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lundi 25 novembre 2013

LA TRILOGIE DU MONOCLE


 
Le commandant Théobald Dromard dit Le Monocle est le personnage principal d'une trilogie de films de Georges Lautner, joué par Paul Meurisse.
 


Le Monocle noir est un film français réalisé par Georges Lautner, sorti en 1961.
 
 
 
Des hommes, nostalgiques du nazisme se réunissent au château de Villemaur, pour y rencontrer un survivant du Troisième Reich. Dans l'assemblée, il y a le commandant Dromard, avec son monocle noir.
 
 Lautner ne cache pas aujourd'hui qu'il n'aimait pas le roman de Rémy, bien plus sérieux que le film, sur lequel ce dernier devait être basé. C'est au départ uniquement pour pouvoir travailler qu'il a accepté d'en réaliser l'adaptation, mais il a réussi à contourner les exigences des producteurs et à alléger grandement les côtés sinistres du roman, en le transformant en comédie policière. • • Le film sera suivi en 1962 par L'Œil du monocle, puis en 1964 par Le Monocle rit jaune, tous deux réalisés par Georges Lautner. • Chose étonnante, le film Le Monocle noir a été diffusé en VHS (sortie en février 1997)... mais n'a à ce jour (fin 2011) encore jamais été diffusé en DVD. Une lacune surprenante car le deuxième volet de la série (L'Œil du Monocle) et le troisième volet (Le Monocle rit jaune) ont, eux, été très tôt diffusés en DVD.
 

 
 
L'Œil du monocle est un film de Georges Lautner, sorti en novembre 1962. Il a été tourné à Bonifacio en Corse-du-Sud. 1962.

 Les services secrets anglais et soviétiques envoient leurs espions aux trousses d'un Allemand, Hektor Schlumpf, qui veut récupérer une cargaison d'archives et d'or, immergée au large de la Corse depuis 1944. Mais Schlumpf est déjà protégé par les services français, représentés par le commandant Dromard, en échange de papiers compromettants pour les nations alliées pendant la guerre.
 
 






Le Monocle rit jaune est un film de Georges Lautner, sorti en 1964.



Le commandant Dromard, alias "Le Monocle", est chargé par les services secrets français d'enquêter sur des attentats qui visent le personnel et les installations de la recherche atomique mondiale. Le Colonel, chef de Dromard, lui désigne deux suspects, un homme, un certain Bergourian et une femme. Accompagné du sergent Poussin, il surveille un suspect en prenant le bateau vers Hong Kong. Bergourian y est assassiné dès sa descente du bateau. La femme ne semble pas étrangère à cet assassinat... Frédéric de Lapérouse, attaché au consulat, les loge chez un ancien légionnaire, Elie Meyeritsky. Dromard découvre que les attentats sont le fait d'une secte qui veut lutter contre le péril atomique par la violence, dont la prochaine cible serait un porte-avions atomique américain qui doit faire escale en rade de Hong Kong. Ils finissent par démasquer le maître de la secte, le banquier Oscar Hui, et à l'éliminer après de nombreuses péripéties et divers combats au pistolet, arme que Le Monocle utilise d'une façon assez originale.


• Troisième film de la trilogie du Monocle, après Le Monocle noir et L'Œil du Monocle • Georges Lautner se déclara particulièrement choqué par l'attitude méprisante que Paul Meurisse afficha à l'égard de sa partenaire Barbara Steele tout le long du tournage. L'acteur en effet avait manifestement mal apprécié que la part italienne de la production l'oblige à partager l'affiche avec une comédienne spécialisée dans le cinéma d'épouvante. Pour cette raison, Lautner se jura par la suite de ne jamais plus retravailler avec lui. •

Marcel Dalio, qui dans ce film joue le rôle d'un Juif qui chante J'irai revoir ma Normandie, fera une prestation comparable dans Les Aventures de Rabbi Jacob, où, tenant le rôle titre, il chante aussi J'irai revoir ma Normandie dans le taxi qui l'amène à l'aéroport de New York. •

• Lino Ventura fait une courte apparition clin d'œil (caméo), tout comme Paul Meurisse en fit une à la fin des Tontons Flingueurs.

• À noter que l'actrice Renée Saint-Cyr était... la propre mère du réalisateur Georges Lautner. Dans ce film, il lui offre la première d'une série de onze rôles pour lui permettre de poursuivre sa carrière commençant à s'essouffler. À partir de son petit rôle dans Le Monocle rit jaune, mis à part quelques très rares exceptions, elle ne jouera pratiquement plus que dans des films de son fils jusqu'à la fin de sa carrière d'actrice en 1992.

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