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mardi 29 septembre 2009

ROBERT GINTY, une Tête BRULEE !

RETOUR SUR LA CARRIERE DE
ROBERT GINTY

1948-2009

Producteur, scénariste, metteur en scène, réalisateur, acteur, photographe, musicien et peintre, Robert Ginty est né à New York, USA, le 14 novembre 1948. D'abord batteur dans des groupes de Rock / Blues, Robert Ginty a la chance de côtoyer de véritables légendes, tels que Jimi Hendrix, Janis Joplin, John Lee Hooker ou Carlos Santana. Au début des années 70, il prend des cours d'art dramatique à l'Actor's Studio et se concentre sur une carrière d'acteur, au théâtre, à la télévision et au cinéma.


C'est par la télévision que Robert Ginty se fait connaître. Il y apparaît pour la première fois au milieu des années 70, dans divers feuilletons. En 1976, il marque définitivement les esprits grâce à un rôle récurrent aux côtés de Robert Conrad dans "Les Têtes Brûlées", une série sur les héros de l'US Air Force pendant la Seconde Guerre Mondiale qui remporte un immense succès. Trois autres séries le mettront en co-vedette : "The Paper Chase", le soap opera "Falcon Crest", puis "La Fièvre de Hawaï", une sorte de "Miami Vice" en chemise à fleurs. Toujours pour la télévision, il figure dans quelques téléfilms unitaires de qualité, parmi lesquels "The Courage and the Passion" de John Llewellyn Moxey (inédit en France) ou encore "Le Grand Tremblement de Terre de Los Angeles" de Larry Elikann.


Au cinéma, Robert Ginty s'illustre, à la fin des années 70, dans deux films de Hal Ashby (le réalisateur de "Shampoo" et de "8 Millions de Façons de Mourir") : un rôle court aux côtés de David Carradine dans "En Route Pour la Gloire", évocation de la vie du chanteur folk Woodie Guthrie, et surtout, un rôle plus conséquent aux côtés de Bruce Dern dans "Retour", présenté à Cannes et nommé 8 fois aux Oscars. En exposant crûment le problème de la réadaptation sociale des ex-soldats de la guerre du Viêt-Nam, "Retour" sera l'objet d'une polémique aux Etats-Unis. Robert Ginty est crédité également au générique d'un efficace thriller de Larry Peerce, "Un Tueur dans la Foule", une apparition subliminale comme vendeur de ballons.


En 1980, Robert Ginty décroche son premier (son seul !) grand rôle au cinéma. Il est un revenant du Viêt-Nam transfiguré en justicier solitaire et expéditif dans "Le Droit de Tuer" aka "Exterminator", de James Glickenhaus. "Exterminator" est sans nul doute l'un des films les plus marquants de la vague des films d'autodéfense, sortes de westerns urbains promus à l'époque par des acteurs comme Charles Bronson ou des réalisateurs comme William Lustig. Après ce film, Robert Ginty devient, sinon l'un des as de la série B, du moins l'un des plus écrasants acteurs de nanars de sa génération.



Les films dans lesquels Robert Ginty s'illustre (et qu'il co-écrit et co-produit souvent) aux cours des années 80, inspirent le respect à tous les cinéphiles déviants de la planète. "Le Chevalier du Monde Perdu", tourné en Italie, est un ratage mémorable du post-apocalyptique-infra-Mad Max, genre qui sévit à l'époque pour le moins bon et pour le pire. "Le Baroudeur", film de jungle tourné en Thaïlande, navre. "Exterminator 2", une séquelle fauchée du précédent hit, produite par la Cannon, fait le bonheur des amateurs de série Z.

Les ovnis cinématographiques se succèdent à un rythme effrayant avec "L'Alchimiste", Le Franco-Américano-Turco-fou-furieux "Vivre pour Survivre/ White Fire/Le Diamant" (dans lequel Robert Ginty tombe amoureux du sosie de sa soeur), le hautement frappadingue "Maniac Killer", tourné dans l'Essonne pour le compte de la société Eurociné (la bien-aimée !) ou encore une affolante "Mission" mexicaine, de la vague des sous-Rambo-surréalistes. Série Z encore, avec une sommité du genre, le réalisateur Umberto Lenzi, dans une comédie (?) policière, "Cop Target".


Les années 90 seront de courte durée pour Robert Ginty, acteur. Elles le voient néanmoins renouer avec des rôles d'une qualité plus acceptable tels que la comédie "Madhouse" de Tom Ropelewski aux côtés de Kirstie Alley. Le retour de Robert Ginty dans une grosse production, avec Mickey Rourke et Don Johnson dans "Harley Davidson et l'Homme aux Santiags", se soldera malheureusement par un échec cuisant.

source : nanarland.com

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