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mardi 20 décembre 2011

LA DERNIERE SEANCE ?


36 films bloqués par la chute du groupe Quinta

Les sorties en salle d’Astérix au service de sa Majesté ou La Vérité si je mens 3 sont compromises par la faillite du groupe de postproduction audiovisuelle.

La faillite du principal groupe français de postproduction audiovisuelle vire au cauchemar. La sortie en salle de trente-six films en cours de montage, dont Astérix au service de sa Majesté ou La Vérité si je mens 3, est menacée. La Fédération des industries du cinéma a tiré hier la sonnette d’alarme en adressant à Nicolas Sarkozy une lettre soulignant «la gravité et l’urgence» d’une situation qui pourrait avoir des «conséquences économiques et culturelles irréversibles». La semaine dernière déjà, la sortie du film de Martin ScorseseHugo Cabret avait failli être annulée, avant d’être sauvée in extremis par des copies récupérées à Rome.

À l’origine de cette catastrophe, qui résulte de la montée en puissance du numérique dans la fabrication des films, la chute du groupe Quinta Industries. Ce dernier, détenu par l’homme d’affaires franco-tunisien Tarak Ben Ammar, a été placé en liquidation judiciaire vendredi dernier, ainsi que sa principale filiale (115 salariés sur 180), le laboratoire cinématographique LTC, alors qu’une autre, spécialisée dans les effets visuels, Duran Duboi, pourrait aussi fermer début janvier.

«Les procédures dont fait l’objet le groupe Quinta et ses différentes filiales provoqueront des dommages collatéraux considérables inhérents» au stockage des œuvres, avertit la Fédération des industries du cinéma. Une course contre la montre est engagée pour que les films sortent selon le calendrier prévu, et notamment ceux déjà vendus à l’étranger. L’urgence est de récupérer tous les éléments des films, rushes et montages, et de trouver de nouveaux moyens de stockage, physiques ou virtuels, pour ne pas perdre et finaliser les productions en cours. La fédération demande à la justice de remettre à plus tard la liquidation des sociétés

http://marches.lefigaro.fr/news/societes.html?&ID_NEWS=216139098

D'après les informations d'Europe 1, Film Funds propose de reprendre Quinta Industries, le groupe en faillite chargé de la post-production d'une trentaine de longs-métrages français...

Astérix 4 ou La vérité si je mens 3 vont-ils pouvoir être projetés dans les salles obscures? Lundi, Thierry de Segonzac, président de la Fédération des industries du cinéma, s’alarmait: la sortie d’une trentaine de films, dont ces deux longs-métrages, prévue initialement pour 2012, est compromise en raison de la liquidation judiciaire du groupe chargé de leur post-production, Quinta Industries . Mais une société californienne, Film Funds, pourrait changer la donne.

D’après Europe 1 cette firme s’apprête à faire une offre de reprise de Quinta Industries au tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine). Celle-ci portera «sur la bonne fin des travaux qui sont en cours», soit «environ 32 films», afin qu’ils puissent sortir en salles, a expliqué à la radio Christian Paris, un des vice-présidents de Film Funds, sans toutefois évoquer ce qui se passerait pour les quatre autres films. Christian Paris a en outre précisé que sa société reprendrait également «une partie du personnel» de Quinta Industries, ce qui pourrait sauver 180 emplois si le tribunal de commerce accepte l’offre.

Lundi, Thierry de Segonzac avait confié à 20 Minutes que les producteurs français étaient très inquiets depuis jeudi dernier, jour où Quinta Industries a été placé en liquidation judiciaire. «Depuis deux mois, les sociétés techniques [du groupe] ne sont plus très bien organisées. Les éléments sont éparpillés», a-t-il affirmé. Difficile donc pour les producteurs de récupérer sur les ordinateurs du groupe les éléments de leurs longs-métrages (scènes tournées, montages, sons, effets spéciaux). Thierry de Segonzac craint surtout que ces ordinateurs soient rapidement «saisis par les créanciers avec tout le travail effectué sur les films dessus». Tout serait alors définitivement perdu.

http://www.20minutes.fr/article/845818/societe-americaine-vole-secours-cinema-francais

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