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lundi 1 décembre 2014

LA FRENCH retour sur l'affaire du juge Michel


Marseille. 1975. Pierre Michel, jeune magistrat venu de Metz avec femme et enfants, est nommé juge du grand banditisme. Il décide de s’attaquer à la French Connection, organisation mafieuse qui exporte l’héroïne dans le monde entier. N’écoutant aucune mise en garde, le juge Michel part seul en croisade contre Gaëtan Zampa, figure emblématique du milieu et parrain intouchable. Mais il va rapidement comprendre que, pour obtenir des résultats, il doit changer ses méthodes.  
 C’est le deuxième long-métrage de fiction du réalisateur Cédric Jimenez, après Aux yeux de tous. La French relate la confrontation entre le juge Michel et Gaëtan Zampa, figure majeure du banditisme à la marseillaise, à l’origine de trafics en tout genre. Egalement connu sous les pseudonymes «Tany» et «Don Gaetano», Zampa bâtit un véritable empire du crime dans le sud de la France. Proxénétisme, racket, braquages, trafic de drogues à l’échelle internationale... le Parrain sévissait sur tous les fronts. Un jeune magistrat répondant au nom de Pierre Michel fut donc dépêché dans la cité phocéenne en 1975, afin de mettre un frein à ses actes criminels. Quelques années et de nombreuses interpellations plus tard, ce dernier fut brutalement assassiné le 21 octobre 1981. 


Tany Zappa fut quant à lui écroué en 1983, et mourut le 16 Août 1984 après une tentative de suicide. Le juge et le truand sont ici incarnés par Jean Dujardin et Gilles Lellouche. Le titre La French se veut un raccourci de "French Connection", terme employé pour désigner l’ensemble des acteurs (Tany Zampa compris) impliqués dans un trafic d’héroïne d’envergure internationale, entre le sud de la France et les Etats Unis. Le réseau fut démantelé dans les années 1970, par les forces spéciales américaines et françaises, suite à plusieurs années d'enquête. 



L’histoire de la French Connection inspira par la suite William Friedkin, qui mit le réseau en scène dans un film homonyme couvert de récompenses, avec le trio Gene Hackman, Fernando Rey et Roy Scheider dans les rôles principaux. Le long métrage donna lieu à une suite quelques années plus tard, dirigée cette fois par John Frankenheimer. Il n’y a pas qu’à Friedkin que les frasques de la "French Connection" ont donné des idées de cinéma. Bien au contraire, l’assassinat du juge Michel a très souvent inspiré écrivains et cinéastes 



 En 1984, le film LE JUGE réalisé par : Philippe Lefebvre Avec : Jacques Perrin, Daniel Duval , Richard Bohringer A Marseille, le juge Muller veut la peau d'Antoine Rocca, chef d'un puissant trafic de drogue, derrière lequel se profile la mafia. Avec l'aide du policier Inocenti, Muller y parvient. Mais avec un bon avocat, Rocca peut s'en sortir avec 6 mois de sursis. Malgre les pressions, le juge engage alors une partie décisive pour prouver sa culpabilité. Il aboutit à la mise aux arrets de Régine Sauvat et Vincent Abecassis, ainsi qu'à la localisation d'un laboratoire clandestin. Inocenti est tué, et Rocca est interné. Il parvient cependant à être libéré pour raisons médicales. Le jour de sa sortie, le juge Muller est assassiné... Le journaliste Alain Laville tenta également d’élucider le mystère entourant la mort du magistrat dans un ouvrage intitulé, Le juge Michel: Pourquoi est mort celui qui allait révéler les secrets de Marseille. L'écrivain et scénariste Thierry Colombié rédigea aussi un essai sur le sujet : La French Connection : Les entreprises criminelles en France.  

 Le 21 octobre 1981, à 12 h 30, un juge est assassiné à Marseille, boulevard Michelet. Ce n'est pas n'importe quel juge, mais celui que l'on surnomme "le shérif". Pierre Michel, 38 ans, premier juge d'instruction à Marseille, a été abattu à bout portant alors qu'il rentrait à son domicile, à moto. Il a été abattu froidement de trois balles de 11.43 par deux motards. Deux de ses confrères rendent hommage à ce juge courageux. Le brillant magistrat était en charge d'affaires criminelles sensibles comme la tuerie du Bar du Téléphone, et surtout la French-Sicilian Connection. En effet, depuis son arrivée à Marseille, le juge Michel s'est opposé au trafic d'héroïne, avec succès : il a démantelé six laboratoires de transformation, arrêté de nombreux trafiquants. Il venait de convoquer dans son bureau Gaetan Zampa (dit Tany), parrain du "milieu" marseillais, pour un rendez-vous le 23 octobre. Zampa, suspecté pour ce meurtre, sera emprisonné en décembre 1983 : il sera retrouvé pendu dans sa cellule à l'été 1984. L'enquête sur ce meurtre soigneusement prémédité et exécuté rebondira en Suisse, cinq ans après : la police identifiera le conducteur de la moto, Charles Altiéri, le tueur du juge, François Cecchi. Les commanditaires étaient François Girard et Homère Filippi dit "Le Chimiste", proche de Zampa. Ils seront tous condamnés à la réclusion à perpétuité. http://fresques.ina.fr/reperes-mediterraneens/fiche-media/Repmed00243/l-assassinat-du-juge-michel.html 



Pierre Michel, né le 2 juillet 1943 à Saint-Amans-Soult et mort assassiné à Marseille le 21 octobre 1981, est un juge d'instruction français. C'est, après le juge Renaud, le deuxième juge assassiné en France sur les ordres de la pègre depuis l'Occupation. En 1975, alors que Mlle Ilda Di Marino est devenue juge au siège, il est chargé de clôturer le dossier d'instruction de Christian Ranucci et de le transmettre à lachambre d'accusation près la Cour d'appel d'Aix-en-Provence. Il aurait confié à propos de cette affaire à son ami et procureur adjoint Étienne Ceccaldi : « C'est un dossier de merde ! Mais il est coupable. ». Voulant effectuer des actes supplémentaires afin de clarifier ce qu'il perçoit comme des zones d'ombre, il en aurait été empêché par sa hiérarchie et pressé par elle de clore le dossier. Par la suite il assiste à la décapitation de Ranucci (condamné à mort en mars 1976), le28 juillet 19765. Il a dans sa carrière instruit des dossiers contre le proxénétisme, le trafic d'armes ou les violences aux personnes1. Mais il est surtout connu pour sa lutte acharnée contre le trafic de drogue dans Marseille, alors considérée comme la capitale mondiale de la drogue. Il a démantelé six laboratoires de transformation de l'héroïne et a arrêté soixante-dix trafiquants en sept ans. Assisté des commissaires Gérard Girel et Lucien Aimé-Blanc, il est en première ligne dans le démantèlement de laFrench Connection en utilisant des méthodes inédites pour l'époque, comme celle d'arrêter les compagnes des trafiquants de drogues. Il est abattu de trois balles de 9 mm (une dans l'épaule, une dans la nuque, une troisième dans la poitrine6), 
Photo Serge Assier

le 21 octobre 1981 à 12 heures 49, par deux tueurs circulant en moto rouge (la moto, de marque Honda, est retrouvée peu de temps après les faits dans un garage) sur le boulevard Michelet à Marseille alors qu'il rentrait chez lui, également à moto, pour déjeuner avec son épouse et ses deux fillettes. La mort est instantanée. 


La moto du crime est retrouvée, 48 heures après l'assassinat, sur le parking d'un immeuble, grâce à un témoin qui avait relevé en partie son numéro d'immatriculation. Elle avait été volée un an auparavant, vraisemblablement par une équipe spécialisée dans le vol et le recel de motos. Une empreinte digitaleretrouvée sur un autocollant apposé sur la calandre arrière permet de retrouver le propriétaire de la moto, Charles Giardina. La surveillance de ce mécanicien dans un garage permet de remonter à deux de ses relations, les truands Gilbert Ciaramaglia8 et Daniel Danty, qui sont sous la coupe du parrain de Marseille Gaëtan Zampa. Interpellés, les trois comparses sont remis en liberté faute de preuves matérielles. D'autres pistes sont étudiées, comme celles de la Cosa Nostra et de laCamorra. C'est finalement par hasard, lors d'une arrestation de trafiquants français en Suisse, cinq ans après les événements, que les commanditaires et les assassins sont « balancés » par François Scapula. Le procès a révélé que le tueur était François Checchi, sur une moto conduite par Charles Altiéri, les commanditaires étant François Girard et Homère Filippi11, truands associés à la French Connection12. 


En septembre 2014, François Checchi, âgé de 65 ans, bien que condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, sort de détention sous le régime de semi liberté13,14. Début octobre 2014, c'est au tour de Charles Altiéri d'être placé en libération conditionnelle sous bracelet électronique15.  extrait wikipedia.


autres sources
 http://users.skynet.be/dosscrim/jugemichel/index.html http://moreas.blog.lemonde.fr/2009/09/02/assassinat-du-juge-michel-un-complice-retourne-en-prison/ 
http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/2014/09/13/l-assassin-du-juge-michel-ete-place-en-regime-de-semi-liberte-550002.html

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