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lundi 5 janvier 2009

LA CLASSE AMERICAINE



LA CLASSE AMERICAINE

L'histoire débute avec la mort de l'homme le plus classe du monde, George Abitbol (John Wayne) au large de l'atoll de Pom Pom Galli, situé entre l'Australia et la South America, dans l'Ocean South Pacifique. Les journalistes Dave (Paul Newman), Peter (Dustin Hoffman) et Steven (Robert Redford) enquêtent sur ses dernières paroles : « Monde de merde »[1]. Les journalistes vont donc approcher toutes les personnes qui l'ont connu pendant sa vie au Texas, et découvrir qu'il n'était peut-être pas aussi classe que la légende le prétendait...



La Classe américaine ou Le Grand Détournement est un téléfilm de 1993, écrit et réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette. Il est exclusivement composé d'extraits de vieux films de la Warner, montés et doublés afin de créer un nouveau film inédit. Le titre du film provient de l'expression populaire classe américaine.


La première diffusion a eu lieu sur la chaine Canal+ le 31 décembre 1993. Une seconde diffusion a eu lieu en 2004 sur la chaîne Festival (devenue depuis France 4). Le film n'a jamais été édité officiellement en VHS ou en DVD. Il connaît néanmoins une nouvelle jeunesse grâce à des versions numérisées qui circulent sur Internet.

Synopsis

Le film débute avec l'affichage de la phrase : « Attention ! ce flim n'est pas un flim sur le cyclimse. Merci de votre compréhension », avec les fautes d'orthographe à "flim" et "cyclimse" dans le texte original. Le synopsis ainsi que le déroulement du film en multiples flashbacks parodient Citizen Kane d'Orson Welles.


Réalisation

À l'occasion de son centenaire en 1993, la Warner a imprudemment délivré à Canal+ l'autorisation d'utiliser les extraits de son catalogue (environ 3 000 titres) afin de réaliser un petit film promotionnel, avec néanmoins quelques recommandations : ne pas toucher, entre autres, ni à Clint Eastwood ni à Stanley Kubrick.

Le tour de force de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette fut alors de réussir à réaliser un long-métrage complet en s'adjoignant les services des authentiques doubleurs de l'époque des personnages détournés : les voix de Raymond Loyer (le doubleur attitré de John Wayne) et de Roger Rudel, (la voix familière et nasillarde de Kirk Douglas et Richard Widmark entre autres).


Ce film est considéré comme un film culte dans l'histoire du détournement. On trouve de nombreuses références à La Classe Américaine dans d'autres œuvres et chez d'autres artistes :

La Classe américaine est un long montage d'extraits de films redoublés.


Fiche technique

* Réalisation : Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette

* Scénario : Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette

* Musique : Laurent Petitgirard

* Production : Ève Vercel, Robert Nador et Michel Lecourt

* Durée : 72 minutes

* Couleurs

Clins d'œil

* Les références à des stylistes de mode célèbres (Azzedine Alaïa et Yohji Yamamoto), évoqués au tout début du film, se placent dans le même contexte que son propre titre ; « la classe américaine » étant une expression populaire dans les milieux du textile parisien, popularisé à nouveau plus tard par des films à succès tels que La Vérité si je mens.

* Au début, le patron reprend une phrase de Citizen Kane (« Si c'est une femme, je veux savoir quelle femme. Si c'est un cheval, je veux savoir dans quelle course ! »). Peter et Steven pensent, eux, à un traîneau. Le fameux traîneau est la clef du film Citizen Kane.

* Orson Welles meurt en disant « Rosebud », tout comme son héros dans le film Citizen Kane, film dont La Classe Américaine est par ailleurs une parodie.

* Callaghan fait référence à une chanson de Daniel Balavoine (« c'est mon fils, ma bataille, le fruit de mes entrailles »).

* On apprend que le chef indien, joué par Charles Bronson, est devenu justicier dans la ville, en référence à son film Un justicier dans la ville.

* Au dos de la « longue lettre épistolaire » de l'ami Dino, on peut lire « presse le pas facteur, car l'amitié n'attend pas ». C'est le genre de phrase que les jeunes filles d'une certaine époque pouvaient écrire derrière leurs lettres[réf. nécessaire].

* Le personnage de Dino est joué par Dean Martin, dont le véritable prénom était Dino.

* Dans la scène où Dino dit : « Vous savez, j'arrivais d'Italie, de Turin. À l'époque, j'étais supporter de la Juventus. », on peut voir qu'il porte un foulard rayé noir et blanc. Ce sont en fait les couleurs de la Juventus de Turin.

* Quand Dino dit « J'suis limite nervous breakdown... », il fait référence au film Les Tontons flingueurs.

* « Il est déjà neuf heures ? », phrase prononcée par Jacques quand George se met à lui tirer dessus, pourrait être une référence au « Il est déjà midi. » de l'homme à l'harmonica dans Il était une fois dans l'ouest ou bien à la scène du dernier volet de Retour vers le futur où Marty doit se battre en duel contre Tannen. Autre possibilité : Les coups de canon annonçant 9 heures du matin dans le film Mary Poppins.

* C'est Jean-Yves Lafesse qui double la voix de l'ami de Dino.

* Le personnage de Francky est joué par Frank Sinatra.

* Bazounga, le patron intelligent du Orlando's, tient probablement son nom d'un personnage des Nuls.

* Le « putain d'énergumène » n'est autre qu'Elvis Presley. Il ne prononce que quatre phrases : « Aime-moi tendre, aime-moi vrai. », « Tu peux faire tout ce que tu veux, mais évite de marcher sur mes chaussures en suédine bleue. », « Ne sois pas cruel. » et « Un pour l'argent, deux pour le spectacle, et trois pour le caillou. » Ce sont les traductions mot à mot de chansons chantées par Elvis (respectivement Love me tender, Blue Suede Shoes, Don't Be Cruel et à nouveau Blue Suede Shoes). George conclut par « S'il cherchait pour du trouble, il est venu à la bonne place. », une traduction littérale d'un couplet d'une autre chanson d'Elvis Presley : T-R-O-U-B-L-E (« If you're looking for trouble, you came to the right place »).

* Artemus Gordon, le modèle de Dave, est un personnage de la série Les Mystères de l'Ouest.

* Quand Steven pense à « Albert Londres, Günter Wallraff, et autre Robert Namias », on peut imaginer que l'évocation du nom de celui qui était alors le rédacteur en chef du journal de 20h de TF1 aux côtés de ceux de deux illustres journalistes est légèrement teintée d'ironie.

* Idem avec « Hervé Claude, Jean-Claude Narcy, faites place, ténors du journalisme ! » qui étaient, à l'époque, les présentateurs des JT de Antenne 2 et TF1.

* Ernest et son jeune ami enthousiaste sont deux des acteurs de la série Supercopter.

* L'acteur joué par Clark Gable mimant son plus grand film suggère Autant en emporte le vent.

* Dans le témoignage de l'acteur, celui-ci rencontre un soldat qui ressemble beaucoup au présentateur télé Julien Lepers. Le soldat se livre donc à une parodie de Questions pour un champion. Julien Lepers assure lui même le doublage de son prétendu double noir.[réf. nécessaire]

* Crédités au générique, deux ex-Nuls : Alain Chabat (qui double le personnage de Gorge Profonde — Gorge Profonde était le nom de l'indic des journalistes Woodward et Bernstein pendant l'affaire du Watergate, évoquée par Les Hommes du président, qui a fourni de nombreuses scènes à la Classe Américaine) et Dominique Farrugia, qui double le personnage du copain d'Huggy.

* Huggy les bons tuyaux est joué par Antonio Fargas, l'acteur qui jouait effectivement Huggy dans la série Starsky et Hutch.

* Un des marins de George Abitbol se fait appeler V12 et on apprend que son vrai nom est Travers-de-Porc-Sel-Poivre. Cela suggère les menus des restaurants asiatiques où chaque plat est référencé par un code pour faciliter la commande.

* Peu importe la tenue vestimentaire de George Abitbol, on entendra toujours un son d'éperon à ses chaussures. Les ingénieurs du son ont poussé le doublage à tel point que même une mouche en second plan a été sonorisée.

Les autres détournements



Derrick contre Superman

1992 : la chaîne de télévision La Cinq disparaît tragiquement. Derrick essaye de sauver La Cinq en contactant des héros tels que le capitaine Kirk, Starsky et Hutch, Navarro... Mais ses plans sont contrés par Superman, aidé par Numéro 6 et Roger Moore, qui le met hors d'état de nuire.



* Conçu et réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette.

* Produit par Ève Vercel et Robert Nador.

* Couleurs, DUNE/Canal+.

* Avec Roger Hanin, Roger Moore, David Soul...




2 commentaires:

Anonyme a dit…

Film culte, je dirais même plus...introuvable !
heureusement qu'internet existe !

Anonyme a dit…

Dans le genre film rare, serait il possible d'avoir une critique sur un film incontournable du cinema français "les charlots contre dracula" ???

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