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mardi 31 août 2010

ALAIN CORNEAU


Le cinéaste français Alain Corneau, dont le dernier polar Crime d'amour vient de sortir dans les salles, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 67 ans dans un hôpital parisien, a-t-on appris auprès de son agent Artmedia. Ce grand nom du cinéma français était aussi producteur et scénariste. En 2004, l'ensemble de son oeuvre avait été distingué par le prix René Clair et, en 2010, il s'était vu décerner le prix Henri-Langlois. En 1992, Tous les matins du monde, qui relate l'histoire d'un joueur de viole au XVIIe siècle interprété par Jean-Pierre Marielle, avait connu un vif succès public et reçu le césar du meilleur film. Alain Corneau était le compagnon de la cinéaste et écrivain Nadine Trintignant.

Patrick Timsit rend hommage au réalisteur (ce matin sur Europe 1)




Un passionné du cinéma américain

Il est né le 7 août 1943 à Meung-sur-Loire (Loiret). Musicien de formation, il s'inscrit à l'Institut des hautes études cinématographiques (Idhec), devient stagiaire sur des films, puis assistant de Constantin Costa-Gavras en 1970 sur L'Aveu. Il y rencontre Yves Montand qu'il dirigera par la suite. Également assistant de Nadine Trintignant pour Ça n'arrive qu'aux autres, il co-écrit avec elle Défense de savoir en 1973. Cette même année, il réalise son premier film France, société anonyme, un échec commercial.

En 1976, en passionné de cinéma américain, il s'inspire du personnage de l'inspecteur Harry (incarné par Clint Eastwood) pour sa deuxième réalisation, Police python 357, avec Yves Montand. Les deux hommes collaborent à nouveau sur La Menace (1977) et Le Choix des armes (1981), classiques du film noir à la française. Entre-temps, Alain Corneau signe l'adaptation de Série noire (1979). Patrick Dewaere et Marie Trintignant y font une forte prestation.

Diversité

À partir des années 80, le réalisateur s'essaie à d'autres genres. Connu pour ses polars, il aborde également de nombreux autres registres. En 1984, il met en scène la prestigieuse fresque coloniale Fort Saganne avec Gérard Depardieu, tirée du roman historique de Louis Gardel. C'est, à l'époque, le film le plus cher du cinéma français. En 1992, Tous les matins du monde, d'après un roman de Pascal Quignard, obtient un succès public et critique inattendu sur un sujet austère (l'histoire du violiste et compositeur du XVIIe siècle Marin Marais), avec un grand Jean-Pierre Marielle.

Alain Corneau s'engage ensuite dans des oeuvres plus intimistes comme le subtil Stupeur et tremblements (2003), adapté du roman éponyme de l'écrivain belge Amélie Nothomb, ou Les Mots bleus (2005) (lire notre critique), basé sur le livre du même nom de Dominique Mainard. L'année suivante, Alain Corneau concrétise un rêve vieux de trente ans en transposant à l'écran l'ouvrage de son ami José Giovanni, Le Deuxième Souffle, avec Daniel Auteuil et Monica Bellucci.
Source le point.fr
filmographie selective
POLICE PYTHON 357
SERIE NOIRE,
FORT SAGANNE
LE COUSIN
LES PRINCES DU PACIFIQUE
LE DEUXIEME SOUFFLE

lundi 30 août 2010

AURIC GOLDFINGER


Les méchants, les mauvais au cinéma sont souvent les faire-valoir du héros. Parfois incarnés par des second-rôles, parfois par de vraies stars. Ce n'est pas très évident le rôle du méchant car mal interprété, le méchant devient parfois caricatural et n'est plus vraiment crédible. Par contre certains acteurs jouent à merveille ces rôles et sont franchements inquiétants.


Karl Gerhart Fröbe dit Gert Fröbe (Gert Froebe)

Il commence par étudier les arts et la musique, notamment le violon, et passe par l'Académie des Beaux-Arts de Dresde. Sa carrière d'acteur débute dans un contexte difficile, l'Allemagne est alors en pleine récession. Comme tant d'autres, il devient adhérent du NSDAP (Parti national-socialiste des travailleurs allemands). Il est enrôlé dans l'armée à Vienne. Il n'apparaît pourtant pas comme un fervent partisan des thèses nazies, puisque des années plus tard, alors qu'il est critiqué pour son passé lors de la sortie de Goldfinger en Israël, on découvre qu'il aurait sauvé deux juifs à Vienne. Il l'affirme au Daily Mail en 1965: "Naturellement, j'étais un Nazi".

Après la guerre, il joue dans des spectacles de rue. Son premier véritable rôle a l'écran aura lieu dans Ballade Berlinoise, en 1948. Il enchaîne ensuite les seconds rôles en Europe, puis rencontre Fritz Lang en 1960, qui lui fait jouer le rôle de l'inspecteur dans Le Diabolique docteur Mabuse. Il participe au tournage du film Le Jour le plus long en 1962.

Il joue ensuite dans de nombreux films, notamment dans Goldfinger le rôle d'Auric Goldfinger et le rôle du Général Von Choltitz dans Paris brûle-t-il ?. Un de ses derniers films sera Le Coup du parapluie de Gérard Oury en 1980, où il parodie son personnage de Goldfinger.

dimanche 29 août 2010

TAIS TOI 2


Dans une interview au magazine autrichien Profil, Gérard Depardieu n'a pas mâché ses mots à l'égard de Juliette Binoche à qui il ne trouve aucun talent de comédienne.

"Quel secret est censée cacher cette actrice ? J'aimerais bien savoir pourquoi on l'estime depuis toutes ces années. Elle n'a rien ! Absolument rien" a-t-il lancé.

Il poursuit: "Elle n'est rien ! En comparaison, Isabelle Adjani, elle est super, même si elle est complètement perdue. Ou bien Fanny Ardant : elle est grandiose, extrêmement impressionnante. Mais Binoche ? (...) Pialat aussi, il méprisait la clique des Cahiers du Cinéma qui ne parlaient inébranlablement que de Leos Carax. Carax a eu besoin de six ans pour tourner son film avec Binoche, qui à la fin n'était pas même seulement un film, mais juste un morceau de merde" (Les amants du Pont-Neuf NDLR).


source : morandini.com

mercredi 25 août 2010

LE PETIT NICOLAS II , le film




2 mois de tournage pour un film sur l'ascension de Nicolas Sarkozy
Deux mois de tournage sont prévus pour un film sur l'ascension de Nicolas Sarkozy actuellement tourné en région parisienne avec Denis Podalydès dans le rôle de l'ancien ministre de l'Intérieur devenu président, a-t-on appris mardi auprès de l'agent de l'acteur

Le tournage a commencé le 2 août et doit durer jusqu'au 2 octobre, selon la même source. Sa sortie est prévue fin 2011.

Intitulé "La Conquête", le film est réalisé par le cinéaste Xavier Durringer et produit par Mandarin Cinéma.

Le scénario, "une fiction" à l'anglo-saxonne écrite par l'historien Patrick Rotman, raconte l'ascension de Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur en 2002 jusqu'à son élection à la présidence de la République en 2007.

C'est la première fois qu'une fiction cinématographique sur un président français en exercice est tournée. A l'étranger, Tony Blair et Silvio Berlusconi ont déjà fait l'objet de films alors qu'ils étaient au pouvoir.

Aux côtés de Denis Podalydès, on retrouvera notamment Florence Pernel dans le rôle de l'ex-épouse de Nicolas Sarkozy, Cécilia, Hippolyte Girardot interprétant Claude Guéant, plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy aujourd'hui secrétaire général de l'Elysée, Samuel Labarthe alias Dominique de Villepin et Bernard Le Coq en Jacques Chirac.

Denis Podalydès, qui a notamment interprété Jean-Paul Sartre ("Sartre l'âge des passions"), André Malraux ("Un crime très populaire"), l'éditeur Guy Schoeller ("Sagan") et Jacques Attali ("Coluche") racontait récemment au quotidien la Provence qu'il s'agissait "d'un film sur la conquête du pouvoir dans nos démocraties médiatiques".

La moindre des choses sera de ne pas le juger et de ne surtout pas le caricaturer. Mon rôle au contraire, c'est de le rendre vivant, lui donner de l'épaisseur, jouer sur ses contradictions", ajoutait le sociétaire de la Comédie Française.

Interrogée par l'AFP, la société de production n'a pas souhaité faire de commentaire.

Avant de s'intéresser à un président en tant que scénariste, Patrick Rotman a publié plusieurs ouvrages sur des hommes d'Etat dont François Mitterrand, Jacques Chirac et Lionel Jospin.


source : orange.fr

mardi 24 août 2010

LES PETITS GENIES


Les Petits Génies (Whiz Kids) est une série télévisée américaine en 18 épisodes de 47 minutes, créée par Philip DeGuere et Bob Shayne et diffusée entre le 5 octobre 1983 et le 2 juin 1984 sur le réseau CBS. En France, la série a été diffusée entre le 1er avril et le 24 juin 1984 sur Antenne 2.

Cette série met en scène un groupe d'adolescents passionnés d'informatique qui jouent les détectives amateurs dans la banlieue de Los Angeles



• Richie Adler : c'est le personnage principal. Il a 17 ans pendant le tournage. Il vit dans un quartier résidentiel de Los Angeles, avec sa mère, Irène Adler, divorcée de son mari (ingénieur conseil dans plusieurs compagnies pétrolières), et Cheryl Adler, sa petite sœur. C'est ce qu'on peut appeler un petit génie de l'informatique. Grâce à RALF, l'ordinateur qui est un cadeau de son père, il va déjouer tout un tas d'arnaques.
• Hamilton Parker : c'est l'athlétique de la bande. Il a 15 ans pendant le tournage. Il vit avec ses parents et son frère que l'on voit à plusieurs reprises.
• Jeremy Saldino : c'est le fonceur du groupe. Il a 15 ans pendant le tournage. C'est le plus énigmatique de la bande. On ne sait pas grand chose sur sa famille.
• Llewellen Farley Jr. (Lew) : c'est le rapport adulte et complice de la bande des quatre. Il est reporter à la Gazette de Los Angeles. Il fait également partie des proches de la famille Adler.
• Alice Tyler : elle représente le côté calme et réservé. Elle a 14 ans pendant le tournage. Elle vit avec son père et est secrètement amoureuse de Richie.
• Lieutenant Neal Quinn : beau-frère de Lew, il est lieutenant dans la police de Los Angeles. Il fait partie des adultes incrédules et ignorants dans le domaine de l'informatique. C'est un réfractaire à tout type d'évolution technologique.

dimanche 22 août 2010

KURT RUSSEL EST ELVIS

Le film que j'ai découvert à la télé un soir pendant les fêtes de NOEL, au début des années 80, une grosse claque (j'avais 10 ans à peine). Ce film m'a fait découvrir la musique d' ELVIS et aimer le cinéma encore plus !!!!!

Le film sort en dvd à la rentrée, un film rare de JOHN CARPENTER peu diffusé (derniere diffusion sur le cable en 1997).
merci Jérome pour l'info (forgotten silver)

jeudi 19 août 2010

BROTHERS, BOF L'UNION SACREE


Voici une chanson signée GOLDMAN, chantée par CAROLE FREDERICKS, extraite de la B.O. de du film D'ALEXANDRE ARCADY, l'UNION SACREE



mardi 17 août 2010

LA CLASSE AMERICAINE (extrait)

Pendant les vacances, le plein de super est en version light ! c'est un peu les cahiers de vacances, on a le temps de reviser ses classiques.

Vous avez pu voir ou revoir le cultissime "DERRICK CONTRE SUPERMAN" l'autre jour (article précédent), voici aujourd'hui un extrait du GRAND DETOURNEMENT plus connu sous le nom de LA CLASSE AMERICAINE.


Grand détournement Classe américaine


La Classe Américaine - 1/4


La Classe américaine ou le Grand Détournement est un téléfilm de 1993, écrit et réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette. Il est exclusivement composé d'extraits de vieux films de la Warner, remontés et redoublés afin de créer un nouveau film inédit.

La première diffusion a eu lieu sur la chaine Canal Plus le 31 décembre 1993. Une seconde diffusion a eu lieu en 2004 sur la chaîne Festival (devenue depuis France 4). Le film n'a jamais été édité officiellement en VHS ou en DVD.

SYNOPSIS :
Le déroulement du film en multiples flashbacks parodie Citizen Kane d'Orson Welles.

L'histoire débute avec la mort de l'homme le plus classe du monde, George Abitbol (John Wayne) au large de l'atoll de Pom Pom Galli. Les journalistes Dave (Paul Newman), Peter (Dustin Hoffman) et Steven (Robert Redford) enquêtent sur ses dernières paroles : « Monde de merde ».

jeudi 12 août 2010

LES RIPOUX, LE RE... RETOUR


Une adaptation des "Ripoux" en tournage pour TF1

Claude Zidi et son fils Julien réalise en ce moment le téléfilm "Les Ripoux Anonymes" pour TF1 avec notamment Laurent Guimier, Ben, Pascal Légitimus et Annie Grégorio.

L'intrigue: Après trente ans de service dans la police... et autant de magouilles en tout genre, Antoine Minda a décidé de devenir un flic droit et honnête. Il a créé, avec quelques collègues, les "Ripoux Anonymes", une thérapie de groupe, afin de surveiller ceux qui pourraient vouloir succomber à la tentation !

Mais ces bonnes résolutions sont mises à mal par l'arrivée de Franck Rivière, une jeune recrue à l'air timide, apparemment sous la coupe de sa mère Myriam, mais qui tombe pourtant dans la " ripouserie " en moins de temps qu'il ne faut pour le dire... Accro au jeu, il doit se trouver de quoi miser au cercle Stalingrad, où il a pris ses habitudes. Pour se constituer un trésor de guerre, il détourne le butin des petits malfrats qu'il arrête... Mais ce que Franck ne sait pas, c'est que le patron du cercle, Boris , un dangereux mafieux russe, a découvert son identité et va utiliser Alexandra croupière au Cercle, pour piéger le jeune flic...

Portée au cinéma en 1984, 1990 et 2003, la saga "Les Ripoux" signée Claude Zidi relatait les aventures de deux flics sans scrupule, Boisrond et Lesbuche, joués par Philippe Noiret et Thierry Lhermitte.

mercredi 11 août 2010

GAINSBOURG LE FILM


La vie de Gainsbourg, du jeune Lucien Ginsburg dans le Paris occupé des années 1940, jusqu'au poète, compositeur et chanteur célébré dans le monde entier.
Le film explore son itinéraire artistique, du jeune homme épris de peinture à la consécration de sa musique dont l'avant-gardisme en a fait une véritable icône de la culture française. Mais aussi la complexité de sa vie adulte à travers ses amours tumultueuses.


Fan absolu de Gainsbourg, j'avais un peu peur d'être déçu mais en vérité c'est une tres bonne surprise car ce film est un chef d'oeuvre intemporel, à la hauteur de Serge Gainsbourg. Quand je pense au film d'Antoine De Caunes sur Coluche, ça prouve bien que le nom d'un artiste ne suffit pas pour faire un bon film

Shebam ! Pow ! Blop ! Wiizzz !
Gainsbourg (vie héroïque) est le premier long métrage de Joann Sfar. Né en 1971 à Nice, celui-ci était jusqu'alors connu comme auteur de bandes dessinées, signant (seul ou au sein d'un collectif) plus de 150 albums en dix ans. Sa série la plus fameuse est Le Chat du rabbin, dont les premières aventures ont été publiées en 2002. Côté vidéo, sa bd Le Petit vampire a été adaptée en dessin animé pour le petit écran, et on lui doit le clip de la chanson de Thomas Fersen Hyacinthe, primé à Annecy en 2006 (il a également collaboré avec le groupe Dionysos, pour des pochettes ou des clips). Parallèlement à Gainsbourg (vie héroïque), Sfar a travaillé à l'adaptation du Chat du rabbin en film d'animation, un long métrage (coréalisé par Antoine Delesvaux), dont la sortie est prévue en juin 2010.

Jeunesse et Genèse
Serge Gainsbourg fait partie de l'imaginaire de Joann Sfar depuis son plus jeune âge : "Dans les disques et les magazines de ma maman, Gainsbourg était partout. J'ai grandi entouré de ça (...) Adolescent, je me suis mangé l'intégrale de Gainsbourg. Je l'écoutais en dessinant. J'aimais l'idée qu'il ait voulu dessiner et qu'il n'y soit pas parvenu, qu'il ait été en recherche d'amour et de légitimité vis-à-vis de la France comme je l'étais moi, avec ma famille mi-russe mi-algérienne." Il signe alors une adaptation en bande dessinée de Evguénie Sokolov, le seul roman de l'Homme à tête de chou. "Je suis arrivé à Paris trois mois après la mort de Gainsbourg. Je susi allé rue de Verneuil, j'ai jeté ma BD sur Sokolov dans la boite aux lettres et je suis parti." Il s'est ensuite intéressé à un artiste bien plus obscur, le peintre bulgare Pascin. "J'ai fait autour de Pascin ce que je ne m'autorisais pas encore à faire autour de Gainsbourg." En 2006, lorsque le producteur Marc du Pontavice, fan de son travail de dessinateur (notamment sur Pacsin), lui proposera de réaliser un film, Sfar lancera l'idée d'un long métrage sur Serge Gainsbourg, en précisant : Ce ne sont pas les vérités de Gainsbourg qui m'intéressent mais ses mensonges."

Looking for Serge
La première idée de Joann Sfar a été de confier le rôle de Serge Gainsbourg à... la fille de celui-ci, Charlotte Gainsbourg. D'abord séduite, elle a finalement décliné cette proposition. Le réalisateur a ensuite pensé à Mathieu Amalric (qui a passé des essais), mais a renoncé à cette deuxième piste en raison de la trop grande notoriété du comédien.

Sans état d'âme, Eric
Le rôle de Serge Gainsbourg est interprété par un comédien peu connu du grand public, Eric Elmosnino. Né en 1964, il s'est fait un nom sur les planches, décrochant le Molière de la révélation théâtrale en 2002 pour Léonce et Léna. Au cinéma, on l'a aperçu dans des films d'Olivier Assayas (L'Heure d'été), Bruno Podalydès (il était le clochard de Bancs publics (Versailles rive droite)) ou Valeria Bruni Tedeschi (Actrices). Quelques semaines avant la sortie de Gainsbourg (vie héroïque), il était à l'affiche du Père de mes enfants. "Ca me plaisait qu'Eric ne connaisse pas Gainsbourg, ça voulait dire qu'il ne serait pas écrasé par ce personnage. Et dès le premier essai, j'ai aimé sa décontraction et son humour", note Joann Sfar.

Signalement : yeux bleus, cheveux châtains...
Il a fallu rencontrer 400 jeunes comédiennes, entre la France et la Grande-Bretagne, avant de trouver celle qui incarnerait Jane Birkin : Lucy Gordon. Cet ancien mannequin était apparue auparavant dans Les Poupées russes et Spider-Man 3. Le 20 mai 2009, alors que les professionnels découvraient à Cannes les premières images de Gainsbourg (vie héroïque), la comédienne, née en 1980, mettait fin à ses jours, par pendaison. Dans une séquence troublante du film, elle interprète la chanson Le Canari est sur le balcon, morceau méconnu qui figure sur le même album que le légendaire Je t'aime moi non plus, et dans lequel il est question du suicide d'une jeune femme : "Avant d'ouvrir le gaz elle pense à son canari / Avant d'en finir une fois pour toutes avec la vie..."

Trompettes de la renommée...
Joann Sfar fait une apparition dans son film : c'est lui qui joue le rôle de Georges Brassens sur scène...

Doug Jones, une bonne "Gueule"
Pour rendre compte visuellement de la complexité de son personnage (le côté Docteur Jekyll et Mr. Hyde", titre d'une chanson, ou l'opposition Gainsbourg/Gainsbarre), Joann Sfar a inventé un personnage, baptisé La Gueule, tel un étrange Gemini Cricket, qui apparait régulièrement pendant le récit et dialogue avec Serge Gainsbourg. Derrière le masque de La Gueule, on retrouve Doug Jones, comédien américain habitué des monstres : cet ancien contorsionniste incarne Pan dans Le Labyrinthe de Pan de Guillermo Del Toro et Abe Sapien dans Hellboy et Hellboy II du même réalisateur. Et dès 1992, il était grimé en clown dans Batman, le défi de Tim Burton.

Pan... dans la Gueule !
Les maquillages et effets spéciaux ont été confiés à David Martí et Montse Ribé, lauréats d'un Oscar en 2007 pour leur travail sur Le Labyrinthe de Pan de Guillermo Del Toro. Ce sont eux qui ont conçu La Gueule, mais aussi La Patate, "une caricature en 3 dimensions d'un Juif sortant d'uen affiche antisémite", comme l'explique Marti. C'est Montsé Ribé qui s'est glissée dans ce "costume" encombrant : "elle avait 50 kilos à porter, deux fausses jambes en plus des siennes, et elle devait marcher, courir, danser sans perdre l'équilibre."

Le physique et le figuré
David Martí explique qu'au départ, Joann Sfar souhaitait que le personnage de Gainsbourg ait une apparence moins réaliste : "Il avait imaginé un Gainsbourg à la Dick Tracy, très anguleux, avec un nez et des oreilles exagérées, vraiment protubérants. Une sorte de copie humaine de La Gueule. On luia dit que allait nuire au jeu de l'acteur, que le personnage perdrait en crédibilité et que les spectateurs auraient plus de mal à s'attacher à lui (...) Finalement, on a opté pour des légères prothèses sur le nez et les oreilles, qui ne faisaient pas d'Eric Elmosnino une caricature de Gainsbourg." Pour la période Gainsbarre, trois à quatre heures de maquillage étaient nécessaires : "Eric arrivait à 4 heures du matin pour être prêt dans les temps."

Jane Birkin, à bon conte...
C'est Jane Birkin qui a souhaité que sous le titre du film figure la mention "Un conte de Joann Sfar", pour insister sur le fait que les dialogues et les situations ne sont pas forcément authentiques, même s'il est question de personnes qui ont réellement existé.

Il était une fois...
Le chef opérateur Guillaume Schiffman explique son travail sur ce film : "Nous sommes partis sur l'idée qu'on allait faire un conte, où il y a des créatures, des choses du domaine du ressenti et une histoire tout sauf linéaire. On voulait rendre l'esprit d'une époque sans s'y référer forcément et que le film soit totalement ancré dans un réel qui autorise le fantastique (...) Quand Bardot est allongée nue sur le lit, je voulais qu'elle soit belle mais pas belle comme elle était dans la réalité. A un moment, je pense que les gens ont besoin d'imagerie (...) Elle n'était évidemment pas dans une lumière comme ça, belle et dorée. Elle ne dormait certainement pas là non plus. Mais comme comme un tableau à ce moment-là, un instant figé (...) Avec le chef opérateur, nous avons décidé de construire des décors petits et bas de plafond pour créer de l'irréalité, accentuer l'atmosphère du conte (...) Il y avait une volonté de faire une belle image, de mêler le conte et le réel, mais il ne fallait pas que ce soit au détriment de l'histoire."

Réferences
Christian Marti, chef-décorateur (un poste-clé pour un film pareil, qui couvre plusieurs époques), parle de ses inspirations et des indications de Joann Sfar : "Il m'a d'abord donné des peintures russes ainsi que des fims comme Nosferatu de Murnau, Les Enfants du paradis de Carné et Amarcord de Federico Fellini en guise de référence. De mon côté, j'ai aussi visionné des films expressionnistes, vu et revu Rebecca de Hitchcock, je me suis inspiré des collages de Prévert et, surtout, des textes des chansons de Gainsbourg." Certains décors (l'appartement des parents de Gainsbourg, son atelier) ont été contruits dans les studios d'Epinay-sur-Seine, l'appartement de Dali a été reconstitué dans l'Abbaye de Royaumont.

C'est le Nord !
Les séquences censées se dérouler en Jamaïque (pour évoquer la période reggae de Gainsbourg) ont en fait été tournées... dans le Nord de la France ! "C'était marrant de filmer Kingston à Berck dans le Nord de la France, même s'il faisait froid, ils ont planté des poteaux télégraphiques en rang d'oignons et un machino déplaçait les palmiers en pots pour qu'ils soient toujours dans le champ", se souvient Eric Elmosnino.

Eh bien, chantez maintenant !
Le compositeur Olivier Daviaud a fait appel à des chanteurs reconnus pour interpréter certains morceaux. il explique ces choix : "Sur Nazi rock, je cherchais un groupe qui pusise faire du rock'n'roll et susciter le malaise. C'était fait pour Dionysos. Pour Love on the beat, j'avais besoin d'un beatbox humain, de bruitages, de cri, de miaulements, qui alalient encore plus loin dans la violence que ce qu'a fait Bambou. Nosfell répondait à tous les critères. En ce qui concerne Aux armes et caetera, j'ai demandé à K2R Riddim, qui est pour moi la meilleure section rythmique de reggae en France, et à Tyrone Downie, le clavier de Bob Marley, de m'accompagner (...) Pour Qui est in, qui est out, j'ai fait appel à Jeanne Cherhal et Emily Loizeau (...) Les musiciens du groupe Zone libre sont intervenus sur L'Hôtel particulier parce qu'on voulait du rock pur et dur (...) Et Gonzales a interprété les deux tiers des morceaux au piano de Gainsbourg (...) Mais les mains qui jouent du piano à l'image sont les miennes." A noter que les frères jacques sont incarnés par les membres d'un groupe de musiciens et humoristes d'aujourd'hui : le Quatuor. Et signalons que le Canadien Gonzales, excentrique touche-à-tout comme Gainsbourg, a produit deux albums de Jane Birkin et chanté en première partie de Juliette Gréco...

En avant la musique !
La partition de Gainsbourg (vie héroïque) est signée Olivier Daviaud, compositeur et arrangeur qui a travaillé entre autres avec Jacques Higelin et le groupe Dionysos. Ces derniers apparaissent d'ailleurs dans le film, accompagnant Gainsbourg lors de l'interprétation de Nazi rock. A noter que les comédiens du film, comme Eric Elmosnino (qui a suivi 4 mois de caoching musical) ou Laetitia Casta chantent avec leur propre voix dans le film. "Il y a plus de 60 moments musicaux dans le film, ça me laissait de la marge. Je me suis réapproprié leschansons de Gainsbourg et pour les musiques additionnelles, j'ai créé des compositions dans lesquelles j'ai injecté des éléments de l'univers musical de Gainsbourg."

Un beau gosse pour Fréhél...
Ami de Joann Sfar, dessinateur de bande dessinateur devenu lui aussi réalisateur (Les Beaux gosses), Riad Sattouf joue un petit rôle dans le film, celui du gigolo aux bras de Fréhel-Yolande Moreau.

Le cas Katerine
Boris Vian a les traits de Philippe Katerine. Celui-ci a déjà fait l'acteur, pour les frères Larrieu ou Cédric Kahn, mais il est surtout connu comme chanteur. Héritier de Vian ou Gainsbourg pour son côté dandy, il a connu un succès d'estimer bien avant de remporter les faveurs du public... Et lui aussi a fait chanter des actrices : Anna Karina et Arielle Dombasle.

Gainsbourg a du (Des)chien...
On compte pas moins de trois ex-Deschiens dans Gainsbourg (vie héroïque) : Yolande Moreau, mais aussi François Morel et Philippe Duquesne...

Coulloud, de Jane à Marilou
La jeune comédienne qui interprète la coiffeuse Marilou, prénom de la jeune femme qui est au coeur de l'album L'Homme à tête de chou, est Chloé Coulloud, une actrice révélée par le film La Tête de maman en 2007. Elle y incarnait une adolescente tourmentée... et fan inconditionnelle de Jane Birkin !

Un endroit pour Verlant
Le journaliste Gilles Verlant, biographe de Serge Gainsbourg a été consulté pendant la préparation du film... dans lequel il fait une apparition, dans le rôle d'un flic !
source secret de tournage : allociné

mardi 10 août 2010

LE PREMIER LUC BESSON : Le dernier combat


A la suite d'une catastrophe mondiale, la lutte pour la survie s'organise. Certains pronent la violence, d'autres veulent construire une nouvelle société.

Je viens de voir pour la premiere fois le film (en bluray) et c'est une tres bonne surprise. Le premier film de Luc BESSON est un bon film d'anticipation SF. Le Bluray est magnifique pour un film de cet âge !

Le premier long métrage du tandem Besson
Avec Le Dernier combat, Luc Besson entame sa carrière de réalisateur de longs métrages. Pour l'occasion, il recrute Jean Réno. Le cinéaste retrouvera le comédien dans quatre longs métrages : Subway (1985), le Grand bleu (1988), Nikita (1990) et Léon (1994).
Luc Besson avait fait la connaissance de Jean Réno lors de la phase de pré-production des Bidasses aux grandes manoeuvres (Raphaël Delpard, 1981), où Luc Besson était premier assistant. La carrure et la haute stature du comédien impressionnèrent Besson, qui fit logiquement appel à lui pour incarner La Brute de son premier court métrage.




L'Avant-dernier inspire Le Dernier
Avant de réaliser son premier long métrage, Luc Besson avait signé L'Avant-dernier (1981), un court métrage sur le même sujet. Ce film réunissait déjà Pierre Jolivet et Jean Réno dans les rôles principaux. Eric Serra composa les partitions des deux films.

Un petit budget devenu trop grand
Disposant d'un budget de 600.000 F, Luc Besson réalisa finalement son film pour la somme de 3 289 949 F. Le réalisateur, gérant de sa société de production Les Films du Loup, obtint un délai pour payer sa dette et évita ainsi la faillite. Détail cocasse : son banquier n'accorda à Luc Besson qu'un découvert de 2500 F lorsque celui-ci réclama son soutien.

L'apport de Jolivet et de Bouise
Collaborateur de la première heure de Luc Besson, Pierre Jolivet ne se contenta pas jouer dans le film. Il co-signa le scénario du film et participa à la production. Le travail de Besson et Jolivet paracheva celui qu'il avait accompli sur L'Avant-dernier. Le rôle tenu par Pierre Jolivet devait initialement être incarné par François Cluzet. Mais, engagé sur d'autres projets, dut décliner la proposition de Besson.
La présence de Jean Bouise a également été déterminante. Alors qu'il était le seul acteur de renom de la distribution, il a accepté de ne toucher qu'un cachet modique pour sa prestation. Besson le dirigera par la suite dans Subway, Le Grand bleu et Nikita. Jean Bouise mourut peu de temps après la fin du tournage de Nikita, et ne vit jamais le film fini.

Primé à Avoriaz
Ce premier film français de science-fiction, muet et en noir et blanc fut sélectionné au Festival du Cinéma Fantastique d'Avoriaz en 1983. Il y obtint le Prix Spécial du Jury. Cette récompense ouvrit les portes à Luc Besson de la société Gaumont, qui produira son deuxième long métrage, Subway, un projet que la firme à la marguerite avait tout d'abord écarté.

De Paris à la Tunisie
Les scènes qui montrent des ruines ont été tournées à Paris, et plus précisément dans les chantiers qui fleurissent dans la capitale. Le tournage était fonction de l'état d'avancement de ces chantiers. Ainsi, certaines séquences du film furent-elles tournées à l'endroit où fut ériger le siège de CANAL +, le long de la Seine. La dune du Pyla fut choisie pour tourner le plan sur l'avion. Les autres paysages désertiques du film furent tournées dans le désert tunisien.

lundi 9 août 2010

ASTERIX 4


Thomas Langmann, Fidélité Productions (HUIT FEMMES, LE PETIT NICOLAS) et Luc Besson : tels seraient les trois opposants se livrant une bataille homérique pour obtenir les droits d’adaptation des BD Astérix auprès d’Hachette, Anne Goscinny (fille de) et Albert Uderzo, afin de produire un quatrième volet. C’est que la franchise a rapporté gros au box office. Rien qu’en France, les trois opus ont glané presque 30 millions d’entrées ! Quant au dernier opus, ASTÉRIX AUX JEUX OLYMPIQUES, malgré un coût record de près de 80 millions d’euros et un « semi-échec » français avec 6.8 millions d’entrées, il a attiré 20 millions de fans en Europe. Et n’a pas eu trop de mal à rentrer dans ses frais.

Langmann, initiateur de la franchise au cinéma avec son père Claude Berri, aimerait continuer l’aventure et compterait sur le soutien indéfectible d’Uderzo. Son projet ? Adapter « Le Tour de Gaule » avec Christophe Barratier à la réal, qui s’éloignerait enfin de ses ambiances chéries légèrement chloroformées des CHORISTES et autre FAUBOURG 36. Mais surtout, avec les très doués et rigolos Olivier Nakache / Eric Toledano (NOS JOURS HEUREUX) au scénario. Leur sens du dialogue qui tue pourrait faire merveille, d’autant qu’ils ont déjà écrit pour Gérard Depardieu dans leur premier film, JE PRÉFÈRE QU’ON RESTE AMIS.


Mais face à ce projet, deux armées lourdes fourbissent leurs armes. Olivier Delbosc et Marc Missionnier, patrons de Fidélité Productions (HUIT FEMMES, JEAN-PHILIPPE) tenteraient un putsch avec comme carte de visite le carton du PETIT NICOLAS, autre adaptation d’une œuvre de Goscinny, qui totalise 5,3 millions d’entrées. Et leurs arguments pourraient bien tomber dans des oreilles attentives auprès d’Anne Goscinny. Ils souhaiteraient ainsi embaucher Laurent Tirard, responsable du PETIT NICOLAS pour adapter « Astérix chez les Bretons », et se seraient déjà associés au poids lourd Orange pour financer le film… Mais selon Le Parisien, un tout nouvel outsider serait rentré dans la course, et pas des moindres : Luc Besson lui-même. Si EuropaCorp reste très discret sur la chose, la société du papa de LEON aurait eu des arguments de poids. Connu dans le monde entier, et notamment aux Etats-Unis, le producteur français serait un choix évident pour mener la franchise Astérix sur des rails mondiaux.
http://www.cinemateaser.com/?p=1464

BRUNO CREMER


Le comédien Bruno Cremer, qui incarna à la télévision le commissaire Maigret, est décédé samedi dans un hôpital parisien des suites d'une longue maladie, à l'âge de 80 ans, a annoncé dimanche son agent France Degand à l'AFP.

Né le 6 octobre 1929 à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne, le comédien luttait depuis plusieurs années contre un cancer.

Il a incarné le commissaire Maigret dans plus de quarante épisodes de la célèbre série télévisée, entre 1991 et 2005, mais a aussi joué dans une quarantaine de films et de nombreuses pièces de théâtre.

"De Maigret, je n'ai gardé que ce qui me convenait, j'ai essayé de gommer le côté vieillot, pantouflard, paternaliste. Ce qui lui manque, c'est l'humour", disait-il, ajoutant: "Mon seul regret est de ne pas avoir obtenu de lui faire fumer le cigare et non la pipe".

Bruno Cremer est né le 6 octobre 1929 à Saint-Mandé, près de Paris, d'une mère d'origine belge et d'un père qui prendra la nationalité belge parce que la France n'a pas voulu l'accepter comme soldat durant la guerre, contrairement à la Belgique. Sa cicatrice à la lèvre remonte à ses 7 ans, alors qu'il faisait la course avec son frère sur un vieux vélo. Une descente, des freins qui lâchent, un virage et un mur...

Il confie avoir eu très jeune le désir de devenir acteur. "Ca m'a pris à 12 ans. Cette porte de sortie m'a sauvé la vie. Sans cela, je ne sais pas ce que j'aurais fait", confiait-il en 2000 lors de la parution de son autobiographie "Un certain jeune homme".

Après ses études secondaires, il suit des cours de théâtre au Conservatoire à Paris. Il fait partie de la cuvée 1952, celle de Belmondo, Marielle et Rochefort: "C'était ma jeunesse, nous formions une bande insouciante qui ne se prenait pas du tout au sérieux". Il joue Oscar Wilde, Shakespeare, Anouilh.

Pas de plan de carrière avec lui. Il reconnaît volontiers que la chance lui a souri. S'il débute au cinéma avec Alain Delon dans "Quand la femme s'en mêle" en 1957, sa carrière s'accélère vraiment en 1964 avec la "317e section" de Pierre Schoendoerffer.

Il se spécialise dans les films militaires, les rôles de flic teigneux et les histoires d'espionnage où il fait le coup de poing tout en usant de délicatesse et d'intelligence. Au fil des années, son registre se fera plus discret et émouvant.
Il travaille beaucoup avec Yves Boisset et Jean-Claude Brisseau et joue, entre autre, dans "Le Bon et le méchant" de Claude Lelouch, "L'Etranger" de Luchino Visconti, "Le Convoi de la peur" de William Friedkin, "Noce blanche" de Jean-Claude Brisseau avec Vanessa Paradis et LE PRIX DU DANGER avec GERARD LANVIN . A son actif, plus de 110 films et téléfilms, selon son agent.
A partir de 1991, il succède à Jean Richard pour incarner à la télévision Maigret, le flic le plus célèbre de France. "Il y a cent mille Maigret. Simenon le fait évoluer, se contredire. Je l'ai tiré vers sa part de mystère et je lui ai apporté un semblant d'humour, un regard un peu ironique", dit-il.

Il ne renoue avec le long métrage qu'en 2000, avec le film "Sous le sable" de François Ozon et "Mon père, il m'a sauvé la vie", film autobiographique de José Giovanni. En 2002, il retrouve Pierre Schoendoerffer dans "Là-haut, un roi au-dessus des nuages".

Son autobiographie publiée en 2000 retrace sa jeunesse, ses débuts de comédien et sa vie jusqu'au décès de son père et permet à l'acteur de se livrer avec sincérité dans un portrait sans complaisance. D'autant que l'homme est secret, solitaire et déteste les interviews.

Dans "Maigret et l'Etoile du Nord" diffusé en 2005, il apparaît amaigri et fatigué et sa voix a dû être doublée en raison de son cancer. Ce sera son adieu au commissaire. Bruno Cremer avait trois enfants, un fils Stéphane d'un premier mariage, et deux filles de son épouse Chantal, avec laquelle il est marié depuis 1984.

samedi 7 août 2010

COSMOS 1999


Le 13 septembre 1999, de violentes radiations électromagnétiques provoquent l'embrasement des déchets radio-actifs stockés sur la face cachée de la lune, provoquant une gigantesque explosion nucléaire et déviant le sattelite lunaire de son orbite terrestre...

Les 311 habitants de la base lunaire Alpha observent impuissants, la Terre s'éloigner. Dès lors, le commandant John Koenig et son équipage feront tout ce qui est en leur pouvoir pour rentrer sur Terre ou du moins, trouver une planète accueillante et devront effectivement faire face à de nombreuses situations : épidémies, voyageurs extra-terrestres, phénomènes spatiaux mystérieux, planètes inconnues...




Au cours de la seconde saison, un nouveau membre intègrera l'équipage : Maya la métamorphe, rescapée de la planète Psychon.

vendredi 6 août 2010

SLY A PARIS POUR LA PROMO


Un Rambo en grande forme, tout sourire et disert, a réjoui Rosny-sous Bois et Paris jeudi soir, pour la présentation de son tout dernier film, "Expendables".

Tapis rouge, musique de film en fond sonore, caméras et photographes, plusieurs centaines de fans, des ado et de presque contemporains de Rocky, se sont massés autour des barrières pour accueillir Sylvester Stallone, arrivé nimbé du parfum d'Hollywood avec ses coéquipiers, Jason Statham et Dolph Lundgren.

Si l'arrivée en hélicoptère sur Rosny, un temps annoncée, n'a finalement pas eu lieu, le spectacle était bien là, les trois acteurs arrivant dans de grosses berlines dans une ambiance d'avant-première, comme à Los Angeles ou Paris.

Halé, détendu, l'acteur-réalisateur de ce long métrage dopé à la testostérone a pris le temps de serrer les mains, de poser et d'échanger avec la foule.

"C'est bon de temps à autre de sortir d'Hollywood et d'aller vers des gens qui n'ont pas les mêmes privilèges", a déclaré Stallone à l'AFP-TV, devant la salle du Grand Rex, à Paris, deuxième étape de la soirée. "C'est très émotionnel, cette rencontre avec le public: pour eux, c'est, waou, ces types dont on a entendu parlé, ils existent pour de bon!", a-t-il ajouté alors qu'une foule compacte scandait son nom en tendant carnets et stylos pour les autographes. "C'est fou! c'est vraiment inhabituel"! s'est réjoui l'acteur.

Encadré par un service d'ordre nombreux mais discret, à Paris comme à Rosny, les trois artistes ont descendu sans se presser le tapis rouge conduisant à la salle de cinéma, au milieu d'une foule en délire armée d'appareils photos et smartphones pour immortaliser la scène.



Stallone est même ressorti un instant de la salle pour saluer une dernière fois le public massé qui l'accueillera par un immense: "Rocky!" en référence au rôle qui l'a rendu mondialement célèbre.
source morandini.com

jeudi 5 août 2010

la guerre des miss


22 élections de la Miss locale, 22 victoires pour Super Charmoussey. Cette année encore c'est tout Charmoussey, petit village encaissé dans la vallée et frappé durement par la récession qui se mobilise derrière son maire pour laver l'affront et remporter enfin la victoire sur Super Charmoussey, station de ski familiale et prospère. Désormais tous les coups sont permis : espionnage, délation, corruption... Cette année la guerre des miss est déclarée !


Film bien réalisé (Patrice Leconte oblige !!!) mais histoire trop prévisible. Dommage.

mercredi 4 août 2010

TOM CRUISE 1994-1996


Il faudra attendre 1994 pour le voir dans son premier grand rôle de méchant : le suceur de sang Lestat dans Entretien avec un vampire, adapté du roman d'Anne Rice. Il y interprète avec brio un rôle à l'opposé de tous ceux qu'il avait précédemment tenus, un vampire pervers qu'on adore détester et qui tente d'entraîner son protégé - Brad Pitt - sur les chemins du vice et de la décadence. Il éclipse ce dernier jusque dans la scène finale et montre ainsi une nouvelle facette de son talent.
Malheureusement pour lui, Tom Cruise n'a jamais obtenu la récompense suprême : un Oscar. Il a pourtant été nominé trois fois (pour Né un 4 juillet, Jerry Maguire et Magnolia).

Producteur à succès
Il est le co-fondateur de la société Cruise/Wagner Productions en 1993, et arbore pour la première fois la casquette de producteur en 1996 avec Mission : Impossible, un très gros succès : budget de 80 millions de dollars, et recettes mondiales dépassant les 450 millions !
En 2003, Tom Cruise décide de co-produire Le dernier samouraï, un projet auquel peu à part lui croient. Bien lui en a pris, car le film finira par rapporter autant que Mission : Impossible. Avec ce nouveau statut de producteur, il contrôle mieux ses projets et obtient une plus grosse part de bénéfices. Depuis 1996, il a produit ou co-produit, parmi d'autres (Les Autres d'Amenábar, ou encore Rencontres à Elizabethtown, de Cameron Crowe), pratiquement tous ses films.

mardi 3 août 2010

JOHN RAMBO, le directors cut & Expendables






Tout ce que vous voulez savoir sur le directors cut de JOHN RAMBO. La différence avec le montage cinéma, minute par minute, c'est pas ici....

http://www.ecranlarge.com/article-details-16934.php





Why did they pick you? Because you like to fight?

Rambo:

I'm expendable. Co Bao: What mean expendable? Rambo: It's like someone invites you to a party and you don't show up. It doesn't really matter.

Rambo II

Arrivée en hélicoptère et tapis rouge : l'acteur Sylvester Stallone est attendu jeudi à Rosny-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, département populaire du Nord de la région parisienne, loin des paillettes, mais qui ne va pas sans susciter l'intérêt d'Hollywood et des Américains. Une visite qui ne va pas passer inaperçue. Jeudi, vers 19h, le célèbre interprète de Rocky ou Rambo doit atterrir en hélicoptère à Rosny-sous-Bois. Au programme, tapis rouge et présentation de son nouveau film, "Expendables", dont la sortie est prévue le 18 août. Il pourrait être accompagné d'autres acteurs du film : Jason Statham, Dolph Lundgren et, peut-être, Mickey Rourke.

"Je les ai contactés après le succès de la visite de Travolta", explique Olivier Févin, directeur du cinéma UGC de Rosny. Car, en février, le multiplexe accueillait la star de "Grease" et de "Pulp Fiction", pour la présentation du film "From Paris with love". "S'il y a un public pour ce genre de films populaires, de grand spectacle, c'est bien à Rosny", lance-t-il. Son cinéma est le quatrième en terme d'entrées, avec plus de deux millions de spectateurs en 2009.

Travolta avait en effet été acclamé par des centaines de spectateurs, à Rosny : pas vraiment d'échange avec le public mais juste un "Bonjour, je suis heureux d'être là. J'aime beaucoup" et de longs et vigoureux applaudissements. L'équipe de production s'était félicitée d'un accueil très enthousiaste, bien différent de celui réservé par le public parisien, jugé plus froid. En avril, c'était au tour de Samuel Jackson ("Pulp Fiction", "Shaft") de débarquer à Bondy, toujours en Seine-Saint-Denis, un département pourtant bien plus habitué aux pages "faits divers" que "cinéma" ou "people". Immense succès pour lui aussi. Mais il était venu dans un cadre bien différent d'une promo de film, avec l'ambassadeur des Etats-Unis en France, Charles Rivkin. Ce dernier, avait promis quelques jours auparavant, lors d'une visite à La Courneuve, de revenir avec une vedette.

Le diplomate, ex-producteur du "Muppet show", avec son réseau hollywoodien, a donc proposé cette visite à l'acteur, "un des plus grands ambassadeurs de la culture américaine" selon lui. "Vous avez le pouvoir de changer les règles !", avait alors dit Samuel Jackson aux jeunes, les encourageant à travailler dur et persévérer. "Ces visites, c'est pour que les habitants de là-bas, de Bondy ou de La Courneuve, sachent que nous, à l'ambassade des Etats-Unis, nous nous intéressons à eux et que nous aimerions tisser des liens avec eux", explique-t-on à l'ambassade. "On essaye d'être un peu partout en France depuis des années, car les leaders de demain peuvent sortir de n'importe quel endroit, pas juste des grandes écoles", poursuit-elle.

Des mots qui détonnent, pour une jeunesse des quartiers difficiles qui se plaint souvent d'être stigmatisée et même discriminée. "En France, on a l'impression que la banlieue, c'est loin. Les Etats-Unis se sont rendus compte qu'il y avait des énergies en banlieue", avait dit Nordine Nabili, du "Bondy blog", après la visite de l'acteur. "Le tissage de ces liens, la construction de ces ponts ne se font pas en un jour, pas à partir d'une seule visite d'un seul acteur américain, mais si ça peut susciter l'intérêt des habitants, tant mieux", poursuit l'ambassade. Bondy a accueilli une autre star, le 22 juillet : le chanteur Prince, venu y répéter, en pleine tournée estivale européenne. Mais cette fois, en toute discrétion.

lundi 2 août 2010

TOM CRUISE ; 1980-1994


Peu d'acteurs peuvent se vanter d'avoir tourné avec les plus grands, enchaîné les succès, et obtenu la reconnaissance du milieu tout en ayant les faveurs du public. Depuis ses débuts au cinéma en 1981, Tom Cruise a réussi tout ça, et s'est construit une filmographie variée, touchant à tous les styles. Si son engagement dans l'église de Scientologie a pu ternir son image - surtout ces dernières années - et certaines déclarations laisser le public circonspect, il retombe toujours sur ses pattes et, à 48 ans, garde l'énergie d'un jeune premier. A l'occasion de la sortie de son dernier film, Night and Day, retour sur les moments marquants de sa carrière.

De Coppola à Spielberg
Les plus grands réalisateurs l'ont choisi pour leurs films sur ces vingt dernières années. En 1983, il obtient son troisième rôle au cinéma dans Outsiders de Francis Ford Coppola. La même année, il se fait vraiment connaître du grand public en obtenant la tête d'affiche de Risky Business, où il interprète un lycéen embarqué dans une suite de péripéties après l'entrée dans sa vie d'une prostituée. Le film obtient un grand succès (les recettes sont dix fois supérieures au budget) et a su rester populaire au fil des ans. Des clins d'œil seront fait dans plusieurs séries (Les Simpson, Une nounou d'enfer...) de la scène la plus mémorable : celle où Tom Cruise, ravi d'avoir la maison à lui tout seul, danse dans son salon en sous-vêtements sur le son de « Old Time Rock and Roll ».



Dès lors, tout va très vite et les succès s'enchaînent. Il tourne sous la houlette de Ridley Scott (Legend), le frangin Tony Scott (Top Gun), Martin Scorsese (La couleur de l'argent), Oliver Stone (Né un 4 juillet), Ron Howard (Horizons Lointains), Sydney Pollack (La firme), Brian de Palma (Mission : Impossible), Stanley Kubrick (Eyes Wide Shut), Paul Thomas Anderson (Magnolia), Steven Spielberg (Minority Report, La guerre des mondes), Michael Mann (Collateral) ou encore Robert Redford (Lions et agneaux). Avec Night and Day, il ajoute James Mangold à un CV déjà très bien rempli.

S'il s'engage toujours pour des projets variés et qui ne se ressemblent pas (fantasy avec Legend, romance avec Cocktail, drame avec Rain Man, film en costume avec Horizons lointains, thriller avec La firme...), dans les années 80 et au début des années 90, il est cantonné à jouer le gentil héros.

source : ECRAN LARGE
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