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mercredi 18 février 2009

ROCKY STORY

Les similitudes sont frappantes entre le personnage de Rocky et son interprète Sylvester Stallone ; comme son personnage, Sylvester Stallone est né dans un milieu défavorisé dans le fameux quartier New-yorkais de Hell's Kitchen et tout comme Rocky, Stallone est un garçon plus que turbulent, cependant, c'est dans un quartier tranquille de la banlieue de Philadelphie qu'il grandit. Dès l'âge de douze ans, il se passionne pour la culture physique. Comme beaucoup d’acteurs de cinéma, il quitte la côte Est pour Hollywood. Il tient ses premiers rôles à la télévision dans des séries comme « Kojak », « Baretta», et entre deux apparitions au cinéma, il consacre son temps à l’écriture. ROCKY (1976)

voici un tres bon article sur la genèse de Rocky :

Dans un quartier pauvre de Philadelphie, Rocky Balboa (Sylvester Stallone) se fait un peu d’argent en étant l’homme de main d’un usurier du coin, Gazzo (Joe Spinell). Il est également amoureux de la très timide Adrian (Talia Shire), vendeuse dans une animalerie qui est aussi la sœur d’un de ses amis Paulie (Burt Young). Boxeur amateur, Rocky fréquente le club de boxe de Mickey (Burgess Meredith) qui a autrefois cru en lui mais le considère aujourd’hui comme un perdant. Cependant, la chance va lui sourire lorsque le champion du monde des poids lourds Appolo Creed (Carl Weathers) décide de donner sa chance à un boxeur amateur à l’occasion du jour du bicentenaire de l’indépendance. Il va choisir Rocky, à cause de son surnom : « l’Etalon italien »…


L’idée du film ROCKY vint à Stallone après avoir assisté à un match en mars 1975 entre Muhammad Ali et un obscur boxeur d’un Club du New Jersey, Chuck Wepner. Wepner, malgré la supériorité de Muhammed Ali, alla presque jusqu’au bout des quinze round avec hargne et courage, ce qui lui permit de devenir l’un des challengers au titre mondial des poids lourds. Un match spectaculaire qui inspira le scénario de ROCKY, la petite histoire veut que Stallone écrivit celui-ci en trois jours. Son scénario sous le bras, il alla démarcher les maisons de production, celles-ci se montrèrent intéressées par l’achat du scénario mais elles voulaient un acteur plus confirmé que Stallone pour tenir le rôle principal.


Ryan O’Neal fut pressenti et les producteurs allèrent jusqu’à proposer de l’argent à Stallone pour laisser le rôle, mais celui-ci refusa et insista. Les producteurs finirent par céder mais le budget du film s’en ressentit. En effet, ROCKY fut réalisé avec un budget ridiculement faible, même pour l’époque, avec à peine plus d’un million de dollars US. Loin d’être découragé, Sylvester Stallone se remit à l’écriture du scénario final et s’occupa lui même de mettre en scène le combat final. C’est John G. Avildsen qui réalisa le film et une belle brochette d’acteurs vint compléter le casting du film ; on y retrouve le très athlétique Carl Weathers (« Predator ») à la carrière cinématographique alors débutante, dans le rôle du champion du monde de boxe Apollo Creed, Burt Young (« Once Upon a Time in America », « The Sopranos ») dans le rôle de l’impayable Paulie, Talia Shire (« The Godfather ») dans le rôle de la très discrète mais indispensable Adrian et Burgess Meredith, acteur de second plan à la filmographie autant impressionnante que diverse (« Grumpy Old Men ») dans le rôle de Mickey, l’entraîneur. Dès sa sortie cinéma, ROCKY rencontra un phénoménal succès publique et critique. Il faut bien avouer que Stallone, à travers le scénario, a su flatter l’ego du public des États-Unis, reprenant à son compte le fameux rêve américain où tout le monde à sa chance ; c’est vraiment une caresse dans le sens du poil à un public tout acquis à ce concept. Mais un film ne tient bien évidemment pas uniquement sur cette idée, Stallone fait dans l’efficacité et pour cela rien de tel que de faire simple, à l’image du scénario uniforme en apparence dépouillé et presque simpliste.


Et c’est bien là que réside une partie de la force du film, une apparente simplicité. Il est à noter que pour un film se déroulant dans le milieu de la boxe, ce sport n’est finalement pas l’intérêt majeur du film. Même si bien entendu, l’inévitable comparaison Rocky Balboa – Rocky Marciano est plus qu’évidente, même prénom, même origine... L’intérêt du film est double : les amateurs de films où les coups pleuvent devront attendre car c’est vraiment une petite partie du film qui repose sur le combat, même s’il est crucial ; la seconde perspective du film est, sans doute, la dimension humaine des personnages, et c’est là que le film trouve toute sa force : au delà des querelles et des discussions de café de commerce autour de ce sujet, le réalisme des personnages et leur crédibilité sont indiscutables. À ce niveau, le film repose sur l’interprétation des quatre personnages principaux, Sylvester Stallone joue ce boxeur un peu voyou, un peu moralisateur et pas très malin, mais très attachant. Ce rôle de benêt un peu lourd va coller à la peau de Sylvester Stallone. Il n’en demeure pas moins que cela donne lieu à de belles scènes d’émotions, comme celle avec son entraîneur Mickey (Burgess Meredith) venu le voir pour lui proposer de l’entraîner, une scène particulièrement forte entre les deux hommes. Des scènes plus légères permettent de développer les personnages, même le rôle d’Adrian qui tout au long du film va se transformer peu à peu.


La jeune fille timide et introvertie, flanquée de monstrueuse lunettes, va peu à peu prendre confiance en elle (la dispute avec son frère Paulie (Burt Young)), Adrian va prendre une place de plus en plus importante... car ROCKY c’est aussi une histoire d’amour. Un personnage incontournable vient compléter cette peinture sociale : celui de Paulie (Burt Young), aussi attachant que repoussant, c’est un vrai perdant qui survit comme il peut de magouilles, finalement comme tout le monde dans ces banlieues pauvres. Reste Mickey, l’entraîneur, le vieux de la vieille, il vient ici apporter un peu de légitimité à tout cela. Personnage important, il représente ce que la boxe a été et l’expérience qui manque au personnage de Rocky Balboa, il voit en lui tout ce qu’il n’est plus. Pour ancrer le film dans la réalité et pour s’accorder les faveurs d’une partie des amateurs de boxe, la production a cru bon de faire venir en invité spécial le champion de boxe Joe Frazier au début du match.


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