAY

Isabelle Adjani et Christophe LAMBERT, periode Subway  de Luc Besson.
un poster qui a été pendant un long moment dans ma chambre d'ados !
le film qui m'a fait découvrir Luc BESSON, la musique d'Eric SERRA...

vendredi 15 février 2013

DRUIDS ? le film sur PANORAMIX ?


Dans la collection même film mais pas même titre je demande un des meilleurs nanars de Christophe LAMBERT, ce n'est pas un SPIN OFF* d' ASTERIX ET OBELIX ... le film sur PANORAMIX, le druide gaulois... quoique...


*Une série dérivée, qui est une série télévisée ou une bande dessinée se déroulant dans le même univers de fiction qu'une série précédente mais avec de nouveaux personnages.


IL NE PEUT EN RESTER QU'UN



Christophe LAMBERT se confie à Filmactu.com à propos de Mortal Kombat, Beowulf et surtout Vercingetorix. des films improbables, véritables nanars, mais punaise, que c'est bon parfois ! on ne peut que lui pardonner, quand on connait sa filmographie, GREYSTOKE, SUBWAY, LE SICILIEN, HIGHLANDER, ! moi je dis RESPECT Monsieur LAMBERT. 

A propos de Mortal Kombat :


Mortal Kombat, je me suis bien marré ! [...] Ouais, j'ai bien gagné ma vie. Je vais vous dire pourquoi je l'ai fait celui là. Bien avant le moteur de l'argent, j'adorais le jeu vidéo, et je l'adore toujours. J'aimais être Rayden, le dieu du tonnerre et des éclairs. Ça me plaisait trop d'être un mec extrêmement calme qui d'un mouvement de doigt peut foutre deux personnes en l'air. Je suis l'opposé de ça dans ma vie. Je me suis dit : je vais toucher à la sagesse extrême de ce dieu tout en m'amusant comme un fou.


A propos de Beowulf :

Beowulf , c'est une histoire très triste, parce que le poème du XIIème siècle retranscrit dans un cinéma d'action de grande qualité, c'était une idée de génie. [...] Il y a eu mensonge de la part des producteurs qui devait faire un film à 25 millions de dollars en Roumanie, et qui ont terminé le film pour 3 millions et demi. Donc qu'est ce qu'on fait une fois qu'on a commencé et qu'on a été payé ? On n'a pas le choix, on continue. Passer de 25 millions à 3,5, on a déjà eu du bol d'avoir ce résultat là ! Bien évidemment, j'étais furieux, mais ne pouvant rien faire, j'ai terminé le film.



A propos de Vercingétorix :

C'est un rôle sur le papier qui était impossible à refuser. C'est le héros français par excellence, c'est le mec qui a fait la France. Ce fut un dérapage permanent au niveau de la production, au niveau des financements qui n'étaient pas là, au niveau d'un metteur en scène qui était quand même extrêmement laxiste, et un résultat qui est exactement ce qu'il devait être. Je suis d'ailleurs toujours étonné que le film ait pu faire autant d'entrées. [...] Je vais vous dire une chose : c'est cent fois plus difficile de faire un film qui dérape ou qui n'a pas le budget escompté, de s'accrocher et de continuer à donner 100%, que quand on est heureux sur un tournage. Tout va bien, c'est facile, on ne se fait pas de soucis. [...] C'est une grosse déception pour moi parce que je pense qu'il y avait matière à faire Braveheart, réellement. Il y avait cette matière mais il n'y avait ni la détermination, ni la substance au niveau de la production et de la mise en scène. Il y avait pourtant tous les éléments pour faire ce que Mel Gibson a réussi à faire. Au premier tiers du tournage, je te garantis que tenir encore trois mois c'était très, très dur. Tu en chies réellement parce que tu n'as plus l'énergie, tu n'as plus l'envie, tu te dis "Oh putain je vais aller me battre, je vais aller me couper, je vais aller me blesser pour rien". Il faut avoir un sacré moteur.


Auteur

Par Michèle Bori

http://cinema.jeuxactu.com/news-cinema-christophe-lambert-parle-de-beowulf-et-mortal-kombat-19932.htm

jeudi 14 février 2013

HEUREUSE SAINT VALENTIN





Oliver : Je crois que je vais arroser le poisson


Barbara Je ne t'aurais jamais autant humilié

Oliver T'es pas équipée pour , chérie



film : LA GUERRE DES ROSE

mercredi 13 février 2013

MICHEL GALABRU HIER SOIR A SAINT BENOIT


Grande soirée hier soir au Théatre de Saint Benoit (LA HUNE), avec la pièce de Marcel PAGNOL, LA FEMME DU BOULANGER
Pendant deux heures, Michel GALABRU  incarne Aimable Castanier, nouveau boulanger d´un village de Provence, brutalement quitté par sa femme. Tant que la belle Aurélie (Dominique Régnier) ne reviendra pas, le boulanger ne fera plus de pain. Et c´est tout le village qui s´en mêle.





photos : D.R. le plein de super
ci dessous, l'article du Centre presse du 14 février 2013

mardi 12 février 2013

MICHEL GALABRU CE SOIR A LA HUNE (Saint Benoit 86)


Michel Galabru sera ce soir à Saint Benoit (86) pour jouer la pièce de Marcel PAGNOL : La femme du boulanger. Inutile de vous dire que je serai dans la salle ce soir ! 

Pendant deux heures, il incarne Aimable Castanier, nouveau boulanger d´un village de Provence, brutalement quitté par sa femme. Tant que la belle Aurélie (Dominique Régnier) ne reviendra pas, le boulanger ne fera plus de pain. Et c´est tout le village qui s´en mêle.

En 1985, lorsque Savary l’a mise en scène, ça a été un événement, puisqu’aucune adaptation au théâtre n’avait encore été faite. Mais quelques années plus tôt, j’avais eu l’honneur d’être convoqué par M. Pagnol, chez lui, avenue Foch. Il m’a demandé, à mon grand ébahissement, de jouer “La femme du boulanger” au théâtre. Je lui avais refusé : j’avais dans l’oreille la musique extraordinaire de Raimu. J’ai répondu à M. Pagnol : vous avez travaillé avec Raimu, vous allez être déçu, on ne refait pas un Vermeer. Il avait été ébranlé, mais avait dit : "Je vous comprends".

Pourquoi alors avoir accepté la sollicitation de Jérôme Savary, dix ans plus tard ?

On m’avait dit que Savary me cherchait pour l’adaptation. Mais j’ai dit : « Si j’ai refusé à Pagnol, pourquoi j’accepterai Savary ? » Et puis j’ai finalement accepté un repas avec lui. De Funès m’avait pourtant prévenu de ne pas accepter une bouffe. A la fin du repas, après avoir été autant gâté, si je n’avais pas signé, j’aurais été un ingrat.

Avec toujours en tête l’inévitable comparaison avec Raimu ?

Bien sûr, j’étais hanté par la peur et la panique. Raimu, c’était la perfection même. Mais j’étais poussé par la nécessité. J’avais signé, il fallait bien que je m’exécute. Ceci dit, quand un pianiste même modeste joue du Mozart ou du Beethoven, ça reste du Mozart ou du Beethoven. Et là, il y avait quand même les mots de Pagnol : son style est simple, c’est la marque des plus grands. Vous pouvez toujours éblouir les gens par des mots nouveaux, des figures de style : mais un type qui, par tant de simplicité, éveille en vous la beauté et l’humanité, c’est rare.

25 ans après l’avoir joué pour la 1re fois, quelle est la différence dans la façon d’aborder le rôle du boulanger ?

C’est très simple : la différence, c’est l’âge. Lorsque la pièce a été remontée l’an dernier, j’ai dit, attention, vous allez voir un grand-père qui retrouve sa petite-fille, et pas le boulanger avec sa femme. Mais je regrette qu’on ait perdu quelque chose qui n’existe plus : à la Comédie Française, que j’ai fréquentée, des gens très âgés jouaient des jeunes, et mieux que des jeunes. Albert Lambert jouait le Cid à 75 ans ; Berthe Bovy, à 50 ans, jouait Poil de carotte, un personnage de 14 ans. Et Georges Leroy, à ce même âge, jouait On ne badine pas avec l’amour : eh bien je n’ai jamais entendu un jeune premier aussi bien le jouer.

Vous évoquiez la simplicité de Pagnol. Le spectacle proposé ce soir se contente-t-il de la valeur de ce texte ?

Nous sommes à une époque où les metteurs en scène réécrivent les textes. Il existe de bons metteurs en scène : mais beaucoup le sont car ils ont échoué comme acteur ou comme auteur. Mettre en scène, c’est placer les acteurs, voir quand ils dérivent, quand le jeu n’est pas juste. C’est un chef d’orchestre. Mais je ne vous raconte pas les conneries qu’on m’a fait faire : j’ai joué Dom Juan, on m’a habillé avec un panama et un cigare... Lorsque Savary a mis en scène Le bourgeois gentilhomme, il tarabiscote la pièce, il la réécrit, mais de façon cocasse. A un moment, on voit le cul de la soubrette : je ne sais pas bien pourquoi, même si ça n’est pas désagréable. Mais pour La femme du boulanger, il n’avait absolument pas abîmé le texte. Dans la mise en scène de mon fils, c’est également ce respect du texte de Pagnol qui prime

http://www.midilibre.fr/2011/06/29/raimu-etait-la-perfection,345894.php

MICHEL GALABRU : THEATRE ET CINEMA


Extraits de l'interview piochée sur tresordupatrimoine.fr/

Euro&Collections : Michel Galabru, à part les films et les pièces de théâtre, que collectionnez-vous ou avez-vous collectionné ?

Michel Galabru : Comme tous les enfants, j’ai collectionné des timbres avec mon frère. Nous avions une véritable passion pour cette collection…/…

Beaucoup plus tard, alors que j’étais déjà comédien, j’ai commencé à collectionner les pièces de 5 francs en argent…./…. J’ai collectionné ensuite les petites voitures, des miniatures. …./….Enfin, aujourd’hui je collectionne les années, et là, ça m’emmerde !… On vieillit, on vieillit, et c’est très embêtant...

E&C : Vous avez collectionné aussi de jolies récompenses : le premier prix du Conservatoire, un César, un Molière, la Grande Médaille de Vermeil de la Ville de Paris…

MG : Des colifichets ! Surtout quand vous vieillissez… Il y a alors comme une espèce de chant d’adieu accompagné de petits cadeaux, de divers honneurs. …/…..j’ai plutôt peiné dans ma vie, j’ai commencé à 100 francs par mois, puis 6 000 francs pour le premier film de la série des Gendarmes. À part les acteurs « bankable », c’est-à-dire ceux qui rapportent de l’argent en tête d’affiche, ce n’est pas facile de traverser la vie pour les artistes. On est toujours sur la corde raide. C’est un métier où tout se fait au téléphone… Si on ne téléphone pas, il ne se passe rien. J’ai quand même passé dix ans sans tourner ! Cela fait juste quatre ou cinq ans que je suis de retour au cinéma. Heureusement, j’ai pu jouer au théâtre... et je ne peux pas me plaindre vis-à-vis de mes petits camarades qui ont plus de talent que moi et ne travaillent pas.

E&C : Est-ce le théâtre ou le cinéma qui vous comble le plus ?

MG : Le théâtre ! Je suis un homme de théâtre. Mais celui d’un autre temps. Autrefois, le Conservatoire avait pour mission de préparer des gens pour la Comédie Française et donc nous avions pour professeurs des grands noms du boulevard ou des sociétaires, parmi lesquels Louis Jouvet ou Denis d’Inès. C’était un enseignement de qualité, car il était transmis par des virtuoses de la profession. Maintenant, c’est très curieux, mais je ne connais pratiquement aucun des enseignants. Je ne sais pas quel enseignement reçoivent les futurs acteurs, il semblerait que cela soit très avant-gardiste, très intellectuel... Mais je n’ai pas à juger, car je n’ai pas approfondi...

En ce qui concerne le cinéma, j’ai eu la chance, je dis bien la chance, car cela m’a apporté en notoriété et par conséquent en travail, d’être aux côtés de Louis de Funès dans la saga du Gendarme de Saint-Tropez de Jean Girault. Encore aujourd’hui, on ne peut pas me rencontrer sans s’écrier : « Gerber ! », du nom de l’adjudant que j’y incarnais. Mais je suis avant tout un homme de théâtre.


E&C : Quel est le rôle qui vous a le plus marqué au cinéma ?

MG : Le rôle pour lequel j’ai reçu le César du meilleur acteur dans Le Juge et l’Assassin. J’ai alors été dirigé par un grand metteur en scène, Bertrand Tavernier. Chaque fois que j’ai tourné avec un metteur en scène de qualité, ce qui fut rare car j’ai souvent été dans des farces assez lourdes, j’ai été nominé pour avoir un César : celui du meilleur acteur dans un second rôle pour Subway, de Luc Besson, et pour Uranus, de Claude Berri.



E&C : Et au théâtre ?

MG : Ceux que j’ai incarnés dans un Conte d’hiver, de William Shakespeare, George Dandin de Molière, Les Poissons rouges, que j’ai déjà évoqué, ou encore dans La Femme du boulanger de Pagnol. Par contre, j’ai toujours rêvé de jouer Les Fourberies de Scapin ou Cyrano de Bergerac.



E&C : Y a-t-il une réplique qui vous a marqué dans votre carrière ?


MG : « Faï de ben a Bertrand, te lou rendra en caguant » ! Elle est en patois et dite par un personnage de La Femme du boulanger... Et il n’y a rien de plus vrai ! L’ingratitude humaine est une chose très répandue. Toutes les personnes à qui j’ai rendu service dans ma vie, soit elles ne s’en apercevaient tout simplement pas, soit l’idée même que j’ai pu un jour les aider leur posait un réel problème. Je crois que les gens n’aiment pas se sentir redevables, tout en estimant que s’ils sont dans le malheur et qu’on ne les secourt pas assez, c’est que nous sommes tous des égocentriques indifférents. Ils nous en veulent aussi car on les a connus dans des situations pénibles. L’homme ne veut pas être reconnaissant, ça l’emmerde. J’ai beaucoup aidé le comédien qui, tous les soirs, donnait cette réplique dans la pièce que je jouais déjà à l’époque et il a été le pire des salopards ! Me traînant aux prud’hommes, m’obligeant pendant près de trois ans à avoir des avocats pour me défendre ! Et c’est ce garçon-là qui proférait cette phrase-là !



E&C : Vous dites souvent que la vie est un théâtre... Quel rôle y jouez-vous ?

MG : Celui d’un pauvre mec... L’innommable dans tout cela, c’est que l’on nous met sur Terre alors qu’on ne l’a pas désiré. Comment ce « Dieu tout-puissant, Créateur du Ciel et de la Terre » a-t-il pu nous mettre sur une Terre aussi inhospitalière avec ses volcans, ses tremblements de terre, ses typhons et ses incendies ? Sans compter les maladies, les virus, les microbes les plus atroces… Quelle horreur ! Et la famine... On ne peut pas dire que le type qui a fait ça soit gentil...

E&C : Êtes-vous athée ?

MG : Je n’en sais rien. Je constate...

E&C : Pouvez-vous nous parler de votre actualité ?

MG : Cela efface les problèmes, mon actualité... Allons à autre chose... Côté cinéma, j’ai donc tourné, cet été, dans le nouveau film de Frédéric Berthe, Les Boulistes, aux côtés de Gérard Depardieu et Édouard Baer. Quant au théâtre, je pars en tournée avec La Femme du boulanger. C’est une pièce que je connais bien pour l’avoir jouée de nombreuses fois.


L’intégralité de l’interview se trouve ici


http://www.tresordupatrimoine.fr/content/117-interview_michel_galabru

LE CAMEO DE GALABRU

LE CESAR DE MICHEL GALABRU



un rôle à contre emploi qui lui vaudra un CESAR du meilleur acteur.





PIERRE TCHERNIA et MICHEL GALABRU




deux films cultes et INDISPENSABLES de PIERRE TCHERNIA avec Michel GALABRU, à regarder sans modération




le film se trouve ici






GEORGES LAUTNER ET MICHEL GALABRU


Georges LAUTNER (un de mes réalisateus préférés) a fait tourner plusieurs fois Michel GALABRU, son dernier film date de 1992 (room service) avec l'excellent Michel SERRAULT.


Ci dessous l'affiche italienne


La cage aux Folles 3, signé Lautner (?)





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