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jeudi 8 décembre 2011

GEORGES MELIES 1861-1938



Georges Méliès, né Marie Georges Jean Méliès le 8 décembre 1861 et mort le 21 janvier 1938, est un réalisateur de films français. Il est connu pour les développements qu'il apporta aux techniques du cinéma, essentiellement dans le domaine du scénario et des trucages (bien avant qu'on ne les rebaptise effets spéciaux). Il est le père des effets spéciaux, le premier réalisateur et le créateur du premier studio de cinéma en France.


En 1897, il crée dans sa propriété de Montreuil le premier studio de cinéma en France, un studio de 17 mètres sur 66, sa toiture vitrée à 6 mètres du sol dominant la scène, la fosse et la machinerie théâtrale[6]. Il y filme ses acteurs (amateurs recrutés dans la rue, artistes de music-hall, danseuses du Châtelet et souvent des proches ou lui-même) devant des décors peints directement inspirés par les spectacles de magie de son théâtre, ce qui lui vaut le surnom de « mage de Montreuil ». Il filme également, faute de pouvoir être sur place, des actualités reconstituées en studio (son chef d'œuvre étant Le Couronnement (ou sacre) du roi Édouard VII présenté à la cour du Royaume-Uni en 1902). Il développe aussi un atelier de coloriage manuel de ses films, procédé largement inspiré de ce qui se fait pour la colorisation de photos en noir et blanc. Il se fait ainsi tour à tour producteur, réalisateur, scénariste, décorateur, machiniste et acteur.


De 1896 à 1914, il réalise près de six cents « voyages à travers l'impossible », autant de petits films enchanteurs, mystérieux, naïfs, à la beauté poétique aujourd'hui parfois surannée. Courts métrages de quelques minutes projetés dans des foires et vus comme une simple évolution de la lanterne magique.

Son premier film important, l'Affaire Dreyfus (1899), est une reconstitution de 10 minutes qui témoigne de son intérêt pour le réalisme politique. Si son Voyage dans la Lune (1902), chef-d'œuvre véritable d'illusions photographiques et d'innovations techniques, premier « long métrage » de 16 minutes, remporte un certain succès au point d'être exporté aux États-Unis[7], G. Méliès ne parvient cependant pas à rivaliser avec les sociétés à production élevée, ce qui fait dire à Méliès amer : « Laissons les profits au capitaliste acheteur et marchand soit, mais laissons au réalisateur sa gloire, ce n'est pas trop demander, en bonne justice ».

Voici comment sa petite fille, Madeleine Malthête-Méliès, relate en 1961 cette période :

« Méliès cessa toute activité cinématographique en 1913. C'est en mai de cette même année qu'il perdit sa femme et resta seul avec ses deux enfants, Georgette, née en 1888, dont je suis la fille, et André, né en 1901. Il ne pouvait disposer de ses fonds comme il le voulait à cause de la présence de son fils mineur dans la succession. Il se trouvait donc dans une situation financière extrêmement embrouillée lorsqu'éclata la guerre de 1914, Le Théâtre Robert-Houdin qui était devenu un cinéma avec séance de prestidigitation le dimanche seulement fut fermé dès le début des hostilités par ordre de la police...»


En 1911, Pathé devint le distributeur exclusif de la Star Film et prend progressivement le contrôle éditorial sur les films.

De 1915 à 1923, Méliès montera, avec l'aide de sa famille, de nombreux spectacles dans un de ses deux studios cinématographiques transformé pour l'occasion en théâtre.


En 1932, il est placé au château d'Orly, maison de retraite de la Mutuelle du cinéma (la Mutuelle du cinéma fut fondée en 1921 par Léon Brézillon, Président du syndicat français des exploitants du cinématographe), il y terminera sa vie avec son épouse Jeanne d'Alcy, mourant d'un cancer à l’hôpital Léopold Bellan à Paris.


Claude Autant Lara, dans ses mémoires "La rage dans le cœur", raconte Méliès,en 1925, vendeur de bonbons gare Montparnasse.

Il repose au Père-Lachaise à Paris.



Parmi ses nombreuses inventions : les pellicules de films percées de 4 trous par image, le développement de film sur tambour, pour éviter le développement image par image. L'introduction du mouvement horloger "croix de malte" dans le premier projecteur (transformer un mouvement continu en mouvement à arrêts instantanés) premières projections au monde de publicité en 1896 "biberon Robert", etc. Il est le premier à travailler avec des films de plus de 17 mètres, à pratiquer les fondus enchaînés, le premier tournage avec acteur avec le film "Escamotage d'une Dame".

Peu de temps avant la mort de G. Méliès, en 1938, Henri Langlois, créateur de la Cinémathèque française, parvient à sauver une partie de ses films (aussi bien issus de sauvegardes effectuées directement à partir des négatifs d’origine que de copies illégales) et en dirige la restauration. À la charnière du théâtre et du cinéma, G. Méliès - au sujet duquel D.W. Griffith déclara « je lui dois tout » - fut un véritable « inventeur », l'inventeur du cinéma de divertissement. Depuis 1946, le prix Méliès couronne chaque année le meilleur film français ou de coproduction française.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_M%C3%A9li%C3%A8s

http://www.melies.eu/

http://www.artefake.com/Georges-MELIES-L-homme-orchestre

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