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vendredi 30 janvier 2009

LE PRISONNIER

LE PRISONNIER

C'est à l'âge de 80 ans que Patrick McGoohan nous a quitté le 13 janvier dernier.
Connu pour avoir démarré dans la série "Destination Danger", créateur de génie pour la série cultissime "Le Prisonnier" où il interpréta le célèbre numéro 6, cette oeuvre visionnaire et incomprise en son temps (1966) fut probablement la première grande oeuvre de fiction du petit écran.

Pressenti pour remplacer Sean Connery dans le rôle de James Bond qu'il refusa, on le vit apparaitre dans quelques films comme "L'évadé d'Alcatraz" de Clint Eastwood.

"Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre"

Le Prisonnier représente la série culte par excellence ! je la découvre en ce moment en dvd, car oui, j'ai honte de le dire mais j'assume : "je n'ai jamais vu cette série télé".... mais "mieux vaut tard que jamais".... !

Voici un extrait d'un dossier* consacré à la série le Prisonnier, pour savoir tout ou au moins l'essentiel.

Bonne lecture



Le Prisonnier, c’est l’histoire d’un agent secret (en tous cas, c’est ce que l’on suppose) qui, un beau jour, craque et donne sa démission. Alors qu’il est chez lui pour faire ses valises, destination, non pas le danger, mais les îles, un nuage de gaz le surprend et il s’endort. A son réveil, il se retrouve dans un village bizarre, dans lequel les habitants portent des vêtements colorés, et n’ont pas de nom, mais portent un numéro. Au détour des vieilles pierres de ce village, on découvre des innovations technologiques saisissantes (pour l’époque). Ah oui, dernier détail, pas moyen de sortir de ce village, d’un côté des montagnes, de l’autre la mer... Et aucune route. Et puis il y a ce mystérieux ballon blanc qui empêche toute fuite...

Série culte de toute une génération, Le Prisonnier est LA série télévisée par excellence.

Comment évoquer Le Prisonnier sans parler des objets fétiches présents tout au long de la série. Comment, en effet, oublier la voiture du Numéro 6, présente durant tous les génériques, une Lotus immatriculée KAR 120C, mais aussi le grand-bi, « logo officiel » du village, la Mini-Moke, et l’incontournable ballon blanc, gardien du Village, le bien nommé « rôdeur ».

On retrouve dans Le Prisonnier plusieurs visions différentes de Patrick McGoohan sur la vie et la société qu’il est intéressant d’analyser, ce que nous tenterons de faire dans les lignes suivantes. Il est plus que probable que d’autres visions de la série existent, tant l’ensemble est fouillé, mais il serait impossible de parler de tous ces aspects dans ces lignes, d’où le choix suivant. Et puis, Patrick McGoohan a toujours voulu que le téléspectateur se forge sa propre idée. Voilà en partie pourquoi nous lui laissons le champs libre. Voici pourtant quelques bases :

La sensation de malaise fournie par le Village est encore amplifiée à travers le choix des tenues vestimentaires des villageois, plus qu’anachroniques (même à l’époque, et encore maintenant). Chaque habitant (ou presque) y semble en cure thermale ou en vacances. Dès son arrivée au Village, on retirera au Prisonnier son costume habituel pour lui mettre l’« uniforme » du lieu. L’apparence normale du Prisonnier, ainsi que son appartenance sociale ont été effacée aux yeux de tous. Il devient un numéro parmi d’autres.

L’aspect philosophique :

L’être humain et sa liberté de jugement sont la pierre angulaire de la série.

Si la série est un hymne à la liberté et à l’être humain, cette évocation est cynique et désabusée : le message sous-jacent de Patrick McGoohan est bien qu’il ne faut pas se faire d’illusions sur la liberté. On peut donc dire que personne n’est entièrement libre de penser et d’agir comme il l’entend, même s’il en a l’impression. En clair, nous sommes tous des Prisonniers. Le conditionnement que nous subissons dans la vie de tous les jours, n’est pas forcément prémédité comme au Village, mais fait partie de notre personnalité. Toute personne obéi forcément sans réfléchir à des règles.

L’aspect psychologique :

Le numéro 6 a quand même quelques défauts, tout d’abord parce qu’il a démissionné de son poste (aussi secret et mystérieux qu’il soit). Il est ainsi suspect de trahison vis à vis de son organisation (elle aussi, quelle qu’elle soit). Cette démission démontre chez lui une forte personnalité. Le libre arbitre est primordial face à l’obéissance.

Et puis, le numéro 6 est de nature colérique. Il est vrai que sa situation n’est pas des plus enviables, mais cela n’explique pas ses crises d’énervement uniquement à cause d’un bonjour ou d’une musique d’ambiance, même si celle-ci peut être entêtante. Pour terminer, notre héros, par la force des choses, ne peut gagner (si ce n’est à quelques rares occasions). Quoi qu’il fasse, quels que soient les plans qu’il met en place, ils sont déjoués par les numéros 2 successifs.


Il reste encore un point important à évoquer dans cet aspect :

l’interrogation existentielle.

Tout au long de la série, Le Prisonnier se demande qui il est. Dès le générique, cette interrogation revient avec la question « Who is Number One ? ». La première interprétation de cette phrase est celle qui nous vient directement à l’esprit : qui est le responsable de mon emprisonnement et de ma prison ? Mais cette interprétation en amène une autre : qui décide de ma vie pour moi ?

Juste après, la réponse, ou plutôt la « non-réponse » tombe avec la cultissime réplique « You are number six ». Cependant, en poussant l’analyse plus loin, et en allant chercher du côté de la prononciation de cette phrase, on peut en déduire deux traductions qui nous éclairent sur le sens de la série. En effet, elle prend un sens totalement différent si on la prononce : « You are N°6 » (Vous êtes le N°6, comme l’a traduit la version française) ou « You are, number six » (C’est vous, N°6). Un double sens impossible à faire passer en français, bien évidemment, mais qui peut éclairer un peu plus le téléspectateur sur la série. Si vous le voulez vraiment et que vous en avez les moyens, votre destin est entre vos mains. La preuve donc que la série n’est ni simpliste et encore moins naïve.

L’aspect politique :

Le Numéro 6 fait preuve d’un tel entêtement dans sa lutte contre le Village qu’il est clair que Patrick McGoohan y a transposé ses opinions politiques. Les thèmes qu’il y aborde sont si nombreux que l’on pourrait presque y retrouver les thèmes de campagne d’un parti démocratique. Patrick McGoohan défend notamment le principe de liberté individuelle de penser, de circuler, de critiquer. Et ces thèmes sont plus ou moins présent dans tous les épisodes.

La série dénonce ainsi les simulacres d’élections dites libres et démocratiques en URSS ou dans les dictatures encore présentes sur le globe aujourd’hui. Sans oublier la propagande nazie dans l’Allemagne hitlérienne. On pourrait même aller jusqu’à évoquer les manipulations de l’opinion dans nos démocraties. En fait, peu de régimes trouvent grâce aux yeux de Patrick McGoohan. La crainte du contrôle des pensées et de l’asservissement de l’homme par la technique et le modernisme sont aussi très présentes.

Conclusion

Il est très compliqué d’expliquer Le Prisonnier, comme il est très compliqué de le comprendre. Cette série nous apprend de nouvelles choses à chaque visionnage. Pourquoi ? Simplement parce que le niveau de lecture peut être différent à chaque fois, mais aussi parce que l’on y découvre de nouvelles choses constamment.

*source : http://www.afds.org/Le-Prisonnier.html

jeudi 29 janvier 2009

EN GREVE


Un matin du mois de mai, M. Jean, ex-baron de la lutte syndicale des années soixante et aujourd'hui libraire sur la place Sainte-Genevieve, reprend du service par amitié pour René, un ancien camarade. Du fond de sa librairie, il orchestre au téléphone la grève des Messageries. La radio annonce une journée noire. Paralysie des transports, manifestation générale. Rapidement, grâce à M. Jean, les esprits s'enflamment. La montagne Sainte-Genevieve est en éruption. Les habitants du quartier déroulent une banderole : "Nous voulons vivre une journée historique."

Le seul trés bon film de Fabien Onteniente...

Ca paraît fou mais pourtant...Fabien Onteniente, réalisateur des catastrophiques 3 zéros et Jet Set 2: People et Disco, et du très moyen "CAMPING" signait en 1997 cette merveille de tendresse qu'est Grève Party.

Le portait émouvant de M. Jean, ex-baron de la lutte syndicale des années soixante, et à l'époque libraire de la célèbre "Armurerie", lieu mythique de la place Sainte-Geneviève, dans le 5ème arrondissement de Paris.

Un film de quartier amusant, sincère, inspiré et trés bien rythmé. Fabien Onteniente y faisait preuve d'un vrai sens du cinéma, en mêlant politique et nostalgie, fiction et réalité, sens de l'observation et dialogues ciselés.

Le casting, composé de Daniel Russo, Bruno Solo, Vincent Elbaz, Gilbert Melki, servait parfaitement cette belle galerie de portraits.

mardi 27 janvier 2009

LOUIS DE FUNES


Carlos Luis de Funes de Galarza est né le 31 juillet 1914 à Courbevoie, au 29 de la rue Carnot, à côté de Paris. A l'heure de son adolescence, Louis de Funès et sa famille viendront habiter en plein coeur de Paris, dans le quartier Montparnasse.

Les premiers pas de Louis dans la vie active, poussé par son père, seront à l'Ecole professionnelle de la Fourrure... mais il ne se passionnera guère pour cet artisanat et se fera renvoyer au bout de deux ans. Il entreprendra d'autres métiers, dont arpète, dessinateur industriel, comptable...

En 1932 il s'inscrira à l'Ecole Technique de Photographie et de Cinéma et choisit sans grande conviction la section cinéma

En 1936, il se mariera avec Germaine Elodie Carroyer et parallèlement sera pianiste dans de nombreux petits bars... il jouera à des cadences infernales, de 17h30 le soir à 5h30 du matin... c'est le temps des vaches maigres.

Au début de la guerre, Louis sera réformé suite à sa petite taille (1m64), et dans le Paris occupé, il décrochera un engagement en tant que pianiste dans le night-club L'Horizon.

Le 13 novembre 1942, il divorce d'avec Germaine, mais il a déjà rencontré celle avec qui il va vivre jusqu'à la fin de ses jours. Jeanne Barthélémy de Maupassant. Pendant cette période, il jouera dans divers bars, notamment au cabaret La Tomate où il rencontrera Jean Carmet. Il y jouera divers textes et jouera du piano.

En cette même année 1942, il s'inscrira au cours René Simon, persuadé qu'il veut être comédien. Il rencontrera Daniel Gélin avec qui il se liera d'amitié et qui lui prodiguera de très bons conseils. Par exemple il lui proposa de se présenter pour une audition pour la pièce de Marc-Gilbert Sauvajon "L'amant de paille" et il fut pris.

Il se mariera en avril 1943 avec Jeanne, et le 27 janvier de l'année suivante, ils seront les parents d'un petit Patrick.

Côté comédie, il débutera en 1945 dans le film "La tentation de Barbizon", dans un tout petit rôle... il doit juste ouvrir une porte. C'est Daniel Gélin qui lui décrochera ce petit rôle.

Louis alternera figurations et soirées comme pianiste dans divers nights-clubs pour subvenir aux besoins de sa petite famille.

En 1947, il jouera dans deux films, "Croisière pour l'inconnu", puis "Du Guesclin" où il se liera d'amitié avec un certain Gérard Oury...

Entre 1948 et 1949, Louis enchaînera de nombreuses figurations : "Millionnaires d'un jour", "Mission à Tanger" (deux films d'André Hunebelle, futur réalisateur des "Fantômas"), puis "Rendez-vous avec la chance", "Un certain Monsieur" et "Vient de paraître". Il décrochera aussi un rôle dans la pièce de Tennessee Williams "Un tramway nommé désir"... Mais toujours, entre les figurations, il sera pianiste dans de nombreux cabarets et bars à travers Paris.
Son deuxième enfant, Olivier, naît le 11 août 1949.

Lors d'une de ses prestations au cabaret La Tomate, Louis rencontrera Robert Dhéry et Colette Brosset.

En 1950, il fait pas mal d'apparitions, certaines très brèves, mais il rencontrera de nombreuses vedettes de l'époque, comme le grand Louis Jouvet dans "knock", ou encore Fernandel dans "Boniface somnambule".


En 1952, c'est le premier grand succès théâtral de Louis, avec "Ah les belles bacchantes" qu'il jouera 880 fois à Paris ! Parallèlement, il jouera dans "Monsieur Taxi" où il retrouve Michel Simon, puis il fera la connaissance d'une certaine Claude Gensac, qui deviendra sa femme de cinéma. C'est dans le film "La vie d'un honnête homme".

1953 sera une année très faste en tournages, mais toujours pour des rôles moindres. Malgré tout la vie sera de plus en plus agréable pour notre future vedette. A noter un superbe film "Le mouton à cinq pattes" avec Fernandel. La même année il rencontrera Bourvil dans la comédie "Poisson d'avril".

Jean Loubignac, jeune réalisateur, entreprendra de mettre en images la comédie musicale à succès de Robert Dhéry "Ah les belles bacchantes". Ce sera d'ailleurs le premier film de la carrière de Louis à être tourné en couleurs, au même titre que "La reine Margot" avec la grande dame Françoise Rosay.

1955, c'est à part de nouvelles collaborations cinématographiques ("Papa maman la bonne et moi" de Robert Lamoureux, "L'impossible Monsieur Pipelet" avec Michel Simon, "Les Hussards" avec Bourvil), une nouvelle pièce avec en vedette l'immense Pierre Brasseur, "Ornifle ou le courant d'air".

Courant 1956, après quelques mois de doute sur la tournure que prend sa carrière, Louis de Funès sera contacté par le réalisateur Claude Autant-Lara pour jouer dans "La traversée de Paris" aux côtés de Bourvil et de la grande vedette du moment, Jean Gabin.


1957 démarre sur les chapeaux de roue avec tout d'abord un prix, le Grand Prix du Rire, pour le film "La traversée de Paris". Louis tournera aussi "Ni vu ni connu" qui sera véritablement son premier film en vedette.

L'année suivante, il tournera en Espagne "Taxi roulotte et corrida" et sera en tête d'affiche à nouveau. Il enchaîne avec "Le capitaine Fracasse", "Le diable et les dix commandements" de Julien Duvivier, "Candide", "La vendetta", "Dans l'eau qui fait des bulles"... de nombreux films vont jalonner les années 1960-1961. A noter la réalisation de "La belle américaine" avec Robert Dhéry et toute l'équipe des Branquignols, en 1961.

En 1962 il reprendra les chemins des studios pour jouer "Le Gentleman d'Epsom" avec Jean Gabin, où il campe un restaurateur.


Une comédie à sketches, "Les veinards", où il partagera la vedette avec une certaine France Rumilly, future bonne soeur fofolle des Gendarmes. Et le jeune réalisateur Jean Girault le retiendra pour l'adaptation de sa pièce "Pouic Pouic".

Dès l'année 1963, les tournages et les succès s'additionnent. Louis de Funès est enfin reconnu, à près de 40 ans.

"Pouic Pouic" avec Jacqueline Maillan, n'aura pas le succès en salle escompté mais c'est l'un des films les plus appréciés du public.

"Des pissenlits par la racine" permettra à Louis de retrouver Darry Cowl, Michel Serrault et Francis Blanche notamment. Ce film, réalisé par Georges Lautner, aura des dialogues de Michel Audiard.

"Faites sauter la banque" est la seconde collaboration Funès/Girault. Un succès avec la participation de l'excellent Jean-Pierre Marielle et une nouvelle rencontre avec Jean Lefèbvre.

Dès lors, Jean Girault a en tête, soufflé par son compère Richard Balducci, le scénario et la trame du premier gendarme, et déjà les têtes d'affiches sont appelées pour tourner... Louis de Funès ne sera pas considéré comme le meilleur comédien pour le rôle de Cruchot au départ (Pierre Mondy était sur le coup) mais heureusement, Jean Girault arrivera à l'imposer, et il ne le regrettera jamais !

"Le gendarme de Saint Tropez" sort en septembre 1964, à très grands renforts de publicité. C'est un triomphe ! Louis, en cette même année, tournera le premier volet des "Fantômas", et sera à l'affiche du CORNIAUD avec Bourvil dans "Le Corniaud".


Au printemps 1965, Louis embarquera à bord du France avec toute l'équipe des gendarmes pour le second volet "Le gendarme à New York". Deux mois plus tard, c'est "Fantômas se déchaîne" qui sera démarré, avec toujours Jean Marais et la belle Mylène Demongeot.

"Le grand restaurant", en 1966, rassemblera d'illustres acteurs : Bernard Blier, Pierre Tornade, Michel Modo, Noël Roquevert et Robert Dalban. Pour la première fois, Louis va donner son avis et même mettre sa patte personnelle au scénario. De même que pour le pas de danse qu'il exécute avec ses employés du restaurant, c'est une idée de lui. La chorégraphie fut confiée à Colette Brosset.


Le projet suivant va devenir le film emblématique de la carrière de Louis : "La grande vadrouille". En mai 1966, c'est le premier tour de manivelle, avec le duo Funès/Bourvil, toujours sous la houlette de Gérard Oury... Sorti le 8 décembre 1966 dans les salles, ce film sera un véritable triomphe dès la première semaine en accumulant pas moins de 120'000 spectateurs... et en tout plus de 17 millions de spectateurs viendront applaudir les facéties de Stanislas Lefort et d'Augustin Bouvet.

Au printemps de la même année, c'est le tournage des "Grandes Vacances" avec son ami Jean Girault. Il y retrouve Claude Gensac, qu'il n'avait pas revu depuis "La vie d'un honnête homme" en 1952.

Parallèlement, il tourne "Oscar", le film adapté de la pièce à succès qu'il a joué en 1961-62. La mise en scène est confiée à Edouard Molinaro et le tournage n'est pas des plus tranquilles... Le réalisateur ne rit pas aux facéties de son acteur principal et ça met Louis dans une colère noire. Pour la fameuse scène du nez, il demande même à des techniciens d'autres plateaux qui ne travaillent pas, de venir et d'assister à la scène. Cela le détend et il peut terminer le tournage sans encombres.

A noter que dans le film, nous trouvons Mario David qui sera aussi le masseur dans la reprise de la pièce quelques années plus tard.

"Le Petit Baigneur" sera tourné dans la deuxième partie de l'année 1967 et sortira en novembre avec beaucoup de succès. Il y retrouve Robert Dhéry et ses complices des Branquignols, avec en tête Pierre Tornade, Michel Galabru et Jacques Legras.

En cette fin d'année 1967 sort également "Fantômas contre Scotland Yard" qui pour beaucoup est le meilleur opus des trois films tournés.

Il se prépare à tourner à nouveau avec Jean Gabin. "Le tatoué" sera tourné en février 1968 dans une ambiance très électrique.

En mai 1968, Louis de Funès part avec la troupe des Gendarmes pour tourner le troisième volet. Il était assez réticent au fait de marier le maréchal des Logis Cruchot, à une seule exception, c'est que ce soit Claude Gensac qui soit l'heureuse élue... ce fut le cas bien sûr !

Hibernatus" sera le film tourné en cette année 1969 avec comme réalisateur Edouard Molinaro. Il retrouve des comédiens qu'il apprécie, comme Claude Gensac, Paul Préboist.


Au printemps 1970, Louis démarre le tournage, sous la houlette de Serge Korber, du film sous estimé "L'homme orchestre". Cette sorte de comédie musicale aura comme interprètes aux côtés de la vedette, Paul Préboist, son fils Olivier de Funès, et Noëlle Adam pour ne citer que les principaux. L'alchimie sera parfaite entre le réalisateur et son comédien.

Ils retourneront un peu plus tard dans l'année, un des plus mauvais films de la carrière de Louis, "Sur un arbre perché", malgré l'agréable présence de la jeune Géraldine Chaplin (fille de l'illustre Charlot).

Le quatrième volet des aventures de nos gendarmes, "Le gendarme en balade", sera aussi tourné en 1970.

Le tournage de "Jo", réalisé par Jean Girault, se déroule sans encombres. C'est une adaptation de la pièce anglaise The Gazebo écrite par Alec Coppell. Louis y retrouve Claude Gensac, mais aussi le grand Bernard Blier, et Michel Galabru, Guy Tréjean.

La sortie de ce film est prévu pour la mi-1971. En gestation depuis une année et demi et après de nombreuses versions de script, c'est en août 1971 que démarre le tournage de "La Folie des Grandeurs". Yves Montand a pris la place du regretté Bourvil pour qui le rôle du valet Blaze était initialement écrit. Les deux comédiens s'entendent à merveille sur le plateau et notons la musique de Michel Polnareff.

En automne 1971, Louis redevient Bertrand Barnier dans une nouvelle session de représentations pour "Oscar" au théâtre du Palais Royal. Il y retrouve Mario David

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"Oscar" se termine en mai 1972 après à nouveau un véritable triomphe. Louis est fatigué par ce rôle, mais acceptera malgré tout devant la grande demande de refaire une série de représentations dès septembre et jusqu'en janvier 1973. Mais là, le rôle de Christian Martin sera attribué à un certain Olivier de Funès... pour qui se fut une grande première !

"Les aventures de Rabbi Jacob" fut la quatrième et dernière collaboration Funès/Oury... et quelle collaboration !. Ce film est un triomphe. Il sort le 18 octobre 1973. Evidemment, vu le sujet, de nombreuses polémiques ont entaché le tournage.

Gérard Oury annonce durant l'année le tournage prochain du film "Le crocodile"... malheureusement ce projet n'aura pas lieu.

Le film "Le Crocodile"tombe à l'eau. Oury tentera de le proposer à Peter Sellers. Ce dernier fut emballé, mais mourut peu de temps après...

Aucun producteur ne veut faire tourner Louis.


Ce n'est pas sans compter un jeune producteur plein d'avenir, Christian Fechner, qui aura le culot et la vérité de faire confiance à Louis de Funès et lui proposer un scénario qui va l'emballer : "L'aile ou la cuisse".

Le contrat est signé en janvier 1976, et un plan de travail et de tournage très précis est mis sur pied, notamment avec la présence d'une ambulance et d'un cardiologue en permanence sur le plateau.

Initialement, c'est Pierre Richard qui devait donner la réplique à Louis. Mais ce dernier se révéla indisponible. Alors, Olivier de Funès parla de Coluche à son papa, et il l'emmena le voir au théâtre. Coluche fut très touché de rencontrer Louis et ce dernier accepta sans aucune retenue de partager le film avec lui... et même il ira plus loin : il demandera au producteur Christian Fechner de mettre le nom de Coluche aussi gros que le sien au dessus du titre sur l'affiche... sans commentaires ! Chapeau bas !

Le film sortira en octobre 1976 et pulvérisera tous les records d'entrées !

En 1977, une année calme pour Louis, avec de beaux bonheurs, dont le mariage de son jeune fils Olivier. Et l'annonce officielle du tournage du prochain film est faite en novembre. Louis va jouer avec une grande dame du cinéma français, Annie Girardot. "La zizanie" sera réalisé comme le précédent par Claude Zidi.

La sortie du film est prévue en mars 1978. Durant l'été suivant, Louis annoncera qu'il démarrera très bientôt le tournage d'un cinquième épisode des tribulations du célèbre gendarme. "Le gendarme et les extraterrestres" aura comme particularités de nombreux changements de casting. Tout d'abord, Jean Lefèbvre, retenu ailleurs, sera remplacé par Maurice Risch. Puis, Christian Marin, aussi indisponible, sera remplacé par Jean-Pierre Rambal. Et Claude Gensac malheureusement sera remplacée par une comédienne fade et peu convaincante dans le rôle de Madame Cruchot, Maria Mauban.

Le film sort en janvier 1979 et aura pourtant un très bon succès, malgré les critiques qui au début accusaient Louis de Funès d'exploiter un filon un peu usé... D'ailleurs ce dernier ne sera pas satisfait du résultat à l'écran de ce cinquième opus.

L'année 1979 marque pour Louis le tournant majeur de sa fin de carrière : il va enfin jouer "L'Avare" de Molière. Louis assurera aussi la mise en scène aux côtés d'un Jean Girault vieillissant...

A noter une distribution qui n'est pas sans rappeler celle des Gendarmes. Michel Galabru, Michel Modo, Guy Grosso, Claude Gensac sont de la partie.

"L'avare" sort le 5 mars 1980. Malgré que les critiques furent très positives sur l'interprétation d'Harpagon par Louis, le public ne sera pas au rendez-vous et le film sera un retentissant échec commercial.

Le producteur Christian Fechner avait déboursé près de 17 millions de francs pour ce projet.

Le 2 février 1980, Louis reçoit un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière des mains de Jerry Lewis qui n'hésite pas à l'embrasser passionnément pour le féliciter... un grand moment de drôlerie. Il est l'acteur français qui a attiré le plus de spectateurs dans les salles de cinéma à cette époque.

Au printemps 1981, il découvre un roman de René Fallet et a tout de suite envie de l'adapter : "La soupe aux choux". La préparation du film est très rapide et le film sera en boîte en peu de temps. Jean Carmet partage l'affiche avec Louis,


En avril 1982, Jean Girault emmène toute son équipe à Saint Tropez pour le sixième volet des "Gendarmes". "Le gendarme et les gendarmettes.


Claude Gensac redevient Madame Cruchot, et Patrick Préjean remplacera Jean-Pierre Rambal au sein de la brigade. Maurice Risch sera toujours là, et les indéfectibles Grosso et Modo, ainsi que bien sûr Michel Galabru seront toujours de la partie.

Malheureusement, la santé du réalisateur va poser des problèmes. Jean Girault est atteint d'un cancer de l'estomac et doit se faire hospitaliser. Son prend le tournage en cours, et terminera le film.

Jean Girault meurt le 24 juillet 1982.


Le film sera projeté aux journalistes et à l'équipe le 2 octobre et ils rendront un vibrant hommage au réalisateur disparu. Trois jours après, le public découvrira les tribulations de ce dernier gendarme et le succès fut retentissant.

Louis de Funès, parti se reposer chez lui, n'acceptera qu'un seul projet pour l'année 1983 : "Papy fait de la résistance", avec toute l'équipe du Splendid (Clavier, Lamotte, Lhermitte, Balasko, Jugnot etc...). Malheureusement, on connaît la suite...

En janvier 1983, Louis décide de partir en vacances aux Alpes avec sa petite fille Julia. Malheureusement, suite à une grippe il restera alité deux jours.

De retour au château de Clermont, son épouse s'inquiète sérieusement. Louis est de plus en plus fatigué et la fièvre a repris...

Le 27 janvier 1983, il descend comme à son accoutumée dans son jardin, mais dût remonter rapidement, car il se sentit mal.

A 19h30, il est victime d'une crise cardiaque

La nouvelle est rendue publique le lendemain.!





vendredi 23 janvier 2009

BILAN 2008

Et voici venue l’heure du bilan de l’année. Non pas que mon petit avis personnel intéresse grand monde, mais il est toujours intéressant de revenir en arrière pour une petite rétrospective de l’année écoulée, juste histoire de voir ce qu’on en a retenu. Retour sur l'EVENEMENT de l'année 2008.






INDIANA JONES IV

Pourquoi avoir attendu 20 ans....pour pondre un si gros navet ?? Un pastiche des trois premiers qui joue à fond l'effet nostalgie. Voila l'orientation marketing qui semble justifier ce nouvel épisode. Des scènes d'action récurrentes sur des véhicules qui ont été déjà vu dans les précédents opus et agrémentés de séquences complétement loufoques et improbables. Des acteurs principaux qui ont pris un sérieux coup de vieux. Un humour ras des paquerettes. Le scénario est tout simplement catastrophique, on ne peut pas y croire une seule seconde.



En résumé, le pire film de la franchise pour ne pas dire un mauvais film tout court. Triste, ennuyeux et même parfois pathétique.





BIENVENUE CHEZ LES CHTIS


Philippe Abrams est directeur de la poste de Salon-de-Provence. Il est marié à Julie, dont le caractère dépressif lui rend la vie impossible. Pour lui faire plaisir, Philippe fraude afin d'obtenir une mutation sur la Côte d'Azur. Mais il est démasqué: il sera muté à Bergues, petite ville du Nord.

Bon tout a été dit sur ce succès inattendu. Pour ma part, cela me stupéfait toujours autant car même s'il n'est pas mauvais , je suis pourtant un fan de Kad Mérad (période Kad & Olivier) le film reste quand même à des années-lumière de vrais films comiques français populaires comme ceux du tandem De Funès-Bourvil ou plus récemment ceux du Splendid. Bref un film sympathique mais sur éstimé.



IRON MAN

Tony Stark, inventeur de génie, vendeur d'armes et playboy milliardaire, est kidnappé en Aghanistan. Forcé par ses ravisseurs de fabriquer une arme redoutable, il construit en secret une armure high-tech révolutionnaire qu'il utilise pour s'échapper. Comprenant la puissance de cette armure, il décide de l'améliorer et de l'utiliser pour faire régner la justice et protéger les innocents.

J'ai vraiment été très bluffé par Iron Man et Je ne connais pas le comics. Robert Downey Jr est parfait dans le rôle de cet enfoiré d'homme d'affaire qui après en avoir bavé à cause de ses actions passé tente de trouver une rédemption en se servant de ses capacités pour détruire ce qu'il a lui même provoqué.

La création lente du personnage fait immédiatement penser à la découverte des pouvoirs de Spiderman avec des moments de pure comédie. Les scènes d'action sont hallucinantes et toujours très prenantes.

On peut également comparer ce film avec la mise en place du dernier Hulk au scénario très proche. Un film donc très interessant, très passionnant, qui par une interprétation plus que magistrale nous donne vraiment envie de voir la suite vite, très vite...



HULK

Le scientifique Bruce Banner cherche désespérément un antidote aux radiations gamma qui ont créé Hulk. Il vit dans l'ombre, toujours amoureux de la belle Betty Ross et parcourt la planète à la recherche d'un remède.

La force destructrice de Hulk attire le Général Thunderbolt Ross et son bras droit Blonsky qui rêvent de l'utiliser à des fins militaires. Ils tentent de développer un sérum pour créer des soldats surpuissants.

De retour aux Etats-Unis, Bruce Banner se découvre un nouvel ennemi. Après avoir essayé le sérum expérimental, Blonsky est devenu L'Abomination, un monstre incontrôlable dont la force pure est même supérieure à celle de Hulk. Devenu fou, il s'est transformé en plein coeur de New York.

Pour sauver la ville de la destruction totale, Bruce Banner va devoir faire appel au monstre qui sommeille en lui...

Malgré un casting de premier choix: Ang Lee à la réalisation, Eric Bana en Bruce Banner, le premier Hulk (2003) était franchement une déception. Il fallait attendre 45 minutes pour qu'il se passe enfin quelque chose à l'écran.

Le nouveau Hulk (2008) tient toutes ses promesses. Un casting tout aussi alléchant: Edward Norton en Bruce Banner, Liv Tyler en Betty Ross, et surtout un frenchie à la réalisation:

Louis Leterrier*, qui après avoir réalisé de gros films de brute du genre Transporteur prouve qu'il a également un talent dans des films d'un autre genre.

Car l'Incroyable Hulk est une véritable réussite! Pourquoi? Parce que le scénario se concentre sur la quête de Bruce pour se débarrasser de son côté vert, et que tout le film est une cavale, permettant de montrer la détresse de Banner. Le film, malgré les scènes d'action avec le géant vert, aménage de très bonnes scènes plus calmes, plus tendres et profondes.

Et même lorsque c'est Hulk qui est à l'écran, on ressent une vraie humanité dans le personnage (un coup de chapeau à tirer aux responsables des effets visuels, qui ont réussi à insuffler de la vie dans leur personnage de synthèse). L'humour est présent, les clins d'oeil très sympa (très agréable de voir Lou Ferrigno, et évidemment l'inévitable apparition de Stan Lee, très drôle), mais sans tomber dans la comédie. Les acteurs sont très bons, Norton apporte une vraie force à son personnage, et le duo avec Liv Tyler fonctionne parfaitement, le courant passe vraiment entre eux. Le méchant de l'histoire est sympa, le combat final vaut le coup. Mais il faut retenir que ce film est une réussite et Louis Leterrier prouve qu'il est vraiment très doué.


Louis Leterrier *

Né d'un père réalisateur et d'une mère directrice artistique, Louis Leterrier est d'abord batteur d'un groupe de musique avant de se lancer dans la direction de courts métrages. A l'âge de 18 ans, après quelques stages en publicité, il part suivre des études de cinéma à la New York University. En 1997, il assiste Jean-Pierre Jeunet sur le tournage de Alien, la résurrection.

De retour en France, il travaille avec Luc Besson à la réalisation de spots publicitaires pour Club Internet et L'Oréal et du film Jeanne d'Arc (1999). Il collabore également, en tant que deuxième assistant, avec Alain Chabat sur le tournage de Astérix et Obélix : mission Cléopâtre (2001).

Passé à la réalisation en 2002, Louis Leterrier co-signe avec Corey Yuen Le Transporteur, un film d'action interprété par Jason Statham. Il entre alors dans "l'écurie Besson" au même titre que Chris Nahon et Pierre Morel, et met alors en scène, tout seul, Jet Li dans Danny the dog (2004), un long métrage mêlant émotion et arts martiaux. Luc Besson lui confie alors la réalisation de la suite des aventures du Transporteur, à nouveau en duo avec Corey Yuen, et qui se déroulent cette fois à Miami. Son américanisation continue avec L'Incroyable Hulk qu'il met en scène avec cette fois dans le rôle titre Edward Norton.



lundi 19 janvier 2009

LE PRIX DU DANGER

Dans une société futuriste, "le prix du danger" est le nouveau jeu d'une chaine de télévision. Un homme doit rejoindre un endroit secret en évitant cinq hommes venus pour le tuer. S'il réussit, il empoche beaucoup d'argent, mais François Jacquemard, nouveau participant, réalise très vite que le jeu est truqué...

Ce film inquiète...ce film fout les ch'tons...ce film est rare !!! Je n'exagère en rien, la preuve,
ce film est introuvable en dvd...et je crains que ce soit encore pour longtemps !!!

A sa sortie, en 1982, Jacques Martin, alors grand gourou de la télé publique a refusé d'en faire la promotion ! pourquoi ? ce film insultait la télévision. Ce qui était peut-être vrai à l'époque ne l'est plus désormais !

LANVIN est magnifique, PICCOLI est détestable dans son rôle de présentateur !



vendredi 16 janvier 2009

LES ANNEES LASERS


Le Laservision fut le premier système de disque vidéo, commercialisé pour la première fois par Philips et MCA en 1972. La disponibilité du Laservision dans le commerce date de 1978, à peu près en même temps que le magnétoscope.

Dans les années 1980, le format a été amélioré et est devenu le CD-Vidéo (CDV). Le son est passé en numérique 44,1 kHz 16 bits, comme le CD audio. Deux autres tailles de disques sont sorties : des 20 cm et des 12 cm.

Ces derniers, de la même taille qu'un CD audio comportent une partie lisible par un simple lecteur CD et suffisamment de place pour 5 à 8 minutes de vidéo, c'est-à-dire assez pour un clip.

À la fin des années 1980, le CD-Vidéo a été renommé Laserdisc, sans pour autant subir la moindre évolution technologique. Aux USA, de nombreux disques gravés en NTSC ont été dotés d'une bande son Dolby-AC3 adaptée aux systèmes home cinéma 5.1. Les autres disques, en particulier ceux en PAL, ne disposent que d'un son Dolby Surround (2.1) permettant une restitution en Dolby Pro-Logic (faux 5.1).

Ce support est de meilleure qualité visuelle et sonore que son concurrent contemporain, la cassette VHS (vidéo analogique) mais contrairement à cette dernière, le LaserDisc ne permet pas à un particulier d'effectuer d'enregistrement. Il dispose de plusieurs canaux pour le son (analogique et numérique) et offre la possibilité de naviguer à l'aide de chapitres. L'accès à ces chapitres se fait de manière quasi instantanée, à la manière des CD audio.

Cette possibilité d'accès automatique a aussi entraîné l'apparition de nouveaux types de jeux, le plus connu étant Dragon's Lair.

Un autre avantage des Laserdisc par rapport à la VHS est sa tête de lecture optique et non magnétique, sa durée de vie s'en trouve ainsi augmentée. Même après plusieurs années, la qualité reste identique.

Mais ce format n'était pas sans inconvénients à l'époque de son essor commercial, le premier étant, en France en particulier, son prix. Un film sur support LaserDisc coûtait en moyenne dans les 250 francs (environ 38 €), et le lecteur dans les 3 000 francs (environ 457 €).

Un autre inconvénient concerne la capacité de stockage qui est de 30 minutes par face en CAV et 60 minutes par face en CLV (voir ci-dessous). Cette durée entraîne généralement un changement de face. Les lecteurs les plus perfectionnés intégraient une fonction de changement automatique de face qui provoquait une coupure de quelques secondes. Seuls quelques lecteurs de dernière génération intègrent un système permettant de s'affranchir de ce délai.

La taille des disques était aussi un inconvénient (à peu près la taille d'un 33 tours) ainsi que leur poids, relativement important mais conserve, avec les disque audio, la qualité d'une pochette de grande taille souvent double.

Tous les lecteurs ne permettent pas de lire également les CD audio. En effet, les disques n'étant pas conçus de la même façon, il est nécessaire d'employer une lentille dédiée à cet usage, montée sur son propre mécanisme. Certains lecteurs sont néanmoins dotés d'un système optique unique pour lire CD et LD (par exemple Philips CVD-486 ou Pioneer CLD-D515).

Le Laserdisc a pendant longtemps été reconnu comme le support de choix pour la diffusion de films avec une qualité d'image et de son pour cinéphiles. Cependant, la faible capacité de stockage du Laserdisc nécessitant, suivant les modèles (auto-reverse ou non), de le retourner au milieu du film, et son encombrement important, ne lui ont pas permis de connaître un succès massif. Il a été détrôné par le DVD depuis la fin des années 1990 quand ceux-ci ont atteint une qualité acceptable de l'image sans traces de décompactage à la lecture.

mercredi 14 janvier 2009

LIFE ON MARS



Son nom est Sam Tyler. Il est commissaire principal à Manchester en 2006. Peu après l'enlèvement de sa fiancée par un tueur en série, il est renversé accidentellement par une voiture et se réveille... en 1973. Une époque où les ordinateurs portables et les téléphones mobiles n'ont pas encore été inventés.

Devenu inspecteur sous les ordres du chef Gene Hunt, Tyler démêle des enquêtes policières à l'aide de méthodes « modernes ». Dans le même temps, il essaie de comprendre ce qui lui arrive… Est-il mort, dans le coma, ou bien dans le passé ?

Les anglais ont des feuilletons de plus en plus excellents depuis quelques années,

"Life on Mars" ne déroge pas à la règle. C'est une série extrèmement originale, de SF, policière, fantastique et sociale.

Sam Tyler, joué par John Simm est un flic du présent, poursuivant un serial-killer qui a kidnappé sa petite amie, il est renversé par une voiture; alors que Bowie chante "Life on Mars" sur son Ipod. Mais, au lieu d'une chambre d'hôpital, il se réveille en 1973, vétu à la mode de l'époque, progressivement il réalise sa situation, apprenant qu'il est muté au commissariat principal de Manchester. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, ne sachant pas s'il est fou, dans le coma ou s'il a voyagé dans le temps, il accepte provisoirement son sort, persuadé que le passé dans lequel il a atterri est factice, travaillant avec les flics de la ville et de l'époque, dont le commissaire principal Gene Hunt, alcoolique, bagarreur et fort en gueule et ne souhaitant qu'une chose, revenir vers son présent.

Sam re-découvre une période beaucoup moins politiquement correcte, les personnages fument comme des pompiers, boivent comme des trous. Sam entend régulièrement des voix comme s'il était dans une chambre d'hopital et des phénomènes électriques bizarres arrivent dans les endroits où il se trouve, son médecin lui apparaît à la télévision. Cette série est dans l'esprit de RETOUR VERS LE FUTUR ambiance polar / Thriller, il manque parfois un peu de rythme, mais nous ne sommes pas non plus dans "24". Bref, une série à voir absolument.



lundi 5 janvier 2009

LA CLASSE AMERICAINE



LA CLASSE AMERICAINE

L'histoire débute avec la mort de l'homme le plus classe du monde, George Abitbol (John Wayne) au large de l'atoll de Pom Pom Galli, situé entre l'Australia et la South America, dans l'Ocean South Pacifique. Les journalistes Dave (Paul Newman), Peter (Dustin Hoffman) et Steven (Robert Redford) enquêtent sur ses dernières paroles : « Monde de merde »[1]. Les journalistes vont donc approcher toutes les personnes qui l'ont connu pendant sa vie au Texas, et découvrir qu'il n'était peut-être pas aussi classe que la légende le prétendait...



La Classe américaine ou Le Grand Détournement est un téléfilm de 1993, écrit et réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette. Il est exclusivement composé d'extraits de vieux films de la Warner, montés et doublés afin de créer un nouveau film inédit. Le titre du film provient de l'expression populaire classe américaine.


La première diffusion a eu lieu sur la chaine Canal+ le 31 décembre 1993. Une seconde diffusion a eu lieu en 2004 sur la chaîne Festival (devenue depuis France 4). Le film n'a jamais été édité officiellement en VHS ou en DVD. Il connaît néanmoins une nouvelle jeunesse grâce à des versions numérisées qui circulent sur Internet.

Synopsis

Le film débute avec l'affichage de la phrase : « Attention ! ce flim n'est pas un flim sur le cyclimse. Merci de votre compréhension », avec les fautes d'orthographe à "flim" et "cyclimse" dans le texte original. Le synopsis ainsi que le déroulement du film en multiples flashbacks parodient Citizen Kane d'Orson Welles.


Réalisation

À l'occasion de son centenaire en 1993, la Warner a imprudemment délivré à Canal+ l'autorisation d'utiliser les extraits de son catalogue (environ 3 000 titres) afin de réaliser un petit film promotionnel, avec néanmoins quelques recommandations : ne pas toucher, entre autres, ni à Clint Eastwood ni à Stanley Kubrick.

Le tour de force de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette fut alors de réussir à réaliser un long-métrage complet en s'adjoignant les services des authentiques doubleurs de l'époque des personnages détournés : les voix de Raymond Loyer (le doubleur attitré de John Wayne) et de Roger Rudel, (la voix familière et nasillarde de Kirk Douglas et Richard Widmark entre autres).


Ce film est considéré comme un film culte dans l'histoire du détournement. On trouve de nombreuses références à La Classe Américaine dans d'autres œuvres et chez d'autres artistes :

La Classe américaine est un long montage d'extraits de films redoublés.


Fiche technique

* Réalisation : Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette

* Scénario : Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette

* Musique : Laurent Petitgirard

* Production : Ève Vercel, Robert Nador et Michel Lecourt

* Durée : 72 minutes

* Couleurs

Clins d'œil

* Les références à des stylistes de mode célèbres (Azzedine Alaïa et Yohji Yamamoto), évoqués au tout début du film, se placent dans le même contexte que son propre titre ; « la classe américaine » étant une expression populaire dans les milieux du textile parisien, popularisé à nouveau plus tard par des films à succès tels que La Vérité si je mens.

* Au début, le patron reprend une phrase de Citizen Kane (« Si c'est une femme, je veux savoir quelle femme. Si c'est un cheval, je veux savoir dans quelle course ! »). Peter et Steven pensent, eux, à un traîneau. Le fameux traîneau est la clef du film Citizen Kane.

* Orson Welles meurt en disant « Rosebud », tout comme son héros dans le film Citizen Kane, film dont La Classe Américaine est par ailleurs une parodie.

* Callaghan fait référence à une chanson de Daniel Balavoine (« c'est mon fils, ma bataille, le fruit de mes entrailles »).

* On apprend que le chef indien, joué par Charles Bronson, est devenu justicier dans la ville, en référence à son film Un justicier dans la ville.

* Au dos de la « longue lettre épistolaire » de l'ami Dino, on peut lire « presse le pas facteur, car l'amitié n'attend pas ». C'est le genre de phrase que les jeunes filles d'une certaine époque pouvaient écrire derrière leurs lettres[réf. nécessaire].

* Le personnage de Dino est joué par Dean Martin, dont le véritable prénom était Dino.

* Dans la scène où Dino dit : « Vous savez, j'arrivais d'Italie, de Turin. À l'époque, j'étais supporter de la Juventus. », on peut voir qu'il porte un foulard rayé noir et blanc. Ce sont en fait les couleurs de la Juventus de Turin.

* Quand Dino dit « J'suis limite nervous breakdown... », il fait référence au film Les Tontons flingueurs.

* « Il est déjà neuf heures ? », phrase prononcée par Jacques quand George se met à lui tirer dessus, pourrait être une référence au « Il est déjà midi. » de l'homme à l'harmonica dans Il était une fois dans l'ouest ou bien à la scène du dernier volet de Retour vers le futur où Marty doit se battre en duel contre Tannen. Autre possibilité : Les coups de canon annonçant 9 heures du matin dans le film Mary Poppins.

* C'est Jean-Yves Lafesse qui double la voix de l'ami de Dino.

* Le personnage de Francky est joué par Frank Sinatra.

* Bazounga, le patron intelligent du Orlando's, tient probablement son nom d'un personnage des Nuls.

* Le « putain d'énergumène » n'est autre qu'Elvis Presley. Il ne prononce que quatre phrases : « Aime-moi tendre, aime-moi vrai. », « Tu peux faire tout ce que tu veux, mais évite de marcher sur mes chaussures en suédine bleue. », « Ne sois pas cruel. » et « Un pour l'argent, deux pour le spectacle, et trois pour le caillou. » Ce sont les traductions mot à mot de chansons chantées par Elvis (respectivement Love me tender, Blue Suede Shoes, Don't Be Cruel et à nouveau Blue Suede Shoes). George conclut par « S'il cherchait pour du trouble, il est venu à la bonne place. », une traduction littérale d'un couplet d'une autre chanson d'Elvis Presley : T-R-O-U-B-L-E (« If you're looking for trouble, you came to the right place »).

* Artemus Gordon, le modèle de Dave, est un personnage de la série Les Mystères de l'Ouest.

* Quand Steven pense à « Albert Londres, Günter Wallraff, et autre Robert Namias », on peut imaginer que l'évocation du nom de celui qui était alors le rédacteur en chef du journal de 20h de TF1 aux côtés de ceux de deux illustres journalistes est légèrement teintée d'ironie.

* Idem avec « Hervé Claude, Jean-Claude Narcy, faites place, ténors du journalisme ! » qui étaient, à l'époque, les présentateurs des JT de Antenne 2 et TF1.

* Ernest et son jeune ami enthousiaste sont deux des acteurs de la série Supercopter.

* L'acteur joué par Clark Gable mimant son plus grand film suggère Autant en emporte le vent.

* Dans le témoignage de l'acteur, celui-ci rencontre un soldat qui ressemble beaucoup au présentateur télé Julien Lepers. Le soldat se livre donc à une parodie de Questions pour un champion. Julien Lepers assure lui même le doublage de son prétendu double noir.[réf. nécessaire]

* Crédités au générique, deux ex-Nuls : Alain Chabat (qui double le personnage de Gorge Profonde — Gorge Profonde était le nom de l'indic des journalistes Woodward et Bernstein pendant l'affaire du Watergate, évoquée par Les Hommes du président, qui a fourni de nombreuses scènes à la Classe Américaine) et Dominique Farrugia, qui double le personnage du copain d'Huggy.

* Huggy les bons tuyaux est joué par Antonio Fargas, l'acteur qui jouait effectivement Huggy dans la série Starsky et Hutch.

* Un des marins de George Abitbol se fait appeler V12 et on apprend que son vrai nom est Travers-de-Porc-Sel-Poivre. Cela suggère les menus des restaurants asiatiques où chaque plat est référencé par un code pour faciliter la commande.

* Peu importe la tenue vestimentaire de George Abitbol, on entendra toujours un son d'éperon à ses chaussures. Les ingénieurs du son ont poussé le doublage à tel point que même une mouche en second plan a été sonorisée.

Les autres détournements



Derrick contre Superman

1992 : la chaîne de télévision La Cinq disparaît tragiquement. Derrick essaye de sauver La Cinq en contactant des héros tels que le capitaine Kirk, Starsky et Hutch, Navarro... Mais ses plans sont contrés par Superman, aidé par Numéro 6 et Roger Moore, qui le met hors d'état de nuire.



* Conçu et réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette.

* Produit par Ève Vercel et Robert Nador.

* Couleurs, DUNE/Canal+.

* Avec Roger Hanin, Roger Moore, David Soul...




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