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mercredi 31 août 2016

MICHEL BLANC Interview - partie 1


Plus de quarante ans de carrière. Ce qui n'est pas rien. Il fait partie des rares acteurs-scénaristes-réalisateurs à naviguer dans tous les genres. Ce qui n'est pas rien non plus. Celui qui a été "bronzé" et a croisé Pialat, Sautet, Blier et Kev Adams est aujourd'hui à l'affiche d'Un petit boulot. Ce qui valait bien une longue rencontre. 
Source interview - lexpress.fr/
Vous souvenez-vous du premier jour où vous avez joué devant un public?  
Comme si c'était hier! J'étais en troisième et notre prof de français nous faisait jouer les pièces qu'on étudiait. On a commencé avec Les précieuses ridicules. Il a demandé qui voulait participer. Malgré ma timidité maladive, j'ai senti mon bras se lever... et il m'a fait monter sur l'estrade. Face aux rires que je provoquais chez mes copains, j'ai éprouvé cette sensation très forte d'être à l'aise, pour la première fois de ma vie. Faire ce métier est alors devenu une évidence.  



Comment est-ce devenu concret?  
Grâce à la rencontre, au lycée, avec Gérard Jugnot qui m'a présenté àThierry Lhermitte et Christian Clavier. Tous deux étaient en train de répéter Zoo Story, d'Edward Albee, pour la MJC de Neuilly. Gérard leur a proposé qu'on joue des sketches de Romain Bouteille en première partie. Et on s'est donc retrouvés à passer une audition devant eux dans la chambre de Thierry! L'histoire de la bande du Splendid a commencé ce jour-là...  

Quelles étaient vos relations avec vos concurrents de l'époque comme le Café de la Gare?  
Très bonnes, puisque l'une de ses membres, Sotha, nous avait prêté de l'argent pour qu'on construise notre propre théâtre.  
Coluche faisait-il partie des gens que vous fréquentiez?  
Oui, mais je le fréquentais moins que mes camarades, car j'étais plus réservé sur le personnage qui pouvait, alors, être cruel. Ayant été la cible de ses moqueries, je le lui avais d'ailleurs fait comprendre. Mais on s'était ensuite rapprochés après qu'il a profondément changé.  

En mars 1986, il était venu avec Josiane [Balasko] à mon anniversaire et m'avait dit en partant: "Si tu fais à manger, invite-moi, je viendrai..." Hélas, il est mort trois mois plus tard. Mais dans les années 70, il n'y avait aucun esprit de concurrence entre nous et les autres bandes. C'est d'ailleurs en me voyant sur scène que Patrick Dewaere avait suggéré mon nom à Claude Miller pour La meilleure façon de marcher, mon premier vrai rôle au cinéma   

Comment avez-vous vécu ce baptême du feu?  
Avec une trouille énorme. Tout le contraire de ce que j'ai pu vivre avec Les bronzés et ce personnage de Jean-Claude Dusse que j'avais créé sur scène et dont je savais qu'il faisait rire. Ce rôle m'a permis de trouver mon emploi comique que j'ai longtemps cherché. Sur scène, Gérard [Jugnot] faisait bien plus rire que moi. Quand je le remplaçais dans Le père Noël est une ordure, j'enchaînais bide sur bide! Il m'a fallu comprendre que ce que j'écrivais faisait plus marrer que mon jeu. Jean-Claude Dusse m'a permis de trouver mon rire.  
http://www.lexpress.fr/culture/cinema/michel-blanc-un-petit-boulot-a-l-equilibre-entre-fond-social-fort-et-comedie_1819627.html

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