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mercredi 30 décembre 2009

FLASHBACK SUR 24

La saison 7 vient de sortir en dvd, la saison 8 arrivera chez nous en septembre 2010, avant de parler de la saison 7, flashback sur toutes les saisons de 24.

Pour ceux qui auraient oublié la saison 4, voici une petite piqure de rappel.


Suite aux drames de la saison 3 auxquels viennent s'ajouter ceux des deux saisons précédentes, Jack Bauer a tiré sa révérence des forces spéciales pour devenir le principal adjoint du ministre de la défense en plus de fricoter avec la fille de ce dernier. Son seul souci ne se limiterait qu'à ses problèmes de coeur s'il n'avait pas reçu l'ordre, en ce Day four, d'aller faire une inspection de routine au CTU pour justifier leur budget et contrôler les classeurs comme tous les cols blancs qui lui ont cassé les bonbons les trois années précédentes.

Un CTU tout neuf avec ses employés tout neufs et leurs visiophones tout neufs qui n'ont pas le temps de s'occuper de ce bon vieux Jack puisqu'au petit matin un groupe terroriste a fait dérailler d'une façon spectaculaire un train rempli de passagers, achevés au silencieux pour la plupart. Une situation de crise au coeur de laquelle Bauer va par réflexe mettre son nez pour piger avant tout le monde ce qui se trame en réalité car quelque part dans Los Angeles, un événement tragique arrive dans les prochaines minutes.

Un premier épisode alléchant, et même le meilleur démarrage toutes saisons confondues car contrairement aux années précédentes, ce premier épisode donne tout de suite envie de voir les prochains. Un casting de luxe, Victor Serano, Kim Raver, William Devane se prenant pour Harrison Ford dans Air Force one et Arnold Vosloo (si si, La momie c'est lui !) remplaçant avec plaisir l'ancienne équipe du CTU prévisible au possible dont les soucis personnels nous renvoyaient à Santa Barbara, pour nous suggérer avec tous ces nouveaux venus autant d'attitudes imprévisibles et surtout autant de taupes qu'on peut en rêver au service d'une intrigue démarrant avec brio sur les chapeaux de roues. Cadeaux bonus : Le président s'est enfermé dans son coucou de luxe depuis au moins douze heures pour n'intervenir qu'à de très rares occasions sans même nous dire où il va... et oui, même le gouvernement nous cache des choses.

Pourtant, si tout ce qui était détestable jusque là a disparu (la poisseuse vie de Kim, celle plus ronflante du Président Palmer), c'est pour mieux nous resservir un nouveau lot de sujets assommants. C'est désormais la vie de famille des méchants qui nous est détaillée sous toutes les coutures, ainsi qu'un énième remake inavoué de la seconde saison, puisque malgré des débuts très prometteurs, 24 nous ressort le plan de la catastrophe à grande échelle qu'il faut éviter à tout prix, quitte à sacrifier mères et enfants.

On ne compte plus également les super méchants qui ne s'avèrent en fait que les subalternes de méchants encore plus méchants et les bouche-trous scénaristiques plus tordus les uns que les autres, car après la mutinerie carcérale de la saison 3, ce bon vieux Jack ne trouve rien de mieux à faire qu'un hold-up dans une supérette histoire de donner du temps à une photo satellite qui fonctionne mal.

Mais le vrai problème de cette quatrième saison c'est cette perte totale de contrôle du concept original. Plus de cohérences, plus de rythme, un temps réel de carnaval qui arrange tout le monde et une intrigue générale sans le moindre fil sautant du coq à l'âne à l'hôtel d'une attaque terroriste fichtrement bien organisée puisque les méchants sont partout, au bon moment, à chaque instant pour refoutre la merde dès qu'un problème est réglé. Le genre de grand guignol auquel on a accepté de croire jusqu'ici parce que les occasions se faisaient rares mais les scénaristes, visiblement en manque d'originalité sur ce quatrième opus, font virevolter leurs péripéties un peu n'importe comment toutes les vingt minutes.

Une saison 4 qu'il faut voir mais honnêtement, même si c'est peut être la saison la moins bonne, on pardonnera vite aux scénaristes, la saison 5 étant un pur chef d'oeuvre, mais c'est une autre histoire !


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