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mardi 25 février 2014

HAROLD RAMIS 1944-2014


Il avait chassé les fantômes aux côtés de Bill Murray avant de diriger ce dernier dans  Un jour sans fin. Harold Ramis est mort à Chicago, lundi 24 février, des suites d'une longue maladie, annoncent plusieurs sites d'information américains. Il avait 69 ans.





Harold Ramis, né dans la métropole de l'Illinois le 21 novembre 1944, y fait son apprentissage de la comédie au sein de la troupe de Second City, des rangs de laquelle sont aussi sortis John Belushi, Dan Aykroyd et Bill Murray. Parallèlement il mène une carrière de journaliste, qui le conduit à éditer la page d'histoires drôles de Playboy, une autre grande entreprise culturelle de Chicago.
« CADDYSHACK »,  « SOS FANTÔMES », « UN JOUR SANS FIN »

Avec ses camarades de Second City, il se rapproche de la revue satirique National Lampoon, une union qui donne naissance à l'un des films fondateurs du cinéma américain contemporain, American College (National Lampoon's Animal House, 1978), portrait d'une génération hédoniste et débauchée qui enterre joyeusement les utopies des années 1960. Harold Ramis en coécrit le scénario.




En 1980, il passe à la réalisation avec Caddyshack, Le Golf en folie, l'un des premiers grands rôles de Bill Murray. Suivent Bonjour les vacances, avec Chevy Chase (1983) et Club paradise (1986).


Entre-temps, Harold Ramis devient un visage familier dans le monde entier grâce au succès de SOS fantômes (1984). Il coécrit le scénario avec Dan Aykroyd et partage la vedette avec ce dernier, Bill Murray, Ernie Hudson et Sigourney Weaver. Le mélange d'humour collégien et d'effets spéciaux est alors inédit et fait du film un succès mondial, qui générera une suite en 1986.
Rien de tout ça ne prépare à la surprise d'Un jour sans fin, comédie mélancolique portée par Bill Murray, sortie en 1993.


pour lire l'article en intégralité, cliquez ici






vendredi 21 février 2014

LES MAITRES DU TEMPS de RENE LALOUX


C'est l'heure du film de fin de semaine, le plein de super vous propose de revoir un film culte de RENE LALOUX, LES MAITRES DU TEMPS ains que GANDAHAR.

Les Maîtres du temps est un film d'animation réalisé par René Laloux sur des dessins de Mœbius, sorti en 1982 et inspiré du roman de science-fiction L'Orphelin de Perdide de Stefan Wul.

Piel, un petit garçon en compagnie de son père, atterrit sur une planète sauvage, Perdide. Avant de mourir, son père réussit à contacter son ami Jaffar, et lui demande de sauver son fils Piel, désormais seul sur cette planète. Piel reçoit de son père un microphone, son seul moyen de contact avec Jaffar qui, avec des compagnons, vont lui parler tout au long du voyage en lui donnant de judicieux conseils. En compagnie de son vieil ami Silbad, un vieux boucanier rusé et plein de ressources, Jaffar se dirige vers Perdide pour sauver le petit Piel. Mais plusieurs incidents vont se dérouler au cours de l'aventure... sans compter que l'espace recèle bien des mystères.

GANDAHAR de RENE LALOUX


Le film de fin de semaine débarque sur le plein de super :
Gandahar est un film d'animation français de science-fiction réalisé par René Laloux sur des dessins de Philippe Caza, sorti en 1988.

 

Le scénario est une adaptation par René Laloux du roman de Jean-Pierre Andrevon Les Hommes-machines contre Gandahar, paru en 1969. Gandahar est le troisième long-métrage réalisé par René Laloux.

SPIDER MAN REFAIT LE PLEIN DE SUPER ?

Attention, sur la couverture du magazine PREMIERE  se cache le nom d'un petit blog !

jeudi 20 février 2014

INTERVIEW DE COLUCHE par Christian HOCHE le 5 mai 1976


C'est l'histoire d'un mec, il était jeune journaliste et il venait d'arriver à L'Express, le mec. Il s'appelait Christian Hoche. Et il était plus connu pour ses reportages sur le Vietnam que pour ses affinités avec le show-business. Il avait pourtant été pressenti par une célèbre maison d'édition pour interviewer une cinquantaine de célébrités - Maurice Béjart, Antoine Blondin, Michel Debré, Alain Krivine, Jacques Martin, etc. - sur un thème unique: «La France telle qu'ils la voient». Le livre ne sortira jamais. Mais de cette curieuse aventure il reste une interview, recueillie dans la maison de Coluche, rue du Parc-Montsouris, au milieu de sa famille, entre un flipper et un baby-foot, et parmi des amis qui ne cessent de passer. La scène se déroule le 5 mai 1976. Christian Hoche est accompagné d'un photographe indépendant, Francis Dalsace, et du dessinateur Jacky Redon

5 mai 1976

CHRISTIAN HOCHE: Je peux prendre un cendrier?

COLUCHE: Si vous fumez, je préfère, oui!

- On y va? Le thème de l'interview, c'est donc la France et les Français...

- Je ne suis pas vraiment au courant! Personnellement, je suis né de mère je ne sais quoi et de père autre chose, mais je suis né à Paris dans le XIVe, donc je suis français. Alors, qu'est-ce que c'est, la France, je n'en sais rien! Je n'ai rien fait pour donner une image de la France. Je n'en ai rien à foutre, ça ne m'intéresse pas!

- La France, pour vous, c'est une notion purement géographique?

- Je ne peux pas parler de la France, je ne connais pas les autres pays! J'aimerais pouvoir vous dire: par rapport à l'Amérique, la France, c'est ceci ou cela... Mon seul domaine à moi, c'est la vie, je ne connais rien d'autre...

- Alors, parlons de la vie!
- Ce qui est marrant, pour moi, c'est les traits de caractère propres aux Français. Par exemple, ce peuple a élu président de la République un type qui a été ministre des Finances pendant sept ans! Voilà ce qui est incroyable! Si quelqu'un raconte une chose pareille dans une pièce de théâtre, les gens vont dire: il charrie, il se moque de nous! On ne peut pas croire des conneries pareilles! La connerie française est incroyable!
- D'autres exemples?
- Tiens! Hier, j'ai vu un type se jeter sous les roues d'une voiture pour sauver un môme. La voiture a réussi à freiner. Le mec avait l'air d'un con, et la mère gueulait parce qu'il avait bousculé son fils! Le type s'est relevé, il voulait tuer le chauffeur! En cinq minutes, le mec a voulu sauver une vie, au risque de la sienne, et en détruire une autre! Voilà ce qui est fantastique. Mais je ne sais pas si c'est "français"...

Un autre exemple? L'autre jour, il y avait un mec par terre, dans la rue, on ne savait pas ce qu'il avait, on appelle les flics. Ceux-là ont l'habitude, ils lui demandent: "Alors, mon gars, t'es bourré?" Ils le relèvent, le type commence à râler, si fort qu'ils commencent à lui taper sur la gueule! Et un commerçant avait appelé les flics pour sauver le mec!
Voilà la France! Un jour, vous prenez une contravention pour "stationnement gênant"; le lendemain, au même endroit, il y a un parcmètre, le stationnement n'est plus gênant! Et les gens marchent! Moi, j'attends que cela m'arrive pour faire un procès...

- Avez-vous l'impression de vivre dans un pays bête et méchant...?
- Je n'ai aucune impression de ce type! Quand je vais à l'étranger (seulement pour des raisons professionnelles, je m'y fais tellement chier!), je vois que les autres vivent d'une autre façon, que parfois cela n'a rien à voir. C'est pour cela, d'ailleurs, qu'on a tort de dire qu'on va avoir un régime communiste, que ce sera comme en Russie, etc. C'est impossible! Les mecs qui font de la politique font pas ce qu'ils veulent, ils font ce qu'ils peuvent! Ils ne tirent pas les ficelles, ils sont tirés par les ficelles! Mais c'est un autre sujet...
- Depuis Mai 68, il s'est passé beaucoup de choses en France. C'est un point de repère, pour vous, 68?
- Démographique, oui: tous les gosses nés au lendemain de la guerre ont provoqué en 1968 une explosion de la jeunesse, mais c'est vrai aussi ailleurs, en Angleterre, etc. Ce qui était positif, en 68, c'est qu'on n'a pas eu affaire à un troupeau, mais à des mecs qui s'intéressaient aux choses... Mais est-ce qu'on peut juger? Par exemple, aujourd'hui, il y a la pilule, etc., et pourtant les mecs de 20 ans sont très bourgeois. Il y en a même qui se marient, tellement ça n'est plus la mode!

- Comment voyez-vous la France dans les années à venir?

- Socialiste, cela paraît inévitable! Pour le reste, le plus important, c'est l'évolution des moeurs. Mais cela ne va pas vite. Prenez la drogue: si les mecs se droguent, c'est parce que c'est interdit. Alors ils se droguent fort. Si le haschisch était autorisé, il n'y aurait aucun problème: autoriser des cigarettes avec un petit pourcentage de hasch dedans, cela ne ferait pas plus de mal que le tabac! Mais ce n'est pas possible à cause des moeurs - sans cela, l'Etat le ferait, cela lui rapporterait un pognon monstre!

Il est évident que la gauche n'a pas intérêt à prendre le pouvoir. Cela serait un merdier épouvantable. Elle le sait, d'ailleurs, elle le fait pas! En 1968, elle aurait pu le faire, mais elle a joué le jeu du gouvernement, uniquement pour pas prendre le pouvoir. Ce que pourrait faire la gauche, avec tous ses militants, c'est créer un Syndicat des consommateurs de politique. Les mecs qui seraient inscrits à ce syndicat pourraient dire, par exemple: "Allez, puisque la vignette est un impôt ?provisoire? depuis 1956, hop, on la supprime!"

- Vous n'avez pas donné ce conseil à Mitterrand?

- Je ne l'ai jamais rencontré. Mais je suis sûr qu'il ne marcherait pas! Il n'a pas intérêt à le faire. Lui, il fait sa carrière, il s'en fout du reste! Il a raison, d'ailleurs. La France est le pays de la démerde. On comprend comment marche le système, on navigue au milieu... Tiens! Dans notre métier, le music-hall, la majorité des gens qui sont "vedettes" sont des enfants de pauvres. C'est tellement chiant d'être vedette, il faut vraiment avoir envie de pas retourner d'où l'on sort!

- C'est votre cas?
- Complètement! Orphelin de père, une mère avec 2 enfants à charge, j'ai essayé de bosser, j'ai fait 14 métiers, je n'y suis pas arrivé. A un moment, je me suis dit: je préfère être clochard que travailler. C'est à ce moment que j'ai pu devenir artiste...

- Qu'est-ce qui a changé dans votre métier?

- Il y a des artistes qui ont fait vachement évoluer le métier, comme Julien Clerc et plein d'autres. Le public a changé. Voyez Georges Moustaki, qui vient, s'assoit pendant deux heures et chante des chansons pas gaies: impossible d'imaginer cela il y a vingt ans!

- Brassens faisait cela, aussi?

- C'est pas pareil. C'était un poète. Reconnu, officiel. Rien à voir! Il n'a pas profité des médias comme on en profite maintenant. Il a été consacré par la scène! On ne peut pas comparer Brassens, hier, et Moustaki, aujourd'hui...

- Vous-même, vous avez contribué à faire évoluer votre métier?

- Je m'en fous. Si c'est le cas, tant mieux. Parce que, finalement, quand on ne fait plus le métier, ce qui reste, c'est cela! Mais on ne peut pas le concevoir à l'avance, on fait tout par hasard... Moi, par exemple, je dois tout au hasard: je devais passer à la télé le soir des élections de 1974, vers 23 heures, c'est-à-dire quand on a déjà donné les résultats et que tout le monde est parti. Mais Mitterrand a annoncé qu'il parlerait à 23 heures, alors les gens ont attendu. Quand je suis passé, à onze heures moins cinq, tout le monde était encore là! Ensuite, les gens ont écrit: pourquoi on ne le voit jamais, celui-là? Alors, on m'a revu!

- Vous avez écrit à Mitterrand pour le remercier?

- Je sais même pas où il habite!
- Auriez-vous préféré vivre à une autre époque?
- Je connais même pas l'histoire de France, comment voulez-vous que je réponde? Probablement, non!
- Qu'est-ce qui vous agace le plus en France?

- La mauvaise foi des gens. C'est vraiment dur. En bagnole, le type qui vous coince et fait celui qui ne vous a pas vu. On peut faire un signe, "Excusez-moi", quoi! Un jour, j'étais à Mobylette, une bagnole se rabat sur moi, j'engueule le mec: "Faut regarder, merde!" Le mec: "Je vois rien, je suis bigleux, j'ai de la merde dans les yeux, qu'est-ce que tu veux que je te dise!" J'ai compris: au fond, tout le monde conduit comme lui! C'est parce que j'ai eu peur que j'ai engueulé ce type...

- Qu'est-ce qui vous ravit aujourd'hui?

- On vit une époque formidable! On peut se marrer de tout, sans conséquences. On vit à l'époque de la dérision. Le Café de la Gare, "Charlie hebdo", ou moi, on donne l'impression d'avoir inventé le dérisoire, alors qu'on est né dedans, en fait, on s'en est servi, c'est tout! C'est chouette! Au fait, j'espère que vous allez aussi interviewer Cavanna.

- Il vous a beaucoup inspiré?
- Il a inspiré tout le monde! "Bal tragique à Colombey, un mort", une révolution! C'est Molière disant à Louis XIV: "Ne vous asseyez pas là, c'est ma chaise!" Dans un journal, on ne doit rien à personne. Moi, si je dis un truc pareil dans un sketch, il ne passe pas à la radio, parce que les mecs se dégonflent...

- Certains sketchs ont eu du mal à passer sur les ondes?

- Oui, au début, la radio n'osait pas trop passer des choses comme: "Qu'est-ce que c'est que ces Portugais qui viennent retirer le pain de la bouche à nos Arabes!" Et puis Guy Lux, lui, à la télé, il l'a fait! Il a tout passé: le CRS, un tas de choses comme cela! Pourquoi je n'ai pas débuté chez Jacques Chancel? Parce que Chancel ne m'a pas engagé. Guy Lux, oui! Voilà pourquoi je suis passé aussitôt pour le successeur de Fernand Raynaud, alors que, par affinité, je descendrais plutôt de Jean Yanne ou de Raymond Devos!

- La France en l'an 2000...?

- C'est dans combien de temps, l'an 2000? Il y a une telle différence entre les progrès de la science et l'esprit des hommes! Ils se sont battus pour aller sur la Lune, mais ils n'avaient rien à y foutre! Quand ils sont arrivés là-haut, d'ailleurs, ils s'en sont aperçus. Résultat: ils n'y vont plus. Vous voyez qu'on vit une époque formidable!

- Si vous étiez exilé à l'étranger, quel souvenir auriez-vous de la France?

- Le climat, sans doute. Le climat est très lié au caractère des gens...
- Montesquieu a écrit là-dessus...
- M'étonne pas: il était pas con, ce mec-là...
- Dans une île déserte, vous emporteriez des livres?
- Non, je ne sais pas répondre à cela. Lire, il faut être habitué...
- Des disques, alors?
- "Les Quatre Saisons" de Vivaldi...

- Les oeuvres complètes de Coluche?

- Sûrement pas! Non... Un disque de Montand, les chansons de Prévert... Je ne sais pas, je n'ai aucune crainte que cela m'arrive! D'ailleurs, les îles désertes, cela n'existe plus, il n'y a plus que la question qui existe!
- Dans l'immédiat, vos perspectives?
- Je vais faire dans le cinoche. Le cinéma m'intéresse plus que le music-hall. Au cinéma, on peut tout faire!
- Votre rêve, ce n'est pas de cultiver votre jardin?
- Pas du tout! Je n'aime que le travail!
- Cela n'est pas effrayant, le succès?
- Non.
- Crevant, alors?
- Oui, mais, comme dit Romain Bouteille, "si c'était facile, tout le monde le ferait"!

source de l'info
http://www.lexpress.fr/informations/inedit-la-france-selon-coluche-ce-qu-il-disait-il-y-a-vingt-ans_603108.html

mercredi 19 février 2014

GAME OF THRONES POUR LES NULS


Pour ceux qui auraient 3 saisons de retard et qui voudraient commencer GAME OF THRONES, il n'est jamais trop tard ! Voici quelques infos à garder pas loin de la télécomande,  c'est un conseil que je vous donne !



Encore plus d'info ici
http://www.serial-viewer.com/pourquoi-faut-regarder-game-of-thrones/

FRIENDS CELUI QUI EST PERDU


Retour sur la série Friends qui fête ses 20 ans en 2014, voici le résumé de l'épisode 2 


Ross apprend que son ex-femme est enceinte. Il se rend à l’hôpital pour assister à l’échographie. Les parents de Ross et Monica viennent dîner. Comme toujours, les reproches à l’encontre de Monica fusent. Ross annonce que son ex-femme est homosexuelle et enceinte de lui. Rachel rend la bague de fiançailles de Barry. Elle se rend compte qu’il a supporté la rupture bien mieux qu’elle Première diffusion États-Unis : 29 septembre 1994 France : 23 avril 1996Scénario Marta Kauffman, David Crane Réalisation James Burrows Audiences États-Unis : 20,2 millions de téléspectateurs[1] (première diffusion) Invités Elliott Gould (Jack Geller) Christina Pickles (Judy Geller) Mitchell Whitfield (Barry Farber) Anita Barone (Carol Willick, seulement dans cet épisode) Jessica Hecht (Susan Bunch) Christopher Miranda (Robbie) Joan Pringle (Docteur Oberman) Merrill Merkoe (Marsha) James Michael Tyler (Gunther)


La saison 1 présente les 6 personnages principaux de la série : Monica, Phoebe, Rachel, Joey, Chandler et Ross. Rachel, qui a laissé son fiancé Barry devant l'autel, arrive à New York et finit par vivre chez Monica. Très vite, elle décroche son premier emploi, et devient serveuse au Central Perk, le café préféré des six amis.
Ross vient de divorcer de Carol, avec qui il était marié depuis huit ans, car celle-ci s'est rendu compte qu'elle était lesbienne. Déjà bouleversé par ce divorce, il apprend que Carol est enceinte de lui. Il va devoir faire face à son rôle de futur père et surtout apprendre à composer avec la compagne de Carol, Susan. Peut-être en réponse à ce désarroi, Ross prend comme animal de compagnie un petit singe, Marcel.
Les autres amis ont des aventures amoureuses variées; c'est dans cette saison que l'on fait connaissance avec Janice, la petite amie agaçante de Chandler, avec qui celui-ci rompra de nombreuses fois tout au long de la série.






mardi 18 février 2014

ELIE SEMOUN LE NOUVEAU FRANCOIS PIGNON AU THEATRE

Après le succés de "CHER TRESOR" avec Gérard JUGNOT, l'auteur Francis VEBER s'installe pour une nouvelle saison au Théâtre des Nouveautés avec "LE PLACARD" depuis Janvier 2014.

A l'affiche de cette comédie : Elie SEMOUN, Philippe MAGNAN et Laurent GAMELON. (Rappelons que c'est Daniel AUTEUIL qui interprétait le rôle principal dans l'adaptation cinéma.)

FRANCIS VEBER INTERVIEW


Francis Veber était l'invité de l'émission du Figaro TV.

 Installé aux Etats-Unis depuis vingt-cinq ans, le réalisateur a évoqué sa carrière et  la situation actuelle en France

 "Aujourd'hui, il y a une manifestation par jour. A partir du moment où vous voulez changer quelque chose dans le pays, vous avez des gens qui descendent dans la rue. 

Ce qui fait que c'est un peu plus discipliné ailleurs. Ce n'est pas une leçon de morale que je cherche à donner aux Français. Paris et les grandes villes de province ne sont pas facile à vivre", a-t-il confié. Et d'ajouter : "Je pense que la France est dans un problème difficile à résoudre : la dette. Quelque soit la politique, de gauche ou de droite, il y a des mesures énergiques à prendre. C'est très difficile de faire. 

Les gens souhaitent un changement et, quand on change, ça dérange. Ca doit être très difficile à diriger". 

 A la question de savoir si le président de la République ferait un bon François Pignon, Francis Veber répond : "Il est un peu trop sexuel. Pour un Pignon porno, peut-être, oui".

LES BRANQUIGNOLS AU CINEMA 1949-1974


Avant les inconnus, les Nuls, Les Charlots,  il y avait...  Les Branquignols.

Troupe de comédiens créée par Robert Dhéry et Colette Brosset parmi lesquels on comptait Louis de Funès, Jean Lefebvre, Jean Carmet, Jacqueline Maillan, Michel Serrault, Micheline Dax, Christian Duvaleix, Pierre Olaf, Jacques Legras, Robert Rollis, Roger Caccia, Pierre Tornade, Annette Poivre… à la fois comédiens, musiciens et chansonniers. Elle fut active tant au cinéma que sur les planches des années 1940 au début des années 1970.

Le nom de la troupe reprend à son compte le vocable « branquignols », qui désigne à la fois des personnes excentriques (des « branques » en bordelais, des guignols), se mettant dans des situations tragi-comiques ou se plaisant à les provoquer, mais aussi des individus qui n'inspirent pas confiance, soit par manque de sérieux, soit par manque d'intelligence



1949 : Branquignol de Robert Dhéry. Ce film fut déjà un succès avec 2 191 018 entrées.


1954 : Ah ! les belles bacchantes de Jean Loubignac. On y retrouve l'essentiel de la troupe et quelques-uns de leurs numéros les plus célèbres. Ce film réussira à attirer 2 629 305 personnes dans les salles obscures.


1961 : La Belle Américaine, comédie de Robert Dhéry. Un ouvrier (Robert Dhéry) achète une magnifique voiture américaine. Ce film fut un gros succès et finira à la septième place du box-office français de l'année avec 3 500 866 entrées.
 


 1964 : Allez France !, comédie de Robert Dhéry. La veille de son mariage et à l'insu de sa fiancée, Henri assiste au match de rugby Angleterre-France à Twickenham. .


1965 : La Communale film de Jean L'Hôte d'après son roman, avec Robert Dhéry, Yves Robert, Colette Brosset, Jacques Legras, Didier Haudepin, Jacques Dufilho, René-Louis Lafforgue, Tsilla Chelton, Pierre Palau, Fernand Ledoux…


 1967 : Le Petit Baigneur de Robert Dhéry. Ce film réunissait les acteurs habituels des Branquignols (Robert Rollis, Robert Dhéry, Colette Brosset et Jacques Legras) avec la nouvelle vedette star du box-office français et membre des Branquignols Louis de Funès et un de ses habituels complices, Michel Galabru. Ce film sera un triomphe et terminera quatrième du box-office français de 1968 avec 5 542 796 entrées.


 1974 : Vos gueules, les mouettes ! de Robert Dhéry. Ce film fut un échec car il ne réunit que 1 045 135 spectateurs
.

lundi 17 février 2014

FRIENDS CELUI QUI DEMENAGE


Pour fêter les 20 ans de la série FRIENDS, rien de mieux que de relire les résumés des épisodes.
Aujourdhui, épisode 1 saison 1

Cinq amis new-yorkais se retrouvent dans leur bar favori, le Central Perk. Il y a Chandler, Joey, Phoebe, Ross et Monica. Soudain surgit Rachel, une amie d’enfance de Monica. Elle vient de quitter son fiancé Barry, le jour de leur mariage. Tous tentent de lui remonter le moral. Ross déprime car son ex-femme est en réalité klesbienne. Mais l’arrivée de Rachel le remet en course car il était amoureux d’elle lorsqu’il était adolescent, donc il commence à trouver des solutions pour la conquérir. Monica sort avec Paul le sommelier du restaurant où elle travaille. Ce dernier lui avoue qu’il n’a pas fait l’amour depuis plusieurs années, ce qui attendrit Monica qui ne s’attend pas à tomber dans un piège.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Saison_1_de_Friends

La saison 1 présente les 6 personnages principaux de la série : Monica, Phoebe, Rachel, Joey, Chandler et Ross. Rachel, qui a laissé son fiancé Barry devant l'autel, arrive à New York et finit par vivre chez Monica. Très vite, elle décroche son premier emploi, et devient serveuse au Central Perk, le café préféré des six amis.

Ross vient de divorcer de Carol, avec qui il était marié depuis huit ans, car celle-ci s'est rendu compte qu'elle était lesbienne. Déjà bouleversé par ce divorce, il apprend que Carol est enceinte de lui. Il va devoir faire face à son rôle de futur père et surtout apprendre à composer avec la compagne de Carol, Susan. Peut-être en réponse à ce désarroi, Ross prend comme animal de compagnie un petit singe, Marcel. Les autres amis ont des aventures amoureuses variées; c'est dans cette saison que l'on fait connaissance avec Janice, la petite amie agaçante de Chandler, avec qui celui-ci rompra de nombreuses fois tout au long de la série.

YVANT ATTAL, UN OEIL DANS LE RETROVISEUR, sa vie, ses films, sa famille


Un de mes acteurs Français préférés, voici une magnifique interview d' Yvan ATTAL, réalisé par Françoise-Marie SANTUCCInext.liberation.fr , le lien est ici



Au commencement, donc…
J’aimais bien l’école, j’étais même assez bon élève. Mais en seconde j’ai lâché prise. Seconde C, première D, acteur. L’échec, l’idée même d’échouer, je n’imaginais pas ce que c’était… Quand je vois mon fils de 14 ans, je me demande comment il se projette dans l’avenir. Moi je sortais d’une adolescence magnifique et j’ai l’impression que tout était moins dur. L’angoisse est apparue lors des leçons de théâtre au cours Florent, j’avais dans les 18 ans. Je me disais : « Oui mais après ? » Et après j’ai eu une chance inouïe. Un monde sans pitié, le César du meilleur espoir, boum.



D’où veniez-vous ?
Je suis né à Tel Aviv et j’ai grandi à Créteil. Mes parents ont connu deux exodes. Originaires d’Algérie, ils ont rejoint Israël. Mon père était horloger, et sioniste, notamment parce qu’il avait subi pas mal de racisme. Puis ils sont arrivés en France. Israël reste un pays qui compte pour moi car il est dans cette situation-là, compliquée, mais si demain tout s’arrangeait je n’en aurais plus rien à foutre... Je n’ai pas d’autre pays que la France, je ne suis pas religieux, le jour de Shabbat on mange un couscous et voilà. Je me définirais comme un juif arabe. À Créteil, on avait des voisins musulmans maghrébins et la même odeur flottait dans nos cuisines. Je suis un enfant unique mais dans la cité, j’ai grandi entouré de cousins, de copains. La vie était tellement gaie…


Je regardais les films de Scorsese ou Coppola, j’admirais Pacino et son côté petit brun que j’avais aussi, que j’entretenais. Et j’étais un vrai embobineur [il rit]. Quand je vois mes enfants qui vivent dans le septième arrondissement, à Paris, je me dis que c’était bien plus marrant, ces HLM. Mais je ne renie pas mon embourgeoisement. Il était hors de question pour moi de rester à Créteil.


Après Un monde sans pitié, comment vivez-vous le succès?
On m’a proposé des choses que j’ai refusées, et qui ont marché. Les premiers rôles te poursuivant toujours un peu, j’ai joué au mec décontracté, je me suis réfugié derrière un personnage pour justifier d’être un dilettante, alors que je ne suis pas un dilettante. Ou alors plus du tout. [Ils sont rares ces mecs à la coule transformés en quadragénaires un peu flippants, parfois salauds, taciturnes, imposants même dans le silence – Rapt de Lucas Belvaux –, néanmoins séducteurs déchirés quand le rôle l’exige – les Regrets de Cédric Kahn. Ainsi suit-on l’avancée en noirceur d’Yvan Attal, d’Un monde sans pitié jusqu’à Rapt, de l’insousciance légère des eighties à la relecture ultra-moderne, glaçante et sans pitié, tiens donc, d’un drame terroristo-financier de la fin des années 70 – l’enlèvement du baron Empain.

Un monde sans pitié lui valut le César du meilleur espoir en 1990 etRapt, dix-neuf ans plus tard, des applaudissements partout, ne serait-ce que pour avoir perdu vingt kilos en deux mois, ce qui en France épate toujours (l’effet Actor’s studio). Au compteur Attal 2011, cela donne : une bonne quarantaine de films en tant qu’acteur et deux comme réalisateur, dont le faussement macho et bien balancé Ma femme est une actrice. Car Yvan Attal est aussi le compagnon de Charlotte Gainsbourg. Ils ont deux enfants (un adolescent, Ben, une petite fille, Alice), bientôt trois, avec ce bébé à venir.]


L’ambiance du cinéma français ? 
On est loin des affinités créatives à la Cassavetes, de cette magie-là. Quelque chose nous en empêche, chacun écrit dans son coin. Ce n’est pas pour autant un milieu très crade. Disons qu’il n’y a pas énormément de rivalités – ce qu’on croit au début, quand on est jeune et en colère –, mais guère de partage non plus. Avec Eric Rochant, Hippolyte Girardot et Mireille Perrier par exemple (le réalisateur et les acteurs d’Un monde sans pitié), les liens se font et se défont au fil des années.



Pour vous : être acteur ?
J’avais tourné avec Jacques Doillon il y a fort longtemps (Amoureuse, 1992), et je n’ai pas supporté. Pourquoi fallait-il enchaîner cinquante prises sans autre raison que : Dieu est sur le plateau, on lui obéit sans comprendre pourquoi… Même s’il a fait des films que j’aime, je n’ai pas changé d’avis quant à ce genre de méthode. Aujourd’hui, je ne tiendrais pas deux heures d’un régime pareil… Être acteur, c’est magnifique si c’est vivant. Et cela exige aussi de l’impudeur. On a envie de pouvoir s’ouvrir vraiment. Sauf qu’on a intérêt à savoir jusqu’où. Jouer dans Antichrist de Lars von Trier, comme l’a fait Charlotte, il fallait oser.

Moi je me suis souvent protégé, parfois un peu trop. J’en avais besoin pour ne pas péter les plombs. Je ne pense pas qu’on puisse faire ce métier sans souffrir. Au moment de Rapt, j’étais enfin content de mon travail. Mais la satisfaction ne dure pas. Ce métier engendre forcément de la frustration : il marche à l’affect, la reconnaissance, le succès. La seule chose qui permet d’en guérir, c’est d’arrêter. Et encore.


Mais vous continuez ?
Je continue de courir après le chef-d’œuvre [il sourit]. Mais y a-t-il encore de si grands films ? Oui, sauf que je ne suis pas dedans... Y croire encore, cela nécessite deux choses : ne pas être devenu cynique, ne pas être devenu l’acteur qu’on s’imaginait à la fin de l’adolescence, avec l’arrogance de cet âge-là. Au bout du compte, on se demande sans cesse – enfin, moi en tout cas : «As-tu vraiment du talent ?» Je sais que je ne suis pas Pacino, De Niro, mais je me dis parfois que si j’avais été filmé par Scorsese, Coppola, peut-être serais-je un grand acteur.



Al Pacino, justement : l’avez-vous rencontré ? 
Deux fois. La première avec Claude Berri, on était à New York et il me dit : «Viens, j’ai rendez-vous avec Pacino qui veut faire un remake de Tchao Pantin Je n’ai pas dit un mot pendant le rendez-vous, et le film ne s’est pas fait. La deuxième fois c’était l’an dernier, toujours à New York. J’y étais justement pour le voir jouer au théâtre dans le Marchand de Venise, quand je croise un copain acteur qui m’invite à un dîner donné en l’honneur de Pacino… Quand j’arrive, le copain me présente comme «the french Al Pacino», ce qui m’a bien fichu la honte. Mais Pacino a été adorable, très humble.


On a parlé cinéma, de son film sur Oscar Wilde difficile à distribuer [présenté à la Mostra de Venise ces jours-ci], de sa combativité intacte. C’était émouvant, j’étais redevenu le gamin de 13 ans qui regardait ses films en rêvant d’être acteur... Cela dit, en France, la comparaison entre nous finit par m’agacer. [Yvan Attal est aussi réalisateur. Il dit : «Faire l’acteur est quelque chose d’agréable, mais la mise en scène… C’est de la drogue dure.» Après avoir ré-inventé en deux volets sa propre histoire de couple, les affres d’un mari jaloux et les vertiges/vestiges de l’amour, soit Ma femme est une actrice puis Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants, le voilà qui vient de passer cinq ans à tenter de monter les Sabines. Cette nouvelle de Marcel Aymé publiée en 1943 raconte l’histoire d’une jeune femme de Montmartre dotée du don d’ubiquité, et qui se démultiplie dans les bras d’hommes du monde entier. Mais ces cabrioles spacio-sexo-temporelles coûtaient cher…]


Les Sabines vous tenaient à cœur ; pourquoi avoir abandonné ?
Parce que je n’ai pas pu réunir les 14 millions d’euros que le film aurait nécessité. Parce qu’il n’y a pas de cinéma indépendant en France. Et parce que le «cinéma d’auteur» se doit d’être «cheap». Or je voulais sortir des petites comédies que j’avais réalisées jusque-là, et cette très belle histoire, je le dis d’autant mieux qu’elle n’est pas de moi, aurait sûrement donné un film assez poétique… Ou comment ce qui relève du fantasme – être partout à la fois – s’avère aussi une malédiction, car cette fille, à force de coucher à l’infini, finit par se perdre. Mais les gens des studios, qui chaque année se plaignent de voir les mêmes films, n’ont pas beaucoup d’audace.



Vous n’étiez pourtant pas un débutant.
Non… Comme acteur, j’ai fait un film à plus d’un millions d’entrées (Un monde sans pitié), et comme metteur en scène, à 950 000 entrées (Ma femme est une actrice). Voilà les faits. Pas mal, mais pas assez. D’autant que le côté «cinéma d’auteur», si important en France avec des gens aussi différents que Catherine Corsini, Lucas Belvaux, Cédric Kahn, effraye les producteurs, qui se grattent la tête en regardant votre projet : «Est-ce qu’il n’irait pas nous faire un film d’auteur ?»


Je comprends parfaitement qu’il s’agisse d’une industrie, sauf qu’on s’acharne à mettre des fortunes dans des films ultra-formatés qui font des flops, au moment même où Un prophète réalise 1,5 million d’entrées. Et malgré tout : zéro évolution. Aujourd’hui encore, si vous proposez autre chose qu’une comédie, inutile d’espérer un budget supérieur à 5 millions d’euros. C’est dingue, non ?


Vous préparez un autre film, de commande cette fois-ci ?
UGC m’a proposé de tourner le remake de Humpday, une comédie américaine de Lynn Shelton sortie en 2009. C’est l’histoire de deux copains assez machos qui décident, un soir d’ivresse, de concourir à un festival de porno amateur avec un court métrage où ils couchent ensemble. Comme je joue aussi dedans, je vais me retrouver avec François Cluzet dans une chambre d’hôtel où, pendant une éternité, on va essayer de faire des trucs au lit…

Il y aura également Charlotte, Asia Argento, JoeyStarr. Et même si le scénario est prétexte aux blagues et aux quiproquos, ça ne sera pas qu’un film drôle. D’abord parce que le sujet de l’identité sexuelle me titille : j’ai été séduit par des hommes, jadis, sans n’avoir jamais franchi le pas, et je me demande où est la frontière ; aussi parce qu’avec ce film, j’ai envie de surprendre, de m’affranchir un peu de la comédie, mon terrain «naturel», et de privilégier les plans longs, peu usités dans le registre comique où tout doit aller vite. [Attal au lit avec un homme, on n’est qu’à moitié étonné. Revient en mémoire la petite frappe brune qu’il était dans Aux yeux du monde, en maillot de foot, fluet, nerveux, sexuel : un côté Après-midi de chien, Pacino français jusqu’au bout des ongles.]


Là, vous êtes très occupé ; comment vit-on quand on ne tourne pas ?
C’est compliqué. D’un côté je ne supporte pas les minauderies des acteurs et actrices qui sont très doués pour se montrer entre chaque film ; de l’autre je sais qu’il y a des risques à se faire rare. Cette image qu’on trimballe, qu’on doit gérer. Si tu refuses complètement ce jeu-là, on te repère moins, donc tu tournes moins, donc la pression est plus grande quant au film avec lequel tu «reviens». Avant, je vivais d’amour et d’eau fraîche. Là, il y a moins d’eau fraîche…


Je vais avoir un troisième enfant. Je me pose des questions. Je vois un psy. J’avais déjà consulté il y a longtemps, quand j’étais très hypocondriaque. On rit facilement mais ça n’est pas drôle. Je m’endormais en prenant mon pouls, ce genre de trucs… Mais ça s’était réglé très vite. 


Être le gendre Gainsbourg ?
Je ne sais pas quoi te dire. Oui c’est chiant les familles d’artistes, où le moindre de ses membres existe médiatiquement. Et il n’y a que des femmes… Ah, Lulu aussi. Cela dit, quand je me retrouve à manger chez ma belle-mère, c’est ma belle-mère, point [silence]. Non, le plus dur est de vivre avec Charlotte Gainsbourg… C’est de l’humour bien sûr ; enfin, pas totalement innocent [long silence].


Charlotte est proche de mes parents et il y a beaucoup de chaleur entre les deux familles, mais ce sont quand même deux univers totalement différents. Quand j’ai commencé à la fréquenter, mes parents ont mis des photos d’elle partout, les miennes avaient disparu, j’étais devenu leur gendre et elle leur fille [il sourit]. Et pourtant ils n’avaient jamais été fascinés par tout ça, avec leurs deux exodes, leur côté bien droit.

Charlotte/Yvan : avez-vous trouvé un équilibre ? Non, il n’y en a pas. Elle a un statut d’actrice, elle peut dire qu’elle a été fantastique dans ce grand grand film qu’est Antichrist. Elle a eu des succès qui nous ont forcément déséquilibrés. Moi, bon an mal an, je m’en sors. Si on a trouvé une bonne mesure, c’est dans le fait de laisser travailler l’autre comme il l’entendait. Je n’ai jamais été tenté de la garder à la maison, même si aujourd’hui je pourrais y penser [il rit ; on doute que ce soit vraiment une blague]. On n’a jamais été un couple d’acteurs, ce lien-là n’existe pas entre nous.


L’amour ?
Plus ça avance, plus tu es inquiet. J’ai compris que tout peut arriver du jour au lendemain, que tout est fragile. Quand tu es avec quelqu’un depuis un mois, tu te sens invincible, l’histoire est facile. Après vingt ans, tu as des enfants, une carrière, et puis, c’est terrible à dire, tu vieillis… Et parfois des choses viennent pervertir ta relation, ce qui peut te faire regarder en arrière, penser aux décisions prises, en concevoir des regrets. Je ne sais pas… La vie avance vite, tu as envie de comprendre après quoi tu cours, ce qui t’apaise, comment on peut se faire un peu moins mal.


La session photo se déroule bien, et vite.A chaque pose, il demande : «Pourquoi en prendre encore ?» C’est léger, ironique, à peine agaçant et même bienveillant envers les assistants qu’il a condamnés au chômage technique et qui s’amusent à voir évoluer de près ce type connu, qui semble tellement normal. Quelques semaines après, on le rappelle pour son oreille cassée, à ce point visible qu’on avait oublié de l’évoquer. Un reliquat de bagarre ? Il répond au bout de plusieurs jours et autant de messages laissés, depuis la Bretagne. Son père va mal. Sa fille est née, qui s’appelle Joe. Il reste sobre : «Les enfants, c’est là, ça vit.»

On évoque le film qu’il a tourné au Havre avec Lucas Belvaux, à sortir en février, un polar qui n’a pas l’air gai ; on parle de ses doublages de Tom Cruise (il a été sa voix française), l’identification troublante qu’il ressentait à force de re-re-voir chaque scène, notamment pour Eyes Wide Shut, et la découverte d’un acteur «étonnement fin, qui fait des choses très intéressantes». On en arrive à l’oreille. «Ah…» Il rit de son rire mi-figue mi-raisin annonçant la distance nécessaire qu’il installe entre lui et le monde – une distance raccourcie par un tutoiement quasi-systématique. «Quand je suis en grande forme, je raconte n’importe quoi, des trucs farfelus. Mais je donne de moins en moins dans le baratin... Peut-être le signe d’une vitalité en baisse ? Bon, je vais te faire une révélation : je suis né comme ça, voilà.» C’est aussi, notamment parce qu’on n’est pas sûr qu’elle soit véridique, une drôle d’histoire.

Françoise-Marie SANTUCCI
http://next.liberation.fr/cinema/2011/09/03/yvan-attal-ne-plaisante-plus_757721

vendredi 14 février 2014

LE RETOUR raté DES CHARLOTS AU CINEMA en 1992



Le film de fin de semaine débarque sur le plein super. Mercredi dernier, c'était le grand retour des INCONNUS au cinéma, 18 ans après les Trois frères. Souvenez vous,  En 1992, un autre groupe a tenté son retour au cinéma, 20 ans après leur premier gros succès au box office  (les bidasses en folie)














LE RETOUR DES CHARLOTS a été un bide au cinéma et on comprend pourquoi. Il faut se rappeler qu'au début des années 90, on regardait les NULS à la télévision, les Inconnus étaient déjà célèbres.. 

Le Retour des Charlots est un film français de Jean Sarrus sorti en 1991.



Antonio fait semblant de perdre la mémoire pour échapper à la colère de sa femme Amalia, qui l'a découvert en train de la tromper en charmante compagnie. Amalia demande alors aux Charlots de tout faire pour qu'Antonio retrouve ses esprits 





Pour faire simple : le retour des CHARLOTS au cinéma (sans Gérard Rinaldi) était voué à l'échec... c'était se mettre une balle dans le pied. (le denier film CHARLOT CONNEXION sortie en 1984 n'était pas terrible)  le miracle n'a pas eu lieu, il n'y avait rien à sauver. Il ne faut pas résumer la carrière des CHARLOTS qu'à ce navet, certains films sont cultes comme 
LES BIDASSES EN FOLIE, LE GRAND BAZAR


LES FOUS DU STADE 
LES CHARLOT FONT L'ESPAGNE 


sans oublier A NOUS QUATRE CARDINAL

LES CHARLOTS MOUSQUETAIRES.

Flashback sur la carrière des Charlots entre 1970 et 1991.

En 1970 : Philippe Clair lance les Charlots au cinéma avec La Grande Java mais c'est avec Claude Zidi qu'ils vont connaître leurs plus grands succès : Les Bidasses en folie 

Avec près de 7 millions de spectateurs lors sa sortie en France, ce film fut le premier gros succès du réalisateur Claude Zidi, dont c'était le premier film.


Luis Rego se sépare officiellement des Charlots en 1971 après Les Bidasses en folie, mais apparaît dans certains de leurs films suivants comme le retour des bidasses en Folie.

Jean-Guy Fechner quitte à son tour le groupe à la même époque, juste après Bon baiser de Hong Kong. 



 Au milieu des années 1980, alors que leurs films rencontrent un succès moindre, Antenne 2 leur propose d'animer l'émission de variétés Demain, c'est dimanche , l'émission durera 4 mois et ne comportera que 9 numéros. 

Gérard Rinaldi se tourne vers la télévision et le théatre et Le trio, désormais composé du nouveau remplaçant Richard Bonnot, Gérard Filippelli et Jean Sarrus, tourne un dernier film en 1992, Le Retour des Charlots, avant de se séparer en 1997


http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Charlots

source photos : 


jeudi 13 février 2014

LES SUITES AU CINEMA, quand ça veut pas, ça veut pas



Les mauvaise critiques du nouveau film des inconnus donnent l'occasion de revenir sur les suites de films qui avaient à priori  tout pour être N°1 au box office mais le destin en a choisi autrement.

QUI A RE-TUE PAMELA ROSE
KAd et Olivier n'ont pas arrêté de le dire pendant la promo du film, tous leurs fans souhaitaient revoir RIPPER et BULLIT sur le grand écran. 10 ans ont passé, la suite s'est donc imposée naturellement. Les fans l'attendaient avec impatience, à priori, ils étaient les seuls. Le film est fidèle au premier, comme quoi, quand le succès n'est pas au rendez vous, ce n'est pas forcément le film qui est en cause, ni même les acteurs, un coup de pas de chance. le film peut se faire une belle vie en vidéo et à la télévision. 

Quand il reçoit un appel du shérif de Bornsville lui annonçant que le cercueil de Pamela Rose a été volé, l’agent Douglas Riper voit là une occasion de renouer les liens avec son ancien coéquipier Richard Bullit. Un ex-ami avec lequel il est brouillé, depuis des années, suite à une fâcheuse histoire de femme et de Fuego. Les deux anciennes gloires du FBI, devenus des purs has been, se retrouvent donc pour enquêter sur cette profanation, sans savoir qu’ils sont en réalité attirés dans un piège par un homme qui leur en veut beaucoup. Sans se douter non plus qu’ils seront bientôt les seuls à être au courant que la présidente des Etats-Unis of America est sur le point d’être assassinée. Rien que ça...


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18 APRES ... mais après quoi ? 
TROIS HOMMES ET UN COUFFIN, excellent film signé par Coline SERREAU accouche d'une suite improbable au ciné au début des années 2000.  Le casting fait plaisir à voir mais qui a envie de connaitre la suite d'un film qui se suffit à lui même ?

Si la petite a grandi, ses trois gardiens faisant office de père n'ont eux, pas changé d'un iota. Ils se comportent toujours de la même manière, accordant à Marie une place centrale dans leur vie au détriment de leurs propres besoins. Et même les gags gardent cette saveur répétitive, ce non-changement, tellement ils semblent puiser dans le premier film.
Dommage donc pour la suite d'un des plus gros succès des années 80, qui ne retrouve ni la fraîcheur ni le ton de l'original, auquel tant de spectateurs s'étaient identifiés, la faute à un scénario bancal et qui s'éparpille pour essayer de contenter tout le monde.
source info




En 2003, Claude Zidi remet le couvert pour le troisième volet de  sa saga Culte LES RIPOUX. Le film se laisse regarder avec plaisir, le casting est au top, les dialogues font mouches, Lorant Deutch, un des acteurs français les plus sous estimés tire bien son épingle du jeu face à L'hermitte et Noiret  mais voilà encore une suite qui arrive peut être trop tard.


les critiques du net
"Le troisième épisode de cette saga a perdu beaucoup de la verve du premier, en même temps que sa veine sociologique. L'un des problèmes de Ripoux 3 tient à la faiblesse des seconds rôles, au rang desquels figure la glaciale Laurence Boccolini. Une satisfaction toutefois : dans le rôle du gamin néophyte voulant devenir flic et multipliant les gaffes, Lorant Deutsch est parfait."

"l'opération sauvetage échoue. Abêti par son rôle, tenu à des bons mots de trois tonnes, paterné par le vieux clown triste Noiret, Deutsch se laisse peu à peu embrasser par le royaume des morts."


"Vingt ans après, les Ripoux ont vieilli et, au lieu de tirer parti de cette distance, Ripoux 3 accumule les péripéties abracadabrantes où ils ne peuvent que s'essouffler".






La vérité, ce 3 est un pal remake du 2 en moins bien... tout est dit






le troisième volet des bronzés à dépassé les 10 000 entrées en salle, mais  n'a pas reçu que des bonnes critiques. Comme quoi, l'un n'empêche pas l'autre et c'est tout ce qu'on souhaite au nouveau film des inconnus


les critiques du net 
ce troisième volet souffre d'une trop longue exposition, d'un tempo en dents de scie, de l'âge, tout bêtement de certains interprètes qui n'ont plus vraiment la pêche d'antan. Pour autant, il demeure un divertissement de qualité.

tout est là pour que la rigolade soit franche et la satire grinçante. Mais Leconte et sa belle équipe ne concluent pas. 

où sont passés leur humour vachard, leurs réparties cultes et leur inimitable grain de folie qui les ont fait rois ? Autant dire que si c'est une blague, elle n'est vraiment pas drôle. 

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