Elle consiste à décider que le public français ne mérite pas de connaître la totalité du titre américain, alors on l'abrège ! C'est le traitement qui a été réservé à Basic instinct 2 (Basic Instinct 2 : Risk Addiction), Slevin (Lucky Number Slevin), Block Party (Dave Chappelle's Block Party), Love Song (A love song for Bobby Long).
Elle garde le titre original mais ajoute quelques mots pour le rendre plus compréhensible, comme dans les cas suivants : Alex Rider : Stormbreaker (Stormbreaker), Inside man - l'homme de l'intérieur (Inside Man), Le Secret de Brokeback Mountain (Brokeback Mountain), Jarhead - la fin de l'innocence (Jarhead). Je dois tout de même avouer que c'est parfois judicieux, comme la substitution de Truman Capote à Capote.
la version "sans the". Ces décisions sont certainements prises par des distributeurs traumatisés par la prononciation du "th" dans les cours d'anglais de leur enfance, alors ils se vengent sur Da Vinci code (The Da Vinci Code), Last kiss (The Last Kiss), Fast & Furious : Tokyo Drift (The Fast and the Furious: Tokyo Drift), Fog (The Fog).
La seconde, la plus belle, la traduction "fashion", d'un anglais que les français comprennent pas, vers un anglais que les français comprennent ! C'est sûr que l'espace de Shop girl (Shopgirl) était vraiment nécessaire pour saisir le message profond du film. De même tout s'élaircit quand on lit Lucky girl (Just My Luck), Sexy dance (Step Up), Big Mamma 2 (Big Momma's House 2), Basket academy (Rebound), Girls in America (On the outs), Coast Guards (The Guardian).
A quand remonte cette pratique de traduire de l'anglais vers l'anglais, qui me semble assez récente ? Je me souviens de Phone game (Phone Booth) en 2003. A suivre...
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