vendredi 31 décembre 2010
BONNE ANNEE 2011
jeudi 30 décembre 2010
mercredi 29 décembre 2010
INDIANA JONES DU PAUVRE
Le lieutenant Harris, pilote chevronné sur Dakota pendant la guerre de 1939-1945, est requis pour un transport particulièrement important, avec à bord un scientifique original, Mitchell, et une caisse mystérieuse, dont l'ouverture par un curieux provoque la perte de l'avion, disparu aux yeux de tous... quand les rescapés sont récupérés, Harris passe en cour martiale et est condamné pour comportement incohérent, sur le témoignage de son co-pilote, Savage. Heureusement, il parvient à s'évader et rejoint la jolie Melanie Mitchell, fille du savant disparu, avec laquelle il parviendra peut-être à rétablir la vérité et à sauver l'humanité de forces mystérieuses...
Dakota Harris (Sky Pirates en vo) est un film réalisé par Colin Eggleston en 1986. C 'est le genre de film qui surfe allégrement sur la vague INDIANA JONES, même look ? même aventure ? même influence ? même titre ? (en VF indiana = Dakota, 2 états des USA), mais pas de Spielberg derrière la caméra, ni d'Harrison Ford devant... juste un acteur inconnu au bataillon qui ressemble plus à CROCODILE DUNDEE qu'à INDIANA FORD.
Le film se regarde, mais ne laisse pas un souvenir impérissable dans les mémoires. Le film date de 1986, qui s'en souvient aujourd'hui ? Je suis tombé dessus par hasard caché dans des bacs à dvd soldés à 2 euro.
lundi 27 décembre 2010
BERNARD PIERRE DONNADIEU
Il apparaît dans Le Locataire (1976) de Roman Polanski, puis tourne sous la direction de Claude Lelouch dans Si c'était à refaire (1976), Jean-Jacques Annaud dans Coup de tête (1978)
c'est surtout en 1981 qu'il connaît la consécration avec Le Professionnel (1981) où il se retrouve sous la peau de L'inspecteur Farges aux côtés de Jean-Paul Belmondo.
Son visage dur, son regard droit et franc, ses traits tirés lui valent souvent d'incarner le méchant, le hors la loi, le subversif. Après avoir été le vrai Martin Guerre dans Le Retour de Martin Guerre (1981), il devient un criminel dangereux dans le très violent Rue barbare (1983), joue le terrible Ange Malaggione dans le thriller français L'Indic (1983), incarne un terrifiant néo-nazi dans Urgence (1984), et surtout, construit l'angoissant et inoubliable psycho-sociopathe, Raymond Lemorne, dans The vanishing, L'homme qui voulait savoir.
vendredi 24 décembre 2010
jeudi 23 décembre 2010
LE PERE NOEL CONTRE LES MARTIENS
mercredi 22 décembre 2010
LE PERE NOEL EST UNE ORDURE , le remake de la honte
Un extrait du film : tout le monde se souvient de Christian Clavier dans le rôle de Katia.
Difficile de faire mieux, la preuve.
Encore une scène du film histoire de juger de l'étendu des dégats.
Rien à sauver donc, si ce n'est STEVE MARTIN himself, bref, un film à éviter à tout prix, regardez l'original, c'est le conseil que je vous donne.
mardi 21 décembre 2010
RTT
Une affiche qui sent bon les films d'aventure à la phillipe de Broca (l’homme de Rio), un casting plutôt sympa, mais là ou le film se plante, c’est l’histoire... Y 'A PAS D'HISTOIRE...
COLUCHE PRESIDENT
Le 30 octobre 1980, Coluche réunit la presse dans son théâtre du Gymnase. Oyez, oyez, braves gens : je suis candidat à l’élection présidentielle. Le bouffon s’invite, déboule, avec son nez rouge, dans la cour du roi. Une heure avant, chez lui, 11, rue Gazan, face au parc Montsouris, il vidait encore son distributeur de Coca, entouré de son assistant, le cinéaste Romain Goupil, et de Maurice Najman, journaliste à Libération (mort en 2000, NDLR). A eux trois, ils rédigent, au pied levé, le fameux appel « pour leur foutre au cul », mobilisant tous les exclus : « Les fainéants, les crasseux, les drogués, c’était moi , se souvient Goupil. Les pédés, les taulards, les gouines, les Arabes, c’était Coluche ; les anciens communistes, c’était Najman. »
De 10 à 20 % des voix.
Rue Gazan, les visages changent. Jusque-là, le n°11 était le port d’attache des copains du Café de la gare, Renaud, Dewaere, Romain Bouteille, Lanvin, et du Splendid, avec en tête Lhermitte et Lamotte. Tous ses copains dont il a fait tirer les portraits au studio Harcourt pour les accrocher à ses murs. Rue Gazan, ils ont leur rond de serviette, autour de Coluche, qui n’est alors que le président de ses potes. Il y a aussi Aldo Martinez, l’ex-bassiste des Chaussettes noires, le « chuteur », fournisseur en bons mots : « "Crache", lui disait Coluche, se souvient Vaguelsy, " dans le tas, il y en aura de bonnes." » Coluche brandit son Dictaphone : « "Qu’est-ce que t’en as à foutre ?", il me disait ; "tu t’en sers pas, c’est le premier à la Sacem qui a gagné" », confirme Bénichou, qui allait rue Gazan comme on va au bistrot.
PPDA est prié de ne pas parler de Coluche.
Mais le Tout-Paris a commencé à défiler. Brice Lalonde, pour les écolos : « Il m’a dit : "quand les arbres voteront, vous serez élu". » Les intellos, avec à leur tête Félix Guattari, François Châtelet, Pierre Bourdieu, qui, bizarrement, encensent le clown et lui parlent de l’article 49.3. Il y a aussi Gérard Nicoud, patron des petits commerçants, marqué nettement à droite. « Lederman se méfiait de nous, les gauchistes, explique Goupil, et rééquilibrait à droite, pour ne froisser aucun spectateur. » Jean-Pierre Soisson, via Dominique Lavanant, tâte le terrain. Vaguelsy va rassurer le PC. Au PS, le contact passe mal : Collé et Glavany, via Gébé, sont renvoyés par Coluche, qui tape sur les socialistes : « Rose promise, chomdu. » Soudain mondaine, la rue Gazan devient l’endroit où il faut être : Renaud, Lanvin ont été remplacés par Belmondo, Jean-Loup Dabadie, Michèle Morgan : « Pour elle, il avait fait livrer un monceau de fleurs, il était très midinette », remarque Vaguelsy.
La campagne prend un autre tour, le 25 novembre, quand on retrouve le cadavre de René Gorlin, son régisseur. « Il commence à flipper », se souvient Bénichou. « Christian Bonnet, le ministre de l’Intérieur, met en place une cellule qui s’occupe de Coluche, l’Elysée envoie une circulaire aux maires pour les dissuader de donner leur signature, explique Antoine de Caunes, et un groupe autonome de la police lui envoie des menaces de mort. » Le 27 décembre, L’Express à son tour lui consacre sa une, mais il n’est plus le chéri des médias : « Jacques Derogy écrit un papier aux airs d’enquête de police », résume de Caunes. « Peu avant sa mort, il exprimera des regrets », précise Vaguelsy. Mais entre-temps, le 5 décembre, Coluche a dîné avec Jacques Attali, mandaté par Mitterrand, qui brandit la menace des chars russes. « Il était très content de lui, flatté d’être courtisé, se souvient Jean-Paul Enthoven, présent au dîner, il faisait claquer les bretelles de sa salopette. » Attali essaie, en douceur, de le persuader de se retirer pour ne pas gêner Mitterrand. Il reviendra, tous les dix jours, effectuer un travail de sape. « En mars, quand on n’avait pas les signatures, Coluche s’est énervé contre Attali : "Tu m’as pris pour un con !" raconte Vaguelsy. Dans la voiture, Coluche me dit : "On fout la merde ou on accepte ?" » Coluche accepte. Mais le 16 mars, furieux qu’on ne l’invite plus sur aucun média-PPDA lui avoue qu’on l’empêche de parler de lui-, il entame une grève de la faim, à peine annoncée. De toute façon, elle est fausse.
Fin avril, il se déclare pour Mitterrand. Le 10 mai au soir, il se fera casser la gueule, près des Halles, par des membres d’un de ses comités de soutien, furieux de s’être fait avoir. Mais pendant trois mois, Coluche y aura cru. « Il s’est pris pour Zorro, selon Goupil, il est parti en vrille. » « Parfois, il me disait : "Tu crois que je suis mégalo ?" » se souvient Vaguelsy. C’est l’époque où sa femme le quitte : « Il savait qu’il était insupportable, cela ne l’empêchait pas d’être malheureux », analyse Bénichou. La campagne laisse des traces : il tombe dans l’héroïne. La rue Gazan devient ce que Desproges, dans une des « Chroniques de la haine ordinaire », baptise la « cour de Rigolo XIV » : « Quatre-vingts parasites nocturnes abonnés quotidiens de sa soupe populaire. J’ai pris congé pour aller vomir plus loin. » Mais l’exercice aura été profitable : il a sans doute aidé Mitterrand à gagner, qu’il rencontrera chez Attali. Il a aussi semé les germes d’une société civile. Sans cette campagne, pas de Restos du coeur. « C’est la vengeance qui l’anime », affirme Cavanna. « D’ailleurs, quand il a eu l’idée, ajoute Vaguelsy, il m’a dit : « "Là, je me présente à rien, mais tu vas voir !" »
http://www.lepoint.fr/archives/article.php/281220
lundi 20 décembre 2010
L'APPRENTI DU PERE NOEL
J'ai emmené mon fils (3 ans) voir "L'APPRENTI DU PERE NOEL" hier apres midi pendant que sa grande soeur était dans l'autre salle avec sa maman pour voir "RAYPONCE". C'est la premiere fois qu'AXEL allait vraiment au cinéma pour voir un film aussi long (1H20).
samedi 18 décembre 2010
LE COACH
Même si LE COACH lorgne vers les films de Francis Vebber avec son duo improbable (Jean Paul Rouve et Richard Berry), le film mérite le coup d’œil. Un bon rythme, de bons dialogues, que demander de plus ? Olivier DORAN a réussi son pari.
Le tournage s'est entièrement déroulé à Paris, du 21 juillet au 15 septembre 2008. Sur ces quarante-deux jours, Concernant le casting principal, Olivier Doran a pensé son élaboration en terme de couple de comédiens. " Il fallait un roc et une brindille, une superbe machine et un grain de sable, explique le réalisateur. Jean-Paul et Richard correspondaient parfaitement aux personnages, dans leurs personnalités propres et dans la façon qu'ils auraient de fonctionner. On ne les avait jamais vus jouer ensemble. Tous deux ont tout de suite été convaincus. Ainsi que Capra l'a définie, la comédie est du drame en accéléré. La dimension dramatique devait donc être présente, et elle nécessite crédibilité et réalisme, sans aucune caricature. Avec Jean-Paul et Richard, nous en avons parlé et nous avions la même approche. Il fallait tout leur talent pour faire exister Chêne et Marmignon au-delà des a priori et des clichés.
vendredi 17 décembre 2010
BLAKE EDWARDS
Il avait reçu en 2004 un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.
L’agent du cinéaste n’a précisé ni le lieu ni les causes de la mort de l’artiste, qui fut l’un des grands noms de la comédie américaine pendant plus de 30 ans.
Outre la série de films «La Panthère rose», avec Peter Sellers dans le rôle de l’inoubliable et gaffeur inspecteur Clouseau, Blake Edwards avait également signé plus de 50 films comme réalisateur ou scénariste.
Parmi ses oeuvres, le raffiné «Diamants sur canapé» (1961) avec Audrey Hepburn et «The Party» (1968) avec une fois encore Peter Sellers.
http://www.24heures.ch/deces-blake-edwards-realisateur-panthere-rose-2010-12-16
jeudi 16 décembre 2010
CHARLES LOGAN : 24
Les méchants, les mauvais au cinéma sont souvent les faire-valoir du héros. Parfois incarnés par des second-rôles, parfois par de vraies stars. Ce n'est pas très évident le rôle du méchant car mal interprété, le méchant devient parfois caricatural et n'est plus vraiment crédible. Par contre certains acteurs jouent à merveille ces rôles et sont franchements inquiétants.
Le président Charles Logan est un personnage fictif de la série 24 heures chrono, interprété par l'acteur Gregory Itzin. Il est présent dans les saisons 4, 5, 6 et 8, montrant une psychologie lâche, veûle et manipulatrice.
Son refus d'ouvrir les yeux sur les atrocités commises en son nom, dont l'ampleur est aggravée du fait de son titre de Président des Etats-Unis d'Amérique, par le biais duquel chaque acte pris peut avoir un impact considérable sur la Nation, fait de ce personnage un être négligent, irresponsable, totalement dénué de moralité et pour finir, d'un très dangereux individu pour le peuple américain.
mardi 14 décembre 2010
LA GUERRE DES MISS
je vous avais déjà parlé du film de Patrice Leconte le 5 août dernier (voir le lien : la guerre des miss ) et bien, quand la réalité dépasse la fiction (et inversement), voici ce que ça donne :
lundi 13 décembre 2010
PAIN & CHOCOLATS : NINO MANFREDI & LE CINEMA ITALIEN
Une tragi-comédie de la grande époque du cinéma comique italien. Nino Garofoli (Nino Manfredi) vit de boulots misérables dans une ville suisse, parmi d’autres immigrés italiens tout aussi démunis matériellement et moralement. Par un dimanche de printemps, il s’accorde une détente dans un parc, mais une mauvaise surprise l’attend, et ce ne sera pas la dernière…
"Pain et chocolat" - Nino Manfredi
La séquence, qui se passe de description (et qui aurait assurément gagné à rester en version originale), donne le ton du film : le drame y côtoie sans cesse le rire.
Hommage obligé au cinéma italien, et à Nino Manfredi trop peu connu en France.
Il était le dernier survivant d'une génération d'acteurs comiques très populaires en Italie puis à l'étranger et encensés comme l'incarnation du génie national italien pour l'art de la comédie
source : wikipédia pour Nino Manfredi
samedi 11 décembre 2010
vendredi 10 décembre 2010
COLUCHE ET LES FRANCAIS
jeudi 9 décembre 2010
NUIT D'IVRESSE
Nuit d'ivresse est un de mes films préférés, je le trouve aussi bon que "les bronzés" ou "Papy fait de la Resistance". Thierry Lhermite est au top, on retrouve dans ce film un peu l'esprit du personnage qu'il jouera 11 ans plus tard dans "Le dîner de Cons" (voir la scène du parking ci dessous)
mercredi 8 décembre 2010
JOHN LENNON AU CINEMA
Comment j'ai gagné la guerre :
Avec Michael Crawford, John Lennon, Roy Kinnear, plus
Titre original : How I won the war
Long-métrage britannique . Genre : Comédie , Guerre
Année de production : 1967
Durant la seconde guerre mondiale, d'un commandant britannique qui emmènera ses troupes dans une série de mésaventures en Europe et dans le nord de l'Afrique.
mardi 7 décembre 2010
lundi 6 décembre 2010
ARTHUR 4D au FUTUROSCOPE
Arthur, l'Aventure 4D est une attraction du Futuroscope de type Cinéma 4-D, Simulateur IMAX 3D, ouverte le 19 décembre 2009. Basée sur l'univers de la trilogie Arthur et les Minimoys de Luc Besson, cette attraction permet d'être au volant d'une cocci-volante.
Construite pour 6 millions d'euros1 dont 4,2 millions d'euros pour la réalisation du film en 3D, elle a été imaginée par Luc Besson. La construction a été partagée entre diverses entreprises européennes : Buf Compagnie (pour le film d'animation), Kraftwerk (pour les sièges à effets 4-D) et Jora Vision (pour les décors). Les simulateurs construits par Thomson Entertainment sont les mêmes que ceux du Défi d'Atlantis, mais ont été mis à niveau par la société Simworx.1
Le film est projeté sur un écran géant hémisphérique, procédé appelé IMAX® DOME. L'immersion est totale avec la projection du film d'animation en 3-D et agrémenté de certains effets spéciaux (4-D) tels que des jets d'air intégrés, de "tape-visiteurs" pour simuler le dard d'insectes et l'effet "toile d'araignée". L'attraction se compose de 4 cocci-volantes de 16 sièges accessibles via 2 étages. Le rez-de-chaussée permet aux visiteurs d'entrer dans l'univers d'Arthur grâce aux décors imaginés par la société Jora Vision.
samedi 4 décembre 2010
vendredi 3 décembre 2010
KOUNEN parle de COCO CHANEL son film
J'ai vraiment du mal à sentir les choses comme ça... Pour Coco & Igor par exemple, j'ai du mal à dire qu'il a été ignoré : nous avons été sélectionnés à Cannes, le film a beaucoup vécu à l'étranger, et beaucoup de journalistes qui n'aimaient pas mes précédents films ont écrit des jolies choses dessus. Et vice-versa d'ailleurs, certains qui m'aimaient bien pour mes autres films ayant moins aimé celui là. Alors oui, je peux comprendre cette vision, mais je ne le vis pas comme ça. Quand tu fais un film, d'abord tu analyses le regard de la profession et ensuite l'adéquation entre ce que tu fait et le public que ça touche, tout ça pour rester dans une sorte d'équilibre. 99 FRANCS a permis à la profession, c'est à dire les producteurs et les financiers, de se dire "Tiens, il a quitté ses sphères mystiques, il est revenu chez nous pour faire des films". Ce film m'a aussi permis de revenir faire un tour dans un monde que je connais bien, celui de la publicité. Pour Coco Chanel et Igor Stravinsky, il y a deux catégories de gens dans la profession : ceux qui ne l'ont pas vu - ils sont nombreux et le DVD va être l'occasion de rattraper ça - et ceux qui l'ont vu et qui ont constaté que j'étais capable de faire un film très différent de tout mes précédents. J'ai donc depuis reçu des propositions de films venant de producteurs qui avant ne se tournaient pas vers moi. En ce moment, le raisonnement dans la profession autour de mon nom est "Ce réalisateur peut donc faire des choses très différentes... alors pourquoi pas ça.". Depuis Coco & Igor j'ai donc reçu beaucoup de projets et surtout dans un spectre de genres beaucoup plus varié qu'auparavant. Je vis ça comme quelque chose de très positif : je n'essaye pas de développer un genre de films en particulier, mais de raconter des histoires atypiques. Et puis au final, en tant que cinéaste, je suis très content de mon film.
On dirait presque que couper des scènes vous plaît.C'est vrai ! Vous allez avoir du mal à me croire, mais je coupe toujours le plus beau plan dans tous mes films. C'est toujours celui qui est le plus mis en scène, ce qui peut nuire au final. Dans Blueberry par exemple, c'était un travelling demi-compensé à la technocrane insensé que j'avais fait sur Temuera Morrison et le chaman : le résultat était très beau, très léché, mais il valait mieux finalement dans l'histoire qu'on ne le voit pas. Dans Doberman, j'avais fait un très long plan séquence dans la casse de voitures, que j'ai finalement coupé en une dizaine de bouts, parce que ça nous servait plus d'avoir un dialogue découpé. Tout ces décisions ne tournent autour que d'un problème : trouver l'essence d'une scène et d'un film. J'adore couper... Etonnant non ? Ca doit venir de mon expérience en publicité. J'ai souvent fait des pubs de une minute, que finalement on me demandait de réduire à 30 secondes : j'avais l'impression de les massacrer au montage... pour finalement souvent me rendre compte qu'elles étaient un peu mieux une fois réduites de moitié. J'ai vraiment appris à séparer l'affectif que j'ai pour les images que je tourne de leur utilité dans le film. Il faut savoir évacuer toute cette dimension émotive et ne pas hésiter à couper des plans qu'on a adoré tourner lorsque c'est nécessaire.
Je ne sais pas vraiment ! Je suis en train d'écrire une suite à 99F qui s'appelle 99 roubles. Je n'ai jamais voulu faire de suites à mes films, mais là c'est différent : il y a le roman de Begbeider et je trouve que le sujet vaut vraiment la peine de réveiller Octave, de le ressusciter des tréfonds de 99F en quelque sorte. C'est assez agréable. J'ai différents projets de films, qui avancent aussi, chacun différemment. Mais en fait mon occupation la plus concrète de ces derniers temps était un livre, "Carnets de voyages intérieurs", qui raconte toutes mes aventures que j'ai eu depuis dix ans avec les indiens d'Amazonie. C'est un livre de témoignages, intime, assez drôle, et avec beaucoup de cinéma dedans ! Il sortira en mars 2011.
LESLIE NIELSEN : AGENT ZERO ZERO
Peut être pas aussi bon que la Trilogie FRANCK DREBIN ou le DéTONATEUR, cet Agent zero zero se regarde quand même avec grand plaisir.
jeudi 2 décembre 2010
LESLIE NIELSEN : POLICE SQUAD
Frank Drebin est un fin limier de la police de Los Angeles... enfin presque ! S'il fait bien partie de la police de Los Angeles, le lieutenant Drebin est plutôt spécialisé dans les gaffes, quiproquos, interrogatoires surréalistes et catastrophes en chaîne. C'est à se demander comment il réussit à résoudre les enquêtes...
Police Squad mérite plusieurs visions pour réussir à saisir tous les gags. Voilà une petite liste non-exhaustive des gags récurrents de la série :
• Chaque épisode se termine par un arrêt sur images sur lequel défile le générique... sauf que ce sont les acteurs qui ne bougent plus. Bien sûr, l'arrêt sur images arrive toujours au plus mauvais moment, par exemple lorsqu'une personne se sert un verre.
• Chaque épisode débute par Drebin qui percute en voiture des poubelles. Le nombre de poubelles qu'il renverse est égal au numéro de l'épisode.
• Le rang de Drebin est très peu clair tout au long de la série. Il est "Sergeant Frank Drebin, Detective Lieutenant Police Squad" au début de presque chaque épisode, puis devient Captain ou Sergeant selon les personnes qu'il rencontre.
• L'acte 2 de l'épisode possède souvent un sous-titre sans lien avec l'épisode. Par exemple : "Act II : Richard III" ou "Act II : Et tu, Brute?".
• À la fin de chaque épisode, le chef de Drebin rappelle la liste de tous les criminels arrêtés lors de la série.
• Dans chaque épisode il y a au moins un personnage nommé Sally.
METEO VIENNE
C'est pas folichon comme météo, et on pourrait presque se croire dans "LE JOUR D'APRES" de Roland Emmerick.
mercredi 1 décembre 2010
LESLIE NIELSEN : LE DETONATEUR
Arrete et juge pour terrorisme, Harrison est condamne a mort. Il aggrave encore son cas en trouvant le moyen de s'evader de prison.
mardi 30 novembre 2010
LESLIE NIELSEN : PLANETE INTERDITE
Planète interdite est l'un des premiers films de science-fiction ayant bénéficié de la couleur et du format cinémascope. Avec 2001, l'odyssée de l'espace, il est également l'un des deux films de science-fiction qui ont durablement marqué le genre et leur époque.
Le robot de la serie télévisée Perdus dans l'espace (Lost in space) partage beaucoup « des traits de caractère » de Robby ainsi que certains de ses attributs mécaniques bien que d'une mobilité moins évoluée. Les deux robots ont été créés par le même homme, Robert Kinoshita, et se rencontreront même dans l'épisode 60 de Perdus dans l'espace intitulé Les condamnés de l'espace (Condemned of Space). La musique du film et les effets sonores, créés par les époux Louis Barron et Bebe Barron, forment ce que l'on considère comme la première bande originale de film n'utilisant que des sources électroniques. Le film permit à la musique électronique de toucher le grand public et l'impact sur le développement de cette musique aux USA fut important.
Planète interdite, le film, a fortement influencé la série télévisée Perdus dans l'espace (Lost in space). Les personnages sont différents car nous avons à faire ici avec une sorte de famille Robinson suisse (perdue) dans l'espace, ou plus particulièrement sur une planète, alors que le film décrit un équipage qui s'est écrasé sur une planète, avec peu de survivants, qui vont être secourus... Mais le véritable vecteur de la série est le robot, une copie quasi conforme du film. La série télé a elle-même engendré, en 1998 le film Perdus dans l'espace (Lost in space).
source ; Wikipédia. (merci à l'internaute anonyme de m'avoir prévenu, j'avais oublié.)
lundi 29 novembre 2010
Y'A T'IL UN FLIC AU PARADIS ?
Il a acquis une célébrité internationale grâce à quelques films-cultes comme PLANETE INTERDITE et surtout Y a-t-il un pilote dans l’avion? (1980), puis la trilogie Y a-t-il un flic pour sauver la Reine?, Y a-t-il un flic pour sauver le président? et Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood?
jeudi 25 novembre 2010
MARC DE JONGE
Il a joué dans une cinquantaine de films. En 1982, il interpréte le coiffeur Oscar dans Mon curé chez les nudistes Il est connu pour avoir interprété le colonel soviétique Zaysen dans Rambo 3, en 1988.
Dans ce film, il est un redoutable pilote d'hélicoptére de guerre et le chef du camp soviétique en Afghanistan qui combat Sylvester Stallone.
Il tourne en 1985 la pub de BOURSIN qui restera dans toutes les mémoires !
Pub Boursin 1985
En 1994, il est l'homme de main Rossberg dans Un indien dans la ville avec Patrick Timsit.
(En 1996, alors qu'il avait oublié ses clés chez lui, il a voulu escalader son immeuble mais a chuté... mortellement. Lu sur le net)
FILMOGRAPHIE SELECTIVE :
1978 : Et vive la liberté! de Serge Korber
1984 : Rue barbare de Gilles Béhat
1984 : Ronde de nuit de Jean-Claude Missiaen : Roland Bauchaud
1984 : Rive droite, rive gauche de Philippe Labro : Jaffré
1987 : Empire du soleil (Empire of the Sun) de Steven Spielberg : Frenchman
1987 : De guerre lasse de Robert Enrico : Capitaine SS Interrogatoire
1988 : Rambo III de Peter Mac Donald : Col. Zaysen
1989 : La Révolution française de Robert Enrico et Richard T. Heffron: Antoine Joseph Santerre
1990 : Présumé dangereux de Georges Lautner : Vigier
1991 : L'Opération Corned-Beef de Jean-Marie Poiré: Consul Burger
1994 : La Vengeance d'une blonde de Jeannot Szwarc : Vernon
1994 : La Cité de la peur de Alain Berberian : Le patron de Karamazov
mercredi 24 novembre 2010
ARTHUR LOVE AMERICA ?
Ça s’appelle Ce soir avec Arthur et ça a démarré le 8 Novembre dernier. Ce qu’il avait oublié de préciser, c’est que le générique de son show était plagié sur celui du Late Show, présenté par Craig Ferguson sur CBS aux États Unis.
Le présentateur américain en a eu écho par le biais de Twitter et s’est amusé à comparer, dans sa propre émission, les deux génériques.
Un très beau numéro d’Actors Studio. C’est en jouant le mec mort de rire qu’Arthur s’est expliqué sur les accusations de plagiat portées à son encontre par Craig Ferguson, l’animateur du Late Late Show, dont nous vous parlions ce matin.
« Je suis le plus heureux des hommes », a déclaré Arthur sur l’antenne d’Europe 1. « Avant, je faisais des émissions que tout le monde regardait mais dont personne ne parlait. Là, tout le monde parle d’une émission que personne ne regarde », a-t-il fait mine de se réjouir. Car Arthur réfute en bloc avoir pompé de A à Z le Late Late Show de CBS en créant Ce soir avec Arthur sur la chaine Comédie !. Il admet tout au plus s’être largement inspiré du générique américain pour créer le sien, mais uniquement pour rendre un « hommage appuyé » à Craig Ferguson, dont il est « super fan ».
Non, vraiment, penser qu’Arthur ait pu copier le talk show US n’est qu’un délire de « journalistes crétins », qui ne comprennent rien à rien. Rien du tout. D’ailleurs, selon Arthur, Craig Ferguson devrait être ravi de cette affaire : « Personne ne parlait de lui en France, personne ne parlait de moi là-bas, c’est win win », a-t-il assuré. Ferguson va-t-il appeler Arthur pour le remercier ? Pas sûr. Alors qu’hier, l’entourage du Français assurait que les deux animateurs étaient « plus complices qu’on ne le croyait », Arthur a admis ne pas le connaître personnellement.
Peut-être la seule chose de vraie dans les explications données ce matin par le « comique » de Comédie !.
C.C.
Source :
Europe 1
http://www.voici.fr/