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mardi 4 janvier 2011

DEUX JOURS A TUER

Antoine Méliot, la quarantaine, a tout pour être heureux : une belle épouse, deux enfants adorables, des amis sur lesquels il peut compter à tout instant, une jolie demeure dans les Yvelines et de l'argent. Mais un jour, il décide de tout saboter en un week-end : son bonheur, sa famille, ses amis. Que s'est-il passé chez cet homme pour qu'il change si étrangement de comportement ?

Albert Dupontel crève l'écran comme jamais dans son rôle de père de famille n'ayant plus rien à perdre. Marie-Josée Croze est parfaite également. Le repas d'anniversaire est un vrai moment de cinéma et la dernière partie en Irlande superbe. On se laisse piéger par la premiere scène avec Dupontel au restaurant et c'est à la fin du film que toutes les pièces du puzzle se mettent en place. Albert Dupontel comfirme encore une fois qu'il est un des meilleurs acteurs de sa génération, quant à Monsieur BECKER, il prouve une fois de plus qu'il métrise la caméra et son sujet comme personne.



Anecdotes autour de "Deux jours à tuer " et de son tournage !
(allociné)

Deux jours à tuer est adapté du roman éponyme de François D'Epenoux. Un livre qu'une amie de Jean Becker lui a donné à lire alors qu'il se trouvait en Ecosse, qu'il a commencé et n'a plus quitté. Le réalisateur explique : "J'ai tout de suite été intrigué, déstabilisé même, par le comportement d'un homme qui le temps d'un week-end envoie tout promener. (...) Cette histoire me plaisait, d'autant plus qu'il y avait une véritable explication au comportement d'Antoine..." A voir jusqu'au bout

Pour Jean Becker, la musique du générique de fin fait partie intégrante de Deux jours à tuer. Lors des projections de presse, la lumière ne se rallumait qu'à la toute fin de la chanson, et il était demandé aux journalistes de l'écouter attentivement.


La seconde partie du film a été tournée en Irlande, dans la région des lacs du Connemara. Un endroit que Jean Becker connaissait pour y avoir passé quelques jours de vacances en famille (dans l'hôtel où avait séjourné le Général de Gaulle!). Un choix qu'il appuie par son besoin de liberté : "Je me sens bien en plein air, dans ces grands espaces, tout y est plus facile pour moi."

Le réalisateur n'a eu aucun mal à choisir ses deux acteurs principaux, sur lesquels il ne tarit pas d'éloge. "Albert Dupontel est un garçon que je trouvais excellent dans ses propres films et dans ceux des autres. Je me souvenais de personnages avec un physique un peu inquiétant, avec un oeil percutant et fort. Exactement ce qu'il fallait pour assumer le comportement si étrange d'Antoine." Quant à Marie Josée Croze, "c'est une personne exquise et une très bonne comédienne. Elle a une douceur et un regard qui me touchent profondément."


Si l'attitude du personnage d'Antoine semblait cohérente à Albert Dupontel et qu'il dit s'y être immédiatement identifié, il déclare néanmoins qu'il ne pourrait pas être cet homme qui envoie tout valser. "Je ne suis pas sûr d'en avoir le courage et puis, franchement, je préfère ne jamais connaître ce cas de conscience."

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