On se souvient tous du jeune homme immortalisé par Godard dans A bout de souffle et Pierrot le fou, devenant une véritable icône de La Nouvelle vague. Il a rencontré à ses débuts d'autres personnages marquants (Leon Morin, prêtre, par exemple). Il a surtout été le héros d'un cinéma plus populaire, rencontrant un large succès (notamment L'Homme de Rio, Borsalino, le Professionnel, Flic ou voyou et bien d'autres). Incontournable comédien, on connaît son talent immodéré pour les cascades qui émaillent sa carrière et son goût pour les polars (Peur sur la ville). Il a abordé dans sa maturité un registre émouvant et chaleureux (auprès de Lelouch dans Itinéraire d'un enfant gâté ou les Misérables), à la hauteur de l'attachement que l'on éprouve depuis longtemps pour ce cher « Bébel ».
Fils du sculpteur Sicilien Paul Belmondo, Jean-Paul naît le 9 avril 1933. Pas très bon élève et plutôt turbulent, il devient acteur et trouve de quoi canaliser son énergie. Il entre au conservatoire où il est un exemple d'audace, profondément admiré par ses jeunes condisciples (Rochefort et Marielle), mais laisse perplexe ses maîtres. Dès ses tous débuts, il emporte pourtant l'adhésion du public. Sa jeunesse, sa silhouette sportive, sa manière d'être, imposent en effet une nouvelle manière d'évoluer sur les planches et à l'écran. Après être apparu chez Claude Sautet, cela se traduit au cinéma par l'insolent héros qu'il incarne dans A bout de souffle, véritable révolution mise en scène par le jeune Jean-Luc Godard en 1958. Belmondo rayonne de tout son charme canaille dans le rôle de ce jeune homme en cavale, formant un couple mythique et solaire avec Jean Seberg. Il retrouvera le cinéaste pour Pierrot le fou en 1965, uni à Anna Karina, incontournable muse godardienne. L'acteur retrouve auparavant le cinéaste dans Une femme est une femme. Claude Chabrol le fait également jouer dans A double-tour en 1961. Belmondo brille d'irrévérence et d'anticonformisme et s'impose comme une star d'un nouveau genre.
Fils du sculpteur Sicilien Paul Belmondo, Jean-Paul naît le 9 avril 1933. Pas très bon élève et plutôt turbulent, il devient acteur et trouve de quoi canaliser son énergie. Il entre au conservatoire où il est un exemple d'audace, profondément admiré par ses jeunes condisciples (Rochefort et Marielle), mais laisse perplexe ses maîtres. Dès ses tous débuts, il emporte pourtant l'adhésion du public. Sa jeunesse, sa silhouette sportive, sa manière d'être, imposent en effet une nouvelle manière d'évoluer sur les planches et à l'écran. Après être apparu chez Claude Sautet, cela se traduit au cinéma par l'insolent héros qu'il incarne dans A bout de souffle, véritable révolution mise en scène par le jeune Jean-Luc Godard en 1958. Belmondo rayonne de tout son charme canaille dans le rôle de ce jeune homme en cavale, formant un couple mythique et solaire avec Jean Seberg. Il retrouvera le cinéaste pour Pierrot le fou en 1965, uni à Anna Karina, incontournable muse godardienne. L'acteur retrouve auparavant le cinéaste dans Une femme est une femme. Claude Chabrol le fait également jouer dans A double-tour en 1961. Belmondo brille d'irrévérence et d'anticonformisme et s'impose comme une star d'un nouveau genre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire