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jeudi 2 février 2012

DEUX ELEPHANTS CA TROMPE...



Cette semaine, quatre photos — deux versions différentes de Jean Dujardin et Gilles Lellouche en galante compagnie — ont fait leur apparition dans les rues. Et les réactions ne se sont pas fait attendre. Deux plaintes ont déjà atterri sur les bureaux de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), organisme chargé de contrôler les messages publicitaires. « Notre jury de déontologie ne s’est pas encore réuni car les plaintes viennent d’arriver, précise Stéphane Martin, le directeur général de l’ARPP. Pour l’affichage extérieur, il n’existe pas de contrôle préalable. Mais nous estimons déjà que cette campagne est contraire aux règles sur l’image de la personne humaine, bien qu’elle se rapporte au sujet du film, qui est une comédie sur l’adultère. A titre préventif, nous avons d’ores et déjà conseillé à JC Decaux, qui s’occupe de l’affichage public, de retirer les panneaux. Si le jury de déontologie suit notre avis, ils seront de toute façon obligés de le faire. »



Chez JC Decaux, on conçoit que les images puissent déplaire : « Elles ne sont pas de bon goût, c’est vrai. Nous avons déjà refusé d’autres visuels pour ce film, qui ne nous paraissaient pas publiables. Nous avons accepté ceux-là, car ils sont humoristiques et que c’est le sujet du film. Mais si le jury de l’ARPP nous demande de les retirer, nous le ferons. » Ce ne sera peut-être pas nécessaire : cette première campagne de publicité ne devait durer qu’une semaine.

Reste que l’affaire fait désordre pour Jean Dujardin. Alors qu’il est nominé à l’Oscar du meilleur acteur pour « The Artist », avec de bonnes chances de l’emporter le 26 février à Hollywood, cette polémique risque de fortement déplaire aux votants de l’académie des Oscars, qui représentent l’industrie cinématographique. L’Amérique ne plaisante pas du tout avec ce genre de photos grivoises. Là-bas, aussi bien les affiches que les scènes à caractère sexuel font l’objet d’une forme de censure qui oblige les studios à prendre d’énormes précautions en matière de publicité et de promotion. Dans ce contexte, « The Artist » pourrait donc souffrir des éventuels dommages collatéraux provoqués par « les Infidèles ».




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