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mercredi 23 novembre 2016

histoire d'un film culte - LE GRAND DETOURNEMENT


Diffusé sur Canal+ le soir du 31 décembre 1993 en crypté, le programme connaît d'abord un succès d'audience forcément confidentiel qui ne cessera de gonfler au fil des années.
 lire l'article de teleobs.nouvelobs.com/ en cliquant sur le lien ici

 Michel Lecourt, qui travaillait à Warner Télévision, était fan des détournements. Il est allé voir le big boss de Warner à Burbank, en Californie, qui lui a signé un petit papier stipulant qu'on avait le droit d'utiliser les extraits du catalogue du studio pour une émission hommage au centenaire du cinéma [qui eut lieu deux ans plus tard, NDLR]. Un peu foireux comme autorisation, mais bon, c' est passé. Lecourt voulait se marrer, il nous donnait carte blanche, on pouvait se servir de tout comme on le voulait."Seul interdit : ne pas utiliser d'extraits de films de Stanley Kubrick ou de Clint Eastwood, les demi-dieux de la firme. "Le nom de George Abitbol est venu comme ça, en regardant une scène du “Corsaire rouge”. Sans le son, on avait vraiment l'impression que Burt Lancaster disait ça." Et puis ? "Au bout d'un moment, il faut trouver un ou plusieurs héros. Une fois qu'on choisit John Wayne, James Stewart et consorts, on regarde tous les films avec eux, et on sélectionne les scènes susceptibles de porter une vanne, de raccorder avec un autre personnage, etc. Parfois, on se servait aussi de la dinguerie même des films comme ce western improbable avec des dinosaures, “la Vallée de Gwangi”." "Des gens m'ont raconté l'avoir enregistré et avoir fait pendant des années copie sur copie de leur VHS, se souvient Hazanavicius. Et puis les types qui géraient la bandothèque [les archives] de Canal ont écoulé des copies à leurs potes et aux gens qui les leur demandaient. Au fond, je trouve ça très bien que “la Classe américaine” continue à exister dans un canal underground." Il nous a contactés une fois parce qu'il lui manquait un plan d'horloge dont il ne retrouvait pas la source. Nous, ça faisait quinze ans qu'on avait fait le truc, c'est vous dire si on s'en souvenait...

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