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lundi 21 septembre 2009

ELECTRIC DREAMS


Parmi les films cultes des années 80 (et croyez-moi, j'en connais un rayon sur cette décennie), Electric Dreams fait figure de Saint Grâal. Un calice plutôt agréablement entouré : ceux qui ont aimé ce film ont également adulé, pêle-mêle, Gremlins, Indiana Jones, Le retour du Jedi, Tron , war games, SOS Fantômes....

Que raconte Electric Dreams ? C'est tout bête : Miles "Moles" Harding est un "jeune cadre dynamique", on lui conseille l'achat d'un ordinateur personnel (rappelez-vous : ce film date de 1984) Il s'exécute (sic) et achète une sorte de mauvais clône de Commodore 64. L'ordinateur va chambouler sa vie autant que sa nouvelle voisine, une parfaite princesse qui joue du violoncelle. Le tout est donc une espèce de vaudeville à la Feydeau dont l'amant ne serait pas un facteur ou un pompier, mais un computer des années 80. Et le tout est également un ovni cinématographique total.


Car malgré le bide magistral que s'est pris le film à l'époque / le film a rapporté à peine plus de deux millions de dollars. À titre de comparaison, une production modeste telle que Wargames (1983) avait rapporté 80 millions de dollars aux seuls États-Unis, tandis que Ghostbusters (1984), a rapporté quelque chose comme 280 millions de dollars dans le monde. C’est ce terrible manque de succès, dont on dit qu’il a failli être fatal à la division cinéma de Virgin, qui explique que le film n’ait même pas eu l’honneur d’une sortie en DVD à ce jour /
on ne peut pas dire qu'Electric Dreams ait été oublié. De la même façon que Tron a marqué son époque et ses relents d'anticipation de même que Wargames a fait naître une quantité incalculable de carrières de pirates informatiques (souvent tuées dans l'oeuf au vu de la complexité).

Electric Dreams mélange humour, romance et musique, juste du cinéma de divertissement grand public. Il faut l’avouer, Electric Dreams est culte pour son côté « 80’s » mais ce n’est pas vraiment un chef d’œuvre. Servi par un battage médiatique important à sa sortie (les chansons de Culture Club et Moroder passaient sur toutes les radios), ce devait être le film de la génération MTV. Le mélange donne donc le film typiquement pas inoubliable mais furieusement contagieux.

Le réalisateur Steve Barron s’est fait connaître au cours des années 1980 avec des clips pour Michael Jackson, A-Ha, Toto, Madonna, Rod Stewart, Dire Strait, Culture Club, etc. Sa filmographie contient plus de 80 clips entre 1979 et 1993, dont quelques classiques (Billie Jean, Money for nothing, Steppin out).

electric dreams

Ne crachons pas dans la soupe, ce film "certifié 80's"n'est pas un navet, "Supergirl" est bien pire mais c'est une autre histoire....

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je me souviens parfaitement de la sortie de ce film. J'ai rêvé d'aller le voir au ciné, vraiment rêvé... Mais j'étais ado, et dans ma famille, je n'avais pas d'argent de poche donc pas les moyens d'aller au cinéma :(

Je crois qu'il est passé à la télé il y a une quinzaine d'années sous le titre ridicule de "L'ordinateur amoureux".

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