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mercredi 7 juillet 2010

LE CED VIDEO par RCA


Avant le Bluray et le DVD, il y avait le LASERDISC, mais avant le LASERDISC, il y avait la VHS, la BETAMAX, la V2000 et le CED VIDEO ! qu'est ce que le CED ? En résumé, c'est le grand frère du LASERDISC, plus pratique (manipulation) mais qualité vidéo digne d'une VHS. Voir cette petite vidéo (en vo) ci dessous :





RETOUR SUR L'HISTOIRE DU VIDEO DISQUE

PhonovisonEn 1927, le physicien écossais John Logie Baird effectue les premiers essais d'enregistrement de signaux vidéo sur disque 78 tours pour stocker des images. Son système est baptisé Phonovision, il avait une définition de 30 lignes.

PhonovidEn 1965 a lieu la première tentative de réalisation commerciale par la firme américaine Westinghouse. Seules 200 images fixes par disque pouvaient être enregistrées sur disque 33 tr/mn.

TeldecEn 1970, les firmes AEG-Telefunken (RFA) et Decca (Grande-Bretagne) s'associent pour créer le premier vidéodisque commercial, le Teldec. Le disque transparent est mince et souple et est fabriqué à partir d'une feuille de 0,1 mm d'épaisseur. 240 sillons microscopiques sont gravés dans un seul millimètre de sa surface. Son diamètre de 21 cm avec enregistrement sur une seule face ne permettait au début qu'un enregistrement de 5 minutes. Le disque ne repose pas sur un plateau et flotte sur un coussin d'air. La tête de lecture est guidée par un chariot coulissant sur un rail. L'appareil a été mis au point par Hans-Joachim Klemp et ses collaborateurs, Horst Redlich, Eduard Schüller et Gerhard Diskopp. Ils ont utilisé un disque tournant à grande vitesse (1500 tr/m) dans la surface duquel était gravée en profondeur une fréquence porteuse supérieure aux fréquences les plus hautes du signal image. Cette fréquence porteuse était modulée par le signal image ; il s'agissait d'une fréquence de l'ordre de plusieurs Mhz. C'est le 24 juin 1970 à Berlin que l'appareil est présenté au public. Le 17 mars 1975, il est présenté sur le marché de RFA, il permet alors des durées de 10 à 12 minutes sur un disque de 30 cm de diamètre mais ce sera un échec commercial.

Thomson TTVLe système de Thomson prévu au départ pour le grand public fut ensuite destiné au marché institutionnel en raison de son prix élevé. Les principes de base et les caractéristiques techniques étaient proches de celui de Philips. Le disque est souple et transparent, son diamètre est de 30,1 cm et porte une spirale au pas de 1,57 µ matérialisée par une succession de micro-cuvettes apparentes sur chaque face. Cette solution exige de maintenir le disque dans une pochette rigide destinée à le protéger lors des manipulations. Thomson a choisi un mode de lecture par transmission du faisceau laser, il n’est donc plus nécessaire de retourner le disque pour passer d’une face à l’autre mais simplement de focaliser le faisceau sur une des faces. Le lecteur TTV était à l’époque le seul lecteur de vidéodisque à disposer d’office de la recherche de séquence : on pouvait entrer le numéro d’un image sur un clavier et la lecture commencait à cet endroit. Laservision ou VLP (Vidéo Long Playing)
En 1972, mise au point du vidéodisque à lecture laser de Philips. En 1979, Philips a lancé de façon progressive son lecteur aux USA, quelques dizaines de milliers de lecteurs y furent vendus en 1980. Philips a alors rencontré des problèmes techniques pour la fabrication des disques.
En 1982, Philips le commercialise en Europe, d’abord en Grande-Bretagne puis en R.F.A. Il utilise un procédé de lecture et gravure optique par laser hélium-néon. A l'enregistrement, les modulations en fréquence qui caractérisent l'image et le son sont gravés par un rayon laser sur un disque en verre dont la surface est soigneusement polie et recouverte d'une couche photorésistive. La piste est alors formée de cuvettes microscopiques de largeur et de profondeur constantes. C'est la longeur de ces microcuvettes et leur espacement qui déterminent les différentes caractéristiques du signal (luminance, chrominance, synchronisation, modulations sonores). La lecture se fait sur le même principe : le rayon du laser est réfléchi sur le fond des cuvettes. La spirale commence près du centre et se termine vers le bord du disque. Un asservissement électronique permet avec une grande précision de régler la vitesse de rotation et l'alignement tant vertical que radial du rayon sur la piste. Une image est enregistrée par tour de disque, soit donc 30 images par seconde à la vitesse de 1800 tours par minute en standard NTSC américain. Dans les standards PAL-SECAM européens, cela donne 1500 tr/mn (25 images par seconde). Ce disque, appelé "à lecture active" par le constructeur contient 30 mn de programme par face ou 45.000 images fixes. Il tourne à vitesse angulaire constante. Outre les possibilités de ralenti et d'accéléré, on peut facilement obtenir l'arrêt sur image.
Un autre type de disque sera produit par Philips, s'adressant plus particulièrement au marché grand public : le disque "longue durée" trourne à vitesse tangentielle constante, soit, en fonction du diamètre de la spire, de 1500 à 500 tr/mn. La capacité est ainsi augmentée à 46 mn par face, mais on perd les possibilités d'arrêt sur image et d'accès aléatoire. Dans les deux cas, le disque mesure 20 ou 30 cm de diamètre. Il est recouvert d'une couche protectrice métallisée qui protège la gravure contre les traces de doigts et de poussières et réfléchit le rayon lumineux. Le son est enregistré sur 2 canaux pour écoute stéréophonique ou enregistrement en 2 langues de haute qualité : bande passante de 40 à 20.000 Hz, rapport signal/bruit supérieur à 60 dB. Des licences de fabrication ont été achetées par Grundig, Sanyo, Sharp, Kenwood, Sony, Goldstar. Philips avait passé des accords avec MCA (Universal) pour l’édition des programmes enregistrés, avec IBM pour la fabrication des disques et avec Pioneer pour la fabrication des lecteurs.
En 1984, le système Laservision reçoit deux renforts de poids : ceux de Sony et d'Hitachi. Pendant ce temps, Pioneer met au point un lecteur compatible disque compact/Laservision et réalise le premier vidéodisque Laservision avec son numérique. En Europe, le système Laservision semble réservé aux usages professionnels. Selectavision ou Selectivision - disque CED En 1974, l'américain RCA opte pour un système à lecture capacitive, le Selectavision. Lancé en mars 1980 (ou mars 1981 ?), à grand renfort de publicité. La stratégie de RCA consistait à imposer rapidement son standard au moyen d’un investissement massif en proposant le lecteur le moins cher et le catalogue de titres le mieux fourni.
En 1984, c'est l'échec : RCA doit abandonner le Selectavision et perd 600 millions de dollars. Thorton Bradshaw qui annonce l’abandon du système donne l’essor des magntoscopes à cassettes comme cause principale. Selon ses termes c’était un succès technologique mais un échec commercial. Sa technologie ne permettait qu’un son mono non hi-fi. Le principe était identique (lecture capacitive) au VHD mais le procédé de guidage de l’électrode de lecture était différent. Celle-ci est en effet guidée par un sillon, de façon analogue aux disques audio de l’époque. Ce dispositif de guidage mécanique facilitait la construction des lecteurs qui étaient donc moins onéreux mais au détriment de la qualité d’image légèrement moin bonne, d’une usure de la tête de lecture et du disque et par l’impossibilité d’un arrêt sur image. La vitesse de rotation du disque était de 450 tr/mn.

VHDEn 1978, le Japonais JVC met au point un troisième système de Vidéodisque, le VHD (Very High Density), à mi-chemin entre le Selectavision de RCA et le Laservision de Philips. Il sera commercialisé au Japon, puis aux Etats-Unis en 1982 et en Europe à partir de 1983. En 1986, amélioration du standard VHD par JVC. Une version offre des images en 3 dimensions. Introduction du procédé "Dolby surround" utilisé au cinéma. Sa capacité est de 2 x 60 minutes (1 heure par face).
Le processus de lecture rappelle énormément le procédé utilisé pour la lecture d’un disque microsillon mais ici la vitesse de rotation est de 900 tours/minute. Le disque est enfermé dans une pochette qui est introduite avec celui-ci dans le lecteur qui se charge de l’extraction du disque. La lecture du disque en matière plastique se fait par l’intermédiaire d’un saphir qui orne le bout du bras de lecture. Le disque ne possède pas de sillon mais un tracé en spirale formé d’une multitude de petits creux microscopiques.
Entre les différents tracés d’informations se trouvent des signaux de contrôle destinés à la commande du bras de lecture. Le saphir dont la surface en contact avec le disque est relativement importante (dix fois plus qu’un microsillion), glisse sur celui-ci car la force d’appui est très faible. Le saphir sert de support à une électrode (trace de métal microscopique), qui se situe sur la face avant de la pointe. Le disque VHD est constitué de PVC qui est conducteur en haute fréquences et entraîne de ce fait l’apparition d’une capacité entre l’électrode de la pointe de lecture et le disque. Cette capacité varie suivant la présence ou l’absence de creux sur le disque et est traduite dans le lecteur en signal vidéo.
Contrairement au système de lecture à faisceau laser, on est en présence d’un système où la friction limitée par l’absence de sillon entraîne cependant une certaine usure du saphir et du disque.
Un des avantages du système par rapport au CD à lecture laser était que l’on pouvait fabriquer les disques en utilisant des presses à microsillon légèrement modifiées. Le système permettait l’accès aléatoire à n’importe quel passage, l’arrêt sur image, le ralenti et l’accéléré car son bras était servo-controllé. Caractéristiques techniques Composition du disque PVC Durée 1 heure par face Diamètre 301 mm (ou 260 mm ?) Bande passante luminance 3,1 Mhz Epaisseur 1,8 mm au centre Bande passante chrominance 0,5 Mhz Vitesse de rotation 900 tours/minute Résolution horizontale 230 lignes Largeur de piste 1,4 µm Rapport signal/bruit vidéo 40 dB Durée de vie du disque 10.000 lectures Bande passante audio 20 Khz Pointe de lecture Saphir Rapport signal/bruit audio 60 dB Durée de vie du saphir 2000 heures Enregistrement du signal vidéo Single carrier FM format

AHDEn 1973, JVC met au point son système AHD (Audio High Density). Destiné initialement à l'enregistrement audio-numérique, le procédé AHD est totalement compatible avec le VHD grâce à un décodeur PCM (Pulsed Coded Modulation). L’AHD permet trois voies sonores et des images vidéo fixes (Video Slide Show). Caractéristiques techniques Disque voir VHD Rapport signal/bruit > 90 dB Bande passante audio 1 Hz - 20 Hkz (0,5 dB) Distorsion harmonique <>

CD VidéoEn 1988, arrivée du CD Vidéo, développé par Sony, Philips et Pioneer, avatar du CD-Audio qui a aussi donné naissance au CD-I, CD-ROM, Photo-CD. La lecture est possible dans un lecteur de CD-I pourvu d’un décodeur enfichable ou dans le lecteur CD-ROM d’un ordinateur pourvu lui aussi d’une carte de décodage ou d’un software de décodage. Bien que digital, la qualité de l’image n’est pas supérieure à une cassette VHS (230 lignes).

source
http://users.swing.be/beckerp/v_disque.htm

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour.
je suis à la recherche d'images libres de droits concernant le VHD de JVC
Auriez-vous cela ?
Vous cela ?

Willis a dit…

Désolé, je n'ai pas d'images libres de droits concernant le VHD. Toutes les vidéos et images incluses sur ce blogs sont la propriété de leurs ayants-droits respectifs. Elles peuvent être retirées à tout moment par simple demande d'un ayant-droit.
Merci de votre visite !

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