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dimanche 30 octobre 2016

JAMIE LEE CURTIS et PATRICK SWAYZE dans GRANDVIEW, U.S.A

Grandview, petite ville des Etats-Unis. Tim Pearson, en fin de terminale, sort avec sa petite amie au volant de la Cadillac de son père. Embourbé dans un étang, Tim demande à Michelle Cody, propriétaire d'une piste de stock-cars, de l'aider. Elle lui envoie Slam, son meilleur pilote. Tim, déjà en conflit avec son père, découvre que celui-ci veut racheter le terrain de Michelle pour réaliser une grosse opération financière. Tim se réfugie chez elle. Ils ont une liaison. Slam, jaloux, blessera Tim durant une course. Michelle acceptera finalement de vendre son terrain et donnera l'argent de la vente à Tim pour qu'il puisse faire ses études à Miami...

samedi 29 octobre 2016

Olivia Newton John - Hollywood Nights (1980)

Olivia Newton-John's fourth tv special. Guest Stars: GENE KELLY, CLIFF RICHARD, ELTON JOHN, ANDY GIBB, TINA TURNER, KAREN CARPENTER & TONI TENNILLE.

JOHN TRAVOLTA & JAMIE LEE CURTIS dans PERFECT


Perfect est un film américain réalisé par James Bridges, sorti en 1985, avec John Travolta et Jamie Lee Curtis
  Un journaliste du magazine "Rolling Stone" spécialisé dans les enquêtes spectaculaires est sur deux "coups": l'interview d'un trafiquant de drogue qui peut compromettre quelque importante personnalité et une enquête sur les clubs de la forme. En attendant son rendez-vous avec le truand, il visite le club le plus coté de la ville et rencontre la parfaite Jessie Wilson, professeur de body-building.

vendredi 28 octobre 2016

LE CORNAUD les jaquettes dvd











AUX YEUX DE TOUS, même titre mais pas même film

 Dans la collection MEME TITRE MAIS PAS MEME FIIM, et dans la collection UN FILM ET SON REMAKE, voici AUX YEUX DE TOUS avec Julia Roberts et Nicole Kidman remake du film "DANS SES YEUX" de  José Campanella.






UN FILM ET SES REMAKES


Doc Hollywood est un film américain réalisé par Michael Caton-Jones sorti en 1991, Le film a inspiré La Grande Séduction qui a connu un remake La Grande Séduction à l'anglaise qui a inspiré Un village presque parfait qui a lui aussi inspiré le film italien Un paese quasi perfetto
 

La Grande Séduction est un film québécois de Jean-François Pouliot sorti en 2003.
La Grande Séduction à l'anglaise (The Grand Seduction) est un film canadien de Don McKellar sorti en 2013. Il s'agit du remake anglophone du film québécois La Grande Séduction de Jean-François Pouliot, sorti dix ans auparavant.
Un village presque parfait est un film français réalisé par Stéphane Meunier sorti en 2015.
Un paese quasi perfetto est un film italien de 2016 , écrit et réalisé par Massimo Gaudioso. Le film est une adaptation du film en français de 2014 Un village presque parfait du réalisateur Stéphane Meunier, qui, à son tour, est un remake du film quebecquois La grande séduction de Jean-François Pouliot (2003), lui-même inspiré du film américain Doc Hollywood (1991).

DOC HOLLYWOOD avec Michael J FOX


Doc Hollywood est un film américain réalisé par Michael Caton-Jones sorti en 1991, Le film a inspiré La Grande Séduction qui a connu un remake La Grande Séduction à l'anglaise qui a inspiré Un village presque parfait qui a lui aussi inspiré Un paese quasi perfetto

Benjamin Stone a quitté sans gloire son poste de médecin urgentiste pour chercher réussite et prospérité sur la côte ouest des E.-U. Il vise un poste de chirurgien plasticien à Beverly Hills. Las ! À la suite d'une sortie de route dans la petite ville de Grady, Caroline du Sud, il défonce la clôture du juge Evans et se retrouve condamné à exercer une peine d'intérêt général dans cette petite ville de campagne. Le voilà propulsé médecin rural, et obligé de pointer comme un employé d'usine !

Petit à petit et malgré sa répugnance initiale, il se surprend à apprécier sa vie du moment, faite de cas simples — mais pas toujours !  et émaillée de bons moments surtout après avoir fait la connaissance de Lou, la charmante ambulancière, et avocate en herbe, pour qui il se découvre une attirance… prononcée ! Mais hélas non réciproque ! Mais les jours ont passé et voici la fin de sa condamnation « rurale », et le vieux médecin local lui propose de reprendre sa succession … Mais ses espérances sont les plus fortes et il part pour la Californie et Beverly Hills !
De quoi seront faits son destin, et sa vie… ?!
Doc Hollywood (1991) 1/2 par heapsoflovehide
Doc Hollywood (1991) 2/2 par heapsoflovehide

jeudi 27 octobre 2016

VINCENT CASSEL


21 ans après la sortie de "La Haine", Cassel rejoue sa scène légendaire du film de Kassovitz dans le clip de Black M

Bruceploitation - Goodbye Bruce Lee: His Last Game of Death,


Lorsque Bruce Lee est décédé le 20 Juillet 1973, il était le plus célèbre acteur d'arts martiaux au monde. De nombreux studios de Hong Kong ont exploité le filon en et ont décidé de jouer sur la renommée internationale de Bruce Lee en faisant des films avec des acteurs « sosies » de bas étages - La Bruceploitation était née, jamais pour le meilleur, toujours pour le pire. 


Goodbye Bruce Lee: His Last Game of Death, also known as The New Game of Death and Legend of Bruce Lee, is a 1975 Bruceploitation martial arts film starring Bruce Li.  
 Un jeune homme (Bruce Li) est involontairement impliqué dans une escroquerie . Quand il refuse de donner le cash back, les méchants kidnappent sa petite amie

mardi 25 octobre 2016

FULL CONTACT le film de RING LAM avec Chow Yun-fat


Full Contact (Xia dao Gao Fei) est un film hongkongais réalisé par Ringo Lam, sorti en 1993. Jeff, un videur, sauve son ami Sam, poursuivi par des créanciers. Tous deux, accompagnés de Chung, feront équipe pour un casse organisé par un psychopathe homosexuel et une véritable nymphomane ...

Bruce Lee True Story - 1976


Le premier film détourné de l'histoire du cinéma est français !


La dialectique peut-elle casser des briques ? est un film français de René Viénet sorti le 8 mars 1973. Il détourne par son doublage le film chinois de Hong Kong appelé en anglais Crush et en chinois (唐手跆拳道), de Tu Kuang-chi (chinois : 屠光启 ; pinyin : tú guāngqǐ), originellement sorti en 1972.

mercredi 19 octobre 2016

John's fever, ce soir on s'éclate


 John's fever, ce soir on s'éclate (titre original : John Travolto... da un insolito destino) est une comédie italienne réalisée par Neri Parenti en 1979.
 John Travolto da un insolito destino
Gianni, bien que très timide, est invité par ses amis à exploiter son extraordinaire ressemblance avec l'idole du moment John Travolta pour toucher le cœur d'Ilona (Ilona Staller), dj dans la boîte du sinistre Raoul, mais celui-ci n'est pas dupe, et voudrait se servir de cette histoire pour un coup de pub. Gianni, quant à lui, désire moins la gloire et la richesse qu'un amour sincère d'Ilona.

lundi 17 octobre 2016

Brice de Nice 3 - la version spéciale YouTube

Jean Dujardin dans le "faux" film "Brice de Nice 3"
LE FILM en intégralité sur YouTube ?.Derrière cette fausse fuite, la communication du film de James Huth avec Jean Dujardin, Plus d’une heure d’images où l’on voit l’acteur français passer le balais, dormir, lever aussi lentement que possible son bras droit ou encore regarder la télé et commenter les images.

LES BAROUDEURS

Les Baroudeurs (You Can't Win 'Em All) est un film britannique de Peter Collinson sorti le 14 août 1970 en France. Les aventures d'un vétéran britannique (Charles Bronson) de la Grande Guerre et d'un armateur américain (Tony Curtis) en Turquie, durant la guerre civile turque et la guerre gréco-turque de 1919-1922.

PIERRE ETAIX 1928-2016


"L’auteur de « Yoyo » et « Le Grand amour » s’inscrivait dans la lignée de Buster Keaton. Pierre Etaix, dessinateur devenu clown, acteur et cinéaste est mort vendredi 14 octobre à 87 ans"

Disparition de Pierre Étaix à l'âge de 87 ans : réécoutez son entretien avec Daphné Roulier. https://www.franceinter.fr/emissions/la-vie-est-un-je/la-vie-est-un-je-16-janvier-2016

lundi 10 octobre 2016

TAVERNIER Voyage à travers le cinéma français

Il a fallu six ans à Bertrand Tavernier pour venir à bout de la version cinéma de Voyage à travers le cinéma français. Le cinéaste, qui travaille actuellement sur une version longue, pour ne pas dire fleuve (trois fois trois heures), destinée à la télévision, nous éclaire sur les choix qui ont présidé à l’écriture et au montage du long-métrage.
Zérodeconduite : Comment a débuté cette vaste entreprise sachant que vous aviez déjà conçu des sommes sur le cinéma américain sous forme de volumes ? Pourquoi le choix de la forme documentaire ?
Bertrand Tavernier : J'avais effectivement sans cesse remanié mes ouvrages mais ils ne reflétaient qu'une partie de mes nombreux centres d'intérêt. Faire un documentaire sur le cinéma français plutôt que sur le cinéma américain facilitait la tâche du travail sur le terrain en matière de droits. Ayant travaillé avec les Américains, je savais que je ne disposais pas des contacts dont pouvait bénéficier Martin Scorsese. Il aurait fallu travailler aux États-Unis, à Los Angeles, contacter les studios. À la limite, il s'agit de la part accessoire de l'explication : j'avais surtout envie de parler de cinéastes qui avaient fait et faisaient toujours partie de ma vie. En parler non comme critique ou historien mais comme cinéaste et spectateur qui avait gardé des souvenirs amusés, drôlatiques, émerveillés liés à la découverte de ces films. Je voulais montrer combien ces films étaient vivants, qu'ils n'appartenaient pas à un passé révolu, qu'ils ne faisaient pas partie de quelque musée Grévin figé mais qu'au contraire ils pouvaient éclairer le présent. Ils pouvaient aussi aiguiser une curiosité nécessaire à notre époque si nous voulons nous en sortir.
Le projet fut donc de longue haleine ?
B.T. : J'ai effectivement tourné autour de cette idée durant de longues années. La BBC par exemple me proposait de faire des formats de 52 mn mais je n'arrivais absolument pas à m'insérer dans ce format : je ne voulais pas évoquer en quelques secondes 200 titres. Les deux ou trois fois où on m'a proposé ces possibilités de formes brèves, cela ne fonctionnait pas car je voulais parler longtemps des gens et films que j'aimais. Je n'arrivais pas à trouver le détonateur, le petit choc qui pouvait tout déclencher. Le temps passant, je constatai malheureusement que les chaînes de télévision publique capitulaient face à la nécessité de montrer le cinéma de patrimoine : il m'est apparu que c'était comme un devoir civique et une envie décuplée de parler de mes émotions les plus fortes à des personnes que je ne connaissais pas.
Vous dites que le film a mis du temps à prendre forme. À quel moment vous êtes vous dit qu'il fallait se lancer ?
B.T. : C'était au moment de La Princesse de Montpensier. Nous en avions parlé avec Studio Canal mais des liens jusque-là plutôt cordiaux se sont détériorés, pas tant avec l'équipe cinéma de Studio Canal qu'avec la nouvelle direction. J'ai attendu en vain des réponses. Je commençais à me décourager, mais je pensais néanmoins qu'un gros détenteur de droits de films de patrimoine pouvait être intéressé par ce relais de son catalogue auprès d'un large public, soit dans un film de cinéma soit sous forme de série, que ce soit dans les centres culturels, les écoles ou autres. Jérôme Soulais de Gaumont s'est dit que le rêve que je poursuivais devait être réalisé. Jérôme Seydoux de son côté a assisté à une présentation de Justin de Marseille de Maurice Tourneur dans le cadre de la SACD, et s'est dit qu'il fallait porter le projet. Ainsi Pathé et Gaumont se sont joints à l'entreprise.
Lorsque le projet était enfin amorcé, quel fut le premier geste créatif ?
B.T. : Ce fut d'abord l'écriture, ce qui est complexe car comme le dit Marcel Ophüls « Ecrire un scénario de documentaire est une escroquerie, car trop de paramètres sont inconnus avant le tournage si on est honnête dans sa préparation ».  En effet quand on lit le scénario que j'ai écrit au départ, on retrouve certes quelques éléments mais le film a beaucoup évolué : la disponibilité ou l’absence de disponibilité des films, l'importance finale de tel metteur de scène qui induisait un changement d'angle d'attaque, de ton, autant de paramètres qui ont forcément modifié l'approche initiale... Il y avait, comme dans une fiction, une construction qui s'imposait : comme les personnages imposent un fonctionnement à une fiction, le matériau que j'utilisais dictait sa structure au film. Dans L627 le parti pris de narration adopté, à savoir l'omniprésence du point de vue des policiers, a dicté l'impossibilité d'aller ailleurs : le film rejetait des plans. Le travail s’apparente finalement à celui d’une fiction : si on n'a pas tel acteur, telle lumière, on est obligé d'avancer quand même. Cela me rappelle La Vie et rien d'autre, quand je constatai avec horreur que la scène d'enterrement se ferait sous le soleil. Philippe Noiret me tranquillisait et il avait raison, car cela a apporté une vraie originalité : pourquoi un enterrement se ferait-il obligatoirement avec un ciel gris ? En somme, la structure a éliminé d'elle-même certains cinéastes et films d'abord envisagés, qui ne trouvaient pas leur place organique dans l'ensemble.
Pour ce qui est de la structure, ne pourrait-on parler d'une part autobiographique qui constituerait un fil rouge important, mais pas unique ?
B.T. : Cela a effectivement facilité des entrées et apportait une variété de films et d'auteurs considérable. Le côté historien de cinéma n'aurait pas fonctionné. Il me fallait parler comme cinéaste et spectateur : je pense à cette séance vécue en compagnie d'un autre spectateur qui mangeait des petits pois durant la projection. Je plains ceux qui n'ont pas vécu des expériences de ce type, que la programmation "dadaïste" d’Henri Langlois à la Cinémathèque suscitait : autre exemple, cette découverte d'un Sternberg en version… vietnamienne, qui est un moment vraiment cocasse ! Imaginez Robert Mitchum parlant vietnamien avec une voix très pointue : le fou rire qui nous a pris demeure un souvenir formidable. Il m'est devenu impossible de revoir sérieusement ce film à cause de cette séance mémorable. Il en va de même pour le nombre de fois où l’on a pleuré à la fin de Casque d'or de Jacques Becker : cela apparaît comme un moment-clé d'une vie de spectateur, tout comme les dernières images de Classe tous risques de Claude Sautet qui m'ont cloué sur mon fauteuil.
Il est très beau que vous soyez entré dans le cinéma français à 6 ans avec un Becker, Dernier atout.
B.T. : Comme je l'ai dit, j'aurais pu tomber plus mal. La plupart des films que j’ai aimés à 9, 10, 12, 15 ans sont des films que j'adore toujours. Les Trois lanciers du BengaleLe Réveil de la sorcière rouge, Les Aventures du capitaine Wyatt pour les USA. Pareil pour les films français comme Casque d'or : tous ces chocs liés à l'enfance ou à l'adolescence n'ont jamais cessé de faire leur chemin dans ma vie de spectateur.
Vous commencez votre documentaire de manière très forte avec Jacques Becker, qui semble un condensé de choix dramatiques, thématiques, stylistiques qui irrigueront votre travail de cinéaste.
B.T. : Je retrouve chez lui un culte de la "décence ordinaire", comme je l'explique dans le film, vision du monde qui va de pair avec la grande importance accordée à la justesse du rendu du travail des personnages de ses films. Chez moi aussi, les gens travaillent, mettent les mains dans le cambouis. Mes péripéties sont conditionnées comme chez lui par les conditions de vie et de travail, pas par des options scénaristiques. Commençant par Becker, je devais finir par Sautet, qui est l'héritier absolu de Becker. C’est un fait que nombre de commentateurs se sont obstinés longtemps à ne pas comprendre : il a fait les frais d'une vision cléricale et dogmatique de Sautet, dont on découvre année après année toute la fausseté et la bêtise.
Cette relation Becker/Sautet nous ramène aux choix chronologiques du documentaire.
B.T. : Becker correspond à mes débuts de spectateur. Quant à Claude, il signifie mes premiers pas dans la critique et les débuts d'une amitié très forte. De la même manière que Becker capture l'esprit d'une époque, notamment dans Rendez-vous de juillet ou Antoine et Antoinette, Sautet capture le parfum d'une époque voire en anticipe les grandes lignes de force : le poids croissant du chômage, la fermeture des petites entreprises, le management agressif dans le magistral Quelques jours avec moi. En somme je commence et finis le film par un cinéaste qui réussit à capter l'essence de son époque. Becker a reçu le même type de critiques hostiles que Claude Sautet. Tous deux sont encore d'ailleurs très sous-estimés à l'étranger. J'ai commencé par un cinéaste dont j'aurais rêvé d'être l'ami, et finis par un cinéaste qui a été un très grand ami, quelqu'un qui a totalement marqué ma vie.
Parallèlement à ces deux cinéastes qui mériteraient d'être reconnus à leur juste mesure, on est frappé par trois autres noms eux très reconnus : Carné, Renoir et Melville, cinéastes que vous évoquez avec admiration mais avec mesure.
B.T. : Je suis très admiratif mais je ne veux pas être dans l'éloge béat. Par exemple, concernant Melville, j'avais un passage plus long, coupé au montage, où je disais que dans Le Doulos un truc m'a toujours gêné, malgré ses immense qualités que je trouve même de plus en plus patentes. Pendant la conversation au téléphone de Belmondo qui appelle l'inspecteur de police, on ne sait pas ce qui se dit et le spectateur en déduit que le personnage est un mouchard. Ce n’est qu’après il nous révèle qu'il n'en était rien. C'est tout le contraire d'Hitchcock. Rivette, je m'en rappelle car j'étais attaché de presse du film, pensait exactement la même chose : il estimait que ce passage était particulièrement critiquable tout comme il estimait douteux de transformer des gangsters en héros de tragédie classique alors que ce sont en somme des personnages qui pourraient être apparentés aux pires exactions de l'occupation. Je peux, tout en remarquant ces défauts, mettre en lumière les qualités immenses de Léon Morin prêtre qui est sous-estimé, de L’Armée des ombres et bien sûr du Silence de la mer dont je parlerai plus longuement dans la série.
Pour Renoir vous en arrivez à montrer qu'une certaine lecture critique initiée par Truffaut , celle d'un naturel intuitif, d'une improvisation en totale liberté, est erronée.
B.T. : Ce que je critique, c'est la manière de reprendre sans distance ses propos, de les reprendre comme paroles d'évangile. Le problème est que ces erreurs initiales sont reconduites à l'infini comme des dogmes. Ces témoins ne sont pas des historiens de cinéma et par ailleurs, comme j'ai pu le constater Renoir était très convaincant, en arrivant même à croire lui-même à sa réécriture des événements. La Bête humaine par exemple est tourné en studio de même que les deux tiers de La Règle du jeu. Je n'en fais pas une arme contre Renoir, bien au contraire : tournant en studio, suivant des scénarios très écrits de manière très scrupuleuse, refusant toute improvisation, il réussit à nous faire génialement croire au naturel et à l'impression d'improvisation. Le fameux plan séquence du Crime de M. Langeest génial car il est coupé en deux plans sans que cela se voit vraiment. Michael Powell disait que le metteur en scène doit faire sortir un lapin du chapeau. Ses admirateurs croient le louer parfois en en faisant un improvisateur mais ils le diminuent. Il respectait le scénario de Spaak car lui-même savait écrire, diriger un comédien. Renoir avait raison par ailleurs d'écouter les conseils de collaborateurs contrairement à d'autres réalisateurs qui se sentaient tenus d'agir en « dictateurs ».
Le parallèle avec Carné est intéressant : il est un auteur qui était un roc, comme vous le dites dans le film mais avait besoin de collaborateurs notamment de bons scénaristes. On a joué Renoir contre Carné pour le décrédibiliser.
B.T. : On n'arrête pas hélas de jouer les gens les uns contre les autres. Contrairement à Renoir, Duvivier ou Grémillon, sa contribution au scénario était minime voire nulle. Ce n'était pas un écrivain, un « auteur » mais sa maîtrise et sa rigueur dans le découpage faisaient qu'il parvenait souvent à transcender les scénarios. Prévert me semble injuste avec lui et de manière générale les scénaristes n'ont qu'une vue limitée de leur collaboration avec le cinéaste. Certes Carné laissait à Prévert le soin de la distribution des rôles, point qu'il ne sentait absolument pas, mais de son côté Prévert ne comprend pas combien, en une dizaine de plans sur le palier du Jour se lève, Carné magnifie la séquence : avec peu de "couverture", cela témoigne d'une science du découpage extraordinaire. Le travail de Prévert, parfois trop littéral, est comme illuminé par Carné. Prévert s'est trompé je pense quand il reprochait aussi à Grémillon la musique religieuse de la fin de Remorques, ajout qu'il jugeait bigot alors que cela donne une portée tragique incomparable au film.
D'un point de vue structurel, Gabin est encadré dans le film par Renoir et Carné ce qui est magnifiquement amené. Alors qu'on croit le connaître par cœur, votre film donne l'impression d'en redécouvrir la grandeur.
B.T. : Gabin est au cœur du cinéma français et j'ai longtemps cherché l'équivalent féminin pour équilibrer. Danielle Darrieux a le même pourcentage de réussites en matière de qualité des films. Elle aussi a été géniale toute sa vie. Cependant l'importance du segment consacré à Gabin est aussi justifié à la fois par ses éléments biographiques forts (départ de la France en 1940, engagement dans la campagne d'Italie) et par sa position de force dans le cinéma d'avant-guerre, qui l'a amené à être à l'origine d'une bonne dizaine de grands films. Il achetait les droits des livres et s'est mouillé très tôt dans le processus créatif. Il a continué après guerre notamment sur La Traversée de Paris, à l'origine duquel il y avait une nouvelle dont les droits furent acquis par Aurenche et lui-même. Mais l'amoureuse d'Aurenche oublia malencontreusement le nom de Gabin devant un producteur, ce qui le mit en colère et différa la conception du le film durant trois ans ! En fait aucune actrice n'avait ce pouvoir. Gabin s'est conduit remarquablement avec Grémillon, Carné, Duvivier ou Renoir et je voulais casser ce cliché selon lequel la seconde partie de sa carrière serait mauvaise. Je pourrais citer bien sûr Le Plaisir de Max Ophüls où il est sublimissime, mais d'autres films sont souvent des titres que les spectateurs ne cherchent pas à connaître : La Nuit est mon royaumeDes Gens sans importance ou encore Maigret tend un piège et Le Président, où il est assez extraordinaire.
Il y a ce moment de votre documentaire où, preuve à l'appui, vous démontrez son « génie » de comédien par un montage de gestes ou de déplacements.
B.T. : Il amenait indéniablement quelque chose par son souci du geste juste, de l'intonation pensée à l'économie. Henri Decoin disait que sur le plateau il était le vrai metteur en scène et Gabin disait réciproquement de Decoin qu'il était un « metteur », ce qui dans sa bouche était un immense compliment. Il y avait chez Gabin un côté profondément français, une langue extraordinaire.
Cela me rappelle cette citation mémorable concernant Renoir « comme metteur un génie, comme homme une pute ».
B.T. : Il était attaché à certaines valeurs et du coup fut profondément blessé par l'attitude de Renoir en 1940. La lettre lue dans le film, qui montre ses possibles complaisances envers Vichy, fut une exception partagée par aucun grand cinéaste (parmi Clair, Grémillon, Carné, Duvivier... nul ne tiendra de tels propos) ou scénariste (Spaak, Prévert, Aurenche, Bost...). Gabin a été choqué et les retrouvailles sur French Cancan n'eurent rien de chaleureux contrairement à celles avec Duvivier sur Voici le le temps des assassins.
Cette sorte de déférence envers le pouvoir quel qu'il soit, au risque de l'incohérence, est particulièrement bien montrée dans le film sans pour autant déboucher sur un jeu de massacre.
B.T. : Le plus étonnant est que bien des témoins confirment qu'on n'arrivait même pas à lui en vouloir. Et c'est sûrement à porter à son crédit. J'ai essayé de montrer que les vérités sont complexes et voulu me refuser à toute ostracisation de telle ou telle figure. J'évoque toujours un être humain sans chercher à occulter ses zones d'ombre.
En matière de révélation de zones d'ombre, deux chapitres sont particulièrement précieux : celui consacré aux musiciens, et le module sur Maurice Jaubert qui laisse éclater toute la force de son œuvre.
B.T. : Jaubert est une manière pour moi d'évoquer Jean Vigo car leur accord fut d'une force incroyable. Jaubert me semble poser là les bases de ce que devrait être la musique de film : choix d'une petite formation, de timbres qui ne sont pas des instruments hollywoodiens (saxophone, percussions, accordéon...). Tout cela provient de Kurt Weill et non de Mahler, ce qui amène alors une modernité, une intelligence qui laisse penser que nous eûmes là une « nouvelle vague » musicale dans les années trente.
Cela amène vers l'hommage que vous rendez à Truffaut par Jaubert interposé, hommage qui prouve que les querelles de chapelle un temps mises en valeur sont transcendées par votre film.
B.T. : Je serai éternellement reconnaissant envers Truffaut d'avoir réédité — et personne ne l'a fait en dehors de lui — ce disque de musiques de Jaubert. Musique de L'Atalante bien sûr mais aussi ces œuvres symphoniques graves, très belles, très inspirées qu'il utilisera dans La Chambre verte. Dès le début du film, je le cite d'ailleurs qui disait des choses passionnantes sur Becker. Je me sens libre d'admirer tout autant des propos, positions, travaux de Truffaut, Chabrol ou Godard que ceux de Becker ou Claude Autant-Lara. Je sais apprécier ce qu'ont amené les uns et les autres.
La citation liminaire de Godard sur votre commune identité d'enfants de la Libération et de la Cinémathèque à ce propos est très belle. Elle rompt à sa manière certaines doxas qui ont la vie dure.
B.T. : Cette doxa persiste mais je la crois très « provinciale » : tout cela n'existe plus ailleurs que dans certains cercles étroits. Tant pis si certains s'accrochent à de tels clichés : René Clément, cinéaste de la Qualité française ?! Alors qu'il a fait La Bataille du rail tandis que la guerre n'était pas achevée, en son direct, avec des acteurs non-professionnels ! Les Maudits, de la "qualité française" ? Quelques titres tels Barrage contre le Pacifiqued'accord, mais pas ces films-là ou Monsieur Ripois et Jeux interdits qui demeurent très beaux et étonnants.
(...)

Retrouvez la suite de cet entretien sur le site pédagogique du film.
Propos recueillis par Jean-Jacques Manzanera, professeur de cinéma
http://www.zerodeconduite.net/blog/19274-voyage-b-travers-le-cinb-ma-franb-ais-entretien-avec-bertrand-tavernier.html#.V_tOu_mLRpi

AU REVOIR MONSIEUR CINEMA - Pierre TCHERNIA 1928-2016

Il fut « Monsieur cinéma » et « L’Ami public nº 1 ». Le titre de cette émission seyait bien à son large sourire et son caractère jovial. Le réalisateur et journaliste Pierre Tchernia est mort à l’âge de 88 ans, a annoncé son agent samedi 8 octobre 2016 source http://www.sudouest.fr/2016/10/08/en-images-pierre-tchernia-dans-notre-region-2528528-4774.php http://www.selenie.fr/2016/10/deces-de-monsieur-cinema-pierre-tchernia.html
 Réécoutez la Radioscopie de Pierre Tchernia
 https://www.franceinter.fr/culture/hommage-reecoutez-la-radioscopie-de-pierre-tchernia

mardi 4 octobre 2016

LES ROIS DU SPORT


Les Rois du sport est un film français de Pierre Colombier sorti le 19 septembre 1937 à Paris avec Fernandel dans le rôle de Fernand, garçon de café et Raimu dans le rôle de Jules de l'Estaque, garçon de café
 
 Serveurs au Café des Sports, à Marseille, Jules et Fernand ont participé à la course des garçons de café et Jules l'a emporté, empochant la prime. Il la remet aussitôt en jeu, pariant contre un imprésario parisien. Burette, que l'équipe locale de football, dont Fernand garde les buts, battra celle de Pans. Jules gagne son pan, mais Burette a disparu. Jules, monté à Pans, retrouve son débiteur qui lui propose une association plus fructueuse : organiser des spectacles sportifs et empocher les bénéfices. Un exemple : le champion américain de boxe, Jim Sandford, va venir disputer à Pans un match qui attirera les foules et remplira leurs poches. Sandford vient de débarquer à Marseille où, par hasard, il s'attable au Café des Sports. II y trouve Fernand qui a préféré conserver son emploi de garçon et rester auprès d'Antoinette, la fille de Jules, dont il est amoureux. L'Américain se prend d'amitié pour Fernand et l'emmène à Paris. Dans le train, Fernand s'endort, à Valence, Sandford descend et, pour cause de bagarre, ne remonte pas. A l'arrivée du train, Vachette, le secrétaire de Burette, ainsi que les photographes de presse prennent Fernand pour le boxeur. En l'absence de celui-ci, Jules et Burette ne voient que Fernand pour jouer son rôle. Le jour du match arrive, sacré manager du boxeur malgré lui, Jules s'affaire aux quatre coins du ring et trouve le moyen d'endormir l'adversaire. Fernand/Sandford est vainqueur par KO. Le vrai Sandford arrive, plutôt tâché, et corrige Fernand qui se retrouve, avec Jules, sous les verrous Burette, bien entendu, a encore disparu. Libérés, les « rois du sport » retournent à leur café. Fernand épouse Antoinette et Jules leur recommande de mettre au monde des garçons de café plutôt que des sportifs.

lundi 3 octobre 2016

Frankenweenie le court métrage de TIM BURTON - 1984


Frankenweenie est un court-métrage de Tim Burton, sorti aux États-Unis le 14 décembre 1984, qui s'inspire de Frankenstein, version canine. Une version en long métrage a été réalisée en 2012

SUPERCOPTER la saison 4



Supercopter (Airwolf) est une série télévisée américaine créée par Donald P. Bellisario, diffusée entre le 22 janvier 1984 et le 29 mars 1986 sur le réseauCBS puis, entre le 23 janvier 1987 et le 7 août 1987, sur USA Network. En France, la série a été diffusée à partir du 21 avril 1986 dans À fond la caisse sur La Cinq. 

La série est aussi connue pour les déboires rencontrés, lors de son tournage, par l'acteur principal Jan-Michael Vincent. En effet, alors que la série marche plutôt bien, celui-ci est rongé par des problèmes d'alcoolisme qui prennent de plus en plus le pas sur sa carrière d'acteur, le rendant finalement insupportable, de là même à se rendre sur les plateaux de tournages totalement ivre. Dès lors, les producteurs de Supercopter se voient dans l'obligation de l'évincer de la série à la quatrième saison.
Un stratagème est alors mis en place au niveau du scénario afin de permettre à la série de continuer : il s'agit de l'attentat mortel perpétré contre Springfellow Hawke et Dominic Santini, qui disparaissent de l'écran au début du premier épisode de la quatrième saison. Dominic Santini n'apparaîtra d'ailleurs que quelques secondes au début du premier épisode de la quatrième saison.

C'est le frère retrouvé de Springfellow qui prend alors sa place de pilote. Mais la série n'y survit guère, le public n'adhérant pas au scénario - la disparition soudaine de Springfellow étant jugé peu crédible - et au nouvel acteur qui joue le rôle de son frère, les audiences baissent. Supercopter s'arrête donc à la fin de sa 4e saison

ALEC BALDWIN en TRUMP au saturday night live

Le late show Saturday Night Live parodie régulièrement la politique américaine. En cette période électorale, il était attendu de voir des acteurs jouer les candidats pour l'occasion. Et c'est Alec Baldwin qui s'est mis dans la peau de Donald Trump pour l'émission de samedi 1er octobre. Aux côtés de Kate McKinnon qui faisait de nouveau Hillary Clinton, l'acteur a pris le rôle du candidat républicain pour refaire le grand débat télévisé du 26 septembre. Et il s'est montré plutôt doué en imitation.
   http://www.huffingtonpost.fr/2016/10/02/video-alec-baldwin-donald-trump-imitation-saturday-night-live_n_12293692.html
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