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mercredi 30 juin 2010

Animation, naissance d'un genre à part entière


Au delà du sujet et de leur humour, les films Shrek apparaissent également comme une formidable réunion de voix, connues ou beaucoup moins. Mike Myers, Eddie Murphy, Cameron Diaz, Antonio Banderas et John Cleese dans sa version originale, Alain Chabat, Med Hondo, Barbara Tissier, Boris Rehlinger et Michel Prudhomme en français. L'occasion de s'intéresser à cet incroyable métier, véritable gagne-pain pour certains et simple récréation artistique pour d'autres.

Animation, naissance d'un genre à part entière

A l'origine de ce « procédé technique », on peut citer divers appareils, tels que la lanterne magique ou bien encore le phénakistiscope... Puis, l'animation finit par trouver sa place, et ce, au milieu d'un cinéma plus « classique » (même si exceptionnel lors de sa création). Vint ensuite la mode du parlant, laissant le muet définitivement à l'écart.


Le premier dessin animé de l'Histoire du Septième Art à concilier musique, son et dialogues, le tout parfaitement synchronisé, date de 1928 et appartient à la série Aesop's Fables. Il s'intitule Dinner Time. Un mois plus tard, c'est au tour de Steamboat Willie, avec Mickey Mouse, d'obtenir cette même faveur. Détail amusant, c'est Walt Disney en personne qui double la voix originale de la petite souris, y compris de sa compagne Minnie (à noter que le réalisateur de L'Âge de glace, Chris Wedge, en fera tout autant avec l'incontournable Scratch). On est donc dans l'artisanal pur et dur, où chaque créateur va jusqu'au bout de son « produit », sans jamais le lâcher.


Puis, du court au long métrage, les idées évoluent et les projets gagnent en ampleur. Désormais, on recrute au sein de multiples domaines. Le cinéma, bien évidemment, mais aussi l'opéra, le music-hall et même le théâtre. Il nous est impossible de citer l'ensemble de ces artistes ici, d'autant que chacun mériterait que l'on s'y attarde concrètement. Les noms ont beau ne pas avoir la même valeur qu'autrefois, ils n'en demeurent pas moins prestigieux, quelle que soit la catégorie. En guise d'exemple, évoquons Blanche-Neige et les Septs Nains, réunissant, en VO, Lucille La Verne (la Reine), Adriana Caselotti (Blanche-Neige) ou Pinto Colvig (à la fois dans la peau de Grincheux et de Dormeur). Ce dernier fut par ailleurs la voix officielle de Dingo dans sa version originale jusque dans les années 60. Entre acteur confirmé, jeune novice et spécialiste du doublage, le mélange se révèle finalement très éclectique. Une ouverture qui ne cessera de s'élargir avec le Temps.


Mais le cas Blanche-Neige est d'autant plus intéressant qu'il a droit à trois doublages distincts, notamment en France, d'abord en 1938 (date de sortie), puis 1962, enfin 2001, et ce, suite à diverses restaurations (à moins qu'ils ne s'agissent également d'ayant-droits). D'autres longs métrages subiront cette même torture (Pinocchio, Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles, etc...), au grand dam de nombreux fans.

Ainsi, au fur et à mesure de son expansion (et d'une réalité économique), le film animé crée donc un nouveau corps de métier, celui de doubleur.

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