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lundi 5 janvier 2015

SERIAL KILLER NUMERO 1


L'affaire SK1 (Serial Killer N°1) sortira sur les écrans mercredi prochain, l'occasion de revenir sur l'affaire GUY GEORGES qui a marqué les années 90
RESUME DU FILM 
Paris, 1991. Franck Magne, un jeune inspecteur fait ses premiers pas à la Police Judiciaire, 36 quai des Orfèvres, Brigade Criminelle. Sa première enquête porte sur l’assassinat d’une jeune fille. Son travail l’amène à étudier des dossiers similaires qu’il est le seul à connecter ensemble. Il est vite confronté à la réalité du travail d’enquêteur : le manque de moyens, les longs horaires, la bureaucratie… Pendant 8 ans, obsédé par cette enquête, il traquera ce tueur en série auquel personne ne croit. Au fil d’une décennie, les victimes se multiplient. Les pistes se brouillent. Les meurtres sauvages se rapprochent. Franck Magne traque le monstre qui se dessine pour le stopper. Le policier de la Brigade Criminelle devient l’architecte de l’enquête la plus complexe et la plus vaste qu’ait jamais connu la police judiciaire française. Il va croiser la route de Frédérique Pons, une avocate passionnée, décidée à comprendre le destin de l’homme qui se cache derrière cet assassin sans pitié. Une plongée au cœur de 10 ans d’enquête, au milieu de policiers opiniâtres, de juges déterminés, de policiers scientifiques consciencieux, d’avocats ardents qui, tous, resteront marqués par cette affaire devenue retentissante : « l’affaire Guy Georges, le tueur de l’est parisien ».

À Paris, Georges vole et se prostitue auprès d'une clientèle masculine. C'est en novembre 1981 qu'il sévit pour la première fois dans la capitale. Nathalie L., 18 ans, est ainsi agressée dans son immeuble alors qu'elle rentrait chez elle. Après avoir été violée, elle est poignardée et laissée pour morte par son agresseur. Blessée très gravement, la jeune femme survit pourtant à l'agression. Georges n'est pas inquiété, la justice conclura à un non lieu. Il s'agit de la première agression connue qui précède une longue carrière avant une réponse pénale.
Violette K. est attaquée de la même manière par Guy Georges dans un parking souterrain du 16e arrondissement le 7 juin 1982 : il la viole, la poignarde et tente de l'étrangler. La jeune femme parvient à s'enfuir. Guy Georges est repris par la police quelques jours plus tard. Il est condamné à 18 mois de prison qu'il purge partiellement à Écrouves en Lorraine. Mais un soir où il obtient une permission de sortie pour bonne conduite, il agresse Pascale N. dans sa voiture : celle-ci est poignardée mais parvient à s'échapper. La police arrête Georges le soir même : il est défendu devant la cour d'assises de Meurthe-et-Moselle à Nancy par Maître Jean-Pierre Morin qui obtient une peine de dix ans d'emprisonnement au lieu des quinze requises par l'avocat général.
Bénéficiant d'un régime de semi-liberté (il doit seulement dormir en prison), il en profite pour ne pas se présenter, un soir, à la prison de Caen dont il dépend. Il s'enfuit alors à Paris et vit dans différents squats de l'est de la capitale. Nous sommes en janvier 1991 et Guy Georges va parvenir à tuer la première fois officiellement, assouvissant soit une pulsion latente soit trouvant le moyen de ne plus avoir de plaignante capable de le dénoncer. Dans la soirée du 24 janvier 1991 au 25 janvier 1991, il aperçoit dans la rue la jeune Pascale Escarfail, 19 ans. Il la suit, pénètre chez elle et la viole. La jeune femme se débat. Elle est frappée de trois coups de couteau à la gorge. Une semaine plus tard, Georges rentre comme si de rien n'était à la prison de Caen. Aucune question ne lui est posée sur sa « virée » parisienne. Il est libéré le 4 avril 1992 et sévit de nouveau à Paris seulement 18 jours après sa sortie de prison. Il agresse ainsi la jeune Éléonore D. dans un hall d'immeuble mais une fois de plus sa victime s'échappe et prévient les forces de l'ordre qui l'arrêtent. Il est condamné à cinq ans de prison dont deux fermes, une peine complaisante au vu de sa carrière officielle déjà connue.
Ressorti en 1993, il récidive et assassine Catherine Rocher (27 ans) dans un parking souterrain après l'avoir violée, le 7 janvier 1994. Guy Georges n'est pas inquiété. Six jours après ce crime, il agresse avec l'aide d'un couteau une animatrice radio, Annie L., sous le porche du logement où elle réside.
« Le tueur de l'Est parisien » (comme la presse commence alors à le surnommer) frappe de nouveau le 8 novembre 1994 en assassinant Elsa Benady (22 ans) dans le parking souterrain de sa résidence dans le 13e arrondissement. Un mois plus tard, l'architecte néerlandaise Agnès Nijkamp (33 ans) est retrouvée par son compagnon, égorgée à son domicile dans le 11e arrondissement. Elle a aussi été violée. C'est le 4e meurtre de Guy Georges qui vit alors comme un marginal, errant de squat en squat, passant ses journées à boire et à voler dans les commerces.
Six mois plus tard, Elisabeth Ortega échappe de peu à une tentative de meurtre du tueur de l'Est parisien. Malheureusement pour l'avancée de l'enquête, elle décrit dans un portrait-robot son agresseur comme ressemblant à un maghrébin et non au métis qu'est Guy Georges. Du fait de cette erreur, l'enquête piétine. C'est alors Hélène Frinking, jeune fille de 27 ans, qui est violée et tuée dans son appartement en juillet 1995 en rentrant d'une soirée. Cette année-là, l'affaire du « tueur de l'Est parisien » commence à faire la une des médias, les enquêteurs parvenant à faire le lien entre différents crimes. Mais ils ont alors peu de preuves : une trace de pied égyptien relevée lors de l'homicide d'Hélène Frinking, un portrait-robot très vague, et deux traces ADN du même auteur laissées sur deux scènes de crime.
Le 25 août 1995, Guy Georges est à deux doigts d'être démasqué après une agression manquée chez Mélanie B., dans le quartier du Marais. Reconnu et dénoncé à la police, il échappe de nouveau, inexplicablement, à ce que les faits qui lui sont reprochés soient regardés comme ayant une qualification sexuelle, et n'est donc pas confondu. Il a encore plus de chance lorsque sa photo est présentée à une de ses anciennes victimes, Elisabeth Ortega, qui ne le reconnaît pas. La comparaison avec l'ADN suspect lui est donc évitée. Il est ainsi mis hors de cause, ce qui a pour effet de renforcer son sentiment d'invincibilité face aux autorités.
En septembre 1997, après une tentative de viol manquée contre Estelle F., c'est Magali Sirotti, étudiante de 19 ans, qui est violée puis poignardée dans son appartement. Leila T. est agressée dans son escalier le 28 octobre 1997, puis c'est Estelle Magd (25 ans) qui est retrouvée à son domicile, violée et égorgée le 16 novembre 1997. Ce sera la dernière victime du tueur que l'on surnomma également « la bête de la Bastille ».
Après le meurtre d'Estelle Magd, en cette fin d'année 1997, les enquêteurs, jusque là appartenant à quatre groupes différents de la brigade criminelle (d'où une guerre des polices), sont définitivement parvenus à faire le lien entre les différents crimes, et l'existence d'un tueur en série dans la capitale est donc avérée. Conscient de l'enquête sans précédent qui est en train d'être menée (notamment une enquête scientifique inédite[2] de comparaison d'ADN menée à l'échelle nationale par le juge d'instruction Gilbert Thiel), Guy Georges quitte temporairement Paris. Il y revient cependant quelques mois plus tard. C'est à ce moment-là que l'enquête scientifique porte enfin ses fruits et qu'un laboratoire nantais parvient à identifier et à recouper les traces d'ADN laissées sur les scènes de crimes comme étant celles de Guy Georges.



http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Georges

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