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mercredi 22 août 2012

TOM CRUISE PARLE DE TONY SCOTT

« Tony était un ami très cher et il va beaucoup me manquer », a déclaré Tom Cruise lundi soir en apprenant le suicide du réalisateur Tony Scott, qui avait fait de lui une star avec « Top Gun » en 1986. L’acteur a fait part de son « profond chagrin », et ajouté : « C’était un visionnaire dont l’empreinte sur le cinéma est énorme.

L'ultime mise en scène de Tony Scott

C’est un grand pont métallique, surplombant le port de Los Angeles, qui a servi de décor à l’ultime mise en scène de Tony Scott. A midi et demi, dimanche, le pro du blockbuster hollywoodien a garé sa Toyota Prius noire sur le pont, y a laissé un mot d’adieu, a enjambé le grillage haut de 2,50 m et a sauté dans l’océan Pacifique. A 68 ans, le réalisateur de « Top Gun », de « True Romance » ou du récent « Unstoppable », dont la dépouille devait être autopsiée hier, avait écrit son suicide comme un scénario. Jusqu’au ballet des hélicoptères chargés de retrouver son corps, tandis que la nouvelle de sa mort créait un électrochoc.

Selon ABC News, le cinéaste britannique, frère cadet de Ridley Scott (« Alien », « Gladiator »), venait d’apprendre qu’il souffrait d’une tumeur inopérable au cerveau. Déclaration qui a été démentie par sa famille. A eux deux, les frangins ont rapporté des centaines de millions de dollars au box-office mondial. A lui seul, Tony Scott s’est imposé comme un expert du film d’action, depuis son premier coup d’éclat en 1986 : « Top Gun ». Le combat de coqs entre un Tom Cruise en Ray-Ban et un Val Kilmer coiffé en brosse, les loopings des avions de chasse de l’US Air Force et la bande-son reine du Top50 (« Take My Breath Away ») ont marqué au fer rouge les années 1980.

Des projets en suspens

Tout en cascades spectaculaires, explosions tonitruantes et courses-poursuites effrénées, le style Tony Scott, formé par dix ans de spots publicitaires, lui a valu le mépris des critiques. « Ils m’ont crucifié », râlait-il, tout en assumant son goût pour le divertissement pur. « En tant que réalisateur, je recherche la distraction, le plaisir, avec des situations où les gens ordinaires sont poussés dans leurs retranchements, déclarait-il à Paris Match en 2010. Ce sont mes héros. »

Des héros qui s’appelaient Eddie Murphy (« le Flic de Beverly Hills 2 », 1987), Tom Cruise (qu’il retrouve en 1990 pour « Jours de tonnerre »), Bruce Willis (« le Dernier Samaritain », 1991), Will Smith (« Ennemis d’Etat », 1998), Robert Redford (« Spy Game », 2001), et surtout Denzel Washington, avec qui il a tourné cinq films, dont son dernier, « Unstoppable »

Tony le mal-aimé a pourtant gagné à deux reprises les faveurs de la critique : avec « True Romance » (1993), une sorte de « Bonnie and Clyde » revu et corrigé par un scénario de Quentin Tarantino et, rétrospectivement, pour « les Prédateurs », son premier film, assassiné à sa sortie en 1983, mais réévalué depuis pour sa scène de sexe culte entre Catherine Deneuve et Susan Sarandon! « Je n’aurai jamais d’Oscar, ils m’ont rayé de la liste depuis longtemps », s’était résigné celui qui détestait les images de synthèse et faisait réellement exploser des trains pour que « ça sonne vrai ».

Longtemps plombé par l’alcool et la drogue, Tony Scott, qui ne quittait jamais sa casquette de base-ball, avait freiné ses excès ces dernières années, remarié et père de deux enfants. Associé à son frère, il produisait des séries télé comme « The Good Wife ». On lui prêtait pas mal de projets : un film avec notre Johnny Hallyday national, finalement annulé, un remake de « la Horde sauvage » et même une suite de « Top Gun ».

http://www.leparisien.fr/laparisienne/actu-people/tony-scott-va-manquer-a-tom-cruise-22-08-2012-2133287.php

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