Comme TRED, je n'arrive pas à aimer les films de BERTRAND BLIER j'ai essayé plus d'une fois et c'est toujours la même chose, on s'emmerde. Le seul film regardable est "LA FEMME DE MON POTE" avec Coluche. Sinon, pour les autres films, les histoires ne sont jamais intéressantes, les acteurs sont à côté de leurs pompes, bref on y croit pas une seconde. Son dernier film "Le bruit des glaçons" me tenterait bien, le casting est au top (Dujardin et surtout Dupontel), mais est ce qu'un film peut être sauvé grace au casting, non, il faut une bonne histoire et c'est surtout ça qui manque chez BLIER.
Si je le compare à PATRICE LECOMTE, c'est le jour et la nuit. LECOMTE, même avec un mauvais film ou une histoire peu intéressante, on sent l'amour du cinéma, la passion de filmer les acteurs (ex "la guerre des miss" ou "la veuve de St Pierre").
En résumé, je ne déteste pas BLIER, mais à l'inverse des films de son père (Bernard BLIER) ses films m'emmerdent.
LU SUR LE NET
Publié le 16 septembre 2010 par Tred
Publié le 16 septembre 2010 par Tred
"J’ai bien envisagé d’intituler mon billet autrement, mais c’est bien là le fonds de ma pensée. Et s’il y a de toute façon un cinéaste qui ne s’offusquerait pas que j’emploie un vocabulaire cru pour interpeler, c’est bien Bertrand Blier. Alors oui, Blier m’emmerde. Ce n’est pas nouveau. Aussi loin que je me souvienne, Blier m’a emmerdé. Pas l’homme directement bien sûr. Je serais tenté de dire que l’homme, on s’en tamponne un peu. Non, c’est bien son cinéma qui m’emmerde. Et forcément, à force de réaliser des films qui me font ainsi réagir, c’est lui qui finit par m’emmerder.
Mon premier souvenir d’un film de Bertrand Blier au cinéma, c’est Mon Homme. Je m’en souviens très bien, j’avais 14 ou 15 ans (après vérification de la date de sortie, j’avais 14 ans), le cinéma m’intéressait déjà énormément, mais ce n’était pas encore passionnel. Je ne lisais qu’occasionnellement la presse spécialisée, n’allais que trois ou quatre fois par moi au ciné (et essentiellement du film Hollywoodien), et en général quand ma mère me traînait au Ciné 104 de Pantin pour voir un film d’auteur français, c’était plus une corvée qu’autre chose.
Mon Homme faisait exactement partie de ces films dont je me serais bien passé à l’époque, mais après tout, 1h40 au ciné valait mieux que rester à la maison pour faire mes devoirs. Voilà comment je me suis laissé entraîner vers mon premier Bertrand Blier sur grand écran. A l’époque j’avais déjà dû voir La femme de mon pote, le film le plus mainstream de Blier, à la télé. Probablement. Mais Mon homme a inauguré ma relation cinématographique avec Blier. Ce fut une torture. 1h40 d’ennui et d’agacement pour l’adolescent que j’étais qui aurait préféré voir L’armée des douze singes de Terry Gilliam.
Mais que le moi de 1996 ait détesté Mon Homme n’est pas plus surprenant que cela. Ce qui m’étonne au contraire, c’est que depuis ce jour de 1996 (même en fouillant dans mes vieux tickets je ne retrouverais pas la date exacte, désolé, ces vieux tickets de salles art & essai étaient génériques, sans le titre du film et la date imprimés dessus, et puis ça aurait fait un peu trop geek non ?)… où en étais-je moi ? Oui, le plus étonnant, c’est que depuis Mon Homme, je n’ai pas raté un seul Blier au cinéma. Vous me direz que finalement, ça ne représente que quatre longs-métrages, mais tout de même. Parce que ce qui est ENCORE plus étonnant, c’est que j’ai détesté tous ces films. Ces quatre films. Sans exception.
J’ai détesté Les acteurs, cet hommage creux et vain aux acteurs du cinéma français. J’ai détesté Les côtelettes, cette adaptation foutraque et agaçante de la propre pièce de Blier. J’ai détesté Combien tu m’aimes ?, ce n’importe quoi fatigant malgré la plastique irréprochable de Monica Bellucci (on se raccroche comme on peut dans ces moments-là). Et le week-end dernier, j’ai détesté Le bruit des glaçons, que j’étais allé voir après moult hésitation, en me disant « Allez, le pitch est pas mal, le duo Dujardin / Dupontel promet, tente ! ».
Quelle mauvaise idée ce fut. Blier, qui à une époque pouvait au moins se targuer d’écrire des dialogues mordants, n’est plus qu’une parodie de lui-même sur ce plan. Ses dialogues sont prévisibles et faciles, tous plus clichés les uns que les autres dans les situations ennuyeuses dans lesquelles il plante ses personnages. Il y a certes quelques belles idées d’interaction entre la mise en scène et la narration, comme ce glissement du flash-back dans le présent, mais c’est bien maigre face à l’abus de blagues sur la bouteille de blanc.
Les dialogues sont si téléphonés, le personnage de Jean Dujardin si horripilant, le dénouement si décevant… la messe est vite sonnée. Le bruit des glaçons ressemble à une mauvaise pièce de théâtre filmée dans laquelle surnage Albert Dupontel en cancer squatteur. A la sortie (ô combien bienvenue !) de la salle, une pensée résolue m’a assailli : plus jamais je ne me laisserai piéger par Blier. Stop. Fini. C’était le dernier. Je ne m’installerai plus dans une salle de cinéma pour un film qu’il aura signé. Les valseuses et Tenue de soirée sont loin, si loin… Ne me demandez même pas ce que j’avais pensé de Trop belle pour toi (que j’espère ne jamais revoir). Alors voilà, Blier m’emmerde. Adieu Blier. "
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