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lundi 31 mai 2010

DENNIS HOPPER


Il combattait depuis plusieurs mois la maladie, un cancer de la prostate. Dennis Hopper a terminé son combat ce samedi, entouré des siens, dans sa maison de Venice en Californie.

Né en 1936 au Kansas, Dennis Hopper part pour Hollywood à l'âge de 18 ans avec la ferme intention de réussir dans l'univers du cinéma. Ses débuts sont marqués par de petits rôles dans des séries télé. Il faudra attendre 1954 pour le voir à l'affiche de La Fureur de vivre dans lequel il incarne De Goon. James Dean qu'il côtoie sur le tournage lui enseigne alors la méthode de l'Actors Studio. Malgré le succès du film, Denis Hopper connaît une période creuse dans les années qui suivent. Loin des plateaux de cinéma, il s'essaie alors à la photo et se découvre une passion pour l'art contemporain.

A cette époque il travaille pour Vogue et Harper's Bazaar, parcourt les Etats-Unis à la recherche de sujets à photographier et s'illustre en immortalisant Martin Luther King en plein discours lors des manifestations pour les droits civiques. Dennis Hopper réalise à la même période les portraits d'Andy Warhol et de Roy Lichtenstein


A partir de 1965, Dennis Hopper renoue avec le cinéma. Il tourne dans de grosses productions sans véritablement connaître la notoriété à laquelle il aspire. Mais l'année 1969 va marquer un tournant. Dennis Hopper réalise Easy Rider, un road movie déjanté qui lui apporte enfin la reconnaissance du public et de la critique. La même année, le film recevra le Prix de la meilleure œuvre au Festival de Cannes. La chevauchée sarcastique de Dennis Hopper et Peter Fonda va devenir culte. Avec Easy Rider, le cinéaste réinvente le western n'hésitant pas à faire de ses héros des contre pionniers dealers de cocaïne qui seront d'ailleurs abattus, le film se terminant sur le mythique "We blew it" (on a merdé !).


Drogue et alcool


Fort de ce succès, le cinéaste entame deux ans plus tard la réalisation de The Last Movie, qui malgré le Grand Prix du Festival de Venise en 1971, ne convainc pas les critiques américains. Ce que Dennis Hopper voyait comme un aboutissement de sa conception cinématographique est un échec. Universal lui demande de revoir sa copie. Dennis Hopper refuse et se réfugie dans la drogue et l'alcool loin du monde du cinéma.


La fin des années 1970 est marquée par le tournage d'Apocalypse Now de Francis Ford Coppola dans lequel Dennis Hopper incarne un journaliste photographe. Au même moment Out of the Blue lui apporte également le succès, mais l'acteur réalisateur ne parvient pas à rompre ses addictions qui lui empêcheront notamment d'achever le tournage de Jungle Fever, projet qui ne verra jamais le jour.


Après une cure de désintoxication et une longue convalescence, Dennis Hopper se remet au travail en 1986 et enchaîne six films jouant notamment dans le Blue Velvet de David Lynch. En 1988, il tourne dans Colors. On le verra également dans Speed en 1994. C'est finalement au cours des années 2000 que Dennis Hopper tourne le plus. On le retrouve à l'affiche d'une trentaine de films et série TV dont Américano, ou plus récemment Swing Vote son dernier film avec Kevin COSTNER.

Carrière en dents de scie et engagement politique


Artiste controversé, Dennis Hopper s'est engagé politiquement au côté du parti républicain dès 1980. Connu pour avoir soutenu les candidatures de Ronald Reagan, George H. W. Bush et George W. Bush, il réaffirme ses opinions conservatrices en France en octobre 2008 sur le plateau du Grand Journal. Le ministre français de la Culture Christine Albanel profite de son passage à Paris pour le faire commandeur dans l'Ordre National des Arts et des Lettres.


Malgré les frasques qui ont marqué les différentes étapes de sa carrière, Dennis Hopper restera une figure emblématique de la révolte des sixties.

source : dvdrama.com

samedi 29 mai 2010

GARY COLEMAN


L'acteur américain de petite taille Gary Coleman, célèbre pour son rôle d'Arnold dans la série télévisée "Arnold et Willy", a succombé vendredi dans un hôpital de l'Utah (ouest) à une hémorragie cérébrale, a annoncé CNN.

L'acteur, âgé de 42 ans, avait été hospitalisé mercredi au Utah Regional Medical Center après s'être blessé à la tête lors d'une chute à son domicile, ont rapporté les médias américains.

Un peu plus tôt vendredi, John Alcanter, le directeur artistique de Gary Coleman, avait confirmé à l'AFP que l'artiste avait été placé sous assistance respiratoire et qu'il était inconscient.




Il avait qualifié son état de "critique".




Coleman, 1m42, qui doit sa petite taille à un accident de santé lorsqu'il était enfant, a joué dans "Arnold et Willy" de 1978 à 1986, puis dans de nombreux feuilletons et publicités.

Mais il a connu des revers financiers et a fait les choux gras de la presse people ces dernières années en raison de ses relations conjugales tumultueuses. Son épouse Shannon Price et lui ont plusieurs fois été arrêtés pour violences conjugales.


ARNOLD ET WILLY,
la série maudite ?


DANA PLATO




Dana Plato (de son véritable nom Michelle Dana Plato) était une actrice américaine, née le 7 novembre 1964, à Maywood (Californie) et morte le 8 mai 1999, à Moore (Oklahoma), d'une overdose médicamenteuse, à l'âge de 34 ans


Dana Plato a notamment joué le rôle de Virginia Drummond (Kimberly dans la version originale) dans la série américaine Arnold et Willy (Diff'rent Strokes dans la version originale).


En 1984, enceinte du musicien Lanny Lambert, elle quitte la série le temps de sa grossesse, puis la réintègre pour d'autres épisodes de la dernière saison. Elle subit quelques opérations chirurgicales plastiques (dont des implants mammaires, en 1989, puis en 1994). En juin 1989, elle pose nue pour le magazine Playboy. En 1992, elle est la première célébrité à tourner dans un jeu vidéo, Night Trap, avant de tourner quelques films érotiques.


Elle est arrêtée pour vol à main armée, fausses prescriptions de Valium et utilisation de stupéfiants. Le 8 mai 1999, elle est retrouvée morte après avoir absorbé massivement un mélange de Vanadom et de Vicodin. Son décès fut, par la suite, considéré comme étant un suicide.

Son fils, Tyler Lambert, qu'elle a avec Lanny Lambert, et dont ce dernier obtient la garde lors de leur divorce en 1990, souffre de dépression. Il se suicide d'une balle dans la tête le 8 mai 2010, 11 ans jour pour jour après la disparition de sa mère. Il a alors 25 ans


Todd Bridges est très connu en France pour avoir joué le rôle de Willy Jackson dans Diff'rent Strokes ("Arnold et Willy") au début des années 1980. Il mesure un mètre quatre-vingts.

Depuis la fin de la diffusion de "Diff'rent Strokes", Todd Bridges a connu quelques problèmes de drogues. En 1980, il a été arrêté après avoir tiré sur un dealer, puis a été condamné pour détention d'armes. En 1997, il a de nouveau eu des ennuis avec la justice, après avoir frappé l'un de ses collègues.

Todd Bridges est maintenant très actif au sein de la communauté protestante et anime régulièrement des rencontres avec les jeunes dans les écoles ou à l'église contre la drogue.

Todd Bridges a un fils, Spencer Todd Bridges, Jr. et est marié depuis le 25 mai 1998 avec Dori Bridges, elle même actrice.

Todd Bridges a participé en 2008 à la CCW Hulk Hogan's Academy et a pris le surnom de "Mister Not So Perfect"

vendredi 28 mai 2010

SKETCH CULTE


un titre des CHEVALIERS DU FIEL
C'est léger, sobre... bref... c'est culte !



PUB


Pub :

femme achetée et femme offerte,

deux poids deux mesures

source : rue 89 / Par olympe blogueuse - mai 2010




Il y a deux mois, l'affiche des concerts de Damien Saez a été interdite par les sociétés chargées de l'affichage dans le métro parisien, suite à l'avis émis par l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP). Cette dernière avait estimé que « la mise en scène représentée sur ce visuel peut être perçue comme contraire à la recommandation “Image de la personne humaine” ».

Voici ce que dit l'ARRP :

« En effet, ce visuel présente un caractère dégradant pour l'image de la femme, dans la mesure où elle apparaît nue et, qui plus est, dans un chariot de supermarché, donc comme une marchandise. »

De façon générale, l'ARRP se doit de veiller à ce que la publicité ne soit pas le véhicule de représentations dégradantes ou humiliantes de la personne humaine, il est même précisé :

« La publicité ne doit pas réduire la personne humaine, et en particulier la femme, à la fonction d'objet. »

Damien Saez invoque le côté subversif de l'image, hurle à l'auto-censure de la société incapable de se regarder dans un miroir, à l'intégrisme et même au fascisme de ceux qui veulent protéger le caddie.

Malgré ses vitupérations, cette affiche donne indéniablement une image dégradante de la femme. Et on ne peut, me semble-t-il, que se réjouir de ne pas l'avoir vue donnée en pâture aux usagers du métro.

Chez Orange, une femme objet… malgré le sourire

Mais alors pourquoi cette autre affiche n'a-t-elle pas subi le même sort ? Cette jeune femme, très souriante et très déshabillée même si elle n'est pas complètement nue, n'est-elle pas ravalée au rang d'objet ?

Affiche Orange.

Sur l'affiche de Saez, la femme s'achète. Sur celle d'Orange, elle s'offre. L'idée serait-elle plus politiquement correcte ?

La première montre un air pour le moins ennuyé, tandis que la seconde éclate de joie. Elle est non seulement consentante, mais aussi semble-t-il, ravie de son sort.

En réalité, la coïncidence malencontreuse avec la une de Paris Match sur une jeune femme, qui annonce tout de go « J'étais le cadeau d'anniversaire de Ribéry », dévoile -outre ce que cache le sourire éclatant et l'enthousiasme apparent- les ressorts avec lesquels fonctionne la publicité d'Orange.

Il s'agit bien d'éveiller quelque fantasmes (masculins) d'une femme objet qui vous arrive comme un cadeau à votre disposition.

Une femme nue n'est pas une pipe

l'affiche orginiale

L'incompréhensible dans cette histoire est que les sociétés chargées de l'affichage dans le métro et la RATP, d'habitude si sourcilleuses, n'hésitent pas, pour respecter la loi Evin, à cacher la pipe d'un Tati ou à supprimer les volutes de fumée d'un Gainsbourg.

la version censurée

Mais elles ne voient rien à redire à la présentation d'une femme cadeau prisonnière d'un gâteau d'anniversaire.

Les régies de publicité et les annonceurs sont encore loin de s'interroger sur la façon dont ils utilisent l'image du corps des femmes.

source : rue 89 / Par olympe blogueuse - mai 2010

jeudi 27 mai 2010

QUE SONT ILS DEVENUS ?

MARK HAMILL

De passage à Paris fin Avril pour le festival "Jules Verne", retour sur le phénomène MARK HAMILL, révélé par STAR WARS en 1977 jusqu'au RETOUR DU JEDI en 1983.

Après avoir grandi en Californie et au Japon, Mark Hamill fait des études d'art dramatique avant d'obtenir ses premiers rôles à la télévision. Repéré par George Lucas, qui désirait engager de jeunes acteurs inconnus sur le casting de l'épisode IV de La Guerre des étoiles, il acquiert un statut de star.

Il tourne ensuite sous la caméra de Samuel Fuller, mais un accident de voiture, peu avant le tournage de L'Empire contre-attaque, entraîne une paralysie faciale qui limite son jeu d'acteur. Dans le très décrié Star Wars Holiday Special, les lésions sur le visage d'Hamill sont visibles car cela faisait quelques semaines seulement qu'il avait eu son accident.

La popularité de son personnage de héros galactique bride sa carrière, et après quelques petits films, Hamill disparaît de la scène cinématographique pendant toutes les années 1980 pour se consacrer au théâtre où il joue notamment la pièce Amadeus. Au début des années 1990, il fait de nombreuses apparitions dans des séries B honnêtes (Carpenter) ou plus souvent de piètre qualité, avant de trouver une nouvelle carrière dans le doublage de dessins animés et de jeux vidéo. Il est aujourd'hui l'une des « voix » les plus recherchées d'Amérique, avec notamment la voix du Joker dans l'adaptation animée de Batman.


26 avr 2010 - Source ECRAN LARGE.Com

Auteur : Didier Verdurand- Photos de Côme Bardon.

Luke Skywalker à Paris, c'est un événement et pas que pour les trentenaires ou quarantenaires, à voir la foule de fans qui s'était déplacée pour approcher une des icônes de la pop culture américaine depuis 1977, rien que ça. Peu avare en déclarations lorsque les médias l'ont questionné avant la séance de dédicace à la papeterie Carré d'encre à Paris dans le cadre du Festival Jules Vernes qui lui a rendu un vibrant hommage, Mark Hamill a impressionné tout le monde par son grand professionnalisme et une gentillesse naturelle. Voici un florilège qui devrait ravir les fans de la saga la plus lucrative de tous les temps au cinéma.

La dernière fois que vous avez croisé George Lucas ?

Je l'ai vu lorsqu'il a obtenu son prix à l'AFI (Life Achievement Award décerné en juin 2005, Ndlr.) Comme je m'apprête à réaliser moi-même un film, nous en avons aussi parlé récemment. Il m'a proposé d'utiliser sa société de post-production, au Skywalker Ranch. C'est un bon business man, il a sauté sur l'occasion ! (Rires) Son aide me sera certainement utile.

La dernière fois que vous avez croisé Harrison Ford ?

C'était aussi à l'AFI. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu George, Harrison, Carrie Fisher et d'autres membres du casting. Nos vies ont pris des chemins différents, beaucoup d'entre nous ont fait des enfants et ça occupe ! Les gens regardent la première trilogie et pensent que nous sommes tous de grands amis comme dans le film et ce n'est pas la réalité, malheureusement. Mais chaque fois que l'occasion se présente, je suis ravi de les retrouver.

La dernière fois que vous avez croisé Chewbacca ?

Peter Mayhew... Je l'ai vu l'année dernière. Il vit au Texas désormais. Il est adorable, il possède l'âme d'un wookie. C'est un géant doux et discret. Je l'adore.

La dernière fois que vous avez croisé Yoda ?

Frank Oz... Je ne me souviens pas exactement de quand ça date. Il a été un mentor pour moi, c'est un grand réalisateur. Il est l'une des personnes grâce à qui mon comic-book, The Black pearl, a été publié car il m'a mis en relation avec les bonnes personnes. Je ne l'ai pas vu depuis de nombreuses années.

Votré épisode préféré ?

L'Empire contre-attaque parce que c'est l'épisode le plus profond, le plus cérébral, le plus sombre, le plus spirituel... Yoda est personnage fantastique et assez inattendu. La fin est un twist incroyable, quand on apprend que mon père n'est autre que Darth Vader. C'est difficile de créer une telle surprise ! Sur un plan plus personnel, chaque fois que je pense à L'Empire contre-attaque, me vient à l'esprit la naissance de mon fils donc forcément, c'est un lien supplémentaire.

Tout le monde connait Star Wars...

Personne n'aurait pu prévoir un tel impact culturel et une telle longévité. Il s'agissait de science-fiction, un conte de fée même, avec une princesse, un fermier, un pirate, des gentils monstres, des méchants... J'ai pensé au Magicien d'Oz, même si le personnage principal est une fille et d'ailleurs, lorsque la princesse Margaret (d'Angleterre, Ndlr.) l'a vu, elle m'a dit : « C'est merveilleux mais vous ne pensez pas qu'on aurait pu y mettre des musical numbers ? » Elle aurait voulu des chansons ! Je pense que nous n'aurions pas été pris au sérieux et le film n'aurait pas aussi bien vieilli. Les enfants qui découvrent Star Wars aujourd'hui ne se doutent pas que c'est un aussi vieux film.

Je pensais qu'il allait être très populaire, surtout qu'à mes yeux il était bourré d'humour. Pour moi, Star Wars est une comédie que je qualifierais d'hilarante par moment ! L'humour est absurde, car nous sommes tous très sérieux mais nous ne nous prenions pas au sérieux. J'adore quand Han et moi allons sauver la princesse et elle nous dit en regardant le vaisseau : « Vous êtes venus avec ça ?! » Je pense à ma sœur qui me faisait ce genre de remarque quand j'allais la chercher en voiture à l'école, ce n'était pas assez bien pour elle ! Un gamin peut y trouver son compte, comme un adulte. Aujourd'hui, les fans connaissent plus de détails que moi, surtout sur la nouvelle trilogie. Quand je parle du personnage « interprété par Liam Neeson » on me répond « Qui-Gon Queen » ou un nom comme ça, je ne le connais même pas exactement, c'est embarassant parfois mais ça amuse les fans ! (il s'agit de Qui-Gon Jinn, Ndlr.) L'autre jour mon fils m'a fait passer un test de connaissances sur Star Wars et j'ai eu moins de 50% de bonnes réponses. La honte !

Que vous dit-on lors que vous croisez des fans dans la rue ?

Les gens sont si sympathiques, où qu'ils soient en Amérique, en Europe... Ils ont l'impression de me connaître, chacun a un souvenir particulier concernant la trilogie. « J'ai rencontré ma femme en allant voir L'Empire contre-attaque » ou « Mon fils est né le jour de la sortie du Retour du Jedi »... Cela crée des liens. Donc quelque part, ce rôle est l'un des plus beaux cadeaux que j'ai reçu dans ma vie. Comme ils s'intéressent toujours à ce que je fais, même quand je suis dans le milieu des comic-books ou des jeux-vidéo, c'est un réel soutien sans lequel je ne pourrais probablement pas aujourd'hui réaliser mon film. Et j'aime particulièrement quand un fan m'aborde en me disant qu'il adore ce que j'ai fait avec la voix du Joker. Aussi parce que le générique est si rapide qu'il faut vraiment s'y intéresser pour savoir que c'est moi derrière !

Un mot sur la seconde trilogie ?

Elle a sa propre ambiance, un ton différent et j'aime ça. La première trilogie s'adressait plus aux enfants que la seconde, qui devait prendre en compte que les fans avaient vieilli.

Festival Jules Verne

Je suis particulièrement honoré d'être là pour un festival qui porte le nom de Jules Verne car c'est un visionaire, au même titre que Nostradamus ! La science-fiction est un genre qui doit beaucoup aux français, regardez aussi George Méliès, le père des effets-spéciaux... J'aime aussi Godard et Truffaut, des amoureux du cinéma noir américain auquel ils ont apporté une sensibilité très française... Toutes ces personnes ont profondément influencé les réalisateurs américains dans les années 60 et 70, leur contribution à notre cinéma est très respectée chez nous. Pour en revenir au festival, il se préoccupe d'une cause qui me tient à cœur : l'environnement et ses espèces menacées comme les ours polaires, les chimpanzés, les éléphants... Ce festival éduque les jeunes en les divertissant à travers des documentaires et si ma présence contribue au succès de cette démarche, je ne peux qu'en être ravi. C'est parce que j'ai beaucoup de fans jeunes - et jeunes d'esprit - que le festival m'a proposé de venir, ce sont eux qu'ils veulent avant tout sensibiliser.

Politique

Je ne comprends pas pourquoi le réchauffement climatique est devenu un sujet de controverse politique aux Etats-Unis. Cela devrait peu importer, que vous soyez libéral ou conservateur. Quand vous voyez un ours polaire aux portes de la mort sur un morceau de glace, c'est une triste preuve de ce qui est en train d'arriver et pourtant, il y en a pour dire que Al Gore fait ses discours parce qu'il recherche le pouvoir... Je pense au contraire qu'il pose les bonnes questions et je ne vais pas chercher des raisons pour m'écarter de ces préoccupations complètement justifiées. Si nous voulons que les jeunes se sentent concernés, il faut les informer dès leur plus jeune âge, cela doit passer par l'éducation. Et non par la politique.

Darth Vader

Qui est le Darth Vader aujourd'hui ? Si vous lisez les journaux et que vous vous informez sur ce qui se passe autours de vous, c'est le meilleur moyen de se faire sa propre opinion. Ce n'est un secret pour personne que je n'étais pas fan de George Bush et Dick Cheney. Darth Cheney... Je ne pensais pas qu'il était juste de le comparer à Darth Vader. Celui-ci finissait par reconnaître ses erreurs et demandait pardon pour ce qu'il avait fait. Ce n'est pas encore arrivé à Cheney !

Source ECRAN LARGE.Com

Auteur : Didier Verdurand

Photos de Côme Bardon.

DERAPAGE DE TOUTES LES PEURS

Parfois, y a des dvd qui se ressemblent, on ne sait plus si le résumé du film corresponnd à l'affiche du dvd tellement il y a des similitudes dans la photo, le titre, la police et la cerise sur le gâteau : les acteurs.

2 Ben Affleck pour le prix d'un (avec le même regard et le même sourire :=)

un Samuel L Jackson à droite avec une paire de lunettes

un Morgan Freeman à Gauche avec une paire de lunettes

et une scène tirée du film en bas de chaque affiche.

mercredi 26 mai 2010

LE REPENTI SUR FRANCE 2


Olivier Guignard réalise pour France 2, une fiction en deux parties de 90 minutes baptisée “Le repenti”, avec Bruno Debrandt, Aurélien Recoing, Natacha Lindinger. Le scénario est signé Simon Jablonka et Nicolas Durand-Zouky.
1ère partie ce soir, la suite mercredi prochain.


L’intrigue :


Mathias travaille comme trafiquant pour Victor, son patron et son meilleur ami. Ce dernier, découvrant qu’il détourne une partie du trafic, veut sa mort. Mathias n’a d’autre choix que de dénoncer sa “famille”, mais Victor réussit à se venger. Laissé pour mort, il ne doit la vie qu’à de multiples opérations de chirurgie esthétique qui changent son visage.

Il a perdu sa femme, son fils. Cinq ans plus tard, la juge chargée de l’affaire lui demande de revenir en ville pour infiltrer l’organisation criminelle à laquelle il appartenait. Il retrouve sans être reconnu ses anciens amis, sa femme devenue la maîtresse de Victor et son fils.

DR JUSTICE


Je suis tombé par hasard sur le dvd de « Docteur Justice ». Le film que je connaissais que de nom est tiré de la bd, qu’on trouvait dans le magazine Pif gadget dans les années 70. La bd était de qualitée, pour le film, j’ai comme un doute.

Docteur Justice est né en 1970 dans les pages de Pif-gadget. Cet homme combat les injustices avec ces armes de toubib, mais aussi, lorsqu'il le faut, avec ces connaissances en judo. Le 7e Dan, Benjamin Justice, peut alors mettre hors d'état de nuire tous les malfrats qui s'attaquent aux enfants. Ceux qui les exploitent n'ont qu'à bien se tenir!


De l'action à profusion, une pointe d'humour, mais surtout une grande dose d'espoir face à l'exploitation que subissent tant de gens dans notre bas-monde. Les histoires concoctées par Jean Ollivier sont très bien documentées et ont toujours suivi l'actualité du moment. Les dessins de Marcello sont d'un dynamisme peu commun et ont un trait clair et efficace.


À l'époque si populaire que l'on en fit une adaptation au cinéma en 1975 avec John-Philip Law dans le rôle principal et des acteurs comme Gert Froebe et Nathalie Delon.

Jaquette de la VHS...

LA FIN DE 24


Pour la dernière fois: après huit saisons, la série s'est achevée lundi soir à la télévision américaine.

Cette série programmée depuis novembre 2001 a connu dès ses débuts des records d'audimat aux Etats-Unis et dans le monde entier, notamment grâce à son format particulier: le scénario de chaque saison se déroule en 24 heures, à raison d'une heure par épisode menée à un rythme haletant. Le succès de ce format original a par la suite servi de tremplin à d'autres séries comme "Lost", prison break, Sleeper cell ou "Heroes".

"24 heures chrono est bien plus qu'une simple série télévisée: elle a redéfini le genre dramatique", a jugé Peter Rice, patron de la branche divertissement du réseau Fox, qui diffusait la série. Après 192 épisodes, l'increvable Jack Bauer tire sa révérence après avoir sauvé les Etats-Unis de moult complots plus machiavéliques les uns que les autres.


"J'éprouve un sentiment de satisfaction teintée d'amertume. +24 heures chrono+ constitue la plus grande expérience de ma carrière jusqu'à présent", avait déclaré Kiefer Sutherland, qui incarne Jack Bauer, au magazine Variety, après l'annonce de la fin de la série en mars. L'acteur avait ajouté qu'il envisageait avec le producteur de la série Howard Gordon d'adapter la saga sur grand écran, sans toutefois avancer de date.


Mais outre ses records d'audience, "24 heures chrono" avait ses détracteurs, qui estimaient que les méthodes parfois brutales de Jack Bauer pouvaient être assimilées à un éloge du recours à la torture.


La série a même été citée comme exemple dans un livre par l'ancien conseiller juridique de l'administration Bush, John Yoo, auteur de plusieurs notes de services justifiant l'usage de la torture dans le cadre de la "guerre contre le terrorisme".

source : morandini.com

mardi 25 mai 2010

LA FIN DE LOST


La diffusion dimanche sur la chaîne américaine ABC de l'épisode mettant un point final à la série "Lost" a laissé beaucoup de fans sur leur faim, comme en témoignaient lundi de nombreux commentaires sur internet.

Seuls les professionnels semblent séduits, comme USA Today qui écrit: "Lost, c'est une série à propos de la vie et de la mort, de la science et de la foi, de l'esprit et la chair et son titre a toujours fait référence à l'âme des personnages et non pas à un endroit".

Mais pour les 13,5 millions d'amoureux de la série qui n'ont pas décroché malgré une intrigue de plus en plus complexe et qui ont suivi l'épisode final de deux heures diffusé dimanche soir aux Etats-Unis, beaucoup se sont sentis frustrés, à en croire leurs commentaires sur le site officiel de la série, où ils étaient invités à partager leurs moments préférés.

"Il n'y a pas eu de moment préféré dans l'épisode final. Ca craint. Nous nous sommes faits avoir. Suis si ENERVE", commente l'un d'entre eux.

"Quelle fin nulle !", proteste un autre. "Il y a trop de choses qui ne collent pas et ils n'ont rien expliqué à propos de l'île".

"C'était de loin le pire épisode de fin que j'aie jamais vu et je suis en colère d'avoir consacré tant de temps et d'espoirs à escompter un dénouement décent", fulmine encore un spectateur tandis qu'un autre crie à la trahison: "Horrible ! Quel lâchage... six ans de ma vie pour ça !".

Pour le critique du site Gawker.com, "Lost s'est terminé hier et avec cette série les espoirs et les rêves de millions de gens qui pensaient que cela allait être bien à nouveau". "Pendant six ans, cela a été la chose la plus fascinante à regarder à la télévision. Et cela a fini de la pire des façons", conclut-il.

source : morandini.com

Le déclic de « Waterwold »


On connaissait l'acteur et le metteur en scène, celui par exemple du film « Danse avec les loups » (1990). On connaissait moins le créateur d'entreprise spécialisé dans la dépollution.

Depuis quinze ans, Kevin Costner finance sur sa fortune personnelle une société qui développe une machine capable de séparer l'eau et le pétrole. Le type même de technologie qui pourrait permettre de limiter la marée noire propagée dans le Golfe du Mexique par une fuite dans une plateforme de BP.

La compagnie pétrolière a donc décidé d'y recourir pour tenter d'éliminer les gigantesques nappes pétrolières. Six machines doivent être testées dans les jours qui viennent. Costner a précisé que 26 machines supplémentaires étaient prêtes pour une mise en service immédiate.

L'acteur a investi 26 millions de dollars dans ce projet développé par une équipe de scientifiques, dont son frère aîné Dan.

Le déclic de « Waterwold »

Le fonctionnement des machines s'apparente à celui d'un aspirateur géant maintenu sur une barge et relié à une centrifugeuse. L'eau de mer souillée est aspirée puis elle tourne à très haute vitesse pour séparer le pétrole de l'eau.

James Cameron, le metteur en scène d'« Avatar », a lui aussi proposé son aide en mettant sa collection de sous-marins à disposition des équipes de nettoyage.

Selon le Los Angeles Times, c'est pendant la réalisation du film de science-fiction « Waterworld » (1995) dans lequel il avait le rôle principal, que Costner a commencé à travailler sur son projet.

Le film, qui relate comment les hommes tentent de survivre sur une Terre recouverte par les eaux, fut un échec commercial. Il faut espérer que Costner aura plus de succès avec sa technologie.

source : rue 89

vendredi 21 mai 2010

SLEEPER CELL


Mieux vaut tard que jamais, je viens de découvrir (enfin) avec 5 ans de retard, la fameuse série SLEEPER CELL.
La jaquette du dvd n'y va pas par 4 chemins
"plus fort que 24"...
Peut être pas, mais en tous les cas aussi prenante... bref, une vraie réussite.


Jack Bauer n'est pas le seul à pouvoir contrer la menace terroriste qui plane sur Los Angeles. L'agent du FBI Darwyn Al-Sayeed en est également capable, bien qu'il utilise des méthodes radicalement différentes. De religion musulmane, il réussit à infiltrer une cellule terroriste dans la cité des Anges composée d'un chef énigmatique et de combattants venus de différents horizons, un serbe, un français et un américain. Il va ainsi mener son enquête de l'intérieur et remonter si possible à d'autres cellules dormantes sur le territoire des Etats-Unis.

Diffusée sur Show­time, Sleeper Cell est à la fois l'autre 24 et l'anti 24. Il est impossible de ne pas effectuer de relation entre les deux séries tant le sujet, déjouer une attaque terroriste, est similaire. Mais là où 24 choisit l'action, le suspense et la tension à outrance, Sleeper Cell joue sur l'hyperréalisme. Darwyn Al-Sayeed est tout sauf un surhomme, juste un ancien militaire qui veut servir sa religion et son pays pour la bonne cause. Il en résulte une histoire profondément concrète qui permet de suivre la formation d'une cellule terroriste et d'en comprendre les tenants.


source : extrait de http://www.krinein.com

mercredi 12 mai 2010

SCENE CULTE

Signé Furax est à la base un feuilleton radiophonique français en cinq saisons, Le feuilleton a été diffusé de 1951 à 1952 sur la chaîne parisienne de la RTF, puis de 1956 à 1960 sur les ondes d’Europe 1. Il a été créé par Pierre Dac et Francis Blanche et réalisé par Pierre Arnaud de Chassy-Poulay.

En 1980, le film sort au cinéma avec un casting incroyable :

Jean-Marc Thibault Jean-Pierre Darras Jean-Roger Caussimon Paul Préboist Jean Le Poulain Michel Constantin Roger Carel Jacques Fabbri Patrick Prejean Mario David Coluche
Pierre Mondy Mylène Demongeot Gérard Hernandez Jacques Rouland

voici une scène qui reste gravée dans ma mémoire avec l'excellent Michel Constantin (voir la scène jusqu'à la fin)


Résumé du film

L'Obélisque de la Place de la Concorde à Paris et divers autres monuments français sont remplacés par des imitations. Ces odieux crimes contre le patrimoine national sont tous accompagnés de la mention « Signé Furax », criminel célèbre. L'enquête est confiée au commissaire Fouvreaux.


Film rare à la télé, A quand une sortie en dvd ?

8000 visites... ça se fête ?

mardi 11 mai 2010

COLUCHE DANS JEAN DE FLORETTE


Coluche dans la peau d’Ugolin
par Philippe Lombard - http://www.devildead.com/histoiresdetournages/

En 1984, Claude Berri travaille sur l’adaptation de Jean de Florette et Manon des Sources de Marcel Pagnol. Il aimerait que Coluche, qu’il vient de diriger dans Tchao Pantin, interprète Ugolin, mais le comédien hésite, notamment à cause de l’accent provençal. Il propose le rôle du papet à Yves Montand, qui refuse.
"C’est alors que Simone Signoret m’a suggéré de faire mes essais avec Coluche chez eux à Auteuil et de demander à Yves de lui donner la réplique. Il a accepté. Je me souviendrai toujours de cette journée, il faisait un temps magnifique. Pendant qu’on maquillait Coluche, que Bruno sortait son matériel, je voyais Montand tourner en rond. Il avait mis une veste en velours et marchait avec une canne. À un moment, il a demandé à Didier s’il n’avait pas une moustache pour lui. Pour quelqu’un qui devait donner la réplique de dos, il était plutôt méticuleux. Toute la matinée, nous avons filmé Coluche, j’ai tout de suite senti qu’il n’était pas très à l’aise avec l’accent. Par contre Yves l’était, il connaissait ses répliques par cœur. Après le déjeuner, il a accepté qu’on le filme de face, cela me permettait de monter les meilleurs moments des essais de Coluche. Nous tournions en 35 mm et en même temps en vidéo. Quand nous avons visionné, l’évidence était que Coluche n’était pas le personnage. En revanche, Montand était extraordinaire, on aurait dit Burt Lancaster dans Le Guépard. Je n’avais pas d’Ugolin, mais j’avais gagné le Papet."
Philippe Lombard
[Sources : "Autoportrait" de Claude Berri (Léo Scheer, 2003)]

FREDDY



Aussi longtemps qu'un monstre pourra rapporter de l'argent, il y aura toujours quelqu'un pour vouloir le ramener sur les écrans. Comme nombre de ses confrères ces dernières années, le tueur de Elm Street fait donc peau neuve et s'offre un reboot avec Freddy - Les Griffes de la nuit, afin d'attirer à lui de toutes nouvelles jeunes victimes. Sans compter qu'au regard de son évolution au fil des ans, on se demande s'il aurait pu en être autrement pour que Fred Krueger revienne une nouvelle fois hanter nos rêves...


Quand il commet ses premiers meurtres en 1984 dans Les Griffes de la nuit, les spectateurs découvrent un Freddy Krueger tel que se l'imaginait son créateur Wes Craven . Tout était ainsi pensé pour accoucher du tueur le plus abominable et effrayant possible, une pure icône de l'horreur. La vision de Craven ne fut toutefois vraiment complète que lorsqu'il abandonna l'idée de prendre un cascadeur pour jouer Freddy et engagea à la place un Robert Englund inspiré par la gestuelle de Klaus Kinski dans Nosferatu, fantôme de la nuit

Le cauchemar était devenu une réalité, et le succès ne tarderait pas à rappliquer.

Les Griffes de la nuit ayant sauvé de la banqueroute la toute jeune société New Line Cinema, une suite fut rapidement mise en chantier malgré le désistement de Wes Craven, lequel désirait même clore le premier sur un happy-end pour éviter ce chapitre 2. Réalisateur auparavant pour New Line de Dément (Alone in the Dark en VO), c'est à Jack Sholder que le producteur Robert Shaye confie alors La Revanche de Freddy et, aidés par le scénariste débutant David Chaskin,
ils prolongent dès 1985 l'histoire originale tout en s'en éloignant drastiquemen
t.


À concepts différents, films radicalement divergents (d'ailleurs, il est le seul de la série à ne pas utiliser le thème musical créé par Charles Bernstein) et bien qu'il ait encore plus attiré les foules, La Revanche de Freddy n'enchante pas grand monde au final. Car ce que voulaient les gens, c'était Freddy. Et du Freddy, ils allaient donc en avoir !

A sa grande surprise, Wes Craven est ainsi recontacté par New Line après qu'un traitement de Robert Englund ait été rejeté. En duo avec le scénariste Bruce Wagner, le créateur de Freddy invente les Dream Warriors pour lui opposer des adversaires sérieux et explore un sujet délicat avec les suicides d'adolescents, qu'il imagine être l'oeuvre de Krueger. C'était sans compter sur des remaniements effectués peu avant le tournage et, sous l'influence de Chuck Russell (qui réalisera quelques années plus tard The Mask) couplée à celle du studio, le film adoucit son propos tout en donnant une plus grande importance au méchant de l'histoire.


Dorénavant, FREDDY jouera de l'humour noir et dégainera une punchline à chaque inventive mise à mort, comme le ferait un héros de film d'action. La formule peut sembler grossière mais les résultats au box office qu'obtient Les Griffes du cauchemar en 1987 paraissent lui donner raison, ce troisième volet étant un véritable carton. Et quand Renny Harlin (58 minutes pour vivre) la réutilise l'année suivante pour Le Cauchemar de Freddy, y ajoutant encore une sévère dose d'action, il signe alors le plus gros succès de la saga (si l'on excepte Freddy contre Jason). De monstre craint par chacun, voici Freddy Krueger devenu une idole adorée de tous.

Cette popularité, le tueur de Elm Street continuera de la cultiver avec la série Freddy - Le cauchemar de vos nuits où, sur le modèle des Contes de la crypte, il sert d'hôte à différentes histoires dans lesquelles il apparaît parfois.

Mais 1990 marquera l'année des premiers échecs pour Krueger et davantage que la déprogrammation de sa série au bout de deux saisons, c'est bien l'accueil mitigé réservé à son cinquième chapitre qui porte le plus préjudice au personnage. Script modifié jusqu'à la dernière minute, tournage commando, post-production réalisée dans l'urgence : L'Enfant du cauchemar est le résultat de nombreuses concessions et si Stephen Hopkins (Predator 2) rêvait d'un conte gothique et cruel, on lui réclame avant tout de servir la soupe à la star aux griffes d'acier. Expurgé de tous ses plans les plus gores pour éviter une classification trop pénalisante, le film reste cependant assez sombre et New Line associera cet état de fait à sa gamelle au box office. C'est pourquoi en 1991, pensant que la source s'est tarie, le studio décide d'en finir pour de bon avec FREDDY et pète littéralement les plombs.

Jusque-là à la production de chacun des opus de la saga, Rachel Talalay monte en grade lorsqu'elle propose de tuer une bonne fois pour toutes Freddy, non sans pousser avant cela à son maximum le concept qu'il est devenu.

le film fait perdre en crédibilité à sa star et trouve en plus le moyen de saboter ses adieux dans un climax en relief car, comme l'avoue la réalisatrice, elle était plus préoccupée de faire fonctionner la 3D que de bien en finir avec Krueger. Succès moyen en salles valant principalement pour ses révélations sur le passé du tueur, la sixième aventure du "monstre-qui-ne-fait-plus-peur" aurait ainsi dû le voir définitivement prendre sa retraite. Mais c'était sans compter sur l'ingéniosité des scénaristes, l'avidité des producteurs et, bien sûr, le fait que...

Les Griffes de la nuit étant sur le point de fêter ses dix ans, Robert Shaye et ses collègues de New Line décident de ressusciter une nouvelle fois le tueur de Elm Street. Mais comment faire quand on a tué -dans tous les sens du terme- la poule aux oeufs d'or ? La solution, ils la trouvent alors en allant frapper à la porte de Wes Craven, qui voit d'un très bon oeil cette opportunité de se réapproprier son bébé. Ne pouvant à l'évidence poursuivre la trame de la saga, il choisit d'utiliser une idée rejetée à l'époque des Griffes du cauchemar (et soi-disant inspirée d'un de ses rêves où Robert Englund, déguisé en Freddy, fait le mariole durant une fête de New Line tandis que se dessine dans son ombre une entité démoniaque) et réinvente presque complètement la mythologie du croquemitaine, devenu désormais une créature antédiluvienne bien réelle que les longs-métrages empêchaient de se matérialiser dans notre monde (c'est pourquoi, dans le générique de fin, Krueger est crédité comme étant interprété par "lui-même").

Métafilm annonçant d'une certaine façon la trilogie Scream, l'humour en moins, Freddy sort de la nuit permet à Craven de concrétiser les idées de maquillage qu'il avait eu à l'époque du premier volet et, celles-ci ajoutées à quelques autres modifications, de rendre au boogeyman toute sa dimension d'icône de l'horreur. Mais si ce retour aux sources du Mal est loin d'être inintéressant, il ne passionne pas pour autant les spectateurs qui boudent copieusement le film et font de lui le bide le plus cinglant de la série.


Probablement refroidis par cet accueil, les pontes de New Line laissent donc Freddy reposer pendant un long moment mais, évidemment, l'appât du gain et les réclamations des fans finissent par le tirer de sa retraite. À court toutefois d'arguments scénaristiques pour prolonger l'intrigue des précédents épisodes, ils optent à la place pour l'argument commercial -le crossover- et sortent des cartons le projet Freddy contre Jason, qu'ils cherchent à monter depuis 1987. Un cadeau pas désintéressé fait aux amoureux du grand brûlé et du hockeyeur amateur, ce qui explique (en plus du besoin de creuser le contraste entre eux) que les deux tueurs y apparaissent sous leur jour le plus populaire, le plus connu, devant la caméra de Ronny Yu. Peu familier des deux licences, le réalisateur hongkongais accepte le job car il peut décider de l'issue du duel entre les deux boogeymen mais aussi parce que le studio, voulant initier une nouvelle franchise, lui laisse carte blanche afin d'apporter un regard neuf sur eux. Comme il l'avait pratiqué avec La Fiancée de Chucky, Yu mêle alors l'horreur à une conséquente dose d'action et d'humour. Et Freddy de redevenir par le fait le plaisantin sadique de la fin des années 80, celui ayant toujours un bon mot pour accompagner chacune de ses exactions. Comme le confirme néanmoins le scénariste Mark Swift (le remake de Vendredi 13), Freddy était la vraie star du projet selon le producteur Robert Shaye et à force de vouloir le mettre en avant, ils ont fini par le rendre agaçant (beaucoup ne lui pardonnent pas la scène où il fait de Jason une boule de flipper). Ainsi, malgré son succès en salles, Freddy contre Jason n'aura pas droit à une suite


Étant l'un des croquemitaines de cinéma ayant connu le plus grand nombre d'évolutions au fil des années, Freddy Krueger est devenu l'exemple même des dérives que peut connaître une saga quand on essaye de l'étirer plus que de raison. Passé d'icône de l'horreur à clown de l'Amérique, on a essayé de s'en débarrasser avant de vouloir le faire revenir, encore une fois, quitte à user d'arguments un peu tirés par les cheveux et tendant à dé-réaliser sa nature première.


Plutôt alors que de continuer à creuser sa propre tombe, il ne restait plus à Krueger qu'une seule solution pour retourner dans les salles obscures : le reboot, tout reprendre à zéro. C'est ainsi que nous découvrirons le 12 mai, avec la sortie de Freddy - Les Griffes de la nuit, si le tueur de Elm Street -tel un phénix aux serres d'acier- peut effectivement renaître de ses cendres pour de bon. Et s'il peut toujours nous faire pousser des cris d'effroi dont l'écho se répercutera jusque dans nos rêves...

source : Excessif.com

lundi 10 mai 2010

10 MAI 1981


10 mai 1981

10 mai, une date trop importante pour faire l'impasse sur cet évennement. Ne voulant pas marcher sur les plates bandes de mon ami Ludo '(http://pourquoipaspoitiers.over-blog.fr/) qui fera ça mieux que moi, je serai donc bref sur cette journée du 10 mai 81...
Je me souviens de ce jour ... j' allais souffler mes 10 bougies 11 jours plus tard.

Même si ça n'a absolument rien à voir avec le cinéma, quoique Coluche avait fait parler de lui à l'époque avec sa candidature (revoir le film d'Antoines De Caune "Coluche, l'histoire d'un mec..." retour en arrière, à savoir janvier 1981 pour bien comprendre.
En janvier 1981, au congrès extraordinaire de Créteil, François Mitterrand est désigné comme candidat du PS et adopte les « 110 propositions pour la France » comme programme.
Le 24 avril 1981, au premier tour de l'élection présidentielle, François Mitterrand talonne le président sortant avec 25,85 % des voix contre 28,32 % pour Valéry Giscard d'Estaing. Jacques Chirac est troisième avec 18,00 % des suffrages.

Au soir du 10 mai 1981, François Mitterrand est élu président de la République avec 51,76 % des suffrages exprimés contre 48,24 % à Valéry Giscard d'Estaing.
Le soutien de Jacques Chirac au président sortant est resté extrêmement ambigu : il déclare ne pouvoir voter, à titre personnel, que pour Valéry Giscard d'Estaing mais refuse de donner une consigne de vote.
Le 21 mai 1981, le septennat du nouveau président s'ouvre par une cérémonie au Panthéon. Puis il nomme son premier gouvernement dirigé par Pierre Mauroy.
Le lendemain, il dissout l'Assemblée nationale. Les élections qui suivent, les 14 et 21 juin 1981, lui donnent la majorité absolue au Parlement. Un deuxième gouvernement de Pierre Mauroy fait entrer quatre ministres communistes. De nombreuses réformes sociales sont alors adoptées.
Sur le plan économique, le septennat est marqué dans un premier temps par une vague de nationalisations (loi du 13 février 1982) et par une politique de maîtrise de l'inflation, infléchie vers l'austérité à partir du tournant de la rigueur, passage à une culture de gouvernement.
Le septennat s'achève en 1988 sous la première cohabitation de la Ve République.
campagne de Jacques Chirac 1981 - trop fort le slogan !!!!
Georges Marchais : Campagne 1981
Coluche : 1981
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