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vendredi 16 janvier 2009

LES ANNEES LASERS


Le Laservision fut le premier système de disque vidéo, commercialisé pour la première fois par Philips et MCA en 1972. La disponibilité du Laservision dans le commerce date de 1978, à peu près en même temps que le magnétoscope.

Dans les années 1980, le format a été amélioré et est devenu le CD-Vidéo (CDV). Le son est passé en numérique 44,1 kHz 16 bits, comme le CD audio. Deux autres tailles de disques sont sorties : des 20 cm et des 12 cm.

Ces derniers, de la même taille qu'un CD audio comportent une partie lisible par un simple lecteur CD et suffisamment de place pour 5 à 8 minutes de vidéo, c'est-à-dire assez pour un clip.

À la fin des années 1980, le CD-Vidéo a été renommé Laserdisc, sans pour autant subir la moindre évolution technologique. Aux USA, de nombreux disques gravés en NTSC ont été dotés d'une bande son Dolby-AC3 adaptée aux systèmes home cinéma 5.1. Les autres disques, en particulier ceux en PAL, ne disposent que d'un son Dolby Surround (2.1) permettant une restitution en Dolby Pro-Logic (faux 5.1).

Ce support est de meilleure qualité visuelle et sonore que son concurrent contemporain, la cassette VHS (vidéo analogique) mais contrairement à cette dernière, le LaserDisc ne permet pas à un particulier d'effectuer d'enregistrement. Il dispose de plusieurs canaux pour le son (analogique et numérique) et offre la possibilité de naviguer à l'aide de chapitres. L'accès à ces chapitres se fait de manière quasi instantanée, à la manière des CD audio.

Cette possibilité d'accès automatique a aussi entraîné l'apparition de nouveaux types de jeux, le plus connu étant Dragon's Lair.

Un autre avantage des Laserdisc par rapport à la VHS est sa tête de lecture optique et non magnétique, sa durée de vie s'en trouve ainsi augmentée. Même après plusieurs années, la qualité reste identique.

Mais ce format n'était pas sans inconvénients à l'époque de son essor commercial, le premier étant, en France en particulier, son prix. Un film sur support LaserDisc coûtait en moyenne dans les 250 francs (environ 38 €), et le lecteur dans les 3 000 francs (environ 457 €).

Un autre inconvénient concerne la capacité de stockage qui est de 30 minutes par face en CAV et 60 minutes par face en CLV (voir ci-dessous). Cette durée entraîne généralement un changement de face. Les lecteurs les plus perfectionnés intégraient une fonction de changement automatique de face qui provoquait une coupure de quelques secondes. Seuls quelques lecteurs de dernière génération intègrent un système permettant de s'affranchir de ce délai.

La taille des disques était aussi un inconvénient (à peu près la taille d'un 33 tours) ainsi que leur poids, relativement important mais conserve, avec les disque audio, la qualité d'une pochette de grande taille souvent double.

Tous les lecteurs ne permettent pas de lire également les CD audio. En effet, les disques n'étant pas conçus de la même façon, il est nécessaire d'employer une lentille dédiée à cet usage, montée sur son propre mécanisme. Certains lecteurs sont néanmoins dotés d'un système optique unique pour lire CD et LD (par exemple Philips CVD-486 ou Pioneer CLD-D515).

Le Laserdisc a pendant longtemps été reconnu comme le support de choix pour la diffusion de films avec une qualité d'image et de son pour cinéphiles. Cependant, la faible capacité de stockage du Laserdisc nécessitant, suivant les modèles (auto-reverse ou non), de le retourner au milieu du film, et son encombrement important, ne lui ont pas permis de connaître un succès massif. Il a été détrôné par le DVD depuis la fin des années 1990 quand ceux-ci ont atteint une qualité acceptable de l'image sans traces de décompactage à la lecture.

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